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aujourd’hui est un grand jour. parce que ouais, pluton vieilli encore une fois et.. j’sais pas, je veux rendre les choses spéciales. j’veux que tu sois heureux en fait. on est à mykonos depuis quelques jours et s’il y a bien une chose que l’on peut dire c’est que l’endroit est magnifique. alors ouais, j’ai tout prévu pour l’occasion. j’ai passé ma journée à faire comme si je ne me souvenais pas de cette date quitte à passer pour la pire petite amie/meilleure amie de tous les temps. je m’étais éclipsée m’assurant de réserver ce spot et de tous mettre en place pour que ce soit parfait. et puisque la nuit commençait à tomber, c’était le moment de finalement te révéler les choses. main dans la main, je t’entraînais avec moi dans les rues de mykonos, prétextant avoir flashé sur un bijou à la devanture d’un magasin. et finalement, on arrivait sur le spot. le chemin de pierre était bordé de bougie et au fond, on pouvait apercevoir une sorte de nappe où trônait un panier emplit de différent mets et d’une bouteille de vin. et ouais, je pouvais lire la surprise dans tes yeux alors qu’on avançait jusqu’à être à la bonne place. « tu croyais vraiment que j’avais oublié ? » sérieusement mon coeur, jamais ça ne sortirait de ma tête. et puis regarde, on a la mer juste en bas, on pourra se faire un bain de minuit même si ça te tente. « bon anniversaire mon amour » que je soufflais déposant doucement mes lèvres sur les tiennes dans un baiser tendre avant de m’assoir t’invitant à en faire de même. « tiens, c’est pour toi » que je te disais te tendant une boîte enveloppé de papier cadeau. et à l’intérieur ? un coffret twin. deux étoiles situés côte à côte que j’avais acheté et nommé de nos prénoms. parce que toi et moi, s’était écrit dans les étoiles.

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C’était mon anniversaire aujourd’hui. Autant hier c’était Neptune et Jupiter, on l’avait fêté tous les trois comme il se doit en regardant la pluie d’étoiles filantes, autant aujourd’hui c’était moi et moi seul. Je ne le partageais pas cet anniversaire. Enfin, à chaque fois, le 12 août, je me languissais en écoutant tout le monde fêter l’anniversaire des deux, pour qu’enfin le 13 ce soit pour moi. Sauf que, même mon post instagram ne semblait pas mettre la puce à l’oreille de Camila et ça me rendait un peu trop ronchon. Ouais, je sais pas, j’aimais être le centre de son attention, qu’elle soit là, à vouloir que je sois heureux, comblé. Mais rien ne semblait la mettre sur le chemin. Même Louison me l’avait souhaité, ce qui était pas mal étrange pour le coup, mais ouais, même elle. Mais bon, je ne disais rien, la suivant dans les rues de Mykonos. Elle voulait un bijou apparemment et j’étais incapable de lui refuser quoique ce soit. La suivant, marchant presque à la traine derrière elle, je finissais par découvrir qu’on était pas devant une devanture de magasin mais plutôt devant la mer, sur un chemin de pierre décoré par des bougies et.. ouais, c’était magnifique. Et forcément que mon sourire prenait plus de place sur mon visage, tant la surprise était grande. « Je… ouais » Ouais, je pensais qu’elle avait oublié, rien ne me laissait penser qu’elle avait pu organiser tout ça. La laissant m’embrasser, répondant légèrement à ce baiser tendre et amoureux, je m’installais face à elle sur la nappe déposée avec les petits coussins. « Merci ma chérie » Et voilà qu’elle me filait une boite emballée qui me laissait présager que c’était mon cadeau. Avide de savoir ce que c’était, je déballais le tout à une vitesse, pour découvrir le contenu et… ouais, bouche grande ouverte, yeux brillants. Je pensais pas qu’elle ferait ce genre de cadeau pour le coup. Mon regard se baladait entre elle et ce qui se trouvait entre mes mains. « T’as vraiment acheté deux étoiles…? Qui portent nos noms ? » Ouais, pour le coup, c’était beau. Vraiment beau. Déposant le tout à côté de moi, je me penchais pour attraper son visage de mes mains et je l’embrassais un peu plus fougueusement que tout à l’heure.

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et.. ouais. peut être que c’était un peu kitsch. peut être que c’était pas tellement le genre de truc que j’avais l’habitude d’offrir mais.. j’voulais te faire un cadeau significatif. pas juste t’offrir un objet que tu déposerais dans un coin et qui ne serait pas personnel. là, c’était à nous. on avait deux étoiles nous appartenant qu’on pourrait observer le soir dans le ciel et.. j’sais pas, entre les tatouages que l’on portait l’un pour l’autre, je trouvais que c’était une belle référence à l’amour que l’on pouvait se porter. alors j’espérais sincèrement que ça te plaise et pendant que tu déballais, je me sentais un peu anxieuse. en soit, j’étais pas à l’abri de lire la déception dans ton regard. sauf que c’est tout l’inverse. t’as les yeux qui brille et moi, ça suffit à me combler. parce que te faire plaisir c’est limite mon unique but dans la vie. « oui » je soufflais alors que tes mains venaient entourer mon visage laissant nos lèvres se joindre par la suite. putain, ouais, je vivais pour ce genre de moment. pour être avec toi, te rendre heureux. c’était vraiment ce qui m’importait le plus en fait. « tu sais » j’ouvrais le panier préparé pour l’occasion, sortant deux verres que je remplissais de vin avant de reprendre la parole « je me dis qu’après tout ce qu’on a vécu toi et moi, on est certains maintenant que c’est ensemble qu’on doit être » tu vois bien à quel point on est malheureux l’un sans l’autre et.. j’sais pas, tout ce qu’on a surmonté ensemble, toutes les épreuves que l’on a traversé, c’est la preuve que ce sera toi et moi jusqu’à la fin. « et » j’inspirais un coup portant mon verre à mes lèvres pour en prendre une gorgée. « j’veux t’épouser. là, cet été. » je détournais le regard parce que j’avais peur du « non » que tu pourrais me lancer au visage. « je veux porter ton nom à toi et.. je sais que j’ai cléo mais.. je peux rompre le contrat. elle comprendra et.. c’est juste toi.. » et mon dieu, jetez moi dans la mer là maintenant tout de suite.

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Le lieu était idéal et la compagnie encore plus. Camila était belle, elle était parfaite et son cadeau, il était juste.. au delà de tout ce que j’avais espéré. Deux étoiles, portant nos deux prénoms et c’était juste beau. J’allais encadrer quelque part dans l’appart la map pour les retrouver dans les étoiles. Et j’allais sûrement passer toutes mes soirées à les regarder les deux, histoire de rêver comme il fallait. « C’est.. parfait » “To the moon and back”, clairement. C’était littéralement ça, même si on allait pouvoir dire “To the stars and back” dès à présent. Et alors qu’on était posé sur la nappe, elle commençait à sortir les verres avec du vin qu’elle versait dedans et je lui tendais sa coupe quand elle avait reposé la bouteille, tout en l’écoutant. Et ouais, je souriais, parce que j’étais conscient qu’on avait vécu pas mal de choses tous les deux, entre Lenny, Willa, Noah, Liz et puis plus récemment Abelard et Louison. C’était bien trop pour un jeune couple comme nous, mais on finissait toujours par revenir l’un vers l’autre. Des âmes sœurs, de toute évidence. Je commençais cependant à froncer les sourcils tout en buvant légèrement du vin, sachant pas trop ce qu’elle allait dire par la suite. Et c’était la surprise. Ses mots, ils m’arrachaient la mâchoire, qui tombait légèrement. Les yeux gros, je la regardais et elle détournait le regard, sûrement par peur de ma réaction, j’en savais trop rien. Elle… elle m’étonnera toujours et je crois que je l’aimais encore plus qu’il y a trois minutes, quand elle m’a offert les étoiles. Glissant ma main le long de sa joue, je tournais son visage pour qu’elle me regarde alors que je la bouffais du regard, totalement amoureux de cette fille totalement folle. « Regarde moi » que je chuchotais doucement alors que mon regard plongeait dans le sien, me perdant dedans. « Oui » que je disais enfin, après quelques instants de silence entre nous. « Oui je veux t’épouser »

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je crois que j’avais jamais ressenti autant de stress dans ma vie en fait. c’était carrément horrible. parce que je savais pas du tout ce que t’allais pouvoir répondre à ce que je venais de dire. et en fait, j’étais limite convaincue que t’allais me dire non. parce que je savais que de base, tu voulais prendre ton temps. sûrement parce qu’on en avait trop bavé et que tu ne voulais pas te brûler les ailes une nouvelle fois mais.. je te dis ce que j’ai sur le coeur. et je t’aime. je t’aime moi. je t’aime tellement que je donnerais ma vie pour la tienne. alors ouais, je veux t’épouser. et peut être que pour beaucoup ce n’est rien d’autre qu’un bout de papier que l’on signe mais pour moi, ça signifie plein de chose. c’est important. et je veux prendre ton nom. je veux être camila westerberg, me détacher de ma propre famille et construire la mienne avec toi. je veux que toi et moi on soit une famille. et j’regarde le sol, la mer, tout ce qu’il y a autour de moi plutôt que toi. parce que si tu dis non, je sais que ça me blessera. pourtant, quand tu me demandais de te regarder, je finissais par le faire alors qu’un oui sortait de ta bouche. pardon.. quoi ? j’avais le coeur qui battait à toute vitesse alors que je peinais à réaliser ce que tu venais de dire. t’as entendu au moins ce que je t’ai dis ? je veux faire ça là, maintenant, avant la fin de l’été. ça veut dire qu’on a pas le temps. qu’on peut pas s’y préparer. autant, la semaine prochaine ce sera réglé et on sera mariés tu vois ? « t’as vraiment dit oui là ? » que je soufflais. et du coup, je plongeais ma main dans le panier pour en sortir un écrin. tu sais, la bague que je t’ai offerte quand tu m’avais demandé de t’épouser la première fois ? et je la sortais doucement la faisant glisser à ton doigt sans te quitter des yeux. « tu n’es qu’à moi » que je murmurais. mon dieu, je réalisais pas.

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Quand je faisais une rétrospective de notre histoire, je me disais que les choses avaient été quand même assez loin quelques fois et je me demandais encore ce qui faisait que t’étais là, face à moi. Camila, cette fille qui était totalement libre, polyamoureuse ou alors plutôt libre de s’attacher et de se détacher de tout le monde. Qu’est-ce que j’avais de plus pour qu’elle soit jamais lassée de moi ? Je me posais la question. Je me posais réellement la question. Elle aurait pu avoir une vie de princesse auprès de monsieur trou du cul de Belgique. Mais ouais, on avait vécu pas mal de choses et dans le fond, si je m’étais engagé dans cette relation, je m’étais dit qu’on irait petit à petit, sans se précipiter parce qu’on allait tout bonnement se prendre les pieds dans un tapis et se ratatiner, comme toutes les fois d’avant. Et j’avais juste envie que non, qu’on perdure tous les deux, comme les deux fous amoureux qu’on pouvait être. C’était d’un naturel déconcertant, ma main sur sa joue, que j’acceptais sa demande. Oui, oui je voulais l’épouser. Je voulais qu’elle s’appelle Camila Westerberg et qu’elle porte mes enfants. Je voulais tout ça parce qu’elle était certainement la femme qui m’avait le plus marqué de toutes mes relations. Elle m’avait brûlé au fer rouge et maintenant, j’allais l’épouser, avant la fin de l’été. Sûrement que c’était précipité mais dans le fond, je savais que c’était elle et qu’on devait plus attendre. Attendre signifiait laisser l’opportunité à d’autres de se mettre en travers de notre chemin. « J’ai vraiment dit oui » que je répétais, pour être sûr qu’elle comprenne de quoi il en retournait. Et c’était là que je découvrais la bague. Celle qui m’était destiné la première fois, celle que je retrouvais rapidement à mon doigt. « Je… j’ai pas la bague ici mais.. on t’en trouvera une et dès qu’on rentre à Boston, je te la rendrai » Je tentais de me justifier, trouvant ça con qu’elle n’ait pas de bague alors que c’était le plus important dans les fiançailles. « Je ne suis qu’à toi, future Camila Westerberg » que je disais tout sourire avant de venir attraper son visage et l’embrasser de tout mon amour. « Et tu n’es qu’à moi » que je précisais en me reculant, rigolant légèrement pour ensuite revenir à la charge, l’embrassant tout en l’allongeant sur la nappe.

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j’crois que je m’étais tellement répétée que t’allais me dire non que là, je restais juste sur le cul. parce que forcément, j’avais préparé un discours suite à ton refus mais je ne m’étais pas dis que t’allais me répondre du tac au tac que oui, tu le voulais. alors ouais, j’étais pas bien, j’avais les mains qui tremblaient un peu mais je trouvais quand même la force de récupérer la bague que je faisais glisser à ton doigt alors que tu répétais que oui, c’était vraiment oui. et j’avais le coeur qui battait terriblement vite à ce moment là parce que très honnêtement, c’était juste le plus beau jour de ma vie. j’avais l’impression que tout était finalement rentré dans l’ordre et.. ouais, j’pouvais pas rêver mieux en fait. « t’inquiète, c’est rien » et je m’en fichais en fait. t’avais dis oui et je le savais. alors avoir une bague à mon doigt ce n’était qu’un détail de plus dont je pouvais me passer. et gosh, c’était juste jouissif d’entre camila westerberg sortir de ta bouche. j’avais l’impression que c’était la plus belle symphonie au monde et.. ouais, je savais que je faisais le bon choix. puis tu revenais à l’assaut de mes lèvres, ton corps faisant pression sur le mien me renversant sur la nappe, toi au dessus de moi. et.. ouais, j’avais clairement besoin de rien d’autre que ça. parce que c’était juste toi et moi contre le monde, comme toujours et que j’étais heureuse. t’étais conscient que t’arrivais à effacer toutes les idées noires de mon esprit juste en étant présent à mes côtés ? et cette fois, j’allais vraiment me battre pour te garder à mes côtés. parce qu’il était hors de question que je te laisse t’échapper une nouvelle fois. c’était toi, ce serait toujours toi et personne ne pourrait changer ça.

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Comment refuser une demande comme celle-ci, quand elle disait tout ce que je rêvais d'entendre ? Elle m'aimait, je l'aimais et on ne se voyait pas vraiment séparés une seconde de plus... alors ouais, si ça nous permettait de ne plus avoir un prince qui se met entre nous, moi je signe tout de suite. Alors oui, moi j'avais une bague au doigt à présent, mais elle, elle n'en avait pas. Et j'étais quand même attristé. Alors j'irai à une bijouterie en ville pour avoir ce qu'il me faut assez rapidement, avant le mariage, afin qu'elle puisse se pavaner elle aussi avec une bague. « Tu auras la plus belle bague, je te le promets » Qu'importe que ce ne soit pas celle de la famille, elle serait parfaite, pour elle. Mais quoiqu'il en soit, je ne m'attardais pas trop sur ça, je préférais de loin m'attarder sur le fait qu'elle s’appellerait Camila Westerberg. Et ouais, rien que ça, ça me faisait vibrer, au point que je ne pouvais pas m'empêcher d'aller m'emparer de ses lèvres pour l'embrasser. Dans l'élan, je la couchais sur la nappe, espérant ne pas trop lui faire mal avec la pierre qui se trouvait sous ce tissu peu épais dans le fond. « Tu as quoi d'autres dans ce panier ? Du vin, une bague... T'as aussi un voyage à l'autre bout du monde dedans ? » que je demandais en rigolant, déviant dans son cou, non sans mordiller un peu son oreille. « T'es Mary Poppins en fait » que je disais avant de récupérer ses lèvres puis la regarder, non sans la bouffer du regard. « T'es belle... t'es vraiment la plus belle »

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j’voulais plus que l’on traverse ce que l’on avait pu traverser tout au cours de cette année. et jamais j’aurais pensé qu’être honnête envers les sentiments que l’on pouvait avoir l’un pour l’autre serait aussi dévastateur mais.. pas une seconde je ne regrettais parce que t’étais aussi celui qui m’avait permise de me poser. d’arrêter d’être volage et de partir dans toutes les directions. tu m’avais appris que je pouvais donner mon coeur à une seule et même personne et être heureuse comme ça. j’crois qu’en fait, au cours des quatre ans où l’on a pu se fréquenter, tu m’en a appris plus sur la vie que ma propre mère en vingt deux ans. « je n’en doute pas » que je soufflais. mais t’sais, j’ai sincèrement pas besoin que tu m’offres la plus belle bague du monde. peu importe ce que tu passeras à mon doigt, elle viendra de toi et je l’aimerais forcément. et je riais à tes mots, fondant totalement sous les baisers que tu pouvais me prodiguer. « non, mais j’ai de quoi manger » parce que le but premier avait été là. passer ta soirée d’anniversaire à admirer les étoiles, profiter de la mer autour d’un pique nique improvisé. « c’est toi qui me rend belle » j’te jure. tu fais de moi une plus belle personne jour après jour. pour tout ce que tu m’apprends, par ta simplicité et par le simple regard que tu peux poser sur moi. j’suis une belle personne grâce à toi. alors doucement, je venais récupérer tes lèvres, mes doigts s’accrochant à tes cheveux. et tu vois, cette simplicité dans laquelle on baigne là, j’voudrais qu’elle dure toute la vie.

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C’était comme un rêve devenant réalité. Quand j’ai vu sur internet les fiançailles qu’elle avait avec Abelard, annulant par conséquent les nôtres, c’était le pire jour de ma vie. C’était… vraiment la pire chose qui soit pour elle, pour moi, pour nous. Mais on avait su se relever, malgré les obstacles. Et oui, je regrettais encore comment les choses s’étaient passées notamment avec Louison, mais il fallait admettre ce qui était sous nos yeux : Camila était là, sous mes yeux, heureuse et prête à devenir enfin ma femme. « Manger ? Ça tombe bien, j’ai faim… » Mais pas forcément de bouffe en fait, c’était surtout d’elle. Totalement insatiable, je pouvais me prendre une dose de Camila tout le temps si je le pouvais. D’ailleurs, j’étais allongé sur elle, me lassant pas une seule seconde de l’embrasser encore et encore, avant de la regarder, ne pouvant pas m’empêcher de la trouver magnifique. Son sourire sur ses lèvres, il n’avait aucun prix. Il était parfait et je voulais qu’elle l’ait sur son visage tout le temps à présent. Avec du recul, le moment où elle avait voulu sauter du pont de Brighton était loin. « Tu es belle sans moi, tu es belle tout le temps, mais surtout quand tu souris » La question d’ailleurs me brûlait les lèvres mais je ne voulais pas casser le moment. Je me contentais de la laisser capturer mes lèvres pour de nouveau baiser langoureux, ses mains plongeant dans mes cheveux certainement un peu trop longs. « Tu veux manger maintenant ou tenter le bain de minuit….? »