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crédit/ tumblr ✰ w/@Vega Avgeropoulos

ce matin je me suis levé tôt. j’arrivais pas à dormir. j’ai passé la nuit à chasser un enculé de moustique. le pire c’est que j’y suis même pas arrivé. ce matin j’ai découvert une flopée de boutons sur mes jambes et ma fesse droite. j’ai le démon. ce salaud doit se balader avec mon sang en ce moment. du coup, dès l’aube, je me suis cassé de ma chambre pour faire le marché local. au cours de ma promenade, j’ai pu parler à un poulpe reposant dans de la glace, la discussion fut fort intéressante. pis alors que je goûtais un morceau de pâté, il est apparu au loin. le coup de coeur a été immédiat. quand mes prunelles sont tombées sur lui, comment vous dire.. j’ai su que nous étions faits pour être ensemble ! ouais, j’suis tombé amoureux d’un cerf-volant avec une tête de pingouin dessus. en piochant dans mes économies, je me le suis acheté et j’ai décidé de l’essayer dès cette après-midi, sur une des innombrables plages de ce portugal. alors me voilà enfin, en train d’envoyer ma trouvaille dans les airs. le vent ne souffle pas très fort ici, je galère. je m’emmêle avec les ficelles. je rage. je bougonne. j’écrase le château de sable d’un gosse et tout à coup, je lâche tout. l’espèce de triangle avec la tronche de pingouin s’envole violemment et chute droit sur ton cul. putain, je fais quoi ? je cours comme un con vers la mer pour m’y planquer ? non merde j’y tiens à ce morceau de toile. prenant mon courage à deux mains, je me rapproche de ta carcasse étendue sur le sable pour récupérer mon précieux « il voulait pas faire ça, j’suis désolé mademoiselle » te lançai-je tout en me baissant pour reprendre mon cerf-volant. et là, patatra. en m’incrustant sous ton parasol, je me rends compte que j’ai sûrement à faire à la vega d’occasion de mon pote elliot. bon, après t'as un visage assez courant, peut-être que je me trompe et que tu lui ressembles juste comme deux gouttes d'eau.. si j'commence à te trouver mignonne, on est mal barré. « ta raie va bien ? » reste sérieux, éclate pas de rire abruti.

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apprendre à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler ? ouais, c’était typiquement le genre de truc que j’aurais du faire avec elliot. peut être que comme ça, j’aurais pu dire les choses un peu plus en douceur. ou peut être que j’aurais concerté megara avant toute chose et que j’aurais pu m’abstenir de faire cette révélation. alors quelque part, je me disais que c’était bien d’avoir voulu être honnête et que c’était une qualité bien trop peu présente de nos jours mais d’un autre.. est-ce que c’était vraiment à moi d’avoir ce rôle ? j’préférais donc m’éclipser gentiment sur la page laissant alors mon petit-ami seul. sûrement qu’il en avait besoin après tout, ne serait-ce que pour se remettre les idées en place. je déteste la plage pourtant, j’sais même pas pourquoi je suis venue m’étendre ici. le soleil brûle, mon parasol ne sert à rien et les grains de sable s’incruste partout. ça gratte, ça me gêne et y a surtout elliot qui sort pas de ma tête. putain de sable. un léger coup de vent et j’en ai dans les yeux, dans la bouche, partout. pire qu’une bactérie. mais j’crois que le pire, c’est le choc soudain avec mon postérieur. euh ? c’est clairement pas du sable qui peut me claquer comme ça. j’me redresse et je vois une tête s’incruster, comme ça, bienvenue chez mamie. il ? qui ? quoi ? une chance que mon cul ne vaille pas des millions à la kardashian. puis ton visage, il me dit un truc. ferb ? mh. non. c’est le mec que willa a montré. phineas ? j’crois que c’est plutôt ça ouais. ma.. raie ? en appuie sur mes coudes, je me redresse, un sourcil arqué, un sourire qui s’étend doucement. « ma quoi ? non non, je veux pas que tu répètes en fait. » wtf ? il sort d’où ? « par contre, ça, c’est à moi » que je reprend désignant du doigt les écouteurs qu’il tirait vers lui. des écouteurs, pas le fil de ton cerf-volant. qui faisait encore du cerf-volant d’ailleurs ?

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mon cerf-volant aura une odeur de cucul maintenant. je vais devoir le laver énergiquement, surtout si ses fesses appartiennent à elliot. erk. est-ce qu’il est déjà passé par là ? pourquoi je pense à ça putain. rouge comme une pivoine, je récupère mon jouet de gosse en le plaquant contre mon torse. c’est le mien, pas touche « c’est bon, j’suis pas un voleur, calme-toi » te jetant les fils de tes écouteurs vers toi, je chute sur mes genoux. bordel. je brûle. mes rotules s’enflamment sur ce sable chaud comme des braises. « je t’en supplie, prête moi un bout de ta serviette sosie de vega » sans attendre ton approbation, je grignote un peu de ton espace pour mettre ma peau en lieux sûrs. j’ai mal. ça pique. je dois pas chialer sinon tu vas me prendre pour une tapette. t’façon y a pas de mal à être une tapette non ? ça commence à entrer dans les moeurs « t’as pas de la biafine par hasard ? » te demandai-je tout en t’escaladant pour me réfugier à côté de toi. ok, je crois que mes boules qui pendouillent ont frôlé ton postérieur, mais avec un peu de chance, t’as pas calculé. enfin calé sous ton parasol, je me sens très vite comme chez moi. elle est cool ta planque. ça me fait penser à la cabane que je m’étais construit dans ma propre chambre quand j’étais gosse. je sais que j’abuse en squattant ici, mais t’es assez grande, je présume que tu sauras me dégager si tu me trouves trop intrusif. posant ensuite mon cerf-volant, je racle ma gorge tout en zieutant l’eau turquoise devant nous « tu viens d’ici bella ? tu veux toucher mon bébé ? » je parle de mon engin volant hein.

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j’sais pas. je me dis qu’à l’ère de l’internet et de la technologie, y a plus personne pour sincèrement avoir envie de jouer avec ce genre de truc. à moins qu’il soit télécommandé mais clairement, vu la tronche du truc, j’avais quelques doutes. « si jamais tu l’étais tu serais clairement pas discret » donc non, je t’ai jamais accusé de vouloir me voler quoi que ce soit. j’crois juste que dans la confusion, t’as un peu mélangé les choses. rien de grave. « sosie de.. » pas le temps de finir, t’es déjà en train de me monter dessus comme si j’étais un cheval de course. alors premièrement, c’est pire que bizarre parce qu’on ne se connait pas et que tu viens quand même de me balancer mon prénom, comme ça. alors ouais, tu crois que je suis un sosie mais.. wsh, t’es qui ? tu sors d’où ? t’es pas normale et ça tourne vraiment pas rond dans ton cerveau. « je.. non ? mais j’ai de la crème solaire si tu veux sauver le reste de ton corps » j’suis tellement sympa que je plonge déjà la main dans mon sac pour en sortir le tube. protection intense, dis moi merci. « j’ai l’air de venir d’ici ? »  j’parle impeccablement anglais, j’ai l’air d’être une portugaise pour toi ? et si tu me sors que j’ai un air de ressemblance avec de la morue ou bien que je suis poilue, j’te jure que tu vas atterrir sur le sable et cramer tout le reste de ton corps par la même occasion. « donc, tu me montes sur les cul et tu me proposes de toucher ton engin ? ton niveau de maladresse il va jusqu’où ? » parce que je te jure, je suis jamais tombée sur un énergumène comme toi. « donc, t’as rencontré mon sosie askip ? » allez, autant te faire mariner un peu.

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ouais, donc t’es pas vega, c’est pas possible. elliot m’a dit que t’étais du genre timide et discrète et pour le moment, je te perçois pas comme ça. alors à qui ai-je à faire ? une portugaise qui supporte pas les touristes ? parce que tu viens quand même de me traiter de voleur. j’ignore comment je parviens à t’escalader, mais je le fais. d’habitude, j’ose à peine regarder un inconnu dans les yeux, mais quand ma vie est en jeu, je ne réponds plus de rien. alors me voilà réfugié à côté de toi, sous ton parasol qui nous protège des uv. j’ai la peau en feu, j’ai envie de pleurer. une fois de plus, je te cause comme si on se connaissait depuis qu’on était gamin, question de survie « oh, merci, c’est gentil.. tu m’en mets un peu ? je déconne » je vais me prendre une claque avec mes conneries, j’sais pas ce qui me prend, j’ai trop pris la confiance depuis quelques jours. rapidement, je te demande d’où tu viens et tu te braques comme si je venais de t’insulter « bah carrément, t’es cuite comme une portugaise et sans épilation, tes sourcils doivent se rejoindre sans problème, le monosourcil made in portugal » répliquai-je en ouvrant ton tube de crème pour enduire mon body trop sexy. j’espère que tu saisis mon humour décalé. je tape dans le stéréotype là, mais je ne pense pas de la sorte au quotidien hein. « mon niveau de maladresse est illimité. j’suis né comme ça, c’est ma marque de fabrique, certains l’apprécient, d’autres le détestent.. malheureusement, je crois déjà savoir dans quel clan tu es » apparemment t’es pas une nana encline à la rigolade toi. « askip ? c’est une marque de lessive ça nan ? » je ricane comme un gland et je me racle la gorge quand je vois ta moue imperturbable « non, pas rencontré en vrai. je l’ai uniquement vu en photo sur le téléphone d’un de mes potes. il m’a dit qu’elle était bonne, mais pas autant qu’une de ses ex » ça se trouve t’es bien vega et tu te fous de ma gueule là, alors j’peux bien inventer des conneries en chemin. alors, ça te fait rien de savoir ça ? « ou alors t’es sa jumelle séparée dès la naissance ! t’imagines ? t’as une soeur youtubeuse qui vend des conseils de merde dans le monde entier ! j'suis désolé.. »

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je te jure que ça ne tourne pas rond dans ta tête. vraiment pas. mais t’es drôle, je te le concède. c’est déjà mieux que rien sachant que tu m’as agressé avec un cerf volant et que t’as ensuite cru que m’escalader était identique à gravier une paroi rocheuse. « si on enlève le fait que je ne te connais pas, ça me gênerait pas » y a rien de mal dans l’idée d’étaler de la crème solaire à quelqu’un, pas vrai ? j’veux dire, si je dois m’en mettre dans le dos et que je suis toute seule en pleine galère, j’accepterais qu’on vienne à mon secours. « mais.. » ok, j’éclate de rire. parce que t’as vraiment aucune gêne et que je sais pas, c’est juste drôle de se retrouver en compagnie de quelqu’un qui ne se prends pas la tête pour un oui ou pour un non. alors clairement, ouais, j’ai aucune envie de te virer de ma serviette même si elle n’est pas prévu pour deux. « j’suis dans aucun clan, j’dirais plutôt que je suis à mi-chemin des deux » j’te connais pas, je cherche encore à te cerner, ni plus ni moins. « euh.. peut être ? » je sais pas. j’suis youtubeuse beauté lifestyle, on m’offre du make up, pas de la lessive. quoi que.. ça pourrait coller. « oh. » elliot a fait quoi ? parce que là, j’pourrais me lever, tout laisser en plan, rejoindre le blond et lui faire avlaer tout le sable de toutes les plages d’albufeira pour avoir osé dire un truc pareil. puis tiens, pour continuer sur la lancée, j’me prends une marée de punchline comme ça, l’air de rien. aaaaah, heureusement que j’ai l’habitude de me voir catégoriser, j’aurais presque pu mal le prendre. « t’en fais pas, les conseils de merde ça rapporte gros » je souris tournant mon regard vers toi. « vega, youtubeuse de merde et moins bon coup que l’ex d’elliot, enchanté » j’souris une nouvelle fois rabattant mes lunettes de soleil sur mon nez. « et toi, tu dois être le gars dont willa m’a parlé. phineas, non ? » grave hâte de voir la décomposition sur ton visage.

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quoi ? tu serais cap’ de me foutre de la crème partout sur ma peau de bébé ? moi je pourrais pas. je me suis emballé. il me faut un temps d’adaptation pour m’habituer au toucher d’une autre personne. alors je m’étale la crème tout seul comme un grand en te charriant. t’es plutôt jolie, mais je préfère pas l’avouer. tu piques trop comme le shampooing dans les yeux là. ouais, tu mérites pas encore un compliment venant de moi. wow, en tout cas tu ne m’as pas encore classifier, respect. pis forcément, on débouche sur ton identité. vega ou pas vega ? tu me questionnes sur elle comme si tu n’étais pas cette personne. voyant le piège à des kilomètres, j’infiltre elliot à la discussion pour éventuellement te démasquer. bingo. tu finis par te présenter et je jubile jusqu’à ce que le prénom willa soit déballé. what ? vous vous connaissez et elle t’a parlé de moi ? ma salive passe plus. help. je referme le tube de crème solaire pour te le rendre. je fais genre que j’suis pas perturbé, mais ton lien avec willa a déjà foutu la zizanie là « c’est ça, phineas abernathy, roi du bobard » me présentai-je en te tendant ma main pour sceller ces présentations tardives. « j’ai abusé pour ton copain hein » je comprends pas ce que vous foutez ensemble, mais bon.. pis autant m’adoucir pour éviter que tu me démontes auprès de la douce et sublime cavendish « vous vous êtes payé ma tronche c’est ça ? » sérieux, de quoi avez-vous parlé ?? ça me fait paniquer comme un con. depuis quand je m’intéresse à ceux que les autres pensent de moi ! je m’en tape, pff. « pis qu’est-ce que tu fous seule ici ? t’es une star apparemment »

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je jubile pas devant la détresse des autres généralement mais.. tu m’as l’air d’être un petit con. pas dans le mauvais sens du terme hein ? disons juste que t’as l’air.. j’sais pas. c’est comme si tu débarquais d’une autre planète en fait. et ça peut être aussi divertissant qu’ennuyant. j’crois qu’en fait je sais juste pas trop où me positionner avec toi mais comme je te connais littéralement depuis sept minutes, je suppose que c’est normal. peut être que t’entretiens juste un peu de mystère, qui sait ? j’vois ta main se tendre et j’y place la mienne. enchanté ouais. vega, youtubeuse vendant des conseils de merde au monde entier. ptdr, c’est une belle description que tu as fais de moi. je devrais penser à changer le lien de ma bio pour mettre ce truc là. ça serait pris comme de l’auto dérision je suppose alors pourquoi pas ? « ouais. » t’as abusé ou est-ce que maintenant que t’as capté que je suis vraiment sa copine t’essaye de lui sauver la peau ? j’saurais jamais mais je le garde dans un coin de ma tête. maxwell sait pas mentir, il fera moins le malin quand je lui rentrerais dedans tout en douceur par la suite. « mh, j’dirais pas ça. elle était plutôt contente de me montrer des photos de toi. genre.. elle t’aime bien quoi. » donc oui, j’ai zéro confidentialité. mais crois pas que willa est une mauvaise fille. elle a rien dit de mal sur toi. j’sais pas trop en quoi consiste votre relation mais ouais, j’crois qu’elle t’aime bien. « une star ? » je fais claquer ma langue contre mon palai avant de sourire « j’dirais plutôt que je ne fais rien d’autres que vendre des conseils de merde. tu sais mes vidéos c’est « my boyfriends does my make up » ce genre de daube qu’on sert pour passer le temps » j’sais me prendre à la dérision moi aussi. je me vexe pas pour rien, t’en fais pas. « mais je peux te signer un autographe si tu veux »

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hey, on efface tout et on recommence ? je voulais pas que mon cerf-volant s’insère dans tes fesses. j’voulais pas non plus te provoquer sur elliot et ton job sur internet. pardonne moi. fais pas ta tepu avec willa please. pour une fois que j’avais une chance de pécho et que j’intéressais une meuf, une vraie en plus. pas une fille bizarre qui rôde dans la bibliothèque avec un furoncle sur le nez.. what ? elle m’apprécie ? elle crache pas sur moi dans mon dos ? j’ai envie de soulever le parasol et twerker tellement j’me sens sur un petit nuage. « sérieux ??? elle m’aime bien ? c’est dingue » fin, ça se voit direct qu’on vient de deux univers opposés, j’ne comprends toujours pas comment j’ai fait pour l’attirer. j’le savais, le coup du sarcophage en sable, un incontournable pour séduire. bref, parlons un peu de toi charmante vega. mais wooow calme toi, c’est pas parce que je te flatte que tu dois te la péter « ouais j’vois. fin, j’ai déjà vu que ça pouvait cartonner et que des meufs avaient des tonnes de fans sur leur chaîne, c’est hallucinant quand même. ça paie bien du coup ? » parce que j’pourrais aussi ouvrir un compte en filmant des prouesses débiles, genre gober un petit-suisse jeté d’un building ou masturber de la gelée à la fraise en live, j’sais pas. « avec plaisir, signe moi le corps si tu veux, j’ai pas de papier » héhé, tu fais moins la maline hein. t'oserais pas tatouer ce sublime corps d'athlète. mais bon, j'ai pas de stylo non plus. sinon on prend un morceau de coquillage aiguisé et tu me graves jusqu’au sang. mode glauque activé. « je t’offre un verre vega la youtubeuse ? une limonade ? ou tu préfères peut-être un tajine poulet ? » ah ben on sait jamais hein.

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quelque part, j’trouve ça cool d’être face à toi. t’es pas un relou qui me parle de mes vidéos sans cesse et qui a espoir que ça lui rapporte un peu de notoriété. parce que ouais, j’crois que personne ne s’en rends vraiment compte mais le nombre de personne cherchant à faire partie de mon entourage juste dans l’espoir de finir sur une de mes vidéos et de toucher un peu à ce monde là devient totalement aberrant. j’veux dire.. parfois, je sais même plus si j’suis quelqu’un qui les intéresse vraiment ou si ce n’est que par intérêt. alors je préfère cent fois que tu considères que mes vidéos soient merdiques plutôt que tu t’y intéresses de trop près. disons que ça change de d’habitude. « ouais.. ? j’vois pas pourquoi elle t’aimerait pas. » ok, t’es bizarre. t’es clairement pas le genre de type conventionnel mais t’as pas l’air d’être totalement irrespectueux. et t’es peut être pas mon style mais t’es pas laid à regarder. puis willa.. willa, quand tu lui donnes un peu d’attention, elle fond directement. « mh.. ça dépend. youtube en soit ça pait pas des masses et c’est long pour recevoir le moindre chèque. tout se joue sur les placements de produits en fait » j’crois que j’avais récolté bien plus en faisant des photos sur insta pour placer quelques marques qu’avec mes vidéos en général. puis la règlementation de youtube, elle commençait à devenir un peu trop compliqué et comme de base, j’avais pas fais ça pour l’argent, je cherchais pas spécialement à rentrer dans la case de monétisation. « tu sais quoi, on va garder ça pour une prochaine fois » on trouvera un stylo, du papier et ça sera toujours mieux que de vouloir marquer ta peau. t’es gentil mais j’suis pas à l’aise à l’idée d’écrire quoi que ce soit sur ton épiderme. « une limonade c’est bien. et si on survit tous les deux à la compagnie de l’autre jusqu’à ce soir, t’auras pas d’autres choix que de passer au tajine poulet. » tu blagues peut être mais je te prends au mot. juste pour voir ta réaction.