c'est vraiment la poisse mais bon au moins elle est en chocolat tout n'est pas perdu. alors le coréen imite son coéquipier et retire l'emballage pour croquer dans la clé. c'est quand même un brin réconfortant vu ce qu'ils sont en train de subir. et hop pluton le chanceux trouve la seconde clé pour sortir de la pièce noire, tant mieux ! plus qu'à trouver la bonne porte d'embarquement maintenant et seong se doute bien que ça ne va pas être une mince affaire encore.

j'ai sincèrement le mec le plus parfait au monde. en plus de trouver la première clé, il trouve la seconde dans la même foulée et ouais, maintenant, j'ai le droit à un endroit éclairée. alors ouais, j'pousse un soupir de soulagement parce que j'ai quand même l'impression qu'il y a un sacré poids qui vient de s'enlever de ma poitrine. du coup, j'm'approchais de son oreille soufflant un "je t'aime" emplit d'amour. parce que ouais, je t'aime sincèrement et c'est pas parce qu'on est en pleine épreuve que je n'ai pas le droit de le dire. comment ça il faut chercher une porte d'embarquement ? demandez à pluton le champion.

Cette chance, je ne savais pas d'où elle venait mais elle était là et je ne m'en plaignais pas. Je voulais libérer Camila de ces deux pièces totalement enfouies dans le noir et j'avais réussi. Non pas une mais deux fois et ouais, j'en étais particulièrement fier pour le coup. Alors dès que le jour était enfin visible à nos yeux, on s'adaptait à cette luminosité surprenante. Mieux encore, ma petite amie venait me retrouver en me remerciant comme il se doit. « Je t'aime encore plus » que je finissais par lui dire, grand sourire aux lèvres. Ouais, si elle est heureuse, je le suis, c'est aussi simple que ça. Maintenant, il fallait trouver la porte d'embarquement et autant dire tout de suite, c'était pas forcément bouclé.

libéré, délivré !!! on peut enfin sortir grâce à cousin pluton. il doit avoir des aimants au bout des doigts, c’est pas possible. pendant ce temps-là, seong et moi terminons nos clés en chocolat. mes yeux s’acclimatent rapidement à la lumière de l’aéroport. des gens foncent à droite et à gauche avec leurs valises. « je reviens poto ! » lançais-je au coréen. au hasard, je fonce alors sur la première porte d’embarquement que j'ai aperçu pour demander si c’est la bonne. j'en peux plus de faire le con, je veux m'asseoir et roupiller. et ouf, du premier coup, l'hôtesse trouve mon nom sur sa liste, j'ai enfin trouvé un truc « psssst, les avada tequila de mes couilles, j’ai trouvé notre porte, on peut se tirer, venez ! »

On sortait des deux pièces assombries pour aller à l'extérieur, à la recherche de notre porte d'embarquement. Le truc, c'est qu'il y en avait pas mal et qu'on ne savait pas tellement vers où chercher au fond. Alors ouais, c'était un peu du plouf plouf. Mais rapidement, Phineas s'en allait pour aller voir plus loin si la porte la plus proche de nous était la bonne et... ouais, visiblement ça l'était vu son sourire de con qu'il arborait en découvrant que nos noms étaient attendus. « C'toi la couille ! » Mais merci quand même de l'avoir découvert. Mais je ne l'admettrai sûrement pas.