Plutôt dans l'après-midi vous étiez sortis pour une balade en famille et les premières contractions s'y étaient pointées sans trop prévenir. Autant dire qu'elle n'avait cessé de souffrir depuis. Vous aviez confié Zoé à sa grand-mère et si Sally avait souffert dans la soirée ce n'était dans les coups d'une heure trente du matin qu'elle perdit les eaux. Tu n'avais cessé de la rassurer en lui disant que le beau pompier que tu étais saurait s'y prendre en cas de grosse galère mais il fallait reconnaître que ce scénario ne te convenait. Toi tu voulais être auprès d'elle au moment de la naissance de votre fils. Après plusieurs heures de souffrance, Sally fut enfin prête pour la salle de travail, et c'est à 7h26 que votre si beau bébé poussa son premier cri alors que tes lèvres embrassaient celles de ta chérie. Tu en étais fier, et oui tu étais ému aux larmes. Elle était belle, il était beau, et tu étais  tellement ému qu'une fois le bébé entre les bras de Sally, tu réalisais à quel point tu retombais amoureux d'elle. C'était donc ce genre de moments que tu avais loupé à la naissance de Zoé ?! Il est magnifique.. tu as été super. Je suis fier de toi, bébé. Bébé était encore tout fripé, et pas très propre mais les infirmières ne tardèrent à le prendre pour son premier bain et pour couper l'excès du cordon. C'est le moment où tu finissais par dire tout contre ses lèvres. Epouse moi Sally Lou-Ann Mendoza.. Tu n'avais pas la bague sur toi, et cela faisait quelques temps que tu pensais à faire ta demande mais jamais tu n'aurais pensé que ça te quitterait maintenant.

Cette demande t'avait comme échappée de la bouche. Mais l'émotion était là, et tu étais tellement fière d'elle, de vous, tellement gaga de votre petite famille que tu venais de craquer en lui demandant de t'épouser même si tu n'avais nullement prévu de faire les choses ainsi. C'est mal de lui voler la vedette je sais mais.. Votre fils venait de naître, votre couple avait le temps pour tout ça, il fallait laisser au petit Marlon son moment de gloire, et si tu allais préciser ta pensée, tu entendis les infirmières te dire qu'elles allaient s'occuper de Sally, et que tu pourrais bientôt voir le bébé et la maman dans leur chambre.On en reparle tout à l'heure, mais bien sûr que je suis sérieux ! Déposant un baiser à ses lèvres tu étais comme partagé entre la hâte de voir votre fils et le regret de devoir te séparer de Sally. Mais elle venait d'accoucher, il fallait que ce qui s'en suivre se fasse, et Marlon serait à ses côtés, là où sa place pour les premières instants de vie. En attendant, c'est dans les couloirs de l'hôpital que tu te retrouvais, à annoncer la bonne nouvelle. La mère de Sally, Alison, Elyes, Alexis, Bambi, Darren. Puis toi, tu confiais à Bambi une petite mission. Récupérer quelques affaires chez vous, dont la fameuse bague, et le body sur lequel tu avais fait tagué Maman chérie, veux-tu épouser mon Papa ? accompagné d'un petit cœur rouge. Roi de l'impro bonjour ! Dire que tu avais prévu d'enfiler ce body de nouveau-né à Marlon une fois rentrés tous à la maison. Etape n°2, mettre une infirmière dans la confidence afin qu'elle change votre fils au moment du repos de Sally.

Tout de suite avait-elle dit. Mais il n'en avait été rien. Certes tu avais eu hâte de la retrouver mais cela avait prit plus de temps que prévu. Tu avais eu le temps d'apercevoir votre bébé dans la salle des nouveaux nés à travers la vitre, et gaga tu t'en étais vanté comme tout un chacun. Finalement, c'est très vite que les parents de Sally et Zoé se pointèrent. Elles eurent d'ailleurs l'occasion de voir le petit Marlon à travers la vitre de cette salle avant de voir Sally. Puis avoir mis belle-maman dans la confidence, après avoir symboliquement pris le consentement de son beau-père, qui était comme son père, tu laissais Madame Mendoza aller voir sa fille en gardant Zoé avec toi. Tu lui avais même confié ce que tu t'apprêtais à faire, à savoir demander à sa maman de t'épouser. Elle avait trois ans, ces histoires lui parlaient un peu plus maintenant. En attendant, tu allais sûrement te faire détester par la belle Mendoza puisque tu te faisais désirer au possible comme personne. Tu tenais à la rejoindre dans la chambre une fois qu'elle aurait vu le body de Marlon et l'infirmière allait jouer un sacré rôle en proposant à Sally d'enfiler une couche à votre bébé avant sa première tété.

Tu trépignais d'impatience. Cela dit, toi tu avais comme prévu de faire ta demande une fois que vous seriez rentrés à la maison avec Marlon. Mais sur le coup de l'émotion tu n'avais pas su te contenir, et après qu'elle ait donné naissance à votre deuxième enfant, tu n'avais plus su garder tes intentions secrètes. Quand l'infirmière te confia que Sally enfilerait à Marlon sa première couche sous peu, tu t’emparais de la bague de ta fidèle amie avait apportée en lui confiant Zoé. Le cœur tambourinant dans ta poitrine tu as fini par rejoindre la chambre de celle qui serait la femme de ta vie pour la vie, du moins tu l'espérais. Tu as souri soulagé qu'elle ait vu ce body qui faisait déjà demande plus officielle, et couvrant votre bébé, tu as invité Sally à s'asseoir sur le lit puis par mettre un genou au sol. Alors.. Sally Lou-Ann Mendoza, veux-tu m'épouser ? Accepterais-tu de devenir Madame Wheeler ? C'était bien la troisième fois en peu de temps que tu formulais la demande.

Tu avais été impulsif, imprévisible après cet accouchement mais tu n'avais pas su te retenir. Comme un enfant face à un cadeau ou à une friandise. Puis là, tu avais comme voulu à tout prix te rattraper, et faire un clin d’œil à ton idée première : le body. Mais qu'on se le dise, son oui vu le plus beau que tu n'aies jamais entendu de sa part. Jamais tu n'aurais pensé vivre ça avec elle plusieurs temps en arrière, mais depuis plus mois maintenant c'était devenu une évidence. J'ai pas su être plus patient.. Avais-tu chuchoté en la serrant contre toi après qu'elle se soit jetée dans tes bras. La serrant contre toi, tu finissais par doucement aller quitter son étreinte sans rompre la proximité. Okay tes yeux te picotaient un peu. Décidément tu avais entre la naissance de Marlon et ce oui tu n'avais su retenir ses larmes de joie. Retirant la bague de son écrin tu finissais par la glisser au doigts de ta belle, espérant qu'elle lui plairait.