Nous sommes comme nous sommes. Parfois quelque chose réussit à nous changer, l'espace de quelques temps, mais notre vraie nature refait un jour surface. Je suis une fervente supporter de l'expression : « on ne change jamais vraiment » ... Du moins si elle existe, sinon c'est moi qui l'ai créée. Rio à beau avoir changé durant ces deux années d'absence, être devenu un tombeur, ne se rassasiant jamais du corps des femmes, je suis persuadée qu'au fond, c'est toujours le même homme que j'ai connu. Il a évolué bien-sûr, et il s'est créé cette carapace qui lui permet de se protéger de l'amour. Un jour cette carapace se fissurera peut-être, et je pourrais retrouver mon Rio. Je peux déjà l'apercevoir par moment, lorsqu'il me sourit, lorsqu'il m'a embrassé, mais il n'est pas encore totalement de retour. Ce n'est pas à moi de précipiter ce changement, il redeviendra qui il était lorsqu'il le souhaitera. Avec moi ou .... Avec une autre. Moi aussi j'ai changé, j'ai changé lorsque je suis partie. J'ai voulu devenir plus forte. Voyager à travers le pays m'a permis de m'endurcir. Rio ne m'aurait pas reconnu. Je n'étais plus la jolie Kara, toujours souriante, sociale. Non, j'étais devenu froide ; toutes ces heures passées dans ma voiture, sans aucune compagnie m'ont rendu solitaire. On pouvait me croiser par moment dans une boîte de nuit, à me saouler avec le bruit de la musique éléctro, ayant ce besoin d'évacuer toute cette énergie de mon corps. Je rejetai toutes les personnes s'approchant de moi, voulant simplement être seule. Je ne sais pas si la vraie Kara est apparu à ce moment-là... ou s'il s'agissait simplement d'une carapace comme celle de Rio. Les deux Kara vivent en moi à présent, mais j'ai envie de retrouver l'ancienne. Et en cet instant, l'ancienne est de retour, avec Rio, je redeviens comme avant, comme si rien ne m'avait brisé en mille morceaux. « J'adore manger ? Tu te fous de moi !! »dis-je en riant. « Qui piquait dans mon assiette au restaurant ? » dis-je en croisant les bras sous ma poitrine. C'est pas moi qui lui piquais ses frites à ce que je sache. Je m'approche doucement de lui, une lueur de défi dans le regard. « Tu préfères un squelette, ou une femme qui aime manger et qui à mes formes ? » dis-je un sourire au coin des lèvres. J'aime la vie, j'aime manger, et j'aime la crêpe, alors on va faire des crêpes, car je gagne toujours. Je souris doucement en préparant la pâte, avant d'hausser un sourcil à sa question, m'installant confortablement sur le plan de travail. « Pourquoi voudrais-je que tu perdes ? » répondis-je avec un clin d'oeil . Ai-je vraiment envie de me mettre nue devant lui ? ce ne serait pas la première fois depuis que je suis de retour, mais peut-être serait-ce la première fois où je voudrais être plus proche de Rio, où aucun tissu ne sépare sa peau de la mienne. Rien que le fait de le voir torse-nu devant moi me trouble. Je me mordille la lèvre, un peu déçue de ne pas avoir eu l'occasion de lui enlever moi-même ce t-shirt, mais je me rattraperai. Ce n'est pas le seul vêtement qu'il va retirer en ma présence, je me le promets. Je me lève pour lui permettre de retirer facilement mon propre vêtement à présent. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'il retire mon débardeur plutôt que mon gilet. Il est vrai que je n'ai pas précisé qu'il fallait les retirer dans l'ordre. Je reste face à lui, encore habillé de mon gilet, et mon soutien-gorge rouge en dentelle en dessous. Son corps contre le mien me déstabilise. Je garde mon regard plongé dans le sien, oubliant pendant quelques instants les crêpes. J'ai de nouveau envie de l'embrasser. Je me mordille la lèvre, et me détourne pour me tourner vers la poêle, versant de la pâte à crêpe à l'intérieur. Je continue de me mordiller la lèvre, tout le long de la cuisson.Je fais sauter la poêle et cette dernière retombe parfaitement dans la poële. « oups... j'ai réussi. » dis-je en tournant mon regard vers lui, une mine faussement déçue sur le visage. Je termine de la cuire et la pose sur la pile avec les autres. « Du coup... Cette fois c'est moi qui te déshabille. » dis-je, ne lui laissant plus le choix tandis que je laisse mes mains défaire le bouton de son jean et descendre sa fermeture, tout en ne lâchant pas son regard. Je me baisse légèrement pour lui faire glisser le tissu le long de ses jambes et lui en débarrasser. Je remonte en posant ma main sur son torse. « A ton tour ! » Je me décale pour le laisser se mettre devant le feu. Je n'ai pas l'intention de finir nue, alors je me place derrière lui, sachant très bien comment le déstabiliser. Je l'enlace de mes bras, en posant ma tête sur son épaule, et déposant un baiser dans son cou, tandis qu'une de mes mains et posé sur son torse, et l'autre sur son ventre, pour le moment.

C’est dur de garder cette froideur que j’ai acquise avec le temps. Je ne peux pas trop rester ce que je suis devenu quand je suis avec Kara. Je ne sais pas si l’ancien Rio était vraiment quelqu’un de bien, je ne sais pas qui je serais devenu si je n’étais pas sorti avec la jolie blonde. Qui sait, j’aurais très certainement pu faire ce que je faisais depuis son départ. Je ne sais vraiment pas ce que je serai devenu mais je ne veux pas le savoir de toute manière. Je ne regrette pas mon passé, je n’ai jamais vécu avec des regrets, et je n’ai pas envie de penser à ce qu’aurait pu être ma vie si je n’avais jamais connu Kara. Aujourd’hui, je me pose tellement de questions alors que çà n’était pas censé se dérouler comme ça. Au contraire, je devais tout simplement continuer à vivre ma petite vie, tranquillement, dans mon coin et ne me soucier de personne mais aujourd’hui, je me soucie de deux femmes. Rien que ça. Et encore, j’aurais pu en avoir une troisième dans ma vie si Thalia n’était pas partie comme une voleuse lorsque nous nous sommes disputés pour des broutilles. Tous les deux attirés l’un par l’autre, j’avais fini par préféré mon train de vie à ce qu’elle voulait que l’on soit tous les deux. Je ne le regrette pas, mais son amitié me manque et j’aimais partir à la conquête du monde avec elle. Olympe a finalement pris une grande place dans ma vie, bien plus grande que je ne l’aurais pensé. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, j’ai en tête des choses que je n’arrive pas encore à maitriser, j’essaie tant bien que mal de me contenir, et d’essayer de remettre de l’ordre dans mon esprit et dans ma vie, mais c’est difficile. Plus difficile que je ne l’aurais pensé. J’ai un petit sourire en coin lorsqu’elle rit. Son rire m’a manqué. Oh s’il te plait, souviens toi aussi du fait que toi aussi tu aimais piquer dans mon assiette je suis un gros mangeur, je dois bien l’admettre. Mais j’aime aussi passer du temps à la salle de musculation quand j’ai le temps. Je n’ai pas non plus envie d’y perdre trois heures tous les jours, mais quand je peux, j’y vais tranquillement et je fais ce que j’ai à faire. Non, je préfère une femme avec de jolies formes, mais tu sais, je suis un homme, j’aime bien une belle poitrine aussi, histoire de pouvoir mettre mes mains dessus oui, on ne refera pas, soyez en certain. Je n’y peux rien, je suis un mec et j’aime avoir dans mes mains la poitrine d’une femme. Cependant, je n’aime pas les seins refaits. Non très peu pour moi. Tout ce qui est chirurgie esthétique ce n’est pas du tout pour moi. Si certains hommes apprécient d’avoir plus gros mais plus refais, très bien pour eux mais moi, je préfère à la rigueur avoir une belle petite poitrine que des seins refaits qui ne bougent pas vraiment. Je hausse les épaules lorsqu’elle me demande pourquoi je lui dis qu’elle voudrait que je perde. Je sais qu’elle a envie que j’enlève tout comme j’ai envie qu’elle enlève tout aussi. Je réponds à son clin d’œil en lui faisant moi aussi un clin d’œil. Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de me laisser aller, je n’ai envie de penser à rien. Je n’ai pas envie de me triturer l’esprit, à savoir si je dois ou non lui montrer que j’ai envie d’aller plus loin ou si je dois me contenir. C’est trop difficile de continuer comme ça. Si elle est là, c’est qu’elle aussi a envie d’être en ma compagnie. Je ne sais pas de quoi est fait demain, mais le petit jeu des crêpes, j’ai envie de le perdre, pour en finir avec mes vêtements. Collé à elle, je sais qu’elle a envie de m’embrasser. Elle se mord toujours la lèvre quand elle essaie de se contrôler pourquoi essaies-tu de te contrôler ? lui demande-je pour lui faire comprendre que j’avais bien vu qu’elle se mordait la lèvre. Elle fini par se retourner et se mettre dos à moi alors que je m’adosse au comptoir en face. Je soupire. A quel jeu sommes-nous en train de jouer ? Elle réussit son coup. Je la regarde en arquant un sourcil alors qu’elle s’approche de moi pour me déshabiller. Elle ne me laisse pas le choix. J’ai un petit sourire aux lèvres mais elle n’en fait pas plus. Je suis à présent en caleçon et elle en profite pour passer sa main sur mon torse mais je suis déçu qu’elle ne fasse pas plus. A mon tour de faire une nouvelle crêpe et malgré la précipitation, elle retombe parfaitement bien. Je fais un sourire à la jeune femme et ne lui laisse pas le temps de dire quoique ce soit. le gilet fera l’affaire pour l’instant. je tire la langue et refais une nouvelle crêpe. Je n’ai pas envie de perdre de temps Encore réussi, c’est fou, je n’ai absolument pas perdu la main m’exclame-je en me tournant une nouvelle fois vers la jeune femme. Je vais lui laisser le soutien-gorge pour l’instant… je m’approche d’elle et déboutonne son pantalon afin qu’il glisse par terre. tu veux faire la suivante ? lui demande-je, joueur.

Nous étions jeunes et insouciant. C'était la vie, la vie que nous vivions pleinement, comme lorsque nous croquons une pomme à pleine dent. J'adorais ça, je profitais de chaque instant avec Rio. Encore aujourd'hui j'essaie de profiter de chaque instant, mais certains événements ont fait que... Je ne suis plus la même, je réfléchis peut-être un peu plus aux conséquences de mes actes. Est-ce une mauvaise chose en choix ? Je ne sais pas. J'aime toujours la vie, mais elle a un côté un peu amer à présent. Un côté amer qui ne veut pas me quitter, comme un mauvais goût que l'on garde en bouche. Oui je le vis encore mal aujourd'hui, mais il faut continuer à vivre tout de même. C'est ce que j'ai fait après ma fausse couche. J'ai culpabilisé, je culpabilise encore, mais à ce moment-là, il y a deux ans, je n'ai pas pris conscience de cela. Je pensais ne plus être capable de vivre, ce pourquoi je suis partie. Je ne voulais pas faire vivre cela à Rio, je ne voulais pas qu'il découvre que cette petite lueur de folie qui m'abritait s'éteindre, je ne voulais pas qu'il voit l'éclat de mes yeux s'éteindre, et qu'il ne trouve pas la solution pour la rallumer. On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière... Cette lumière, je n'ai réussi à la rallumer que lors de mon installation à Los Angeles... Mais ça c'est une autre histoire, une autre partie de mon passé à présent, qui restera secret. « Tu prenais toujours le deuxième plat que je voulais aussi. » dis-je en poussant un soupir théâtral, comme si c'était vraiment compliqué de résister à la tentation. J'aimais toujours entendre ses petites protestations, les petites tapes qu'il donnait sur le bout de mes doigts pour m'empêcher de me servir. Souvent je n'hésitais pas à me venger en lui faisant un peu de pied sous la table, surtout lorsque le serveur venait voir comment se passait notre repas.. Mais aujourd'hui, je n'ai pas besoin d'avoir envie de me venger pour le chauffer, car c'est clairement ce que je fais en lui proposant ce petit jeu qui consiste à nous déshabiller à tour de rôle, plus ou moins. Le but étant que nous finissons nus tous les deux bien-sûr. C'est ce que je souhaite oui, ne plus avoir la barrière des vêtements entre nos deux corps. Après , ou tout cela va nous mener, j'en ai une petite idée, mais je ne sais pas si je suis prête à aller jusque là-bas... Ce qui est sûr est que j'ai de nouveau envie de l'embrasser. Dès que mon regard croise le sien, que mon corps est proche du sien. Je sens sa chaleur, la chaleur de son corps contre la mienne, ses lèvres pulpeuses semblent m'appeler, attendant une réponse de ma part qui ne vient pas. Je me contente de me mordiller la lèvre pour lutter contre ma propre envie, pour me contrôler, comme le remarque Rio. « Car je n'ai pas le droit de faire ça. » dis-je en continuant de me mordiller la lèvre inférieure. Je n'ai jamais su si cela l'excitait ou non que je fasse ça, mais je n'ai jamais pu m'en empêcher. C'est mon moyen de destruction, mon moyen de destruction car je ne m'autorise pas ce moment de plaisir, redoutant les conséquences qu'il y a derrière. Oui, auparavant, je n'aurais pas hésité, mais là... c'est différent. Je préfère me retourner pour ne plus qu'il voit mon visage, préférant me concentrer sur la crêpe. Une vraie bataille se livre dans mon esprit, sans qu'il en ait conscience. Oui, non. Bordel je ne suis pas du genre à hésiter ou même à avoir... peur. Malgré tout, je réussis ma crêpe. Je ne laisse pas l'occasion à Rio de choisir son vêtement ( de toute façon, il n'a plus beaucoup de choses) ni s'il l'enlève seul ou non. Je me suis fait avoir une fois... pas deux. J'enlève rapidement son jean, ne m'attardant pas trop dessus.C'est à son tour de jouer, à lui de réussir ou de rater sa crêpe. J'essaie de le déconcentrer un peu, à ma manière, laissant ma main glisser sur son torse. Son torse musclé, sur lequel j'aimais poser ma tête pour m'endormir... Je peux faire d'avantage, et j'aurais du car il réussit sa crêpe. Je laisse une grimace sur mon visage tandis qu'il se tourne vers moi, faussement déçu qu'il est raté. Je retire mon gilet, le voyant presser d'en recommencer une. Bordel, il veut vite me voir à poil lui ! Je me mordille une nouvelle fois la lèvre inférieure. Nous sommes presque à égalité. Je sens ses doigts, chaud toucher la peau de mon ventre tandis qu'il déboutonne mon pantalon. Il descend la fermeture éclair. Mais je n'ai pas envie que le pantalon glisse seul. J'attrape ses mains et les posent sur mes hanches. Avec ses mains je fais glisser mon jean, le laissant caresser ma peau à travers le tissu, jusqu'à ce que ce dernier tombe finalement à mes pieds. Je m'en débarrasse rapidement, me tenant face à lui dans mon ensemble de lingerie. « Oui... »dis-je dans un souffle en avançant vers le feu. Je verse la pâte et tourne mon regard vers Rio. Je le regarde en silence, des centaines d'émotions se bousculant dans ma tête. Je fais sauter ma crêpe. Et la rate. Je termine de la cuire et la pose sur l'assiette qui se remplit bien. « J'enlève quoi. » demandai-je en m'approchant de lui. Je laisse glisser une bretelle de mon soutien-gorge, et passe un d'eau dans l'élastique de ma culotte, attendant ses instructions. J'ai de nouveau envie de l'embrasser, et s'il ne le fait pas... je pense que je ne tiendrais pas plus longtemps.

Nous nous étions bien trouvés. Elle aimait la nourriture, et je l’aimais aussi mais j'aimais surtout la jeune femme lorsque je la regardais manger. je n'ai jamais apprécié voir une femme ne manger que quelques feuilles de salade. Nous pouvons faire des bons plats, à quoi bon se priver et ne manquer que deux feuilles de salade qui finiront bien évidemment par vous laisser crever de faim parce que vous n'avez rien mangé. J’ai beau avoir de l’argent, j’ai beau avoir une petite soeur qui aime se montrer, qui aime l’argent, je ne suis pas superficiel et je n’aime pas non plus les femmes qui le sont. A quoi bon être superficielle quand on peut parfaitement avoir tous les hommes. Et quoi qu’il arrive, un homme verra toujours une femme sans ses bijoux, son maquillage et tout le reste. Elle sera nue et c’est la seule chose qu’il retiendra. Alors oui, voir Kara manger et se faire un malin plaisir à piquer dans mon assiette me faisait sourire et me rendait encore plus fou amoureux d’elle. Bien évidemment, j’aimais aussi piquer dans son assiette, surtout quand elle était un peu distraite. J’essaie de ne pas penser aux mauvais moments que j’ai passé, j’essaie de ne penser qu’à l’instant et aux moments heureux que nous avons eu tous les deux. C’est mieux que de ressasser le passé. tu sais que je le faisais exprès m’exclame-je avec un petit sourire. Soudain, mon visage se ferme un petit peu. Je ne pense ps au passé, du moins, pas au miens en tout cas dis-moi… tu me racontera un jour ce que tu as fais pendant deux ans et ou tu étais ? lui demande-je alors ne voulant pas qu’elle m’explique aujourd’hui, pas maintenant, mais voulant simplement savoir si elle le ferait un jour. Je ne savais pas si je le souhaitais vraiment finalement mais il était trop tard pour revenir sur cette question. Nous filons ensuite faire des crêpes et je suis tout simplement en train de perdre. Il ne me reste que le caleçon et je sens cette tension entre nous. Une petite tension, qui avait toujours été là lorsque nous étions ensemble. Une tension sexuelle, cette attirance qui est là et qui ne veut pas partir mais une fois de plus, la jeune femme ne peut pas, ne veut rien faire. Je sens qu’elle se retient et elle me le fait aussi comprendre en me disant qu’elle n’a pas le droit de faire çà. Je soupire, tout en levant les yeux au ciel pourquoi tu n’as pas le droit ? son corps est toujours proche du miens, si elle le souhaite, elle peut m’embrasser mais je sais qu’elle est trop dans la retenue et qu’elle ne le fera pas. Je suis presse de recommencer une crêpe car elle commence à ne plus avoir de vêtements et je n’ai pas envie d’être le premier tout nu même si elle le sait, je n’ai rien à cacher. Je lui propose de faire la prochaine et je la regarder avec un petit sourire en coin. Elle la rate. Je la regarde jouer avec moi, jouer avec ma patience. Je soupire et j’aimerais qu’elle enlève son soutien-gorge mais je ne sais pas si c’est raisonnable car je ne pense pas pouvoir me contrôler si elle l’enlève. Quoiqu’il arrive, si elle enlève le soutien gorge, nous serons finalement à égalité. Je m’approche de la jeune femme, très proche d’elle alors que le feu continue à être allumé. Elle s’approche elle aussi de moi et elle s’amuse, elle me cherche. je sais que t’as envie de m’embrasser lui dis-je avant de mettre mes mains sur sa poitrine et la toucher avant de passer ma main derrière et de lui retirer le soutien-gorge avec une seule main. laisse moi te montrer à quel point tu m’as manqué ces deux dernières années…