C'est le 13 février 1988 à Manille dans les Philippines, que les membres de la famille Valiente m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Nathaniel Aaron-James. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Politiques depuis quatre ans.. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Eliot .

Je suis un élève surdoué et j'ai sauté de nombreuses classes ▲ On me surnomme "tête d'ampoule" ▲ Je suis passionné de danse et rêve un jour d'intégrer une troupe ▲ Je suis toujours soucieux de bien faire ▲ Il n'y a pas plus tendre que moi▲ J'ai beaucoup de mal à vaincre ma timidité un peu trop encombrante ▲ studieux, je suis aussi très sportif▲ légèrement susceptible ▲ Je suis très ambitieux▲ Je ne me suis jamais rebellé contre mes parents

▲ Je ne suis pas sorti avec beaucoup de filles. Ce n'est pas mon genre. La première petite amie que j'ai eu n'a pas été sincère avec moi. Elle était venue me voir un jour prétendant avoir subitement jeté son dévolu sur moi. J'ai naïvement accepté de sortir avec elle. Je n'arrivais pas à croire que je sortais avec une des filles les plus populaires du lycée. C'était trop beau pour être vrai ou cru. Je me suis rendu très vite compte qu'elle se servait de moi pour obtenir des résultats suffisamment élevés pour pouvoir étudier dans une grande université...à Princeton, si mes souvenirs sont bons. Je garde un très mauvais souvenir de ma première relation amoureuse et je reste depuis, très réticent à l'idée de me poser avec une fille.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Je préfère me tenir à l'écart de ces soirées qui se concluent par des pieds de chaise cassés et du carrelage collant et empestant l'alcool. Mes parents ne me laisseraient jamais y aller et je ne souhaite pas passer une soirée où tout est voué à l'excès. Je ne supporterai pas d'y rester ne serait-ce qu'une seconde.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Alors une chose à la fois. Je trouve que c'est une excellente idée. Nous n'avons pas tous les jours l'occasion de partager avec les autres et d'étaler notre générosité. Ce voyage humanitaire en serait justement l'occasion. Les gens ont tendance à ne regarder que leurs problèmes mais s'ils ouvraient un peu plus les yeux, ils verraient que quelque part là-bas, il y'a des personnes qui sont en situation de détresse. Je suis sûr que ça peut être une expérience enrichissante.Pas vous?

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Pour sûr. C'est l'occasion unique de montrer de quoi je suis capable sur le plan artistique. Je suis passionné de danse. Quand je danse, je me sens transporté ailleurs. Je n'arrive pas à décrire cette sensation. Je dirais qu'il faut le vivre pour y croire. C'est juste incroyable...

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Depuis ma dernière relation, je me méfie pas mal des filles belles et gentilles (rires). Je suis très méfiant et je prend du recul. La dépression et l'humiliation dans lesquelles j'ai sombré m'ont amplement suffit. Je n'ai pas la tête à ça pour le moment.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Pourquoi pas, du moment que ça n'arrive pas aux oreilles de mes parents !

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Je m'en moque éperdument. Je ne suis pas du tout impressionné et si son existence se limite qu'à des petites choses matérielles, alors tant mieux pour lui.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Qu'on ne compte pas sur moi ! Ce n'est pas parce que je suis surdoué que je dois me rendre obligatoirement à ce genre de conférence et qui plus est durant une semaine entière. D'une part, je ne suis pas passionné par la littérature mais plutôt par l'économie, les sciences et la politique. Il m'arrive de lire de temps en temps mais je n'en ai jamais fait une passion. D'autre part, je tiens à briser ce "cliché" des élèves studieux. Nous ne sommes pas h24 scotchés à nos bouquins. Pour ma part, non. Je bouquine beaucoup mais j'ai mes limites et j'ai également d'autres centres d'intérêts.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lampoco et j'ai bientôt 20 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à j'y étais inscris à son ouverture. Beau avec un très joli design alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Harry Shum Jr comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par off limits & emsigtimes. Je fais environ 200, grand maximum 250 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲

«Honneur». Un mot unique qui je pense résumerait bien mon parcours jusqu'ici. Dès mon plus jeune âge, ce mot pesait sur mes épaules. J'étais terrifié à l'idée de lire ne serait-ce qu'une once de déception dans les yeux de mes parents. Les règles étaient très vite fixées: je devais honorer ma famille. Je devais les combler d'honneur. Qu'est-ce que l'honneur signifiait pour eux? Tellement de choses. Je ne pouvais pas jouer les récalcitrants. Je ne pouvais pas ternir l'image de mon père, l'ambassadeur des Phillipines aux Etats-Unis. Je devais soigner mon image, ne pas désobéir. Le contrat était le suivant: Je marchais droit et tout irait bien. Pas d'indécence ou d'arrogance si je tenais à ce que tout se passe pour le mieux pour moi. Mes parents s'étaient forgés un idéal et ils étaient décidé à faire de moi cet idéal. Mon avis n'était pas pris en compte et jamais je ne l'avais laissé entendre. Je ne me suis jamais rebellé contre l'ordre qu'ils avaient établi, même pas un seul regard de travers. Je me contentais , souvent à contrecoeur, d'obéir au doigt à et l'oeil. J'avais beaucoup de respect pour mes parents et j'étais soucieux de bien faire. Cependant, j'avais un poids, une pression sur mes épaules. Je me sentais comme un oiseau en cage. Mes sentiments, mes envies, mes ambitions n'étaient pas pris en considération.

Lorsque Mme Evans, ma maîtresse de l'école primaire du temps où nous habitions encore à Baltimore dans le Maryland annonça à mes parents que j'étais surdoué, ils n'en croyaient pas leurs yeux. Il avait suffit de quelques jours pour que toute la famille soit tenue au courant. J'avais l'étrange sensation d'être vu comme une simple oeuvre d'art à un prix inestimable qu'on affichait au salon à la vue de tous. Je n'avais pas demandé à naître ainsi. Je ne savais même plus si c'était un avantage ou un inconvénient. J'obtenais le plus souvent la meilleure note, je sautais plusieurs classes et certains parents encourageaient leurs enfants à me fréquenter disant que j'étais un enfant exemplaire. D'un autre côté, je m'ennuyais constamment en cours et plus je grandissais et plus j'étais sujet aux railleries des uns et des autres. On me jalousait. On me surnommait "tête d'ampoule". On me reprochait de réussir, comme si je devais faire semblant de me tromper pour me faire accepter des autres. Chez moi, ce genre de réaction ne provoquait pas de la colère mais de la tristesse. Je m'étais considérablement replié sur moi-même. J'étais timide et je bégayais tout le temps. Etant enfant unique, je n'avais personne à qui parler. Je n'avais pas l'intention d'en parler à mes parents. Mes sentiments allaient rester enfouis en moi et à tout jamais.

Après toutes ces mésaventures, je ressentais le besoin d'extérioriser ce que j'avais gardé au plus profond de moi. Quelques personnes choisissaient la lecture ou la peinture, moi, j'avais choisi la danse. Je n'avais jamais suivi des cours de danse. Mon père ne m'aurait pas permis. Quand j'étais seul dans le salon, je regardais secrètement des émissions de danse ou des comédies musicales. Quand mon père rôdait dans les parages, je changeais immédiatement la chaîne. Ensuite, je ressentis une réelle envie d'apprendre. Me contenter de rester devant l'écran du salon ne me satisfaisait pas assez. Je voulais aller plus loin. Bien sûr, ce secret allait rester rien qu'entre la danse et moi. Les mercredi après-midi, je prétendais étudier à la bibliothèque. Au lieu de ça, je suivais des cours de danse que je payais de ma poche. Je respirais la danse. Je sentais que je ne jouais pas un autre personnage mais que j'étais bien moi-même, Nathaniel Aaron-James. Je ne m'étais jamais senti aussi bien. Je pouvais m'exprimer librement non pas par des mots mais par des gestes, des gestes significatifs et témoignant de mes émotions. Je ne saurai comment vous l'expliquer mais la relation qui m'unissait à la danse était exceptionnelle et incomparable. La danse était entrée dans ma vie. Je peux vous confier un secret? Je n'avais pas pu résister et je dus acheter des tas de comédies musicales comme "Grease", "The Sound of Music", "West Side Story",etc. Il y'avait de bonnes promotions.

Je ne délaissais pas pour autant ma vie scolaire. J'entretenais régulièrement ma culture générale en lisant des livres. La culture était essentielle pour moi. J'étais avide d'apprendre, d'enrichir mes connaissances sur le monde qui m'entoure. Plus tu connais le monde dans lequel tu vis et plus tu es capable d'en parler. Elle me permettait de maîtriser divers sujets et de mieux comprendre cet univers dans lequel je vivais.

Etre surdoué n'était pas la meilleure des choses qui avait pu m'arriver. Je commençais à en être certain. Au lycée, les choses s'étaient empirées pour moi. Je n'avais pas perdu ce surnom "tête d'ampoule", surnom auquel je m'étais habitué. Je n'arrivais pas à concevoir comment les élèves de ma classe pouvaient se montrer aussi immatures et intolérants. Je les ignorais même si au fond, cela me blessait. J'avais pitié d'eux. Je ne comprenais pas comment autant de méchanceté pouvait sortir de ces personnes-là. Ils devaient mener une vie malheureuse. Ma situation ne se limitait pas à quelques remarques acerbes. Les choses étaient allées plus loin que cela. Un jour, une des filles les plus populaires avait prétendu être intéressée par moi. Nous étions sortis moins d'un mois ensemble avant que je ne me rende compte que depuis le début elle se servait de moi dans l'espoir d'obtenir une chance d'étudier à Princeton. Ce jour-là m'avait marqué. J'étais rentré abattu chez moi. Le regard vide, le visage inexpressif. C'était l'incompréhension totale. J'étais tendre et désireux d'aider les autres et voilà comment j'étais récompensé. Je n'étais pas seul. Mes amis étaient heureusement là pour me réconforter et me dissuader d'y prêter une quelconque attention à ce genre de personne. Je nourris depuis une haine évidente envers les personnes superficielles.

Il y'a quatre ans, je reçus ma lettre d'admission à Harvard. Cette place, je l'avais mérité. Je m'étais donné tous les moyens pour l'obtenir. J'avais un avantage non négligeable, j'avais énormément de facilités et j'avais beaucoup moins besoin de travailler que les autres élèves. J'étais tellement content. Je vous laisse imaginer la joie de mes parents quand ils apprirent que j'intégrais le campus. Je m'étais retrouvé face à une difficulté pour le choix de mes études. Je ne pouvais pas prendre la danse, mon père ne m'aurait jamais laissé faire une telle "bêtise". Disons qu'il prit en quelque sorte la décision à ma place et m'inscrivit aux cours de politiques. Une chance pour moi que j'étais plus ou moins intéressé par ce domaine-là. Là encore, je n'avais pas eu mon mot à dire. J'avais suivi aveuglément l'avis de mes parents. Je n'avais pas d'autres choix que d'acquiescer. Les choses ont beaucoup changé depuis mon arrivée à Harvard. Au moins, ici, les gens sont beaucoup plus matures et je ne suis plus sujet aux moqueries. Il y'aura toujours un élève pour me ridiculiser mais j'ai beaucoup appris de mes expériences et depuis je joue la carte de l'indifférence. Il n'y a rien de mieux que l'indifférence pour neutraliser un ennemi. Et, je dois dire que je me sens mieux dans ma peau.