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MADELYN BYRDE ► ana de armasPage 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
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MADELYN DARCY BYRDE
feat. ANA DE ARMAS
ID CARD
- 01 AVRIL
- SAINT-LOUIS (MISSOURI)
- 24 ans
- AMÉRICAINE
- HÉTÉROSEXUELLE
- CÉLIBATAIRE
- AISÉE
- JOURNALISME
- CRIMINOLOGIE
- SERVEUSE
- NON BOURSIÈRE
ADMISSION
TON ADMISSION À HARVARD - yale, columbia, harvard. toutes m'allaient. mon principal objectif a toujours été de fuir mon missouri grouillant de langues de vipère. harvard a cependant retenu toute mon attention. depuis petite, j’ai fantasmé sur cette université ô combien prestigieuse. y être admise, c’était l’assurance d’avoir un avenir brillant, d’avoir une formation excellente pour être parfaitement préparée au monde du travail. mais vous savez quoi ? je n’ai pas pour autant contrôlé toute ma scolarité dans cette optique. non, je pense que la clé qui m’a permis d’accéder à harvard a été de rester celle que je suis et de puiser simplement dans mon expérience personnelle. je suppose que c’est aussi mon essai qui a séduit le comité de sélection. ma plume, c’est toute ma vie. écrire, c’est mon échappatoire. je n’ai aucune prétention, mais j’ai l’impression d’avoir ma propre marque de fabrique pour coucher des histoires sur le papier. évidemment, je suis sûre que d’autres critères ont joué en ma faveur. comme le fait d'avoir été cheerleader au lycée. j’sais qu’appartenir à des activités semblables plaisent pour le secondaire. je viens aussi d’une famille aisée alors j’imagine que cela a pesé dans la balance en ce qui concerne les frais de scolarité. autre élément non négligeable, j’ai une intelligence légèrement sur-élevée par rapport à la moyenne, logique hein ? sinon je serais probablement au macdo du coin à faire frire des frites dans un bain d’huile. oh, et j’ai failli crever, le bonus ! peut-être qu’harvard a un quota à remplir pour les survivants de suicide. ouais, parce que tout ce dossier d’admission pour entrer dans cette fac’, je l’ai constitué depuis un hôpital psychiatrique perdu au milieu de nulle part. alors vous savez quoi ? tout est possible si vous êtes motivé et que la mort ne vous veut pas, tout.
MAISON OU NON ?
non. pas de maison pour moi. je veux être libre de mes faits et gestes. je ne souhaite en aucun cas me plier au règlement d’une quelconque piaule. j’en ai suffisamment bavé quand j’étais gosse. fais comme ci, fais comme ça. c’est mort. évitez de me tendre un flyer ou de m’expliquer le pourquoi du comment je devrais rejoindre la quincy ou la mather, j’en ai strictement rien à battre. je veux mon autonomie et devenir qui j’suis sans qu’une ‘communauté’ ne me braille des conneries dans les oreilles. je n’ai aucune force pour m’engager dans des guerres de confréries ou des mouvements de solidarité bidon. je prône l’individualisme anti-trahison. pourquoi me rajouter des problèmes hein ?
solitaire ✄ je pratique plus l’introspection que la discussion avec autrui. les gens me saoulent avant même qu’ils aient ouvert la bouche, j’appelle ça la fatigue sociale. je trouve l'monde si prévisible de nos jours. cultivée ✄ j’étale peu mon savoir, mais j'en ai. étant donné que je n’échange avec pratiquement personne, je passe mon temps sur les chaînes documentaires à m’enrichir ou à observer le monde de loin, tu serais étonné de tout ce que l’on peut apprendre à distance ! cynique ✄ j’ai quasiment oublié toutes mes bonnes manières lorsque j’ai rompu avec ma mère (bon, certaines persistent quand même). toutefois, depuis ma fugue, je jure comme un camionneur et je parle franchement, sans arrondir les angles ou quoique ce soit. ça passe ou ça casse. protectrice ✄ si tu partages mon sang ou que tu as réussi à posséder un des fragments de mon coeur, je suis prête à crever pour toi. ✄ sarcastique : la vie ne m’ayant jamais épargné, j’ai développé le mécanisme "sarcasme" pour éviter de devenir attachante aux yeux des autres. je préfère être détestable qu’aimable. ✄ fascinante : les quelques personnes qui s’arrêtent sur mon cas te diront que je suis une nana fascinante par toutes mes facettes, par tous ces mystères que je laisse planer, mais moi j’ai juste mal au tréfonds de mon âme. ✄ déséquilibrée : ça tourne pas rond en haut, mais avec l'histoire que j'ai, ça aurait pu être pire nan ? disons que j'ai parfois de sales idées en tête, que je fais une fixette sur le gore et tout ce qui se rapporte aux ténèbres. ✄ impulsive : je monte vite dans les tours. il suffit que je me cogne contre un meuble pour sortir le marteau et le démonter. je ne me laisse plus faire à présent. j'ai un tempérament assez virulent, j'envoie chier à la moindre réflexion, incapable d'avaler les remontrances que l'on peut me faire. je fonce toujours tête baissée au risque de m'en vouloir terriblement la minute suivante. ✄ drôle : tout dépend du public, mais je peux être marrante malgré moi. dans ma noirceur, il m'arrive de briller par la connerie. ✄ intuitive : je cerne vite le potentiel d'une personne en face de moi. en moins d'une minute, j'peux deviner ses principales failles. c'est comme si j'avais un sixième sens. dans un autre domaine, je peux aussi sentir à l'avance qu'il n'y aura plus de donut pour ma gueule et j'peux vous dire que ça arrive souvent. #malchanceforever ✄ mystérieuse : je ne raconte pas ma vie très facilement, il faut tout d'abord gagner ma confiance pour cela (ce qui est rare) et persévérer afin d'entrer dans ma bulle de pétrole visqueuse. ✄ compliquée : si j'sais pas qui j'suis, j'sais pas comment tu pourras apprendre à me connaître. rien ne me plaît et ne me fait palpiter. j'suis insatisfaite et aigrie la plupart du temps, faut avoir du courage pour partager son temps avec moi. au moins je suis lucide n'est-ce pas ? ✄ froide : mon corps doit faire 10°C à tout casser. je n'ai pas une personnalité chaleureuse. il me faut du temps pour me libérer et beaucoup d'alcool. à première vue, j'suis plutôt un bloc de marbre antipathique. ✄ instable : un jour oui, un jour non. avec moi, tu ne sauras jamais vraiment sur quel pied danser. j'suis plutôt versatile, tout dépend de mon humeur, de ma nuit de sommeil, des souvenirs qui viennent me hanter. ✄ jalouse : j'ai beau être fière de ma solitude, parfois, je peux être envieuse des nanas entourées avec une vie sociale débordante. de plus, bien que je n'ai jamais été vraiment en couple, si je tombe pour un gars, la jalousie ma gagne et devient maladive. ✄ méfiante : je vois le mal partout. la faute à qui ? ma mère, mais pas seulement. depuis le meurtre de mon frère, le monde entier est synonyme de danger. ✄ anxieuse : je tiens pas en place. je tape toujours du pied. je suis dans l'appréhension permanente. j'ai l'estomac en vrac depuis toujours. j'suis jamais sereine, toujours sur le qui-vive, au bord de l'épuisement.
solitairecultivéecyniqueprotectricesarcastiquefascinante
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle red wine et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de louison chamberlain (+ mather) & phineas abernathy (+ bizut winthrop). J'utilise Ana de Armas comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Lempika. Je fais environ 320-600 mots mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
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- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8636]☆[/url] ☆ <span class="pris">ANA DE ARMAS</span> ◊ “ MADELYN BYRDE ”[/size]
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STORY OF MY LIFE
please tell us more
je suis une petite fille de mountain grove au missouri. j'ai eu un frère jumeau durant huit minuscules années avant que l'on me l'enlève brutalement. harvey, mon double au masculin s'est arrêté de vivre à ses huit ans. on dit toujours que ce genre d’histoire sordide n’arrive qu’aux autres, eh bien les autres, c’était ma famille, c’était harvey, c’était moi. je me rappelle encore de sa bouille d’ange placardée dans toute la ville. je le voyais tous les jours, sur cette photo où il lui manquait deux dents. mon frère. ma vie. ce n'est qu'après deux semaines de recherche que l'on a malheureusement retrouvé son corps inanimé sur notre propriété agricole, dans un lac. le compte rendu de l’autopsie était long, très long. harvey a été sauvagement tué par un barbare qui court toujours dans la nature. le pire ? c’est qu’avant de succomber à ses blessures, il a souffert. c’est le légiste qui l’a dit, je n’invente rien. depuis ce jour, depuis que j’ai enterré mon frère, j’ai arrêté de vivre. oui, depuis, je survis, je me bats, je lutte contre moi-même. plus d’une fois, j’ai voulu en finir, mais plus d’une fois, j’ai échoué. est-ce que je m’y prends mal ? est-ce que c’est un signe de l’au-delà ? j’veux dire, un signe d’harvey pour m’dire que j’ai une mission sur cette terre ? non, je crois juste que c’est la poisse qui me suit. oh et au fait, je n’ai jamais connu mon père, je ne sais rien de lui, à part qu’il servait notre pays et qu’il me ressemblait comme deux gouttes d’eau. par ailleurs, cette ressemblance a toujours eu le don de dégoûter ma mère. qui est mère ? son prénom est elizabeth, c’est une des femmes les plus influentes de notre région. vous voulez savoir le surnom que je lui ai donné ? je l’appelle l’araignée, charmant n'est-ce pas ? mère en a toujours eu que pour harvey, j’sais pas pourquoi, elle se soignait peut-être dans sa relation avec lui. disons que lorsqu’il était là, j’étais à l’abri, mais lorsqu’il est parti, j’suis devenue sa préoccupation principale. mère ne m’a jamais épargné, j'étais son souffre-douleur, la cause de tous ces maux. des fois j'aurais préféré une bonne tarte plutôt que ces mots d'une violence extrême. elizabeth byrde est une manipulatrice. elle se montre douce et faible, alors que c'est le diable en personne. j'vous jure, elle est douée pour faire culpabiliser autrui et se faire passer pour la victime dans n'importe quelle situation. aujourd'hui encore, elle arrive à me rendre dingue. passer du temps avec elle, c'est le pire des supplices. bref, après le décès de mon frangin, nous avons continué de vivre toutes les deux dans notre beau manoir aux abords de la ville. j’avais une chambre de poupée, parce que mère, elle ne voulait qu’une poupée à coiffer et habiller. moi je voulais être un petit garçon. j’aimais courir dans les bois entourant notre piaule et traîner avec des gamins un peu plus âgés. j’étais connue à mountain grove. j’étais la jumelle du mort. celle qu'on jalousait pour son pognon. la plus belle. la plus perturbée. l’héritière de l’empire de poulets. oui, parce que si les byrde sont populaires et blindés, c’est grâce à nos poulets. nos poulets sont en grande partie ceux que vous retrouvez à kfc dans votre bucket, à macdo dans votre mac chicken ou encore à burger king dans votre long chicken. dans notre patelin, on est donc les rois, enfin les reines du volatile. on vit sur des hectares et des hectares de terre qui nous appartiennent. on cultive aussi quelques variétés de légumes et aux dernières nouvelles, mère voudrait même élargir l'exploitation avec des vaches laitières. à l'origine, mes ancêtres appartenaient à des mouvements sudistes, enfin, ils soutenaient les états confédérés et ce que cela sous-tend. c’était de gros racistes quoi, ils ne voulaient pas abolir l’esclavage et pour tout vous avouer, le village dans lequel j’ai grandi dispose encore de cette mentalité là. aujourd’hui, ma mère emploie des personnes de « couleur » pour faire bonne figure, dont notre maîtresse de maison, rosa. rosa m’a quasiment élevé. si je devais appeler quelqu’un maman, ce serait bien elle.
les années passant, j’ai relevé la tête comme j’ai pu. j’ai rejoint l’équipe des cheerleaders de mon lycée, j’avais un groupe d’amies fidèles qui rêvaient d’avoir leur famille et une grande maison à moutain grove. moi je voulais juste partir d’ici, me séparer de ma mère et vivre ma vie. les pactes d’amitié à deux balles, je ne les ai jamais faits. quand je traînais avec ces filles, j’étais à côté de la plaque. puis est apparu mon beau-père stuart. il a donné tardivement deux enfants à ma mère, mon demi-frère et ma demi-soeur, eux aussi faux-jumeaux. j’avais treize ans. j'étais oubliée. ces nouveaux bébés similaires me renvoyaient directement au frère que j’avais perdu. à parti de leur naissance, j’ai commencé à avoir des flash perturbants. anxiolytiques ou pas, je ne dormais plus. des éléments insignifiants de la réalité me ramenaient d’autres fragments du passé. c’est comme si j’avais été présente lorsqu’harvey avait été enlevé, comme si j’avais assisté à tout, de loin, complètement impuissante. est-ce que c'était le cas ? passé, présent, tout se mélange en moi. l’odeur de la terre fraîche, le bruit des grillons, la foudre, la texture du bois sous ma peau. depuis, n’importe quoi me perturbe et me transporte à cette époque de ma vie où harvey est parti, où ma mère s'est encore plus acharnée sur moi. pour calmer ces flashs et les comportements tordus de ma mère, je me suis dirigée vers l’alcool et la drogue. je suis devenue intenable, impulsive, violente. les crises à la maison se sont multipliées. mon seul refuge, c'était la chambre d'harvey, laissée intacte depuis sa disparition. quatre ans plus tard, -à mes dix sept ans-, lors de la finale du championnat de football, le garçon pour qui j’en pinçais et avec qui je flirtais m’approche enfin. on disparait dans la forêt, sur le rocher de l’amour et je me fais dépuceler. je ne me fais pas dépuceler par désir, je me fais dépuceler, incapable de lui dire que je n’étais pas forcément prête. quatre mois plus tard, mon ventre s’est arrondi, des poignées de symptômes m’assiègent. je suis enceinte. quand l’araignée l’apprend (ma mère) elle s’évanouit. elle m’accuse alors d’être à l’origine de tous ces malheurs, de la mort d’harvey et d’autres trucs invraisemblables. la descente aux enfers se poursuit. elle me cloître à la maison et raconte à la ville entière que j’suis partie en école privée. j'obtiens mon diplôme dans la discrétion. dans le flou absolu, j’abandonne mon bébé à l’adoption dès l’accouchement, comme le désirait mère. je n'ai tenu ma fille contre moi que cinq petites minutes, cinq minutes… quand on me l’a enlevé, j’ai hurlé. c’était le cri du coeur. on m’enlevait une partie de moi. j'croyais que cela allait être facile, mon cul. les jours suivant, j’ai arrêté de dialoguer et de me nourrir. j’étais livide, presque morte. je venais d’être tuée pour la seconde fois. harvey, et ensuite elle, cette princesse que je n’ai jamais appelée. quelques semaines plus tard, je disparais, sans mot, rien. je pars. je sillonne le missouri, je sors de l'état et je termine ma course dans un hôpital psychiatrique suite à ma première tentative de suicide. c’est alors qu’on m’apprend que je souffre d’un stress post-traumatique et d’autres troubles en découlant. je m’en balance de l’étiquette. finalement, l'enfermement m'aide à me retrouver et je parviens à quitter l'institut quelques semaines plus tard. je m'installe ensuite avec une fille rencontrée à l'hosto. la stabilisation ne dure pas. j’craque de nouveau. retour à l'hosto. lors de ce second séjour, je rencontre le bon psy, il me requinque assez et il invite une de ses vieilles connaissances à me rencontrer. cet homme ? un prof de journalisme sur harvard. son parcours est aussi chaotique que le mien, je veux en être. je veux permettre de faire avancer des enquêtes par ma plume, par mes investigations sur le terrain. parce que parfois, la police ne suffit pas. j’veux pouvoir libérer des familles de certaines énigmes comme j’en ai été victime avec le décès de mon frère. aujourd'hui, après mon admission à harvard, la douleur continue toujours de persister en moi, mais j’ai désormais trouvé une motivation pour éloigner mon repos éternel. harvey avait raison, j’ai peut-être une mission, j’peux être utile, même si je dois traîner mes cicatrices et ma peine infinie jusqu’au jour où le seigneur décidera de mon dernier souffle. ouais, j'ai compris. ce n'est pas à moi de décider de ma fin, même si parfois l'idée revient à la charge..
things to know : j’écoute de la musique en permanence pour faire taire le bruit de mes pensées (rock, folk, indie) ✄ j’suis la fille qui agit sous ses pulsions, si je n’arrive pas à m’endormir et qu’il est 4h du mat, je sors, je prends le volant et j’roule jusqu’à n’en plus pouvoir. il m'arrive donc de m’arrêter sur le bas coté quand la fatigue arrive enfin et de me réveiller au milieu de nulle part, totalement migraineuse ✄ j’suis scarifiée un peu partout sur le corps, à des endroits que j’arrive tout de même à planquer avec la plupart de mes vêtements ✄ ma mère me paie mes études, mais pour le reste, je dois me démerder et bosser en tant que serveuse dans un bar ✄ je ne supporte plus le contact des hommes depuis ma première fois ✄ si je couche avec un type, c’est dans le noir et complètement ivre ✄ j’déteste la culture populaire, j’suis carrément déconnectée de ce qui se passe sur n’importe quelle onde ou fréquence. le dernier film que j’ai vu, ça remonte à longtemps, je préfère les bouquins, un coucher de soleil ou une partie de scrabble ✄ je bois plus de vodka que d’eau ✄ j'me déplace beaucoup en patins à roulette, skate ou trottinette ✄ le son que je préfère, c'est le bruit d'un carillon qui ondule sous le vent ✄ l'odeur que je préfère, c'est la lessive, c'est pour ça que je passe beaucoup de temps dans les laveries ✄ ma couleur favorite, c'est le rouge ✄ la sensation que je préfère, c'est les gouttes de pluie qui m'assomment, j'peux quasiment manger une averse jusqu'à atteindre la pneumonie ✄ je ne prends pas soin de mon apparence, je me maquille comme un hard-rockeur et j'ai toujours les cheveux emmêlés, pourtant j'utilise de l'après-shampooing ✄ j'garde quelques manières de mon éducation passée, vous savez, des manières de grande dame, genre la reine d'angleterre ✄ j'bouffe plus de fruits et de légumes que de viande ✄ ma technique de suicide privilégiée a longtemps été la lame, mais depuis que j'suis à harvard, la seule fois où j'ai craqué, c'était par overdose, il y a deux ans ✄ mon plus grand rêve ? retrouver mon père et le tuer pour m'avoir abandonné à ma génitrice ✄ j'vole souvent quelques bouteilles au bar dans lequel je bosse, mea culpa ✄ j'ai joué du violon lorsque j'étais plus jeune, mais j'ai rapidement arrêté au profit du club d'écriture ✄ je n'ose pas entamer des recherches pour retrouver ma fille, mais au fond, je n'arrête pas de me demander où elle est et si elle est heureuse, ça vire même à l'obsession ✄ j'sais que j'ai un corps de femme, mais je n'arrive pas à m'y faire. j'me sens toujours autant gênée par mes formes qu'à l'adolescence ✄ j'me comporte plus comme un garçon manqué qu'une nana ✄ j'adore porter du vernis dans des teintes très sombres ✄ en gros, j'suis la meuf qu'on prend pour une lesbienne, why not hein ?
les années passant, j’ai relevé la tête comme j’ai pu. j’ai rejoint l’équipe des cheerleaders de mon lycée, j’avais un groupe d’amies fidèles qui rêvaient d’avoir leur famille et une grande maison à moutain grove. moi je voulais juste partir d’ici, me séparer de ma mère et vivre ma vie. les pactes d’amitié à deux balles, je ne les ai jamais faits. quand je traînais avec ces filles, j’étais à côté de la plaque. puis est apparu mon beau-père stuart. il a donné tardivement deux enfants à ma mère, mon demi-frère et ma demi-soeur, eux aussi faux-jumeaux. j’avais treize ans. j'étais oubliée. ces nouveaux bébés similaires me renvoyaient directement au frère que j’avais perdu. à parti de leur naissance, j’ai commencé à avoir des flash perturbants. anxiolytiques ou pas, je ne dormais plus. des éléments insignifiants de la réalité me ramenaient d’autres fragments du passé. c’est comme si j’avais été présente lorsqu’harvey avait été enlevé, comme si j’avais assisté à tout, de loin, complètement impuissante. est-ce que c'était le cas ? passé, présent, tout se mélange en moi. l’odeur de la terre fraîche, le bruit des grillons, la foudre, la texture du bois sous ma peau. depuis, n’importe quoi me perturbe et me transporte à cette époque de ma vie où harvey est parti, où ma mère s'est encore plus acharnée sur moi. pour calmer ces flashs et les comportements tordus de ma mère, je me suis dirigée vers l’alcool et la drogue. je suis devenue intenable, impulsive, violente. les crises à la maison se sont multipliées. mon seul refuge, c'était la chambre d'harvey, laissée intacte depuis sa disparition. quatre ans plus tard, -à mes dix sept ans-, lors de la finale du championnat de football, le garçon pour qui j’en pinçais et avec qui je flirtais m’approche enfin. on disparait dans la forêt, sur le rocher de l’amour et je me fais dépuceler. je ne me fais pas dépuceler par désir, je me fais dépuceler, incapable de lui dire que je n’étais pas forcément prête. quatre mois plus tard, mon ventre s’est arrondi, des poignées de symptômes m’assiègent. je suis enceinte. quand l’araignée l’apprend (ma mère) elle s’évanouit. elle m’accuse alors d’être à l’origine de tous ces malheurs, de la mort d’harvey et d’autres trucs invraisemblables. la descente aux enfers se poursuit. elle me cloître à la maison et raconte à la ville entière que j’suis partie en école privée. j'obtiens mon diplôme dans la discrétion. dans le flou absolu, j’abandonne mon bébé à l’adoption dès l’accouchement, comme le désirait mère. je n'ai tenu ma fille contre moi que cinq petites minutes, cinq minutes… quand on me l’a enlevé, j’ai hurlé. c’était le cri du coeur. on m’enlevait une partie de moi. j'croyais que cela allait être facile, mon cul. les jours suivant, j’ai arrêté de dialoguer et de me nourrir. j’étais livide, presque morte. je venais d’être tuée pour la seconde fois. harvey, et ensuite elle, cette princesse que je n’ai jamais appelée. quelques semaines plus tard, je disparais, sans mot, rien. je pars. je sillonne le missouri, je sors de l'état et je termine ma course dans un hôpital psychiatrique suite à ma première tentative de suicide. c’est alors qu’on m’apprend que je souffre d’un stress post-traumatique et d’autres troubles en découlant. je m’en balance de l’étiquette. finalement, l'enfermement m'aide à me retrouver et je parviens à quitter l'institut quelques semaines plus tard. je m'installe ensuite avec une fille rencontrée à l'hosto. la stabilisation ne dure pas. j’craque de nouveau. retour à l'hosto. lors de ce second séjour, je rencontre le bon psy, il me requinque assez et il invite une de ses vieilles connaissances à me rencontrer. cet homme ? un prof de journalisme sur harvard. son parcours est aussi chaotique que le mien, je veux en être. je veux permettre de faire avancer des enquêtes par ma plume, par mes investigations sur le terrain. parce que parfois, la police ne suffit pas. j’veux pouvoir libérer des familles de certaines énigmes comme j’en ai été victime avec le décès de mon frère. aujourd'hui, après mon admission à harvard, la douleur continue toujours de persister en moi, mais j’ai désormais trouvé une motivation pour éloigner mon repos éternel. harvey avait raison, j’ai peut-être une mission, j’peux être utile, même si je dois traîner mes cicatrices et ma peine infinie jusqu’au jour où le seigneur décidera de mon dernier souffle. ouais, j'ai compris. ce n'est pas à moi de décider de ma fin, même si parfois l'idée revient à la charge..
things to know : j’écoute de la musique en permanence pour faire taire le bruit de mes pensées (rock, folk, indie) ✄ j’suis la fille qui agit sous ses pulsions, si je n’arrive pas à m’endormir et qu’il est 4h du mat, je sors, je prends le volant et j’roule jusqu’à n’en plus pouvoir. il m'arrive donc de m’arrêter sur le bas coté quand la fatigue arrive enfin et de me réveiller au milieu de nulle part, totalement migraineuse ✄ j’suis scarifiée un peu partout sur le corps, à des endroits que j’arrive tout de même à planquer avec la plupart de mes vêtements ✄ ma mère me paie mes études, mais pour le reste, je dois me démerder et bosser en tant que serveuse dans un bar ✄ je ne supporte plus le contact des hommes depuis ma première fois ✄ si je couche avec un type, c’est dans le noir et complètement ivre ✄ j’déteste la culture populaire, j’suis carrément déconnectée de ce qui se passe sur n’importe quelle onde ou fréquence. le dernier film que j’ai vu, ça remonte à longtemps, je préfère les bouquins, un coucher de soleil ou une partie de scrabble ✄ je bois plus de vodka que d’eau ✄ j'me déplace beaucoup en patins à roulette, skate ou trottinette ✄ le son que je préfère, c'est le bruit d'un carillon qui ondule sous le vent ✄ l'odeur que je préfère, c'est la lessive, c'est pour ça que je passe beaucoup de temps dans les laveries ✄ ma couleur favorite, c'est le rouge ✄ la sensation que je préfère, c'est les gouttes de pluie qui m'assomment, j'peux quasiment manger une averse jusqu'à atteindre la pneumonie ✄ je ne prends pas soin de mon apparence, je me maquille comme un hard-rockeur et j'ai toujours les cheveux emmêlés, pourtant j'utilise de l'après-shampooing ✄ j'garde quelques manières de mon éducation passée, vous savez, des manières de grande dame, genre la reine d'angleterre ✄ j'bouffe plus de fruits et de légumes que de viande ✄ ma technique de suicide privilégiée a longtemps été la lame, mais depuis que j'suis à harvard, la seule fois où j'ai craqué, c'était par overdose, il y a deux ans ✄ mon plus grand rêve ? retrouver mon père et le tuer pour m'avoir abandonné à ma génitrice ✄ j'vole souvent quelques bouteilles au bar dans lequel je bosse, mea culpa ✄ j'ai joué du violon lorsque j'étais plus jeune, mais j'ai rapidement arrêté au profit du club d'écriture ✄ je n'ose pas entamer des recherches pour retrouver ma fille, mais au fond, je n'arrête pas de me demander où elle est et si elle est heureuse, ça vire même à l'obsession ✄ j'sais que j'ai un corps de femme, mais je n'arrive pas à m'y faire. j'me sens toujours autant gênée par mes formes qu'à l'adolescence ✄ j'me comporte plus comme un garçon manqué qu'une nana ✄ j'adore porter du vernis dans des teintes très sombres ✄ en gros, j'suis la meuf qu'on prend pour une lesbienne, why not hein ?
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Lien du postMer 29 Aoû 2018 - 13:36
(re)bienvenuuue chez toi Marine depuis le temps que tu attendais qu'elle arrive tu étais impatiente, et moi aussi je me suis mise également en tout caaaaaas, t'es encore une fois canon je m'en remets toujours pas. breeeeeeef, hâte de jouer notre lien de barge
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Lien du postMer 29 Aoû 2018 - 13:36
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Lien du postMer 29 Aoû 2018 - 13:38
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Lien du postMer 29 Aoû 2018 - 13:42
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Kaze FaulknerMODÉRATION & DESIGN I don’t wanna be you anymore
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Âge : 33
Lieu de naissance : chicago, illinois
Quartier.s d'habitation & Colocation : south boston
Situation sentimentale : célibataire, veuf. pas la foi de retrouver quelqu'un. se contente de quelques nuits par ci par là
Études & Métiers : officier de police dans l'unité spéciale pour les victimes
Date d'inscription : 22/06/2015
Pseudo & pronom IRL : dark dreams. (she/her)
Icon :
Avatar utilisé : max irons.
Crédits : bambieyestuff@tumblr (av)
Multicomptes : rhys, kaiden, donovan, kyro
Description un :
kaze faulkner widower · heterosexual · |
RPS en cours :
— 00 RPs › 28/04 → 05/05
MAI : 00
Warning : viol, suicide, dépendance à l'alcool, violence
RPS : 72
Messages : 32866
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Maxence Atwoodth a écrit:Biiiim, je réserve cette place
T'as cru, JE réserve cette place #zbaf
RE-BIENVENUUUUUUUE TOÉ je veux un lien, le meilleur, le best
“if it comes, let it. if it goes, let it.”
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Lien du postMer 29 Aoû 2018 - 14:28
welcome back, hâte de voir ce que tu nous réserves
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