Il n'avait pas pensé un seul instant que la santé de la jeune femme puisse être autant attaquée. Wilhelm pensait qu'en mettant un peu l'alcool dans son soda l'aiderait à décrocher ses yeux de son téléphone, au lieu que ça, il la retrouvait pratiquement titubante et légèrement désinhibée. Après quelques minutes d'observation, il était surpris de la soirée s'affaler à côté de lui pour manger des pop-corn à pleine bouche. Elle tuait tout ce qu'elle avait de sexy, mais au moins, elle était amusante. Les sourcils levés, Wilh lui porta une attention particulière, lui faisant même la conversation pour en apprendre plus sur ses antécédents en matière d'alcoolémie. « je bois jamais moé » Ah. Wilhelm pinça ses lèvres en la regardant. Elle n'avait donc pas l'habitude au point de ne même pas se rendre compte qu'elle était pompette. Merde. « c’est du coca, t’en veux ? » Il haussa les épaules et endossa son rôle d'acteur afin de pouvoir lui expliquer la situation dans laquelle elle était sans même parler du fait qu'il était derrière tout ça. Il attrapa donc le gobelet rouge pour renifler ce qu'il y avait à l'intérieur. « Il n'y a pas que du coca là-dedans… Tu essaies de me faire picoler en douce ? Je connais l'odeur de l'alcool » qu'il s'exclamait rieur, n'ayant aucun scrupule à lui faire porter le chapeau de ses propres actes. « il fait chaud tu trouves pas ? j’ai super chaud ici » Vla qu'elle commençait à se déshabiller et Wilh ne s'attendait pas à ce que ça soit aussi facile pour que la douce change littéralement de caractère. Comme quoi, l'alcool avait du bon par moment, même si, en la voyant autant maladroite, il commençait à se demander dans quelle merde il avait pu se fourrer encore. Le pop-corn se renversa entièrement sur le sol, à leurs pieds. Pieds qu'elle utilise grossièrement comme d'un balais pour nettoyer sa merde et Wilhelm était bien heureux que cette soirée ne se déroule pas chez lui. Il était bien trop maniaque pour laisser passer ce genre de petit écart. « si tu veux mon avis on devrait s’éclipser et faire comme si c’était pas nous » - « Bah, c'est pas moi… » qu'il disait d'un ton accusateur en fronçant les sourcils. Lui, il n'était pas à deux doigts de ramper à cause des effet de l'alcool. « si tu bouges pas je dirais que c’est toi » Elle se levait tant bien que mal pour se poser en face de lui, poings sur les hanches. Son air autoritaire s'essoufflait bien vite pour laisser place à un rire communicatif. La soirée du jeune allemand prenait une tournure bien plus agréable grâce à la cutie qu'il avait en face de lui. Les sourcils levés, il la regardait toujours en essayant de retrouver son sérieux. « Avec ton état et ce que tu as dans ton verre, crois-moi si je te dis que tu n'as aucune chance pour passer pour une sainte… » Mais Wilhelm se leva tout de même, décidé à voir ce qu'elle avait dans le ventre la petite. « Bouger pour aller où ? » Telle était la question.