crédit/tumblr → w/@pluton westerberg /guest star @cléolya wildingham

j’ai le ventre nouée, vraiment. j’ai les mains qui tremblent un peu alors que les derniers préparatifs sont fait. la robe, la coiffure, tout doit être parfait. et je sais que c’est le mariage le plus minuscule au monde. que ce ne sera que cléo, moi et l’homme de ma vie mais.. je veux qu’il se souvienne de ce jour. qu’il ait des étoiles pleins les yeux et qu’il pense sincèrement que je suis la plus belle. puis j’avais peur aussi. peur de l’annonce que j’allais faire, de comment il allait le prendre mais.. j’avais l’impression que c’était la vie qui nous donnait une seconde chance et je ne pouvais pas cracher dessus. puis je ne l’avais pas vu la veille et j’avais aucune idée de son état d’esprit à l’heure actuelle alors ouais, j’angoissais sûrement un peu trop. mais on était arrivés devant la petite mairie qu’était mykonos et j’étais là, dans ma belle robe, le bouquet de fleur à la main, avançant lentement jusqu’à l’entrée, toujours sous pression. et finalement, les portes s’ouvraient et je croisais ton regard et tout s’apaisait autour de moi. j’étais sûre de ce que je voulais, de ce que j’avais envie de faire et d’avoir envie de partager le reste de ma vie avec toi. j’me risquais à un sourire timide et mes yeux brillaient un peu plus sous le coup de l’émotion. y avait toi, ma meilleure amie.. j’avais pas besoin de plus en fait. et même si j’avais l’impression que cette allée était la plus longue au monde, je finissais pourtant par arriver jusqu’à toi, un peu fébrile mais plus amoureuse que jamais. le maire, lui, nous saluait avant de se lancer dans une longue tirade sur les engagements et tout ce que ça pouvait engendrer. un blabla auquel je ne prêtais pas attention bien trop obnubilée par tes yeux dans les miens. si tu savais à quel point je pouvais t’aimer. Vous, Pluton Milkyway Westerberg, acceptez vous de prendre Camila Wildingham comme épouse ? De l’aimer et de la chérir, dans la santé comme dans la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ? « attendez » oui, j’interromps avant que tu répondes. parce que je veux que tu sois en possession de tous les éléments avant de dire les mots et.. je vois dans ton regard que tu le sens mal. mais t’inquiète mon coeur, en aucun cas je ne reviens sur ma décision. t’es toujours celui que je veux épouser, ça ne changera jamais. « avant, j’ai besoin de te dire quelque chose. » toujours face à toi, j’attrapais tes mains avant de reprendre « depuis l’instant où mes yeux se sont posés sur toi, j’ai su. que c’était spécial et qu’on vivrait des belles choses toi et moi. on s’est voilés la face pendant longtemps mais.. je crois que dès les premières secondes, je suis tombée irrémédiablement amoureuse de toi. j’ai pas arrêté une seule fois de t’aimer et chaque jour je découvre à quel point être avec toi et la chose la plus importante de ma vie. on a traversé beaucoup trop d’épreuves et de difficultés mais.. si on est encore là aujourd’hui, je crois sincèrement que c’est parce que on est destinés à être ensemble et.. j’veux pas que tu dises oui, que t’acceptes de m’épouser si t’es pas conscient de tout » alors oui, on a déjà parlé du contrat, de toutes les clauses, de l’hôtel et des détails de notre vie mais.. « on attends un bébé.. tu vas être papa. »

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C’était le jour J. Mon mariage, mon engagement à vie auprès de cette femme que j’aime de tout mon cœur. Peut-être que ça va trop vite, qu’on reprend les choses pile où on les avait laissées quand elle a du se fiancer avec un autre. Mais qu’importe. Moi ça m’allait très bien comme ça. Elle serait madame Westerberg et mes parents auront enfin ce début de famille qu’ils voulaient. C’était pas avec l’avancement sentimental de Jupiter ou de Neptune qu’ils auraient une grande famille, c’était certain. J’avais alors acheté un costume bleu, j’avais fait en sorte d’avoir une belle coiffure, une barbe de deux jours, sachant pertinemment à quel point elle pouvait l’aimer. J’étais prêt, certes un peu nerveux mais prêt. J’étais même devant le bureau du maire, Neptune et Jupiter pas encore présent malheureusement. Je sais pas ce qu’ils foutent mais je leur avais donné toutes les informations. S’ils ne viennent pas, je saurais alors que je passe après leurs vies personnelles. La porte s’ouvre et j’osais croire que c’est eux… mais non, c’était mieux encore. Celle qui me faisait sourire tous les matins en étant présente dans mon lit — sauf quand elle se barre sans rien dire, m’en voulant comme jaja. Le souffle coupé, je la regardais venir vers moi et j’avais les yeux brillants, les yeux d’amour. J’étais fou amoureux de cette fille et j’étais tout bonnement incapable de vivre sans elle, c’était.. écrit dans les étoiles, littéralement. Ce soir, j’allais regarder le ciel avec elle, main dans la main, nos alliances représentant alors notre engagement et on pourra voir nos étoiles portant nos noms. Les étoiles Westerberg. Et le speech du maire commençait alors, chose qui était attendue de lui. Et alors que j’allais accepter de la prendre pour épouse, Camila stoppait le tout, ce qui me surprenait et m’effrayait en même temps. Je crois même qu’elle le voyait sur mon visage que ça me faisait peur, alors elle rajoutait quelques mots mais non, je n’arrivais pas à faire baisser le stress qui s’emparait de moi. Resserrant mes mains dans les siennes, je l’écoutais me faire une déclaration d’amour, encore une fois. Et bordel, mon cœur battait la chamade, j’étais incapable de rester inerte face à ça. Seulement, sa dernière phrase qu’elle laissait en suspens, c’était le pire de tout. Qu’est-ce qu’elle me cachait…? Et la vérité sortait enfin. Elle était enceinte. Elle portait mon bébé. À moi, mon bébé à moi. Celui qu’on avait ensemble avant les fiançailles avec Abelard, celui que j’avais accepté venir dans ma vie, chambouler nos vies. Il était de nouveau là ce bébé. J’allais être papa. « Tu… quoi ? T’es… t’es enceinte ? » Et sûrement que cette réaction pouvait lui faire peur mais.. non, il ne fallait pas. Je n’avais pas peur moi, je n’avais plus peur. Elle portait mon bébé, et j’étais enfin prêt à l’accueillir dans notre vie. Dans notre famille. On se mariait et on allait avoir un enfant. Je crois qu’au niveau des goals accomplis, on pouvait pas faire mieux que ça.

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Être présente aujourd'hui, c'était symbolique. Pluton allait épouser ma femme, enfin, mon ex femme, qui avouons-le était la femme parfaite. Une petite partie de moi regrettait déjà de ne plus être mariée à ma meilleure amie, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Est-ce que ça touchait mon estime ? Probablement, parce que je n'étais pas comme les autres, j'arrivais toujours à penser que je n'étais pas assez bonne pour ce monde. Pour l'heure, dans ma belle robe, observant le marié heureux, avec un sourire qui éclipsait tout ses signes de nervosité, j'en venais à la conclusion que j'étais un plus beau mari que lui. Chuuut. Il était parfait pour elle, enfin maintenant. Si je revenais quelques mois en arrière, j'avais sans aucun scrupule claqué ma main sur sa joue et.. Regardez aujourd'hui, il n'y avait pas de mot pour décrire comme notre relation avait évolué. Il était bon pour elle et depuis un grand nombre de semaines, je vous avais protégé du monde extérieur. Exit la maman sorcière de poupée. Exit Abécon. Exit Louison. Ce n'était plus que vous et le fruit de votre amour. Enfin, il devait avoir la taille d'une tomate cerise, alors il était pas grand, mais au terme de ses neuf mois de grossesse, viendrait au monde le plus beau cadeau que la terre pouvait vous offrir, le mélange parfait de votre sang et de votre cœur. J'étais subjuguée devant la beauté de Camila et je voyais dans son regard que c'était LE grand moment. J'avais déjà la gorge nouée à voir tant d'amour dans un simple échange de regard. Le maire commençait son discours alors que Cami ne prenne la parole. Dans un long discours émouvant, qui explosait mon quota de bonheur, je sentais mes yeux s'humidifier un peu plus, mais ce qui finissait par me faire réellement craqué et qui laissait les larmes de joie submerger mon visage, c'était la réponse du futur mari. C'était elle et ça le serait toujours, jamais je n'en avais douté et encore moins maintenant. Il reprenait le flambeau que je lui confiais sans grande inquiétude. J'étais heureuse qu'à la fin de cette cérémonie, ma signature valide cette union qui marquait le début d'une grande histoire que vous alliez continuer d'écrire, ouvrant une nouvelle page, un nouveau chapitre qui s'intitulait : Mr et Mme Westerberg.

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et je te jure, j’avais tellement mal au ventre là. d’avoir lancé la bombe comme ça. probablement que j’aurais pas dû, que ce n’était pas le moment mais je ne voulais pas te laisser m’épouser en te cachant quelque chose d’aussi énorme que ça. j’aurais eu l’impression de ne pas être honnête avec toi et quoi de pire que commencer notre union avec des cachoteries de ma part ? alors ouais, c’était une déclaration qui sortait de ma bouche mais tout ça pour en venir à la même et unique conclusion, j’étais enceinte. à peine quelques semaines, c’était tout récent mais.. c’était présent. et je voulais que tu le saches. que tu saches que tu étais le père et que si tu le permettais, on pourrait commencer à réellement construire cette famille que l’on avait perdu des mois auparavant. et.. t’avais juste l’air abasourdi. à bégayer puis répéter mes mots comme si l’information ne s’imprégnait pas dans ta tête. du coup, moi, j’avais peur. probablement que t’allais me dire que tu n’étais pas prêt, que c’était juste trop. que l’on devait se stabiliser avant de partir dans un projet aussi important et.. quelque part t’avais raison. sauf que c’était là et que je voulais juste profiter de ce que la vie pouvait nous offrir une nouvelle fois. et je crois que ce qui me faisait le plus peur, c’était le silence dans la salle. je détournais rapidement le regard pour croiser celui de ma meilleure amie qui tentait de se montrer encourageante et.. comment avoir du courage quand j’avais l’impression que tu pourrais être capable de tourner soudainement les talons et de quitter ce moment. alors j’inspirais profondément avant de finalement souffler « oui. on va être… parents. » et j’ai pas fait exprès tu sais ? j’ai pas fait attention non plus mais.. voilà, c’est là. tout comme lenny est le fécondator d’harvard, il me suffit d’une fois pour tomber enceinte. « dis quelque chose.. » je sais pas, n’importe quoi. de préférence qui me rassure parce que j’avais quand même coupé le moment où t’étais censé me dire oui pour la vie mais là, j’avais l’impression que je venais de tout faire foirer et j’aimais pas du tout ça.

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Je crois que je n'en revenais pas. Vraiment pas. J'étais de toute évidence en train de rêver, c'est pas possible autrement. D'une, j'étais en train de me marier avec la femme de ma vie et en plus de ça, elle portait mon enfant. Mon bébé qu'on aurait du avoir il y a quelques mois, celui qui aurait du naître dans les jours à venir. Elle portait mon bébé et j'avais l'impression que c'était inespéré alors ouais, j'avais aucun mot qui ne sortait après sa confirmation. On allait être parents et c'était quelque chose qui me faisait stresser presque autant que j'avais hâte de porter ce petit bout dans mes bras. Mes démons allaient revenir, je le savais. J'avais perdu tout le travail que j'avais fait sur moi la dernière fois et.. on allait devoir tout reprendre du début, je le sais. Mais j'étais avec elle, on allait être marié dans quelques instants et c'était le plus beau jour de ma vie. « On va être parents... » que je disais d'un sourire qui s'agrandissait au fur et à mesure que l'idée percutait mon esprit. « Tu portes mon bébé.. » et je me sentais bien, heureux, euphorique même. Et j'étais incapable de redescendre. « Je peux répondre à la question maintenant ? » Le maire hochait la tête et je reportais de nouveau mon attention sur la femme de ma vie. « Oui je veux te prendre, Camila Wildingham, comme légitime épouse, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Qu'on ait pleins d'enfants et que celui-là soit le premier d'une grande lignée » Attrapant la bague dans ma poche, je la glissais le long de son annulaire de la main gauche, tentant de ne pas trop trembler. Je me retenais de l'embrasser mais croyez moi, j'en avais terriblement envie. Ce qui se passait autour de moi m'importait peu, n'ayant aucune idée si mon frère et ma soeur avaient bien reçu l'invitation. Mais là, c'était Camila et moi... et notre enfant à naître.

Que je replace l'événement et surtout le contexte. C'était mon anniversaire il y a maintenant une semaine plus ou moins. Et donc voilà, comme à mon habitude, je célèbre cela comme il se doit car c'est pas tous les jours qu'on peut fêter le fait qu'on se rapproche de la mort. Sauf que ce que j'avais pas prévu était le message de mon petit frère Pluton (on a beau être des triplés, monsieur a choisi de naître un jour après nous. ndlr: forcément quand des jumeaux naissent dans les alentours de minuit, histoire de rigoler, t'en as toujours un qui s'dit "oh laaa, j'vais attendre un peu pour dire coucou demain à tout le monde et ça sera plus drôle plus tard"). En dehors du traditionnel "joyeux anniversaire", on avait eu le droit à un "je vais me marier". ptdr. C'était pas prévu ça. Mais me voici en train d'assister au mariage de Pluton. Genre tout va bien.

Plus sérieusement, j'étais réellement heureuse pour mon frère. Ca se voyait qu'il était bien avec Camila, qu'il l'aimait, qu'il voulait rester avec elle et qu'il ferait tout pour elle. Et inversement. Enfin de ce que j'ai vu, même si leur histoire elle est chelou par moment (d'ailleurs, on en parle que la meuf elle avait un trône royal près d'elle et elle choisit un mec qui a le nom d'une planète ? Je sais pas si c'est glow up ou glow down pour le coup). Etant arrivée un peu en retard pour diverses raisons, digne de ma personne n'est-ce pas, je me mettais un peu en retrait. Je pris le discours de Camila en cours de route au moment de l'échange des voeux et un grand sourire apparut sur mes lèvres à la fin du discours. Honnêtement, je m'en fichais de la partie "Pluton va être papa" et je pensais surtout à la partie "omg j'vais une tante, j'vais pouvoir apprendre plein de choses à ce gosse" m'voyez. Ils avaient l'air si niais damnit. Et regardez mes parents s'il vous plaît. Ils vont pleurer leurs vies en apprenant comme ça qu'ils vont être grands parents. Ils sont vieuuux.

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je te jure, c’est pire que du stress qui est présent en moi. j’ai l’impression que je vais m’écrouler d’une seconde à l’autre et.. ouais, faut absolument que tu dises quelque chose. n’importe quoi qui pourrait me rassurer.. ou souris moi au moins. rien qu’un sourire s’il te plaît. parce que je te jure que si je tombe pas dans les pommes dans les trois secondes qui suivent, c’est vraiment un miracle. j’ai le coeur qui bat tellement vite que j’ai la sensation qu’il va se décrocher de ma poitrine et.. ouais, limite ça fait mal en fait. j’ai l’impression d’être compressée puis au final, sûrement que cette robe est beaucoup trop serrée et j’ai chaud aussi. mon dieu que j’ai chaud. c’est pas glamour de transpirer, si ? « oui.. » bon déjà, tu me parlais pas d’avorter, d’adoption ou autre, je considérait du coup que c’était un bon signe. puis tu souriais et.. je te souriais en retour. ça veut dire que tout vas bien ? genre, vraiment ? et yeux dans les yeux, tu finissais par répondre à la question que j’avais coupé, emplissant mes yeux de larme. j’crois que le pire, c’était quand tu faisais glisser l’alliance à mon doigt t’engageant formellement à être mon époux. Vous, Camila Wildingham, acceptez vous de prendre Pluton Milkyway Westerberg comme époux ? De l’aimer et de le chérir, dans la santé comme dans la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ? je tremblais, c’était pas humain de trembler comme ça mais je gardais mes yeux rivés dans les tiens, incapable de m’en détacher. « Oui je te prends, Pluton Westerberg » rêvez pas pour que je prononce à haute voix « voie lactée » « comme légitime époux, dans la santé comme la maladie, jusqu’à ce que la mort nous sépare » et vient pas frapper à notre porte trop tôt s’il te plaît, ras le bol des dramas. bref, c’était à mon tour de faire glisser l’alliance le long de ton annulaire gauche scellant alors nos voeux. je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage j’crois que j’attendais pas plus longtemps pour fondre sur ta bouche, mes bras passant autour de toi comme si j’avais peur que tu t’échappes soudainement. on était mariés. toi et moi. unis pour le meilleur et pour le pire.

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J’allais être papa et c’était.. le meilleur moment qu’elle avait choisi pour me l’annoncer. On se mariait elle et moi, sur ces terres de Grèce, en Europe et plus ou moins proches de nos familles. Est-ce qu’on allait opter pour un voyage de noces express avant la rentrée ? J’en savais trop rien pour le coup et il était sûrement préférable d’en discuter après. D’autant plus qu’on allait devoir parler de bien des choses, surtout de ce bébé qui allait apparaitre dans nos vies incessamment sous peu. Environ neuf mois je suppose, sûrement un peu moins pour qu’elle soit sûre que ce soit bien une grossesse. Et quelque part, j’avais hâte. Quelque part, j’avais juste envie de tenir ce petit bout dans mes bras et de lui chanter les chansons que mes parents avaient pu me chanter à l’époque. Finalement, je glissais la bague au doigt de Camila, remarquant que Neptune était présente pour assister à tout ça, ce qui faisait qu’agrandir mon sourire niais que j’avais depuis le départ. Reprenant mon sérieux, c’était à Camila d’énoncer les vœux que le Maire lui rappelait, faisant alors battre mon cœur à deux mille. À son tour, elle fait glisser la bague le long de mon doigt et bordel, je me sens vivant, je me sens amoureux, plus que jamais. Le maire n’avait même pas le temps de finir sa phase que ses bras s’enroulaient autour de mon cou et ses lèvres se pressaient contre les miennes. J’avais une réaction similaire, glissant une main dans sa nuque, mon bras autour d’elle pour la coller contre moi. Elle était à présent ma femme. Jusqu’à ce que la mort nous sépare et ouais, rien que ça c’était juste trop beau. Attrapant sa main à la fin du baiser, on se tournait vers les deux personnes présentes, Cléolya et Neptune, tout sourire, levant nos mains liées comme pour célébrer ce nouveau mariage. « Camila Westerberg, après toi » que je l’invitais à avancer vers la porte pour qu’on sorte de ce lieu, liés par les liens du mariage.

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j’arrivais pas à y croire en fait. tout était allé si vite que c’était limite dur de réaliser mais.. tous les projets que l’on avait pu avoir avant que la famille de belgique unis à la mienne ne viennent s’en mêler venait de se réaliser. et ouais, j’avais pas voulu attendre parce que je désirais juste tellement partager ta vie que je n’avais pas voulu prendre le risque qu’une nouvelle fois tout s’effondre. et nous voilà, mariés, pour le meilleur comme pour le pire. on avait signé, cléo aussi et.. je portais désormais ton nom. camila westerberg. j’savais que beaucoup de femme cherchait à garder le leur mais.. j’en avais pas envie. j’étais tienne. et j’avais aucune gloire à vouloir garder le nom de ceux qui faisait de ma vie un enfer. et.. ouais, c’était fait. si j’avais toujours appréhendé la réaction de ta famille, neptune était là et semblait totalement ravie par ce qui était en train de se produire alors.. j’étais soulagée. ma main dans la tienne, on s’avançait vers la sortie, des sourires radieux empreint sur le visage et un bonheur sans nom. et une fois à l’extérieur, alors qu’on embrassait les deux seules personnes présentes avant de quitter les lieux, je me tournais vers toi tout sourire. « tu veux qu’on improvise une lune de miel à l’hôtel ? » en soit, on était déjà dans un décor paradisiaque et puisque l’on avait strictement rien prévu pour la suite, autant se contenter de ce que l’on avait sous la main et de ce qui fonctionnait le plus quand il s’agissait de toi et moi. ouais, j’voulais qu’on fête notre bonheur sous les draps, être totalement nue et ne porter que cette alliance à mon doigt.

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C’était.. woaw. Elle était wow. Camila était dorénavant ma femme aux yeux de tous et c’était de toute évidence le meilleur jour de toute ma vie. Et forcément, d’ici quelques mois, ça sera le second parce que j’allais être papa. Elle allait mettre au monde notre enfant, en espérant que cette fois, personne ne viendra mettre un terme à cette grossesse, encore moins sa mère. Et ouais, j’avais juste hâte de voir ce que toute notre histoire allait donner et c’était que le deuxième chapitre à présent. J’osais croire qu’on allait en avoir des masses. Mes lèvres contre les siennes, je me délectais de ce contact, celui que j’allais avoir à présent tous les jours au réveil, au coucher. C’était elle, la femme de ma vie et je n’arrivais tout bonnement pas à me réveiller de ce rêve éveillé. Un baiser sur la joue à Cléolya, une longue étreinte à ma grande sœur qui avait fait le chemin, contrairement à Jupiter et ouais, on quittait les lieux Camila et moi en tant que mari et femme et c’était juste parfait. « Une lune de miel de 48h jusqu’à notre départ pour Boston ou on rallonge un peu tout ça ? » que je disais tout sourire avant de l’embrasser une nouvelle fois, entrelaçant mes doigts aux siens. Elle était mienne et j’allais l’avoir pour le reste de ma vie. Qu’importe le contrat qu’on avait établi ensemble plus tôt, c’était elle et moi jusqu’au reste de notre vie et personne n’allait pouvoir se mettre entre nous, plus jamais. Et rien que cette pensée me rendait plus heureux que jamais. « Allez viens, profitons avant que bébé ne prenne trop de place » que je disais en rigolant avant d’aller jusqu’à la voiture, l’invitant à rentrer dedans pour la suite, non sans faire des signes à Cléo et Neptune qui nous admiraient à l’entrée de la mairie.