Ce week-end est un week-end spécial puisque Iris m'a proposé de partir à Las Vegas avec le reste du groupe. Je suis plutôt heureuse de m'en aller, de me vider la tête mais, y a certaines choses qui me restent en travers de la gorge. Je dois faire cette petite escapade avec ma soeur. Ce n'est pas que je déteste Louve, c'est juste que je lui en veux toujours être partie et encore plus de ne rien m'avoir dit lorsqu'elle est revenue. Je l'ai appris dans les couloirs de l'université alors, ça ne m'a pas plu et je compte bien lui montrer... Un minimum.
Bref, je me dépêche de préparer mes affaires afin d'arrivée à l'heure à l'aéroport. Le trajet se passe sans encombre. Je suis un peu crevée alors, je m'assoupis assez rapidement, la tête posée contre l'épaule de ma meilleure amie. Assez rapidement, on arrive à l'hôtel et le gars nous sort nos valises. Valises qu'on doit ensuite pousser nous-même. Non mais, n'importe quoi. Y a pas un gars pour ça sérieusement ? Petite princesse n'a pas envie de tirer sa valise à bout de bras, forcément!

Je suis encore énervée contre ma soeur mais, tant pis. C'est pas grave, je vais essayer de passer un bon week-end malgré tout. J'ai pas envie de mourir l'ambiance. Faut que je fasse plaisir à Iris. Pourtant, ça m'empêche pas de faire la gueule parce qu'on doit porter nos valises. Iris s'arrange pour que ça ne soit plus le cas. Championne! Je lui tape dans la main et le gars monte avec nous pour porter nos valises jusqu'à la chambre d'hôtel. Je fuis Louve comme la peste. J'ai pas forcément envie de lui parler pour le moment. C'est surement pour cette raison que lorsqu'Iris raccroche pour nous dire que Clio et Néo nous attendent chambre 321, je fonce pour les rejoindre sans prendre le temps de faire le tour de la suite. Je croise des filles en train de glousser dans les couloirs. Elles ne parlent pas anglais et portent le même t-shirt. Je fronce les yeux et toque avant de pousser la porte. Toujours plein de questions en tête, je ne peux m'empêcher de faire la remarque avant même de saluer les deux jeunes gens. J'viens de croiser deux canons dans le couloir... Me dis pas que t'as réussi à te taper les deux Néo ? Quoique, il a raison. Autant en profiter et puis, on est à Vegas ici. A moins que ta soeur ait changé de bord ? Je la questionne du regard avant de me mettre à rire. Je pars tout de même les saluer et les remercier de nous avoir proposé de venir ce week-end.

Week-end à Las Vegas, nul besoin de préciser que tu as sauté sur l’occasion et que tu n’as pas hésité ne serait-ce même qu’une seconde pour accepter la proposition d’Iris. Après quelques heures à bord de multiples transports, vous finissez pas arriver devant votre hôtel, et les filles ne tardent pas à se faire entendre, ce qui a le don de te faire sourire presque immédiatement. Observant les deux brunes autour de toi, tu viens croiser tes bras sous ta poitrine en admirant la Bushnell qui ne se prive pas de charmer l’un des types présents pour qu’il vienne s’occuper de vos valises. Secouant légèrement la tête de droite à gauche par amusement, tu ne refuses évidemment pas l’aide de ce bonhomme. « Qu’est-ce qu’on aurait fait sans toi Iris, sérieusement ? » lui lances-tu en riant tandis que vous pénétrez les lieux pour vous diriger vers votre chambre. Et à peine un pied dedans, que ta complice vante les lieux au détriment de la Mather. « Je trouve que t’abuses un peu, c’est le grand luxe à la Mather hein ! » Ironique, comme à ton habitude. Bien sûr que ça n’a rien à voir avec votre confrérie, et heureusement après tout, parce que si vous devez perdre des heures pour vous retrouver là où vous êtes chaque jour, tu te serais probablement pas foulée. L’instant d’après, Iris passe un coup de fil et, à peine a-t-elle le temps de raccrocher, que ta sœur déguerpit de la pièce. « De bonne humeur, comme d’habitude. » t’amuses-tu en te retournant finalement vers la Bushnell. Visiblement, ta sœur est décidée à ne pas pardonner ni ton départ, ni ton retour. A croire que t’aurais mieux fait de rester au Brésil avec ta mère. « Je te suis. » reprends-tu pour inviter ta sœur de cœur à ouvrir la marche jusqu’au lieu de rendez-vous.

T'es à peine réveillé, les traits de fatigue qui marque ton visage et prouve ta vie qui est bien trop dans la décadence et l'amusement. Tu es incapable d'arrêter cette vie et ce rytme éfreiné. T'aimes la fête, ces soirées jusqu'à pas d'heure, t'aime ta vie sans lendemain bien précis. Si tu sais ce que tu fais dans une semaine, c'est déjà bien. Tu restes professionnel et ton agenda pro est tenu d'une main de maitre, tu fais relire tous tes contrats par ton père, vous êtes tout les deux, ta soeur et toi, des business person. Alors tu devrais t'en foutre, d'être amoureux d'une fille qui ne veut plus de toi, parce que t'es trop con pour dire je t'aime et rester, même quand ça va pas. T'affale auprès de ta soeur, prêt à dévorer des pancakes, à croire que t'es pas normal, parce que la gueule de bois de la veille t'empêchera jamais de bouffer, surtout des conneries. Et c'est la douce Colombe qui prend place dans la chambre, sourire en coin, tu vas l'accueillir, à bras ouvert Tu me connais mon pétuniat, je ne fais jamais les choses à moitié. tu marques un temps de pause. Ouais ouais, tu dis ça, mais ça va finir en dispute avec Iris cette histoire. Tu changes d'avis comme de chemise et tout bien réfléchis, t'es plus trop partant pour qu'elle le sache Mais gardons ça entre nous. un clin d'oeil malin. Bon, t'es pas naif, Iris sait, sans forcément le savoir, mais elle le sait. Veux tu du petit dej ? Clio nous a fait livrer pour nourrir un régiment. Parce que c'est payé par la boite qui vous a fait venir en plus, alors c'est encore meilleur non ?

Pour résumé la situation, je n’avais aucune envie de passer du temps avec ma sœur. Elle venait tout juste de rentrer et je lui en voulais encore. Si j’étais venue, c’était uniquement pour faire plaisir à Iris et aussi pour le show. Du coup, dès que j’ai pu, j’ai quitté la chambre pour rejoindre celle de Clio et Neo. Sourire aux lèvres, je ne peux m’empêcher de faire une remarque par rapport aux belles jeunes femmes que j’ai croisé dans le couloir. Clio dit que je suis fatigante et je hausse les épaules d’un air innocent. Bon apparemment, si ce n’est pas sa came, c’est carrément celle de son frère. Et après tu dis que c’est moi qui suis fatigante ?! Ouais, Neo n’est pas mal non plus dans son genre. Je joue la gosse totalement pure et innocente et je me retrouve rapidement dans les bras de Clio. Un gros bisou sur sa joue également et la journée peut commencer. Neo, t’es au courant qu’Iris a un mec maintenant et que t’es libre de faire absoluement tout ce que tu veux ? Je tente de mettre les choses au clair avec lui. Clio quant à elle me demande comment s’est passé le voyage mais, j’avoue que je suis bien contente quand sa conquête finit par débarquer et interrompre la conversation. Je le suis du regard jusqu’a ce qu’il sort de la chambre. Plutot mignon. Bon petit cul en tout cas. Bah quoi ? Je dis juste e que j’en pense avant de me concentrer sur le petit dej qu’ils me proposent. J’attrape une fraise que je m’empresse de manger alors que la jolie brune me demande où est Iris. Avec ma sœur. Elles devraient pas tarder. Après si elle souhaite la perdre dans les couloirs, ça me va aussi. Je me sers du café tandis qu’elle sort dans le couloir pour les rejoindre. De mon côté, je m’intéresse plus aux pancakes.

T'as encore la tête dans les nuages, ta soeur est déjà en forme, prête à mettre dehors tes conquêtes et la sienne. Alors que tes deux compagnes de la soirées partent, c'est la douce Colombe qui arrive. Aussi jolie que sa meilleure amie. Ton style, tu peux pas mentir, mais ce n'est pas le sujet. Elle discute avec Clio, plaisante alors que tu piques un fruit pour le manger, quand tu lui demandes de le garder pour elle, sa réponse te fait sourire Il parait. Je sais même qu'il joue à la baballe. il n'y a pas d'amertume dans tes paroles, t'acceptes ce fait c'est tout. T'es simplement un brin moqueur. La douce Colombe s'installe pour le petit déjeuné alors que Clio sort pour aller chercher Iris et Louve, toi, c'est ta douleur qui te rappelle à la raison quand tu te prends le coin de table dans le ventre. Je sais même pas comment tu t'es débrouillé pour faire ça, mais t'as réussi. Une grimace alors qu'une main se pose au niveau de ton abdomen douloureux. Non, t'as toujours pas fait de teste pour la grosseur et t'en feras pas. Elle se voit pas. Et la douleur, tu la gères. Tu payes un médecin pour avoir des ordonnances d'antidouleur. Iris et Clio ne sont pas là, alors t'en profite, piquant le verre de jus de fruit de ta soeur pour avaler un cachet avant de reprendre ton sourire de facade. Ton regard se tourne vers Colombe qui est restée dans la pièce avec toi Alors, quoi de neuf douce colombe ? la douleur partira d'ici quelques minutes et non, tu ne comptes toujours pas en parler. T'es plutôt doué pour faire l'autruche.