A cet instant, je remercie presque mon adversaire de m'avoir mit dans cet état. Parce qu'en plus d'être le fruit de mes pensées les plus intimes depuis qu'on s'est rencontrés, je vois qu'elle est la meilleure infirmière qui soit. Cette pensée, ça me fait sourire timidement. Je me contente juste de la regarder, d'apprécier ses gestes délicats sur mon visage. Nos regards se croisent de temps à autres. Je la sens aussi intimidée que moi et ça me rassure, ça me flatte presque. Je silence s'installe entre quelques grimaces de ma part et des rires étouffés de la sienne, toujours dans une gêne totalement palpable. Je recommence à reprendre peu à peu mes esprits. Après tout j'en ai vu d'autres. C'est pas la première fois que je prend des coups, même si j'avoue que ce con y a été fort. Je grimace quand elle me dit qu'elle n'a pas vu l'état de l'autre - Je suis sur qu'il est plus amoché que moi... - que je lâche, sourire victorieux aux lèvres. En fait, j'en sais rien du tout, mais ça me remonte le moral de penser ça. Au moment où elle essuie ma plaie au menton, j'ai une putain de boule au ventre... elle est tellement délicate dans ses gestes. Ça change de l'infirmière de harvard qui est loin du fantasme connu. Romee aussi est bien loin de ce fantasme de l'infirmière totalement sexy... elle est bien plus que ça. J'ai même pas les mots pour exprimer ça. C'est ça... romee, elle me fait perdre mes mots et mon assurance. Là, je n'ai d'yeux que pour elle, clairement. On dirait un gosse qui fantasme sur son professeur totalement sexy. Nos regards se croisent et je lui fais bien comprendre qu'elle a toute l'emprise sur moi. Ce n'est pas dans mes habitudes de me montrer vulnérable. Quand je la sens près de moi, je me sens fébrile et j'ai du mal à le cacher. Je ravale ma salive, plonge mon regard dans le sien... si elle m'en donnerait l'autorisation, je n'aurais rien d'autre à faire que de poser mes mains sur ses hanches étroites pour l'attirer encore plus près de moi. Parce que même si nous sommes proches à cet instant précis, j'ai envie que nous le soyons encore plus. Mais elle prend enfin la parole pour me dire que ça n'est surement pas fini pour moi... qu'elle a entendue à peu près l'échange que j'ai eu avec mon adversaire... qu'elle témoignerait en ma faveur pour me sortir des futures emmerdes peut-être. Mon coeur s'emballe... Romee, tu sais même pas ce qui se passe en moi quand tu me dis ça. J'arque un sourcil - T'as entendu ce qu'il a dit ? - je souris fébrilement, puis secoue la tête désemparé. - Je supporte pas qu'on parle des femmes comme ça. - puis je repose mon regard sur elle, sans m'empêcher de la reluquer de haut en bas et d'un murmure je lui lance gêné - Et je t'avoue que le fait qu'il parle de toi en plus de ça, ça m'a fait vriller. Pourtant, je suis pas du genre à aimer me battre, mais ça a été plus fort que tout... - comme ce que je ressens pour toi à ce moment même... mais ça, j'évite de le dire évidemment. Je voudrais pas qu'elle prenne peur. Déjà que ça me fait peur de me dire qu'une fille peut avoir autant d'emprise sur moi. C'est comme quand elle s'arrête sur ma cicatrice, qu'elle la touche du bout des doigts ? A quelle heure j'ai déjà autorisé quelqu'un prendre les devants en me touchant comme ça ? Jamais. Je la laisse faire, puis lance, sourire fier au coin des lèvres - Ça c'était au début de mes années collèges, contre un grand de troisième... il a voulu jouer les durs, il m'a trouvé. J'en suis sorti avec ça et lui... il a perdu la vue de l'oeil droit... j'ai toujours eu un bon crochet. - toujours plus. Je perds rapidement mon sérieux et avoue l'air gêné - Non... en fait c'est ma soeur jumelle, sybel qui m'a poussé dans le sable quand on été gosses... je suis tombé comme une merde sur un coquillage et on a du m'emmener aux urgences. - ça fait tout de suite un peu moins guerrier, mais c'est la vérité... je m'en cache pas. Je lui lance un regard gêné, mais je peux pas vraiment m'empêcher de rire en me rappelant de cette journée qui a virée au cauchemard. Surtout pour Sybel qui s'est faite incendier par nos parents et moi qui hurlait à la mort de douleur pour lui faire payer. Mais j'ai pas envie de gâcher cet instant par mes souvenirs de familles. Je reprends mon sérieux, j'attrape doucement sa main et je lui dis, regard complètement perdu dans le sien - Je voulais te dire... - je garde sa main dans la mienne tout en caressant doucement sa paume du bout de mes doigts, inconsciemment - ...merci de t'occuper de moi. Tu ferais une bonne infirmière. - c'est ce que je pense, réellement. Mais c'est pas vraiment ça que je voulais lui dire. Je souris en coin et malgré le fait que son regard m'intimide, j'arrive pas à détacher mes yeux des siens.


@romee aldridge

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leur échange est naturel, teinté de joues rosies et de coeurs qui battent la chamade. quand il lui demande si elle a entendu ce que le garçon lui a dit, elle hoche la tête. « hm, hm. » lui répond t-elle, occupée à nettoyer sa peau bronzée par le soleil australien. c'est quand il continue qu'elle s'arrête un moment. « c'est génial de penser comme ça, n'importe qui aurait pu rigoler comme un porc avec lui... » plus que génial, c'était terriblement attirant. un homme qui se battait pour le respect et la défense des femmes était forcément quelqu'un de bien. romee, elle était ravie de constater que zed en faisait partie. décidément, il était parfait. ce n'était pas facile de se retenir, romee, elle n'avait envie que d'une chose : c'était de craquer. combler les quelques millimètres qui séparaient leurs deux corps déjà entremêlés, s'emparer des lèvres de zed qui ne semblaient attendre que les siennes. comme il serait facile de ne faire plus qu'un avec lui tant ils étaient proches... soupirant à ses pensées inexaucées, romee, elle reporta son attention sur le beau sportif, qui semblait gêné. et il y avait de quoi vu ce qu'il venait de lui dire. son coeur s'arrêta de battre, ou au contraire s'emballa terriblement. elle ne savait pas trop romee. « attends. il parlait de moi ? » tout à coup, elle sentit ses joues se teinter de carmin. seulement, ce n'était pas la gêne d'être avec zed, c'était de la colère. pure. simple. serrant son petit poing, elle se retint de ne pas aller lui casser la figure elle-même. il lui fallait un self-control monstre pour s'empêcher de sortir en courant de la pièce et retrouver cette saleté pour lui faire manger le plancher du terrain de basket. ou alors, il lui fallait seulement zed, toujours blessé, là, sous ses yeux. soufflant un bon coup en regardant ses pieds, elle essaya de se calmer. elle ne desserra le poing seulement quand elle prit conscience des mots que le capitaine des tigers venait de lui avouer. aveuglée par sa colère, elle n'avait pas fait attention et pourtant... comme ils étaient beaux. ce n'était pas simplement l'honneur d'une femme qu'il avait défendu, c'était le sien. relevant la tête, le regard de romee s'accrocha à celui de zed. doucement, elle se rapprochait de son visage. ça y est. c'était fou, stupide, insensé, mais elle allait le faire. elle allait l'embrasser. la belle, elle voulait lui montrer à quel point elle était reconnaissante pour ce qu'il avait fait, au point de mettre sa place de capitaine en péril. pour une femme. pour elle. puis ce ne fût que quand leurs lèvres se frôlèrent qu'elle se ravisa, à contre coeur. à la place, elle chuchota. « merci... » pour tout. s'écartant de lui, mais pas assez pour rendre à son visage sa teinte naturelle, la gamine reporta toute l'attention qu'elle avait sur les lèvres du garçon, sur la cicatrice qu'elle n'avait jamais remarqué juste à côté. du bout de son doigt, elle traçait le contour de la peau abîmée, subjuguée. elle trouvait ça beau romee, les cicatrices étaient là pour prouver à tout le monde qu'on avait vécu. souvenir intemporel. elle le sent se tendre sous ses doigts, mais elle continue, appréciant le contact délicat entre sa peau et la crevasse blanchie. elle n'a pas le temps de lui demander comment il s'est fait ça qu'il lui raconte. « il a perdu la vue ? » demande romee, un sourire aux lèvres, sachant pertinemment que ce n'était pas vrai. mais elle joue le jeu la belle, ça a l'air de le rendre heureux. mais il est rapide à lui avouer la vérité, penaud. il est si mignon quand il est gêné. « un coquillage ? » répète t-elle en éclatant de rire. cela la libère quelque peu, trop de tension s'était accumulée ces dernières minutes. retirant sa main de la joue de zed, elle sent qu'il lui manque quelque chose. son contact est si agréable qu'elle ne voudrait jamais le quitter. romee allait prendre un nouveau coton pour nettoyer son nez cette fois-ci quand le garçon lui attrapa doucement la main. surprise, son coeur s'emballa. c'est comme si on avait exaucé sa prière : une nouvelle fois, les voilà peau contre peau. elle relève la tête et se noie littéralement dans le regard doré de zed. il veut lui dire quelque chose. peut-être qu'il aimerait lui dire tout ce qu'elle n'ose pas lui avouer ? instinctivement, elle se rapproche de lui, et chuchote, pleine d'espoir : « oui ? » elle sent les doigts de zed caresser tendrement sa main. romee, elle ressentait tellement de choses à ce moment précis, sans pour autant pouvoir poser un nom dessus. une aquarelle de sentiments, rehaussée des couleurs des papillons qui dansaient en son bas-ventre. suspendue aux lèvres de zed, elle attendait le verdict. quand la sentence tombe, romee est un peu déçue, certes, mais elle se contente tout de même du compliment. se reculant légèrement pour qu'elle puisse respirer à son aise et non contre le charmant visage de l'australien, elle se racle la gorge, gênée par les films qu'elle s'était inventé. quelques secondes pour se reprendre et retrouver une consistence plus ou moins normale, et elle lui sourit de nouveau. « pas de quoi, c'est normal. puis avec ce que tu m'as dit, je ne peux pas m'empêcher de me dire que j'y suis pour quelque chose... » retirant à contre coeur sa main de celle de zed, il fallait qu'elle continue ses soins sans avoir l'esprit occupé par ses délicieuses caresses. « ma mère m'a beaucoup soignée plus jeune, je reproduis seulement ses gestes. ça ne se voit pas, mais derrière ce corps de rêve, tu es en face d'une vraie casse-cou. » déclara t-elle en riant chaleureusement à sa propre blague. puis ses éclats de rire vinrent mourir contre les murs de la petite pièce alors qu'elle reprit, plus sérieuse cette fois-ci. « c'est comme ça que l'on nous distinguait ma jumelle et moi. j'avais des bleus sur le corps, et maddie n'en avait pas. » voilà, elle avait tout révélé. elle attendait la réaction du jeune homme qu'elle guettait anxieuse, plongée dans son regard duquel elle ne parvenait pas à se détacher.

Elle ne savait pas que ce con parlait d'elle... Maintenant elle le savait et j'ai presque envie de me cacher. Je souris gêné, puis ris légèrement avant de reprendre mon sérieux. - C'est vraiment pas le genre de choses qui me font rire. Pourtant, je suis bon public. Je rigole aux blagues les plus pourries, même aux miennes, c'est pour dire. Mais ça, c'était loin d'être une blague ou alors si s'en était une, c'était de mauvais goût. Et il l'a bien comprit. - Evidemment que ce n'était pas une blague. Ça se voyait dans la mienne dont il l'avait regardée en me parlant d'elle et surtout de la manière dont il m'en avait parlé. Mais bref, j'ai plus envie de parler de lui. Sujet clos. Le moment est bien trop important... je savoure chacun de ses regards posés sur moi. Je savoure sa peau effleurant de temps à autres, la mienne. Et à chaque fois, un frisson parcoure mon corps tout entier. L'effet de tout ça sur moi est encore plus réparateur que le coton et l'alcool. Puis, elle s'approche encore plus. De plus en plus et je me demande ce qu'elle compte faire à cet instant précis. Je me sens de plus en plus vulnérable. J'affiche un sourire détendu, tout en la regardant s'approcher de moi. Puis plus elle s'approche, plus mon sourire se veut espiègle. Je l'attends, je suis tout à elle. Mais au moment où nos lèvres s'effleurent, elle se contente juste de me remercier. Ok. Je souris, tout en baissant légèrement la tête et lui fit signe d'un geste de main de rien. Je me sens con, mais d'un côté ça m'amuse. J'ai bien compris qu'elle ne voulait pas juste me remercier. Mais je ne montre rien et me contente juste de continuer à sourire. Elle reprend son 'poste' d'infirmière et continue à me désinfecter, à nettoyer mon visage. J'y pense quand même et me dit qu'elle doit chercher quelque chose, qu'elle doit me tendre la perche. Une tension de désir plane, je la ressens et je sais que elle aussi. Ses regards, ses gestes, ses petits sourires... je la sens cette tension en elle... ça ne trompe pas tout ça. Mais j'attends, je me laisse faire. Qu'est ce que je suis censé faire ? Clairement ? Mes pensées se stoppent lorsqu'elle me parle de sa mère...  du fait qu'elle était casse-cou... j'aime les filles comme ça. Décidément, Romee, tu me corresponds totalement. Je ris de temps à autre quand elle me raconte ses frasques d'enfances. Puis, elle enchaîne sur... sa jumelle. Je commence à me poser des questions... je me gratte l'arrière de la tête et grimace me rendant compte qu'en fait, je n'ai jamais eu à faire à Romee la dernière fois. J'ai presque envie de rire, tellement ça me rassure de savoir que non, elle n'essayait pas de faire comme ci elle ne me connaissait pas. Mais ce qui me rassure le plus, c'est que Romee n'est pas folle. Je suis bouche bée. J'ai envie de disparaître sous terre à cet instant même. - Maddie... - dis-je en marmonnant honteux... je lui montre que j'ai compris, puis je pouffe de rire - La pauvre... elle a du me prendre pour un fou! - Mais je la regarde de nouveau, affichant un sourire rassuré tout de même - Je suis désolé... je savais pas... quel con. N'empêches ça me rassure... je croyais vraiment que t'étais folle ou que tu faisais semblant de pas me connaître. Genre je t'ai laissé un mauvais souvenir. - Il faut vraiment que je rencontre maddie, parce que le soir où on devait manger ensemble, j'ai décliné finalement parce que j'étais ko, mais aussi parce que j'étais un peu sur les nerfs de ce qui c'était passé le matin même. Donc à ce qui parait, c'est grâce aux bleus sur les jambes qu'on peut les différencier. J'affiche un sourire espiègle, taquin et agrippe d'un geste extrêmement sensuel la jambe de romee tout en approchant la belle au plus près de moi... puis tout en la fixant dans les yeux, je lui dis - J'aimerais donc m'assurer que j'ai bien à faire à romee... tu permets ? - puis tout en approchant mon visage de ses sublimes jambes élancées, sourire taquin aux bords des lèvres, je découvre un petit hématome. Même adulte elle arrivait encore à en avoir. Sacré romee. Je ris presque, mais j'ai pas envie de tout casser non plus. Parce que malgré qu'elle me retourne la tête, qu'elle fasse de moi un homme vulnérable, je reprend le dessus en un instant. Ce serait pas humain de rester sans rien faire face à cette fille, que dis-je, cette déesse, qui n'a pas l'air du tout indifférente à toi. Je remonte ma main le long de sa cuisse maintenant, sentant les frissons apparaître sur sa peau. Puis, je préfère arrêter pour m'assurer que je n'aille pas trop loin non plus. Je me redresse, toujours assit sur le bureau et découvre l'expression du visage qui me rassure. Je me noie dans son regard, lui faisant comprendre ce que j'allais faire à ce moment précis. Pas de parole, rien que des regards... c'est un peu comme ça qu'on fonctionne depuis le début. Et tant que ça marche, je préfère lui faire comprendre ce que je ressens à cet instant précis, de cette manière là. Je dépose une de mes mains sur sa hanche, je porte l'autre à sa joue, caressant du bout des doigts la racine de ses cheveux attachés, regard toujours plongé dans le sien, approchant de plus en plus son visage du mien. Il se passe tellement de choses en moi à cet instant là, c'est indescriptible. Nos lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres et d'un murmure, je lui dis - C'est bon... vérification faite... - puis, je ferme les yeux et dépose tendrement mes lèvres contre les siennes. Et là, c'est l'explosion intérieure. Un mélange de sentiments... je savoure chaque secondes qui lient ses lèvres aux miennes. Sa peau intimement collée à la mienne. J'ai rarement ressenti cette passion... voir jamais. Pas aussi rapidement du moins. Je pourrais regretter d'avoir été aussi rapide pour oser embrasser romee, mais je regrette surtout de ne pas l'avoir fait plus tôt.

@romee aldridge

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la gamine attend, sondant le regard magnétique de zed, jouant malgré elle avec le coton entre ses doigts. ce simple geste trahissait là toute son agitation intérieure. romee, elle n'était pas de celles qui stressaient, ça non, jamais. poupée altérée de tous sentiments propres au commun des mortels, la voilà vulnérable quand elle est dans ses bras. puis soudain, le visage du garçon s'éclaire. il a compris. il a tout compris. romee, elle laisse échapper un soupir de soulagement quand elle l'entend prononcer le prénom de sa moitié. alors qu'il se met à rire, romee sourit. « toi je ne sais pas, mais un certain richard lui a fait grande impression. » complices, la tension qui régnait entre les deux sportifs laissait la place à de la gaieté, bienvenue après la violence dont ils avaient été témoins il y a une dizaine de minutes. haussant un sourcil, romee, elle tique légèrement quand il lui avoue qu'il pensait qu'elle était folle. si l'idée que zed ait pu la prendre pour une déséquilibrée lui déplaît, la belle, elle fait plus attention aux mots qu'il prononce après. la confiance retrouvée maintenant que le malentendu est dissipé, elle se sent d'humeur taquine. la jeune femme se rapproche alors du visage de zed, un sourire délicieusement aguicheur aux lèvres ; et sensuelle, elle lui murmure à l'oreille. « tu m'as laissé un très bon souvenir. » romee, elle a bien appuyé sur le 'très', les accents charmeurs. si seulement il savait que l'image de son corps, de son sourire et de ses yeux hantait ses nuits depuis leur rencontre... souriant innocemment, elle se détache de lui comme si de rien était. elle sait y faire romee, et la réaction de zed ne se fait pas attendre. sa main chaude vient se balader le long de sa cuisse et ses doigts s'en emparent, comme si son corps lui appartenait déjà. les yeux toujours plongés dans ceux de zed, un frisson d'extase échappe à la luxembourgoise. alors que le garçon lui pose la question fatidique, la cheerleader est envahie d'un sentiment victorieux. tous les deux savaient pertinemment ce qui allait se passer, là, tout de suite. enfin. le regard qui ne se détache pas de celui de zed, la gamine reste silencieuse, seul un sourire enjôleur prend vie au coin de ses lèvres. romee, elle préfère signifier son approbation en rapprochant son corps du sien. désormais, il n'y avait plus que leurs uniformes respectifs qui séparaient leurs épidermes, se languissant de se mêler l'un à l'autre. la jeune femme observe le basketteur inspecter sa peau. si tout ses sens s'étaient mus en un amalgame de luxure et d'envie, lorsque zed remonte sa main le long de sa cuisse et presque sous sa jupette, romee, elle sent son coeur qui s'emballe follement. les lèvres se sont entrouvertes de surprise. elle adorait cela. elle avait toujours aimé les hommes qui prenaient des initiatives, et l'australien était justement en train de lui en offrir, ensorceleur. elle découvrait cette nouvelle facette de zed et en raffolait. oh oui, il lui plaisait terriblement. les yeux brillants de désir pour le garçon qui lui faisait face, elle croise de nouveau son regard quand il se redresse. elle ne veut plus qu'une chose romee, c'est lui. lui, ses mains l'honorant de mille caresses, lui contre ses lèvres. il l'a bien compris ça zed, prenant alors possession de sa hanche et de sa joue. instinctivement, romee, elle passe ses bras autour de son cou. elle le veut toujours plus près d'elle. leurs deux visages presque collés, romee, elle reste suspendue au souffle du garçon contre sa propre bouche. son murmure lui parvient à peine aux oreilles, qu'enfin, leurs lèvres se scellent en un tendre baiser. elle n'arrive même plus à réfléchir romee, tout n'est qu'artifices dans son corps. ses pensées, son coeur, ses entrailles. tout. il la rend complètement folle. se mettant sur la pointe des pieds et laissant ses doigts jouer dans les cheveux de zed, l'étreinte devient passionnelle. les secondes passent, magiques, et la gamine doit déjà se détacher de lui pour reprendre sa respiration. « zed... » lâche t-elle tout bas sans s'en apercevoir, en un langoureux murmure, envoûtée par le garçon. puis romee, bien consciente cette fois-ci, elle laisse échapper un sourire contre ses lèvres, heureuse. si elle avait rêvé de ce moment depuis qu'elle l'avait rencontré, ses songes semblaient désormais bien pâles à côté de ce tourbillon de sensations qu'il venait de lui offrir. sans attendre plus longtemps, cette fois-ci ce fût romee qui s'empara de la bouche du capitaine comme si il était sien. les gestes ne mentaient pas, il la désirait autant qu'elle était intéressée par lui. la tension escalade bien vite et les corps sont si complémentaires que quand la cheerleader l'attira à lui, zed fût obligé de se lever pour ne pas briser l'harmonie que leurs lèvres étaient en train de jouer. romee, enivrée, elle ne remarque même pas qu'ils se déplacent doucement, enlacés jusqu'à ce que son dos cogne contre le placard en métal. elle laisse échapper un gémissement entre deux baisers, mais elle a pas mal, et même, c'est avec délice qu'elle sent la prise que zed a sur sa hanche se prononcer. la luxembourgeoise ignore combien de minutes sont passées entre leur premier baiser, empli de tendresse et ce dernier, baigné des affres de la passion. doucement, elle se détache de lui une nouvelle fois. pour de bon cette fois-ci, mais ce n'est pas pour autant qu'elle brise leur étreinte. pour rien au monde elle se séparerait de lui en ce moment précis. le coeur battant dangereusement la chamade, elle sonda ses yeux pour la première fois. ils devaient faire écho aux siens, champ d'étoiles, le regard perdu dans le souvenir encore vivace de ces dernières minutes. « wow. » constate t-elle simplement, n'ayant pas la force de formuler des pensées plus cohérentes. tout ce qu'elle voit, se sont les lèvres rougies de zed et légèrement gonflées. une seule envie la traverse romee, celle de recommencer.

what ? richard ? j'affiche un sourire interrogateur. puis, je réalise et pouffe de rire, sérieux... comment j'ai pu aller aussi loin dans le truc. - richard.. elle t'as vraiment parlé de moi en plus. - ça me fait presque mourir de rire, mais la pauvre maddie, ça me fait quand même vraiment chier pour elle... je pense qu'il faut vraiment qu'on reprenne contact elle et moi. des excuses sont nécessaires, je pense. mais mes pensées envers maddie s'estompent bien vite. Parce que là, il n'est plus question d'elle... il est question de romee et de moi. et dieu seul sait à quel point j'attendais ce moment avec impatience... à ce moment précis, elle m'appartient, elle est à moi toute entière et je vais essayer de profiter de ce moment au maximum. Qui sait, si ça se reproduira... Mes mains s'agrippent à son corps, si doux, caressant chacune de ses formes, mon regard doux et profond se transformait peu à peu en un regard puissant, féroce et totalement enjôleur. Plus je sens son souffle sur la surface de ma peau, ses mains parcourir mon corps tout entier, plus je sens le mien se tendre, se raidir. Je cligne des yeux, pose de nouveau mon regard dans le sien et je secoue la tête. Elle me rend complètement fou. De fébrile, je me sens de plus en plus féroce quand elle m'attire vers elle. Nos corps se déplacent, sans vraiment je m'en rende compte jusqu'à l'entendre gémir en percutant le métal de l'armoire... je remarque le plaisir qu'elle éprouve, j'affiche un sourire de soulagement mélangé à celui du plaisir. Mes lèvres se baladent jusqu'au creux de son cou et c'est encore plus divin lorsque je l'entend murmurer mon prénom. Oubliées les blessures... Romee elle me fait tout oublier là, tout de suite. Aucune envie de m'arrêter... une seule envie, lui ôter ses vêtements pour parcourir le reste de son corps de mes mains. Je déplace doucement une main sur sa jupe arrière histoire de me coller encore plus à elle. Finalement, nos regards se croisent de nouveau, nos lèvres se détachent. Nos regards restent néanmoins figés l'un dans l'autre. Me mordillant la lèvre inférieur, sourire espiègle en coin lorsqu'elle lâche un wow à peine audible.. je sens les battements de mon coeur ralentir petit à petit... Ma main séjournant encore sur sa jupe, je la retire doucement et vient la déposer sur sa taille, tout en la déplaçant doucement dans son dos. - romee... - je murmure... - tu me rends fou... - honnêtement, le mot n'est pas assez fort pour décrire mon sentiment actuel. J'arrive pas à décrocher mon regard du sien. Elle m'hypnotise... Je dêtache enfin mon regard pour le diriger au creux de son cou où je dépose encore un baiser, remontant de nouveau sur ses lèvres, mordillant celle du bas pour reposer de nouveau un regard pétillant sur elle. Si je pouvais, je la mangerais toute entière.

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les pensées désordonnées, romee, elle se sent d'une monstrueuse fébrilité quand zed délaisse ses lèvres pour aller honorer son cou de ses tendres baisers. la poupée, elle ne peut s'empêcher de murmurer son prénom, trois petites lettres hantant sa prière aux saveurs d'extase. tout ce qu'elle ressent romee, c'est une explosion de luxure, pure, simple. si le monde de la séduction ne lui est plus inconnu, rares sont les hommes qui l'ont fait autant planer la belle. le dernier en date restait cet inconnu de la soirée masquée d'il y a quelques semaines. un jeu s'était tout de suite instauré entre les deux, un peu comme celui qu'elle menait justement avec zed. mais zed. oh, ce garçon était quelque chose d'autre. gentil. courageux. amusant. il était beau aussi. loin de ces héritiers dorés que romee avait l'habitude de côtoyer. le changement avait du bon, et le gamin était en train de lui prouver au prix des douces caresses que ses doigts lui offraient. d'ailleurs, la brunette sent la main du capitaine remonter le long de sa jupe et se loger contre ses fesses. doucement, il la rapproche de lui, jusqu'à ce que leurs corps soient collés l'un à l'autre. elle n'en peut plus, elle en veut plus romee, elle le veut lui. et quand enfin leurs lèvres se détachent, la gamine remarque à quel point son coeur bat fort. encore plus quand il se mordille la lèvre. ne fais pas ça, lui ordonne t-elle en son for intérieur, la tension à son comble. comment pouvait-elle lui résister ? argh, ça la rendait folle. après tout ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps et pourtant... toutes ces réactions qu'elle avait près de lui n'étaient pas normales. elle l'avait bien compris. mais pourquoi alors ? parce que c'est zed, pensa t-elle simplement. la main du basketteur remonta le long de son dos et il lui arracha un frisson, la belle étant complètement enivrée par l'érotisme ambiant. elle sent son souffle contre sa bouche, et se bat pour ne pas combler l'espace qui séparent leurs lèvres. il parle. mais zed, tu rends folle romee aussi. doucement, l'espiègle enfant vient jouer avec les lèvres rougies du beau brun, pose un doigt dessus et en trace le tour doucement avant de déposer un baiser dessus. « hmmm. » souffle t-elle, un beau sourire aux lèvres. « c'est toi qui me rend dingue, zed. » avoue t-elle enfin en un murmure contre la bouche du capitaine encore entrouverte. ignorant sa bonne conscience qui lui disait de tout arrêter là, romee, elle décide de s'abandonner à lui. alors qu'il lui mordille les lèvres et que la passion monte d'un cran, la jeune femme pose les mains contre les joues de l'australien et intensifie encore plus le baiser. elle n'a même plus les mots romee. plus les mots. alors qu'ils reprennent leurs respirations, la gamine en profite pour intervertir les places. c'est désormais le dos de zed qui cogne contre le placard en métal foncé, et elle qui est libre de ses mouvements. ils s'embrassent avec tellement de fougue que la cheerleader sent ses jambes flageoler. l'effet qu'il avait sur elle relevait du divin. doucement, elle prend sa main dans la sienne et l'attire près du bureau où ils se trouvaient tout à l'heure. cette fois-ci, c'est elle qui s'assoit dessus et lui qui vient se loger contre elle. romee, elle lui lance un dernier regard plein d'étoiles. elle veut être sûre que c'est ce qu'il veut aussi. quand elle voit que son regard fait écho au sien, elle n'attend plus. elle ne peut pas combattre cette alchimie romee. mais surtout, elle ne le veut pas. sans ménagement, elle le débarrasse de son maillot avant de reprendre possession de ses lèvres. elle laisse ses mains explorer la peau bronzée du gamin, ses doigts parcourir son torse musclé. doucement, elle ouvre ses jambes et vient les nouer autour de la taille de zed. ses fesses ne touchent même plus le bureau, il n'y a que les bras du garçon pour la tenir. ce soir, elle est toute à lui. son corps, son coeur, son âme. romee, elle ne pourrait pas être plus proche de zed qu'en ce moment même. elle sent son palpitant qui s'emballe, qui s'emballe, et qui s'emballe. la sensualité en majesté, la poupée ne remarque même pas qu'on les observe. le coach de basket venu chercher son joueur prodige est là depuis quelques minutes déjà, les bras croisés. romee commençait à enlever elle-même le haut de son uniforme -les mains de zed déjà prises trônaient sous ses fesses pour la maintenir contre lui et pour qu'elle ne tombe pas- quand un raclement de gorge brisa la bulle des deux amants. « et bien.. » constata l'homme. « l'infirmière n'est pas avec vous ? » demanda t-il sur le ton de la blague, bien que son regard soit réprobateur.

lorsqu'elle passe son doigt sur mes lèvres, longeant leur contour... je ferme les yeux, appréciant le doux contact de ses doigts. elle avait beau avoir ce côté sauvage, elle n'en était pas moins douce... ça me plaisait énormément. ma seule envie, détailler son corps de mes mains... puis lorsqu'elle m'avoua que je la rendais folle, un frisson parcouru mon corps tout entier. sentir son souffle sur chacune des parties de mon corps me rendait complètement dingue. je la regarde, arque un sourcil, sourire espiègle toujours pendu aux lèvres. dans un élan totalement féroce et sensuelle la voilà qui prend les devants encore une fois en inversant les rôles. je me retrouve désormais plaqué contre le mur. j'adore ça. grand sourire aux lèvres, j'hoche la tête lui faisant comprendre que j'aimais ce genre d'initiatives. puis elle me prend la main pour m'amener vers le bureau et s'y assoit avant de m'attirer vers elle. Si elle ne l'aurait pas fait, je ne me serais pas fais prier pour le faire... je glisse une main dans son dos, après qu'elle m'est ôté mon tee-shirt, puis tout doucement je remonte sous son tee-shirt à l'attache de son soutien gorge pour le dégrafer. impossible de rester de marbre alors qu'elle me regarde avec tant de fougue et d'envie. romee, j'aurais jamais imaginé cette scène, même dans un rêve... c'est au dessus de tout. romee, c'est la perfection incarnée. bien entendu, je ne la connais pas plus que ça et pourtant, j'ai l'impression de la connaître depuis toujours. nos regards se comprennent. je n'ai jamais ressenti ça avant. jamais. plus je sens la tension remonter, plus mon coeur s'emballe de nouveau. mon palpitant parle pour moi... elle me donne des ailes cette fille. mon sourire ne faibli pas... une envie irrésistible de lui retirer sa petite jupe, qui pourtant lui va à merveille, mais j'ai besoin de sentir un peu plus ses courbes sur moi... comme celles de son buste... je rêve de sa poitrine... je m'en mords la lèvre inférieure rien que d'y penser... rhaa, je l'agrippe de nouveau par les cuisses et la soulève du bureau et c'est à ce moment là qu'un raclement de gorge me stoppa net... pris sur le fait, je la repose directement sur le bureau. Mon palpitant s'intensifia de plus bel, lorsque j'aperçois le coatch... - OH MERDE! hein ? - putain... mon regard jongle entre le coatch et romee. d'un geste affolé je reprend mon tee-shirt et le remet - l'infirmière... non on l'a pas trouvé, alors... elle... - tout en faisant un geste vers romee, la grimace de la gêne s'installa sur mes lèvres - qui m'a soigné. Ça va mieux. - dis-je en affichant un sourire qui se voulait rassurant envers le coatch. Ce dernier, grimaçant, soupire et me fait signe de sortir de la pièce - ouais, ouais, j'vois ça. va te doucher... je veux te voir dans mon bureau dans dix minutes. et vous... - dit-il en regardant romee d'un air complètement détaché - vos cheerleaders vous attendent pour un compte rendu. - puis il disparaît en grommelant. Comment casser un moment aussi délicieux que celui ci ? L'arrivée du patron... clairement. Je me retourne vers romee... la gêne reprend le dessus. Je suis gêné pour elle, moi je m'en fou. Le coatch a du en voir d'autres... mais romee, ça me gêne qu'il l'ai vu comme ça. Je sais pas quoi lui dire... ça m'a coupé complètement. Pourtant, plus je la regarde, plus j'ai envie de recommencer. Mais c'est plus le moment. Je dois y aller... mais quoi faire... Je baisse le regard, intimidé, puis le repose doucement dans celui de romee, sourire naissant au coin de mes lèvres. Je m'avance vers elle et d'un geste simple, j'attrape sa main et l'attire doucement vers moi, l'attrapant par la taille avec l'autre main, puis je dépose mes lèvres sur les siennes. impossible de partir de là, sans l'embrasser une nouvelle fois. Ce sera surement la dernière fois que ça arrivera. De mon côté, je n'en ai pas l'intention, mais de la sienne, je n'en sais encore rien. Puis, décollant mes lèvres des siennes, je lui murmure - romee... - romee, tu me fais vibrer... coup de foudre ? franchement j'en sais rien... mais un gros coup de coeur en tout cas. - merci pour tout... - dis je en reculant de quelques pas jusqu'à la porte jusqu'à ce que j'entende mon nom résonner dans le couloir - BURGESS! PLUS QUE SEPT MINUTES POUR ALLER TE DOUCHER! - je fronce les sourcils et soupire... putain, je le déteste cette tête de con. Pourtant, il est loin de l'être, mais là... il imagine pas qu'il vient de casser un des instants les plus appréciables de toute mon existence. Je pointe un doigt sérieux vers romee d'une voix insistante je lui lance avant de disparaître dans le couloir - t'éloignes pas trop... faut vraiment qu'on se revoit. - faut qu'on se revoit, parce que j'ai des milliers de choses à te dire et aussi parce que j'ai envie de plus qu'une petite escapade dans un placard et parce que ton visage me hante désormais. je pars, sourire aux lèvres, des images pleins la tête, la douceur de son corps ancrées dans la paume de mes mains, les pensées qui se mélangent et les sentiments qui se confondent... rhaa, voilà comment tu m'as rendu romee.

@romee aldridge

zed&romee “hold me, trust me
let me ride in your love all night”

son petit monde créé de toutes pièces avec zed malheureusement brisé par l'intrus, romee soupire de frustration alors que zed la repose sur le bureau. ils n'avaient pas de chance. à chaque fois que la tension escaladait entre eux deux, quelqu'un venait les déranger. encore fébrile de ces quelques minutes passées dans les bras de zed, à goûter sa peau, à s'enivrer de son odeur, à posséder ses lèvres.. romee elle préfère rester assise pour l'instant, de peur que ses jambes soient encore tremblantes. enfant à qui l'on aurait arraché son bonbon préféré, la belle est tempête. dans sa tête, elle a déjà maudit le coach des centaines de fois, si ce n'est plus. alors qu'elle entend zed discuter avec lui, il suffit que la gamine se remémore les quelques minutes passées pour qu'un frisson lui échappe, tout comme un petit fard. maintenant qu'elle n'était plus dans le feu de l'action, elle se rendait compte de son comportement, de ce qui venait de se passer. des mains de zed sur sa peau, de ses lèvres contre son cou... dieu que ça avait été bon. les joues roses, elle se concentre sur le coach à l'air mécontent, et approuve zed d'un hochement de tête quand il lui dit qu'elle l'a soigné. décidant d'intervenir, romee prit sa voix la plus sérieuse du monde comme si les deux élèves n'avaient pas été sur le point se donner l'un à l'autre quelques secondes auparavant. « ses blessures sont plutôt superficielles, je pense qu'il n'aura même pas besoin de points pour son arcade. » improvise t-elle, un sourire terriblement faux aux lèvres, championne quand il s'agit de porter un masque. alors qu'il leur ordonne de rejoindre respectivement les douches et le groupe de cheerleaders et qu'il s'en va enfin, romee relève les yeux vers zed. elle ne sait pas quoi lui dire, ni quoi faire. que venait-il de se passer ? est-ce que ça voulait dire quelque chose ? sans doute pas pour lui en tout cas, un tour sur son instagram et elle avait remarqué à quel point le garçon était charmeur. qui sait, sans doute était-elle une simple fille à ajouter sur la liste de ses conquêtes. elle ne savait pas. au fond d'elle, une voix réfutait la première, lui disant que zed n'était pas de ce genre là. quoiqu'il en soit, ce soir, il n'avait été qu'à elle. seule. alors que ses yeux sont plongés dans les iris de zed, les sondant à la recherche de réponses à sa question muette, romee, elle le voit sourire. sans qu'elle ne puisse se retenir, ses lèvres s'étirent à elle aussi. encore un effet qu'il avait sur elle. doucement, le garçon revient vers elle et lui attrape la main. elle n'a pas le temps de lui demander ce qu'il fait, que zed pose une main sur sa taille et l'attire à lui. désormais debout contre lui, c'est le moment qu'il choisit pour poser une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. elle est surprise romee, elle ne s'y attendait pas. c'est doux, c'est... naturel. si leurs baisers précédents étaient teintés de passion et de luxure pures, celui-ci était différent. son préféré sans doute. doucement, elle remonte ses mains le long de ses joues. elle voudrait que ce moment dure éternellement. mais enfin, les deux amants se détachent à contre-coeur. il soupire son nom doucement, prière entre ses lèvres. son coeur rate à un battement. la gamine chavire. baissant ses mains, elle laisse jouer ses pouces contre la peau de zed, lui caresser lentement les joues. elle dépose un dernier baiser sur ses lèvres alors qu'il la remercie et qu'il se détache d'elle. maintenant qu'elle sait ce qu'il veut désormais -elle-, la belle ne cache pas son exaltation de savoir son coup de coeur réciproque. doucement, un large sourire vient prendre possession de ses lèvres délaissées par celles de zed, et dans ses yeux brille un éclat malicieux. « attends. » rapidement, elle comble les quelques pas que zed venait de faire vers la porte pour se retrouver de nouveau contre lui. séductrice, elle enlève lentement son haut, baignée sous le regard étoilé du garçon. elle sait pertinemment ce qu'elle fait la vilaine, mais elle continue, bien décidée à terminer leur escapade en beauté et laisser un souvenir à zed dont il se rappellera les prochains jours. elle se retourne et lui présente son dos nu, déplaçant sa chevelure sur le côté. « tu m'aides ? » rien n'est dû au hasard, elle fait tout exprès, continue de le charmer, de l'ensorceler pour qu'il soit sien. elle sentirait presque le souffle chaud du capitaine contre sa nuque, son corps qui ne demande qu'à retrouver le sien. attendant qu'il referme son soutien-gorge, la jeune femme soupire, le coeur s'accélérant. elle n'arrive pas à contrôler ni son corps, ni ses pulsions quand il est avec elle. puis quand enfin le garçon file, elle approuve son invitation. « je t'attendrai. » lui répond t-elle, armée de son plus joli sourire. elle est déjà pressée de le revoir, romee. alors qu'il disparaît au détour du couloir, la jeune femme vient se poser contre le bureau. doucement, elle porte ses doigts à ses lèvres rougies. un sourire naît sur ses lèvres, heureuse. elle l'aimait bien, zed.