je n'arrive pas du tout à me sentir à l'aise dans cette grande ville, je veux dire que je n'ai pas l'habitude. là d'où je viens, nous nous connaissons tous et même là-bas, j'ai eu du mal à me sociabilisé alors ici ? les années risquent d'être tellement longues. la doyenne m'a déjà donné une tutrice mais elle a décidé judicieux de m'en donner un autre, cette fois-ci un homme au nom de paco. je ne sais pas du tout qui il est, mais nous avons rendez-vous dans le grand hall de l'université pour se voir en premier lieu. je suis un peu stressé, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre encore.

@floyd powell
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la rentrée à harvard battait à son plein. tu étais à la fois balancé entre la nostalgie de l'été, dont tu n'avais pas assez profité à ton goût, ainsi que la joie de se retrouver à nouveau dans l'enceinte d'harvard. tu avais révisé la plus grande partie de ton été, et tu estimais donc que tu commençais l'année avec un léger bonus comparé à tes camarades de classe qui étaient pratiquement tous allés au summer camp. vendredi soir dernier, tu avais été convoqué par la doyenne qui t'avait annoncé que tu serais le deuxième tuteur d'un certain floyd. il s'agissait de la deuxième année où tu devais guider un nouvel étudiant, et tu étais plutôt content. guider ces jeunes dans harvard lors du premier mois, tu trouvais cela vraiment enrichissait et plaisant. tu te rendis au grand hall, là où tu étais censé le rejoindre. bien évidemment, il était bondé de monde. et maintenant, il fallait que tu trouves ce jeune homme. tu tombas alors sur un brun, qui attendait tout seul. obligé qu'il s'agissait de lui. « tu dois être floyd ? » déclaras-tu en t'approchant de lui, avec un large sourire.

il y a du monde, mais ici je passe pour un fantôme. personne ne fait attention à ma présence, alors qu'à alma, tout le monde se connait et se parle. passer inaperçu, ça me va, me disant alors que peut-être l'année entière passerait comme ça. j'attends celui qui se dénomme paco, patiemment. on vient me parler, tournant ma tête vers lui, je vois un homme. plutôt beau gosse, à l'aise et souriant. euh... oui. je ne sais pas répondre quoi d'autre. ma timidité refait rapidement surface, je rougis. j'ai... tu es paco ? finis-je par te demander, pour me rassurer que tu sois bien la personne que je dois attendre.

@floyd powell
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parmi la foule qui se pressait d'aller en cours, traversant le grand hall en hâte, tu repéras un jeune homme, l'air totalement perdu. il était seul, et semblait attendre quelque chose. alors tu te dis qu'il s'agissait sans doute de floyd. et bingo, c'était bien lui. souriant, tu l'abordas. en voyant son teint rougir, ton sourire s'élargit d'avantage. en ce nouvel étudiant, tu te revoyais, des années auparavant. seul, totalement pommé dans l'immensité d'harvard, n'ayant qu'une envie, rentrer à la maison. en temps que tuteur, tu allais devoir lui montrer que cette université était sa nouvelle maison. « oui c'est bien moi ! » lui répondis-tu. tu souris à nouveau. « du coup, la doyenne m'a dit que tu avais déjà une tutrice. pour pas qu'on te bassine avec les mêmes, j'voudrais savoir ce que vous avez abordé comme sujet avec elle ? » demandas-tu, curieux de savoir ce que tu allais devoir lui montrer ou lui expliquer.

c'est compliqué d'arriver dans une grande ville comme ça. je me sens tellement mal ici, j'ai peur. c'est ça, j'ai peur de ce qui va m'arriver ici. je vois tout ces gens qui marchent en sachant où aller et moi qui suis planté là à attendre. toutefois, t'arrives très vite et je n'ai pas attendre longtemps. paco. c'est toi. t'es mon deuxième tuteur, la doyenne doit me voir comme un ovni pour me donner autant de monde pour m'intégrer. euh oui... j'ai... on a visité les salles de cours et les dortoirs, là où je serai, c'est tout. difficile de faire la conversation, je ne sais pas vraiment quoi lui dire. mais, je suis arrivé en juin, j'ai vu un peu la ville... je travaille au starbucks.

@floyd powell
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tu pouvais totalement te mettre à la place de floyd à cet instant. toi aussi tu étais passé par la même étape. tu étais arrivé à boston, une ville inconnue, où tu ne connaissais personne, et bam. la rentrée à l'université était arrivée d'un claquement de doigt et tu t'étais retrouvé totalement perdu et déboussolé. mais heureusement pour toi, tu as eu un tuteur qui t'a permis de moins te sentir seul. avoir au moins une personne à qui parler et à qui parler à sourire, c'était très important. et tu espérais de tout cœur que floyd allait finir par se plaire à harvard. « d'accord, c'est déjà pas mal, » souris-tu. tu lui fis signe de te suivre et commenças à marcher en direction du réfectoire. « vous avez abordé le sujet des confréries ou pas encore ? » lui demandas-tu.

je t'explique avoir déjà pu voir quelque petits trucs au sein d'harvard mais pas tout, et la ville également. enfin, j'imagine que t'es tuteur d'harvard, mais que tu dois aussi me montrer un peu la ville, non ? peut-être que je me trompe et que tu t'en fiches, en réalité. j'angoisse rien qu'à l'idée de t'avoir dit ça. tu commences à marcher, je te suis, je suis juste derrière toi. en réalité, j'ai peur qu'on te voit avec moi, un petit nouveau comme moi, je n'ai pas envie de te faire honte et tu me parles des confréries. euh oui... je compte rejoindre la kirkland house... parce que c'est la seule qui me correspond en réalité. j'ose même pas te demander si tu es dans une maison toi aussi, ça se demande pas tout ça et j'arrive même pas à parler correctement.

@floyd powell
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tu marchais dans les immenses couloirs d'harvard aux côtés de floyd. tu ne marchais pas vite afin de ne pas le semer, sachant pertinemment que vous auriez du mal à vous retrouver. tu comptais lui montrer le réfectoire, étant donné qu'il s'agissait d'un des endroits les plus utiles de l'université. tout en se dirigeant vers la cantine, tu abordas le sujet des confréries. les nouveaux étudiants étaient pratiquement tous intéressés par ces maisons, leur permettant de s'intégrer plus rapidement dans l'enceinte de l'université. « ah c'est top ça ! donc les jeux vidéos, c'est ton truc ? » lui demandas-tu en souriant. « moi je t'avoue n'avoir encore rejoint aucune confrérie, mais je pense que je vais franchir le cap pour cette nouvelle année. après, j'hésite encore entre quelques unes, donc je verrai bien, » souris-tu. plus qu'un couloir à traverser, et tu seras arrivé à la cantine.

alors que je te suis, tu viens à me parler des maisons. c'est quelque chose de bien ça pour s'intégrer, je t'avoue que la kirkland est la seule maison qui peut réellement m'intéresser, que peut-être j'irai là-bas. il faut encore réfléchir, je ne sais pas si je serai bien plus à l'aise comme ça. toi, par contre, tu n'es dans aucune maison et je suis surpris. je t'aurai bien vu à la winthrop, peut-être. c'est une confrérie de mec, non ? euh, lesquelles ? finis-je par réussir à te demander. toutefois, je fais rapidement machine arrière. désolé, c'est une question qui ne doit pas se poser... je rougis un peu plus qu'habituellement.

@floyd powell
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la kirkland house était une nouvelle confrérie qui venait d'ouvrir ses portes à harvard il y a quelques jours seulement. personnellement, elle ne te convenait pas, mais tu étais persuadé qu'elle aurait un énorme succès auprès des étudiants passionnés par le monde des jeux vidéos. toi, tu voulais en rejoindre une, histoire de profiter à fond de ta scolarité à harvard, mais tu hésitais encore. « ah mais pas de soucis, ce n'est pas indiscret du tout, » le rassuras-tu directement en voyant son teint virer à nouveau au pourpre. « j'hésite entre la lowell et la quincy. je me renseignerai et je pense que j'arriverai à me décider au bout d'un moment, » haussas-tu les épaules, comme pour te persuader toi-même que tu trouveras une confrérie à ton goût. une fois arrivés au réfectoire, tu t'arrêtas près de l'entrée. « alors ici c'est le restaurant universitaire d'harvard. ça peut paraître effrayant par sa taille mais crois-moi, tu trouveras toujours un endroit où t'installer pour manger, » dis-tu en rigolant.