≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

Pour le coup, j’avais été stressé. J’avais quand même du essuyer un premier refus, quelques semaines auparavant, alors je ne savais pas tellement si ça avait changé ou pas. C’était presque au talent que j’avais fait cette requête auprès de la jeune femme, dans le simple but d’avoir une putain d’étiquette sur notre relation. En fait, j’avais surtout peur qu’elle m’échappe de nouveau si elle se rendait compte que je ne lui suffisais pas et qu’on avait rien d’un couple officiel. Ouais, une peur qu’elle m’échappe, une peur incontrôlable et certainement irrationnelle. Alors quand elle acceptait, c’était quelque chose d’indescriptible et un bonheur indéfini s’emparait de moi. Pire encore quand elle me disait à son tour qu’elle m’aimait. Putain c’était fou l’effet qu’elle avait sur moi cette fille et forcément, le baiser partagé était pour le moins passionné et fougueux. Seulement, quand elle rompait le baiser, c’était pour attraper ma main et m’attirer un peu plus loin, dans un dressing énorme qui était vide et avec peu voire pas de visite. « Qu’est-ce qu— » C’était ses lèvres sur les miennes qui me coupaient la parole et j’étais pas forcément agacé par ça, au contraire. Répondant à son baiser, mes mains se glissaient sous son haut, touchant sa peau chaude et douce. « Tu veux ici ? » que je demandais, sans vraiment douter de la réponse. Je reconnaissais quand elle avait envie de moment en tête à tête dénudé. Et c’était sûrement ce qui nous attendait.

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

je t’aime tellement et.. j’suis désolée. désolée de t’avoir dis non la première fois, d’avoir flippé à l’idée d’être de nouveau en couple avec toi. j’voulais pas te blesser, j’voulais pas te laisser de côté c’est juste.. j’étais peut être pas prête. et je sais pas si je le suis là maintenant mais je sais que je t’aime et que je ne veux personne d’autres que toi. maintenant que je t’ai retrouvé je refuse de te laisser partir alors.. ouais, t’es à moi pluton westerberg et personne d’autre que moi n’aura le droit de poser ses mains sur toi. puis j’sais pas, j’dois me sentir d’humeur particulièrement euphorique parce qu’il ne m’en faut pas plus pour t’entraîner à l’abri des regards. m’enfin, n’oublions pas que nous sommes dans un magasin et qu’en soit, n’importe qui pourrait avoir envie de regarder à quoi ressemble ce dressing mais.. je m’en tape. le jeu en vaut la chandelle et j’ai envie de toi, maintenant. j’ai envie qu’on scelle ça de la manière qui nous ressemble le plus. « ici et maintenant » que je souffle n’attendant pas une seconde de plus pour te retirer ton tee shirt. on s’en fout de toute façon. on est jeune, on est libre, on s’aime et on a toujours un peu trop aimé ce genre d’adrénaline. « t’en as envie au moins ? » je m’arrête subitement, prise de doute. ouais, peut être que toi, t’es pas trop chaud à cette idée là. j’sais pas ? j’voudrais pas t’embarquer dans quelque chose que tu ne veux pas.

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

Peut-être que j’avais l’impression que ce n’était qu’un rêve, parce que j’avais eu envie de ce moment pendant longtemps durant ces derniers mois, avant que je ne finisse par réellement tomber sous le charme de Louison. Ouais, c’était comme un rêve et je me rendais compte que ce n’en était pas un. Camila était à présent mienne et on s’embrassait comme étant officiellement en couple elle et moi. C’était revigorant d’avoir enfin cette étiquette sur notre relation, moi qui était clairement en plein doute constamment depuis qu’on se refréquentait. Et je n’avais pas envie qu’elle ne m’échappe. Certes, j’avais  eu cette peur qu’elle dise non à nouveau, mais très vite éclipsée à ses mots. Et quand elle m’attirait vers ce dressing, vide de personnes et de regards, je comprenais rapidement ce qui se tramait dans sa tête et c’était particulièrement excitant. D’ailleurs, quand elle confirmait ce que je pensais, elle retirait rapidement mon t-shirt, ce qui m’allait très bien pour le coup. « Tu demandes ça à moi ? J’ai toujours envie de toi » Toujours. Jamais dans ma vie je ne refuserai ce genre de moment avec elle. Ou si ça venait à arriver, c’est que vraiment, il y a un problème. À mon tour, je venais défaire le bouton de son short pour faire tomber le bout de tissu jusqu’à ses chevilles. « Tu me rends totalement fou » 

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

j’sais pas, c’est possible que tu ne veuilles pas. que je me sois soudainement enflammée mais que toi tu ne sois pas du tout dans cette optique là. et du coup, je redescends un peu parce que je me dis que je pourrais soudainement prendre un magistral vent. « oh » du coup, c’était un petit sourire qui venait étirer mes lèvres. parce que clairement, je préférais ce genre de réponse. j’voulais te posséder tout le temps. t’étais ma drogue en fait. j’étais complètement accro à toi et quand tu n’étais pas dans les parages, j’en étais malade. tes doigts venaient s’attaquer au bouton refermant mon short et l’instant d’après, il glissait le long de mes jambes alors que je secouais la tête amusée. « c’est le but » je veux te rendre fou. je veux être la seule dans ta tête. je veux que tu ne jures que par moi. tu t’rends compte qu’on se prends même plus la tête toi et moi ? on est juste heureux, on se laisse vivre et.. j’crois qu’on avait jamais vécu ça. mes lèvres venaient retrouver les tiennes, mes doigts s’accrochant à ta nuque avec force. j’te voulais maintenant, tout le temps, peu importe comment et où. j’répondais qu’à mes propres pulsions, comme avant et ça m’allait très bien comme ça. on avait pas besoin de grand chose pour être heureux toi et moi de toute façon. juste ça était suffisant. « je t’aime bébé » je t’aime tellement.

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

Se retrouver dans un Ikea, pour faire ce que j’ai fait, c’était pas vraiment l’idéal pour un Suédois. Mais qu’importe, je crois que j’étais prêt à tout pour ses beaux yeux. La preuve, je m’étais quand même ridiculisé dans l’endroit le plus suédois du pays, après l’ambassade. Ouais, j’étais prêt à tout pour elle. Et ce sourire qu’elle arborait, il valait tout l’or du monde. Je voulais la voir heureuse, je voulais la voir épanouie. Alors quand elle m’avait attiré avec elle dans le recoin pas trop visité de l’espace, je m’étais totalement laissé faire, dans le simple but de pouvoir la rendre encore plus épanouie. Et ce qu’elle avait en tête me convenait parfaitement, alors je n’opposais aucune résistance. Après tout, pourquoi faire ? J’avais envie d’elle tout autant qu’elle avait envie de moi. J’esquissais un sourire à ses mots alors que nos mains s’occupaient à nous déshabiller, suffisamment pour être libre de nos mouvements dans un endroit aussi exigu que celui dans lequel nous étions. Ses lèvres retrouvaient les miennes et je crois que j’étais l’homme le plus comblé en cet instant. « Je t’aime aussi » que je disais dans un souffle avant de venir l’embrasser de plus belle et de me donner entièrement à elle. C’était puissant comme moment, rapide cependant mais le lieu ne prêtait pas à quelque chose de langoureux et de lent, non. L’envie et l’impatience avaient primé sur tout le reste, si bien que j’étais la tête dans les nuages quand il avait fallu se rhabiller. « On va le faire toi et moi… réussir à être heureux »

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

et je sais que si je suis encore là aujourd’hui, c’est grâce à toi. bien sûr que j’ai voulu tout arrêter, échapper à tout mais si je me tiens encore debout, c’est parce que t’es avec moi. parce que dans tout ça, t’es là. t’es juste là à m’aider, me supporter, m’épauler, m’aimer.. c’est la seule dont j’ai besoin tu sais. que tu m’aimes. je veux juste que tu m’aimes pour une éternité encore. alors quand ton corps vient ne faire plus qu’un avec le mien, je souffle de plaisir, complètement transportée dans un autre monde. et je me délecte de chaque mouvement, chaque sensation. j’étouffe chaque son de plaisir contre ta peau jusqu’à la fin. et ouais, c’était pas le meilleur endroit pour vraiment s’offrir et pratiquer ce genre de chose mais ça avait été magique. comme à chaque fois. parce que dans tout ça, t’es la personne qui me correspond. mes jambes ayant retrouvé le sol, je remettais mes vêtements en place, ni vu ni connu. « promis ? » que je souffle plongeant mes yeux dans les tiens. parce que je te jure, c’est la seule chose que je veux désormais. être heureuse avec toi. tu t’rends compte qu’on s’est même pas pris la tête une seule fois ? qu’on est juste ensemble à s’entraider sans que jamais le ton ne monte ? c’est vraiment une première en fait et.. ouais, j’suis bien de cette façon. je te jure, j’ai vraiment besoin de rien d’autre.

≈ ≈ ≈
{ right where we
started from }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

Je voulais être son tout, son ancre, son repère. Le phare proche du port vers lequel elle se diriges quand elle est en mer. J'avais envie de représenter sa vie et que je sois tout ce dont elle ait besoin, en plus de Cléo, de ses amis. Je voulais lui être suffisant et qu'elle et moi, on réussirait à surmonter toutes les épreuves de la vie. On avait quand même eu beaucoup à gérer récemment, notamment à cause de la famille De Belgique qui, je l'espère, serait qu'un lointain souvenir, bien loin de la vie de Camila. Qu'ils restent loin ceux là et on s'en portera que bien mieux, j'en étais certain. Notre ébat prenait fin mais j'avais le sourire aux lèvres, heureux et comblé. Elle me comblait, elle, celle qui portait le nom de la grande multinationale dans le monde de l’hôtellerie. Elle qui était extravagante et bien plus poisseuse que moi. Elle qui rendait mon monde bien moins morose, je l'admets. « Promis juré » que je disais, lui volant un nouveau baiser. Une fois tous les deux rhabillés, je me collais de nouveau à elle, mes lèvres trouvant place le long de sa peau. « To the moon and back »