Tu ne fais supposer que tu pourrais faire venir des mecs chez moi et ça me fait grincer des dents. Évidemment que je n’aimerais pas, voire pas du tout, mais est-ce que j’ai un mot à dire ? Je ne crois pas non. Puisque outre le fait de dire qu’il s’agit de chez moi, tu ne me dois rien. « Tu fais c’que tu veux. J’te dirai tout de même pas c’que tu dois faire ou non. » Je hausse les épaules et soupire, réfléchissant à ce que j’allais te répondre. Je ne suis vraiment pas doué pour parler de mes sentiments, de ce que je ressens. Du moins, lorsque c’est positif, parce que lorsque c’est négatif, j’y arrive sans problème. « T’aimerais pas devenir ma chose? Juste à moi ? » Félicitations Silas, répondre à une question par une autre question. Mais de toute façon, chose ou non, on ne tombera pas amoureux. « Arrête quoi ? J’ai été amoureux qu’une seule fois, donc je sais pas forcément, j’me pose des questions. Crois-moi ou non, c’est la vérité. » Et c’est bien le cas de le dire, mais Serah, même si nous n’avons pas été en couple longtemps, je lui aurai décroché la lune. Alors, je suppose que oui, c’est bien ça aimer, mais ça, tu ne l’entendras pas sortir de ma belle gueule. « Sérieusement, je ne saurais même pas capable de le dire si ça devait arriver. » Bon, enfin, je crois. Ce qui prouve que je n’ai personne dans ma vie à proprement parlé, sauf les femmes avec qui je baise. Tu semble tout de même surprise de ma réponse et bien vite, tu tournes encore les yeux, n’étant pas en mesure de garder le contact. Ce que je peux aimer ça, une fille timide. Je n’arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens, mais je trouve ça adorable. « Ah ? Quelqu’un dans ma vie et c’est ? » Okay… T’es sérieuse là ? Tu ne vas pas un peu vite en affaire. Je t’ai proposé de t’héberger quelques nuits pour te permettre de te trouver un logis, je ne t’ai pas demandé en mariage non plus. Rêve pas! « Toi ? » Tu me fais presque peur en réalité, si bien que je ne sais même plus comment réagir. « Je ne crois pas, non ! » Et tu commences à rire, ce qui me soulage. Je commençais à me poser plusieurs questions à ton sujet. J’ai eu peur, quelques minutes que tu aies quitté ton mec pour moi. Je ne pense pas que ça aurait fonctionné. Et malgré tout, je m’approche de toi, voyant que si tu en avais le pouvoir, tu te retournerais pour partir sans regarder en arrière. Et j’adore voir comment je peux te rendre mal à l’aise, bien que toi aussi, tu y arrives, en quelque sorte. Au moins, que je n’arrive pas à agir avec toi comme je le ferai normalement et ça m’énerve de ne pas être capable de savoir la réponse. En même temps, je ne veux pas le savoir ça pourrait me faire découvrir quelque chose que je ne veux pas apprendre. Je préfère en rester là avec toi pour l’instant, je ne peux pas, je n’arrive pas à agir normalement en ta compagnie et tu n’as pas l’air d’être d’accord. Si bien, que tu me demandes de faire quelque chose d’impossible. Quelque chose que je n’ai jamais fait. « Te prendre différemment de toutes les filles ? Euh non, ça voudrais dire te faire l’amour et ça, j’sais pas l’faire. » Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est que je ne peux pas. Je me ridiculiserais. Autant me satisfaire avec ma main, dans ce cas. Néanmoins, même si je te dis non, il y a quelque chose en toi qui m’empêche de reculer et tu te colles à moi, me demandant de t’embrasser. Je finis par t’attraper pour que ton corps soit collé au mien et je vibre presque. Ma respiration se fait courte, et mon coeur commence à battre plus rapidement. Je pense mon visage et nos lèvres entrent en contact. Ma langue découvre la tienne, presque précautionneusement et mon souffle s’accélère légèrement. Au bout de quelques minutes, je me décolle de toi. « Attends, viens-là ! » Je me faufile derrière toi et j’entreprends de te masser les épaules. Mes mains descendent le long de ta nuque, glisse sur tes trapèzes, puis mes pouces descendent pour suivre ta colonne vertébrale et les passer vers l’avant, mes doigts effleurant la naissance de ta poitrine. « Tu es tellement belle. » Je soupire à ton oreille, regardant par-dessus ton épaule, voyant que tes tétons ont réagi à mon contact. Je te retourne vers moi et te regarde intensément, essayant de garder le contacte. . Lentement, étant aux aguets de la moindre réaction de ta part, je descends le zip de ta robe, qui s’ouvre jusqu’en bas de tes reins avant d’encercler ta taille de mes mains. « Ta peau est si douce... » Tu voulais que je me montre différent des autres femmes, tu seras ravi.