Je sais que t'es un mec bien Alan, je crois même que tu serais incapable de faire du mal à une mouche et ce que tu fais pour ces enfants est une preuve de plus de ta bonté." Les enfants, ils ont des pouvoirs magiques. " Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Un simple sourire venant d'eux et tout de suite ça te rend heureux. Moi aussi je suis sensible aux enfants et j'espère en avoir plusieurs à l'avenir, enfin pas au point de pouvoir créer une équipe de foot. Mais à défaut d'avoir des enfants maintenant, je reviendrais ici si on veut bien de moi évidemment. Je sais pas peut être qu'une journée avec moi et t'en as déjà marre. Enfin non visiblement vu la mine ravie que tu arbores." Oui demandons leur, la vérité sort de la bouche des enfants. " Toutes les paires d'yeux se posent sur nous lorsque tu leur poses la question. Entendre leur oui ultra sincère me donne chaud au coeur, j'ai presque les larmes aux yeux. Il n'y a que les enfants pour me rendre si guimauve et si émotive, ou les belles peintures." C'est toi que je dois remercier pour m'avoir amené ici et me faire rencontrer tous ses enfants. Enfin il va peut être falloir prévenir les parents que je risque de les kidnapper. " Je ne sais pas résister aux enfants. J'ai envie de tous les ramener chez moi mais pas sûre que Silas soit du même avis." Bon c'est quoi la prochaine activité. Un truc viril j'imagine ? " Mais ça me convient. C'est mon frère qui m'a élevé donc bon, je sais jouer les bonhommes quand il le faut.

Comme bien souvent, ce sont des bêtises qui sortent de ma bouche. Bien évidemment que je ne compte pas kidnapper un enfant, je ne suis pas une psychopathe sortie tout droit d'Esprits Criminels. De toute façon, j'ai pas assez de thunes pour m'occuper d'un gosse et je crois que mon meilleur ami me foutrait à la porte si j'osais ramener un gamin chez nous. Bref je vais me contenter de passer du temps avec les enfants et toi, ici dans cet espace qui respire le bonheur malgré que l'hôpital soit un lieu ô combien lugubre dont aimerait s'échapper. Avec les enfants, tu complotes dans mon dos. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais je me doute que je vais en prendre pour mon grade dans quelques minutes. Une horde de minimoys me sautent dessus et tu t'y mets toi aussi. Je pourrais me débattre et prendre le dessus sur vous mais n'en fais rien et me laisse emporter dans cette piscine aux boules multicolores non sans hurler de surprise. Oui je possède de grands talents de comédiennes. Une fois que je remonte à la surface et que seul ma tête dépasse, je commence à lancer des boules à tout va. Bien évidemment je met très peu de forces sauf quand il s'agit de toucher Alan." Vous êtes de vrais petits démons. " Et j'attrape le premier enfant qui passe pour l'entrainer avec moi dans la piscine." Et hop monstre Macy vient de dévorer un premier enfant. " Je peux partir vraiment loin dans mon imagination parfois.

Pas besoin de me le dire deux fois de prendre part au jeu. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond et ce sans aucune honte. Y'a plus humiliant dans la vie que de passer pour une enfant dans une piscine à boules. Peut être que je devrais en installer une dans ma chambre. Ca pourrait être fun et très utile. Bref après m'être fait attaqué, je lance les représailles et autant dire que je suis sans pitié. En entendant le surnom que me donne Alan, j'ai bien du mal à garder mon sérieux et c'est sans doute pour cela que je me fais une fois de plus battre à plate couture et fini happé dans les balles comme s'il s'agissait de sables mouvants. Seul un bout de mon bras dépasse. Je rends les armes et fais la morte. Cynique quand on pense que la faucheuse peut emporter n'importe lequel de ces enfants à tout moment. Mais dans un dernier murmure, j'ose abuser." Tu sais ce qui marche pour réveiller une princesse endormie... " Toute fière de ma connerie, je pince mes lèvres. Je suis bien curieuse de voir ta réaction Alan. Mais te connaissant je suis certaine que tu vas me faire un sale coup, du genre me plonger la tête sous les balles, ou me balancer l'excuse du y'a des enfants dans la pièce. Ouais je te connais comme si je t'avais faite.

J'ai beau avoir fermé les yeux pour me la jouer cadavre dans toute sa splendeur, j'imagine très bien ta tête à la suite de mes mots. Ca avait été plus fort que moi. La perche était beaucoup trop grand pour ne pas l'attraper. Et puis quand il est question de plonger dans les conneries, je ne me pose pas la question deux fois. Je pense que ça finira pas me jouer quelques tours mais là je m'en fiche. J'hésite à entrouvrir un oeil pour voir ce que tu fais parce que t'es un peu long à la détente alors que tous les enfants semblent attendre le spectacle. Franchement ce serait cruel de les priver de cette magnifique comédie romantique. Mais finalement après des secondes interminables, j'obtiens mon dû. Un léger baiser, ressemblant à ceux qu'on donne à notre premier amoureux à l'âge de 5 ans. Je souris toute fière d'avoir eu le droit à un bisou du prince. A ta réflexion j'ouvre les yeux, te fixant quelques secondes." Maintenant tu peux te considérer comme un petit chanceux. " Bien sûr que j'en rajoute une couche. Au final, je regarde la petite assemblée d'enfants." Voyez les filles, il faudra que vous trouver un prince comme Alan dans quelques années. Et vous les garçons, prenez exemple. " Je suis trop sympa de faire ton éloge mais surtout honnête. Il faudra être bête pour ne pas reconnaître que tu es un mec bien sous tout rapport. Le monde manque cruellement de gens comme toi. Regardant la pendule, je me rends compte combien le temps a passé." Je dois y aller. J'ai promis à mon frère de passer le voir. " Alors je fais mes au revoir à tous les enfants présents, donnant à chacun un bisous et à toi aussi Alan parce que tu l'as mérité." Merci. On se revoit bientôt. " Ben oui mon gars, t'es pas débarrassé de moi bien au contraire. Notre amitié commence à prendre un peu plus d'ampleur dans ma petite vie trépidante.