La déception se ressent dans ta voix et c'est un crèvecoeur de te savoir comme ça. Et c'est un vent de violence qui s'agite dans mon coeur. Si quelqu'un ose se mettre sur mon chemin alors que je te rejoins, je serais tout à fait capable de le réduire en miettes. Finalement je te demande de te projetter dans l'avenir, d'imaginer que je suis déjà en train de te serrer dans mes bras. Je claque la porte de mon appartement. Je crois que ma méthode fonctionne alors je continue sur cette ligne." Tu pourras en profiter toute la nuit. " Juste toi et moi.Nous tout simplement." Quinze minutes Davi, je quitte l'appartement mais je continue de te parler. " En fait je suis incapable de raccrocher, de te laisser seul.

Je te sens déjà tout prêt de moi et j'avoue que ça me fait un bien énorme. Savoir également que tu t'en viens, que je pourrai sentir ton corps contre le mien dans les minutes qui suivent, m'aide à aller mieux. "En profiter, hein ? " Ma voix venait de se faire légèrement plus intéressée, même si tu savais déjà d'avance que je plaisante. " Ton corps nu contre le mien, serait une bonne option aussi " Et un léger rire sort de ma gorge. Tu réussis toujours à me faire sourire ou rire, c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup chez toi. " Si tu savais à quel point tu es indispensable à ma vie, pour vrai Asia... Je ne te remercierai jamais assez d'être la pour moi. Tu mérites mers et mondes et si je pouvais, j'irais te décrocher la lune pour venir la déposer à tes pieds. " Phrases dites sous un ton un peu plus sérieux, puisque ces dernières, je ne plaisante pas.

Je n'ai jamais autant voulu être auprès de toi qu'à cet instant. Je n'ai jamais autant voulu t'embrasser qu'à cet instant, te donner l'amour que tu mérites mais que j'ai encore tant de mal à exprimer. Oui à cet instant je m'en veux de ne pas être si démonstrative à ce sujet pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. A tes mots mon coeur se stoppe. Tu as beau parlé sur le ton de la plaisanterie, je me doute qu'il y a un fond de vérité aussi." Une bonne solution si tu tiens à devenir fou. " Evoquer cela me met un peu mal à l'aise mais au moins ça a le mérite de te changer les idées. Tandis que je demande au taxi d'aller un peu plus vite dans sa course, j'ai le droit à une de tes déclarations. Celles qui ont le don de me faire chavirer, de me donner foi en l'avenir." Je m'en fiche de la lune. Ce que je veux c'est toi. " Tu vois l'effet que tu me fais ! Cette phrase est d'une niaiserie sans nom.

Une bonne solution si je veux devenir fou ? Fou de toi, c'est déjà fait de toute façon et tu le sais. Heureusement que cela, cette fois-ci, je le garde pour moi. Je me garde toute de même une petite gêne. Un simple petit bruit d'acquiescement se fait entendre à l'autre bout du fil. Je ne veux pas m'aventurer plus en profondeur dans ce sujet qui pourrait me faire du mal, au final. Toutefois, pour les déclarations, je ne vais pas me gêner. Toutefois, alors que tu dis me vouloir moi, je deviens sans mot pour quelques secondes... C'est la première fois que j'entends cela sortir de ta bouche et qu'elle ait l'air sincère. J'ai vraiment cette impression que tu as voulu me la dire pour toi et non pour me faire plaisir et ça me rend fou de joie.  " Un jour, tu m'auras que pour toi " Ajoutai-je dans un murmure. Comment pourrais-je faire désormais pour ne pas venir t'embrasser lorsque tu arriveras, alors que tu me dis de belles choses comme celle-là ? Je suis en train de me faire violence pour ne pas te dire de vive voix que je t'aime. " Merci Asia, juste Merci !" Oui, merci de me donner l'espoir de peut-être former un "nous" un jour. Merci de me montrer ton intérêt pour moi. " T'es bientôt arrivée ? " Je deviens impatient de te voir.

Je ne saurais dire ce qu'il m'a pris pour te lâcher cette phrase pleine de sens. Non je n'ai pas balancé ces mots dans le simple but que tu recouvre un peu le sourire, je les pense sincèrement depuis des semaines mais n'ai jamais eu le courage de les prononcer de vive voix. Il a fallu que tu sois au bout du gouffre pour que le déclic se fasse dans mon cerveau. Les secondes passent sans un bruit, pas même celle de ta respiration au bout du fil. Je ne sais pas ce que ce un jour veut dire, si ce jour sera demain ou le mois prochain mais à cet instant je m'en fiche. Je veux juste t'avoir peau contre peau, coeur contre coeur." Il faut vraiment que tu arrêtes de me dire merci. " Parce que c'est totalement absurde." Dans moins de cinq minutes, tu peux déjà aller m'ouvrir la porte. Ca nous fera gagner du temps. " Une seconde de plus avec toi, c'est précieux.

Je pense qu'en vérité, je vais devoir doublement faire attention à mes paroles, lorsque je m'adresse à toi. Puisque de mon côté, elles sont véridiques, elles sont réellement désirées. Je ne dis pas que tu ne penses pas ce que tu dis, au contraire, mais bien parce que je ne suis pas tout à fait au courant de tes réelles intentions. Je sais que tu as peur de t'attacher et de perdre quelqu'un d'autre. Que tu ne désires pas t'aventurer trop loin dans une relation et te perdre dans les abysses qu'est l'amour. Je sais tout ça, mais je ne sais pas comment te faire comprendre que je ne partirai pas, que je suis amoureux de toi depuis des années et que malheureusement pour toi, tu devras me supporter bien longtemps. " Moins de cinq minutes, noté... " Gagner du temps pourquoi ? Tu joues avec mes nerfs Asia, j'adore alors que je déteste ça en même temps. Je commence à regarder ma montre et environ cinq minutes plus tard, j'ouvre la porte... Le combiné de téléphone toujours à l'oreille, malgré que tu sois devant moi " J'ai envie de t'embrasser " et je pèse sur le bouton rouge, coupant la conversation après ces mots, une fois de plus sortis seuls.  

Je ne comprends pas pourquoi tu tiens tant à me remercier. A mes yeux, tout ce que je fais n'a rien d'extraordinaire, c'est juste normal enfin naturel. Et comparé au fait que tu as su me relever, ce n'est vraiment rien. Je ne mérite aucun compliments quand bien même j'ose enfin un peu plus m'ouvrir à toi, tenter cette possible relation de couple malgré toutes les peurs qui m'habitent encore. Je sens l'impatience dans ta voix, et crois moi que c'est pareil me concernant. Tu le sais que j'ai ce besoin constant de t'avoir près de moi mais aujourd'hui j'espère surtout que ma présence pourra te soulager et te faire oublier la colère qui t'habites. Claquant la porte du taxi." Je suis en bas. " Peut être que tu entends déjà mes talons résonnaient dans le hall de l'immeuble. Et une fois sorti de l'ascenseur, je me retrouve non pas devant une porte fermée mais devant ton visage si doux. Je souris à tes mots alors que tu raccroches. Tu te veux prévenant et ça ne peut que me toucher." Permission accordée et n'ose pas me dire merci. " Parce que ce baiser je le veux tout autant que toi.