Un appel t’aura suffit à dire Oui. Un mot que tu prononces probablement trop peu, à l’exception des fois où le cracher te permet de t’amuser. Pour cette fois, Hunter te proposait de partir en voyage pour une destination encore secrète. Et rien qu’à cette idée, tu te sens déjà toute chose. Avec hâte, tu te prépares une valise où tu balances un peu de tout et de n’importe quoi, ne sachant pas ce dont tu auras besoin une fois les pieds à nouveau sur Terre. Du chaud, du froid, des tenues probablement trop sexy. Peu importe, pour peu que tu puisses te vider la tête. A l’aéroport, tu détectes sans difficulté votre destination, ce qui a le don de te faire sourire. Mais ce n’est qu’une fois les pieds à terre que ton compagnon d’aventure t’avoue où il t’a embarqué. « Sans blague ? » réponds-tu avec ta bêtise naturelle. « Si en plus c’est gratuit, je ne peux qu’apprécier, merci. Je te le revaudrai. » Ou bien tu te décideras subitement à le payer en nature, comme de nombreuses fois par le passé déjà. Après tout, est-ce que vous êtes encore à ça près ? Glissant tes lunettes de soleil sur le nez, tu files en direction des tapis afin de récupérer ta valise, balançant tes hanches de gauche à droite, tes cheveux lisses suivant cette tendance.

A peine avez-vous le temps de poser les pieds à terre que ta bouche s’articule ironiquement, t’entraînant à rire à sa réponse suivante. L’achat d’un chapeau, très bien. « J’espère que tu voudras t’acheter des chapeaux plus souvent, j’ai besoin de soleil au moins une semaine sur quatre. » t’amuses-tu en lui jetant un coup d’œil. Faut dire qu’à Boston, le soleil a décidé de se cacher ces derniers temps, et tout le monde sait qu’un temps gris entraîne un moral tout aussi gris. « C’est vrai, vu comme ça. Déjà que je me dévoue pour te supporter, manquerait plus que je paye quelque chose tiens. » Un sourire au coin des lèvres, tu files en quatrième vitesse en direction des tapis afin de récupérer ton bagage. Et une fois que ce dernier défile sous tes yeux, tu files l’attraper d’un geste vif. L’instant d’après, ton compagnon t’entraîne en direction de la sortie pour rejoindre un taxi. Le chauffeur vient récupérer vos valises et, avant de te jeter sur la banquette arrière, la paume de ta main vient claquer sur les fesses d’Hunter. « Oups. » murmures-tu en t’installant finalement sans le quitter du regard, approchant ta main de ta bouche en prenant un air désolé. Lorsqu’il s’installe à tes côtés et t’annonce que le voyage risque d’être long, tes jambes viennent immédiatement se glisser sur ses cuisses. « Je me permets, puisqu’il paraît que le voyage va durer longtemps. Je suppose que ça te dérange pas, pas vrai ? » le questionnes-tu faussement en battant des cils, un sourire au coin des lèvres.

"Non la prochaine fois, ce sera pour sortir mon nouveau maillot de bain. Il faut varier les excuses de temps en temps" Toutes les excuses sont bonnes pour aller au soleil. Le temps gris de Boston, très peu pour moi. Le gris, je vis déjà avec tous les jour, pas besoin d'en rajouter. La petite pique de Louve au sujet de me supporter. Elle fait genre mais je suis sur qu'elle appréciera le voyage autant que moi. "En vrai je sais que tu adore te dévouer pour me supporter."Juste avant de monter dans le taxi, je sens sa main sur mes fesses. Voilà qui commence bien le voyage. Je n'ai rien prévu pour ses petites vacances improvisé hormis un hôtel tout confort où on sera bien. Dans le taxi, Louve ce met à l'aise, les jambes sur mes cuisses. "Non ça ne me dérange pas." Elle aurait été moche comme un pou ou velue comme un singe, la réponse aurait sûrement été un peu différente c'est loin d'être le cas donc je la laisse faire. Les kilomètres passent et on arrive enfin à proximité de notre destination finale. Ce coup-ci, je veux vraiment faire fans la surprise alors j'extirpe de mon sac un masque pour les yeux. "Il faut que tu enfile ceci. On est presque arrivé." Je ménage le suspens alors que juste pour le plaisir. J'ai juste envie de me la jouer grand mystérieux. On arrive enfin et je l'aide à descendre du taxi avant de la guider vers le chemin jusqu'à l’hôtel. Mauvaise idée dans la mesure où je n'y vois pas beaucoup plus loin qu'elle mais on arrive sans casse. Je m'arrête devant un petit bungalow en bois sur l'eau et lui enlève le masque. "Et voilà, tu peux regarder !"

« Même une envie de boire un mojito est une bonne excuse tu sais. » t’amuses-tu. En soi, il n’a même pas besoin de te sortir une quelconque excuse pour que vous attrapiez le premier vol afin de filer au soleil. T’y accordes que peu d’importance de toute façon. « Faut réussir à te supporter quand même, t’as l’air de croire que c’est aussi simple que de sucer une sucette ! » Un sourire au coin des lèvres, tu lui jettes un coup d’œil rapide. Un sous-entendu qui n’est probablement pas tombé dans l’oreille d’un sourd, du moins tu le supposes. Vous vous hâtez finalement en direction du taxi et, avant de t’installer à l’intérieur, ta main atterrit directement sur les fesses de ton compagnon de voyage. A l’intérieur du véhicule, tu ne te gênes pas pour glisser tes jambes sur les siennes en t’assurant que ça ne le dérange pas. Ou du moins, tu fais mine que ça t’intéresse, mais en soi tu ne retirerais pas tes jambes pour autant, donc peu importe. Durant le trajet, tu ne te gênes pas non plus pour le taquiner et lancer quelques sous-entendus bien placés, comme à ton habitude. Lorsque vous arrivez près du but, Hunter te sort un masque pour les yeux qu’il t’invite à enfiler afin de ne rien voir de votre hôtel. Après un soupir à peine caché, tu l’attrapes. « C’est bien parce que c’est toi. » lui réponds-tu en levant les yeux au ciel avant de le passer autour de ta tête pour t’empêcher de voir quoique ce soit de la suite du paysage. Tu te laisses ensuite guider par ton ami d’un pas incertain, qui t’invite à retirer ton bandeau une fois arrivé devant la chambre qu’il vous a réservée. Sauf que, lorsque tu le retires finalement, tu restes sans voix. Un bungalow. « Je vois que t’as mis le budget dans ce voyage, je suppose que ça va me coûter cher ? » Paiement en nature oblige. Tu ries à ta propre question et files sans plus attendre dans le bungalow que tu admires avec attention. « Tu sais ce que ça m’inspire ? » le questionnes-tu en laissant un court silence s’imposer, avant de reprendre finalement la parole. « On pourrait se laisser tenter par de l’échangisme, non ? Tant qu’à faire, autant profiter pleinement de ce voyage. » Un petit sourire au coin de tes lèvres vient accentuer ta proposition, comme si c’était une évidence.

"Je suis super facile à supporter. Je suis un ange. C'est encore plus facile de me supporter que de sucer une sucette comme tu dis." Pire blague de l'univers. Je n'ai rien d'un ange. Il suffit de me côtoyer pendant 20 minutes pour s'en rendre compte. Je suis du genre plutôt chiant comme gars mais ça n'empêche pas Louve de venir avec moi une fois de plus. Dans le taxi, j'écoute tous ses sous-entendu le sourire aux lèvres. Elle peut parler autant qu'elle veut mais si elle continue, elle ne vas pas vraiment voir le soleil dans les prochains jours. D'ailleurs, je commence à être impatient d'arriver voir si elle sera toujours aussi ouverte une fois arrivé. Je lui passe le bandeau et je vois bien que ça ne lui plaît qu'à moitié. Dommage, moi j'adore ça. "Parce que si ca n'avait pas été moi tu aurais dit non ? Woaw quel honneur tu me fais." En fait, j'aurais pu la laisser profiter du paysage mais non en fait. C'est beaucoup plus sympa de la voir compter sur moi pour ne pas se casser la figure. Je pourrais même la jeter à l'eau si je voulais. Ou la laisser là toute seule et aller draguer des autochtones. Mais je suis trop sympa alors je la conduits jusqu'au bungalow. "Ça te coûtera ce que tu veux en fait. Il se trouve que l'ami d'un ami était censé venir ici avec sa copine pour la demander en mariage sauf qu'il a appris deux semaines avant le départ qu'il était cocu. Il ne pouvait plus annuler sa réservation mais il n'avait pas envie de venir non plus donc je me suis gentillement proposé pour y aller à sa place." J'avoue que pour le coup, j'ai juste joué le gros opportuniste. En même temps, je lui aurais bien dit moi au gars qu'il allait se faire tromper. Elle était beaucoup trop louche sa copine. Mais je n'ai rien dit parce que ce n'était clairement pas mes oignons et maintenant j'ai droit à des vacances dans un super hôtel. La vie est vraiment bien faite parfois. Je me retourne vers Louve quand elle propose de se laisser tenter par l'échangisme. Elle est sérieuse ou elle essaye juste de voir jusqu'où je peux aller ?  Elle ne va pas être déçue alors. "Je suis d'accord uniquement s'il y a une fille ou un gars potable dans le tas. Je n'ai pas envie de me taper n'importe qui,"

Vous vous tournez autour autant qu’une abeille tournerait autour de son miel. La tension est palpable dans la voiture déjà, et pour cause, tu glisses quelques sous-entendus ci et là auxquels Hunter semble particulièrement réceptif. Comme toujours ou presque, d’ailleurs. Lorsqu’il te bande les yeux, tu acceptes ; mais uniquement parce qu’il s’agit de lui. Ou parce que, quelque part, ça te donne déjà des idées pour plus tard. Ca évidement, tu le gardes pour toi, pour cette fois. « Ouais, je sais, je suis comme ça. Pas besoin de me remercier. » t’amuses-tu une nouvelle fois. L’ironie, toujours. Tu ne tardes pas à lui dire que tu supposes que ce voyage te coûtera cher, dès lors que tu découvres le bungalow dans lequel vous allez résider le temps de votre séjour. Sauf que sa réponse te fait rapidement rire. Une demande en mariage annulée. « Il rate pas grand-chose, mais merci à elle de tout avoir fait foirer, si ça nous permet de voir du soleil pour peu d’argent, c’est toujours bon à prendre. » Un sourire au coin des lèvres, tu secoues légèrement la tête de droite à gauche par amusement. En même temps, à cette époque, qui croit encore au mariage, réellement ? Toi la dernière. Et pour preuve, tu t’es mariée l’année passée avec pour seul but d’emmerder ton père. Grosse bise au mariage. Dès lors que tu découvres l’intérieur du bungalow, t’es stupéfaite. T’admires le décor et lui avoues ce que ça peut bien t’inspirer, proposition qu’il ne refuse aucunement. « Je trouve ça plus intéressant de me taper des moches, ça m’est jamais arrivé. Faut pas être raciste des moches comme ça, Hunter, c’est pas très gentil. » Tu lèves immédiatement les yeux au ciel. Bien sûr que tu choisiras vos victimes avec goût, c’est mal te connaître. « Il me semble avoir bon goût… quoique, quand je te vois, ça me met le doute… » reprends-tu en le regardant de haut en bas comme pour le juger. Et c’est gratuit, la bise.

Je lui souris en lui mettant le bandeau et je tire la langue comme un gamin même si elle ne peut pas me voir. Elle est bien comme ça, aveugle, obligée de se fier à moi. Je pourrais presque réutiliser ce bandeau à d'autres moments du voyage. Ce serait intéressant. Devant le bungalow, je n'hésite pas à lui révéler comment j'ai profiter du malheur d'un pauvre gars pour avoir des vacances au soleil. Toujours vérifier les antécédents de la fille avant de prévoir un truc trop grandiose qui finirait par tomber à l'eau. Pauvre gars. Il doit être en train de pleurer dans son lit en enchaînant les bières pendant que je profite du cadre de rêve qu'il avait prévu. En rentrant, je ne manquerait pas de l'emmener à une soirée pour le remercier. Et accessoirement lui faire comprendre que les plans culs, c'est beaucoup moins risqué comme relation. Et beaucoup moins cher aussi. "T'auras qu'à faire des photos pour lui montrer qu'il ne rate rien. Je suis sur que pour le moment, il rêve juste de voir des phots de filles canons en bikini." Voilà une idée de génie. Je vais lui faire un dossier photo avec toutes les meufs canons que je croiserais pendant le séjour pour lui montrer qu'il y a encore pleins de poissons dans la mer. Louve se justifie sur son idée d'échangisme et non, jute non, je ne peux pas me faire un moche. "Je ne suis pas raciste des moches voyons. C'est juste que je garde ça pour une grande occasion. Mon enterrement de vie de garçon par exemple." Sauf que vu que je n'étais pas près de trouver une fille capable de me passer la bague au doigt, ça ne risquait pas d'arriver. C'est que j'ai certains critères moi. En plus, c'est le genre de coup à avoir tous les laiderons du monde qui tenteront leur chance. "Arrête de dire n'importe quoi, je suis l'homme le plus canon que tu ai rencontré." Ce n'est pas la modestie qui m'étouffe, ça c'est sur.

Après les explications d’Hunter, tu comprends mieux pourquoi vous êtes ici actuellement. Et pourquoi il t’a invitée du jour au lendemain, quand bien même ce n’est pas la première fois. Le mec ne loupe pas grand-chose à ne pas s’être mariée, surtout au vu du curriculum vitae de la nana en question. Puis, toi, ça t’arrange de pouvoir te la couler douce sur le dos d’un mec qui a gâché une partie de sa vie pour une femme qui n’en vaut pas la peine. Tristesse. « Je te laisserai me prendre en photo sous tous les angles, pour lui montrer ce qu’il rate dans son bungalow. » Un sourire vient automatiquement se dessiner au coin de tes lèvres. En fait, ça te fait plus rire qu’autre chose cette histoire, et Hunter semble pas spécialement mécontent de son histoire non plus. Tant mieux. L’instant d’après, t’enchaînes sur ton histoire d’échangisme ; ce serait pas ta première fois et, justement, c’est sûrement pour ça que t’es prête à réitérer. « Ton enterrement de vie de garçon ? T’en ferais des malheureuses dis donc. » Tu ne peux t’empêcher de ricaner à cette idée avant de te laisser tomber en arrière sur l’énorme lit. De suite, tu te redresses sur tes coudes, un sourire en coin, en le regardant avec attention. « Le plus canon ? Habillé j’en suis pas certaine… Il va falloir que je voie ça de plus près je crois. » lui réponds-tu en jouant légèrement des sourcils. T’as toujours eu ce côté provocant, cette incapacité à tenir en place plus de dix minutes, toujours trop tentée par tes démons.