non mais j’avais une chance de cocue là, c’etait pas possible autrement. et après le baiser de pluton je ne pouvais pas m’empecher de le regarder haussant un sourcil tu couches avec qui d’autres ? avant de sourire légèrement. pas de stress c’etait juste pour tenter d’expliquer le fait que je trouve deux objets d’affilé. puis les deux gars, eux, par contre n’etaient pas d’une grande aide pour le coup. non mais une paire de menotte à fourrure rose ca doit pas être si difficile à trouver si ? ça devait quand même être plus évident que ma peluche enterrée dans le sable. alors avec un peu de chance, peut être qu’elle se trouvait dans le petit recoin juste la

Fronçant les sourcils face à Camila, je ne comprenais pas sa question. « Personne..? » Et c'est vrai en plus, parce qu'il n'y avait qu'elle dans ma vie. Elle et uniquement elle. Louison ne me parlait plus parce que j'étais qu'un abruti fini et elle avait bien raison. Qu'elle tourne la page, c'était de toute évidence bien mieux pour elle. Donc ouais, je n'avais que Camila. Mais je comprenais après coup que c'était sa “chance de cocue”. « Promis, personne » Parce que de toute évidence ouais, c'était juste elle. « Seong, t'es pas si doué que ça à cache-cache, elle a trouvé tes menottes ! » Je rigolais, bon enfant, tout en gardant dans ma main celle de Camila. Ne pas la quitter de vue, ne pas rompre le contact. C'était comme ça que je voyais les choses. « Il ne manque plus que le foutu carnet Serpentard. Il est pas là ? » Je regardais sous un sac plastique qui trainait s'il n'y était pas.

non mais ouais je devais officiellement être là plus cocue sur terre parce qu’une nouvelle fois je trouvais en un temps éclair les menottes. conclusion, il ne nous restait plus qu’un seul objet à trouver et ce n’etait autre que le carnet serpentard. carnet que pluton tentait de trouver sous un sac plastique sans grand succès. et je savais que nos recherches iraient beaucoup plus vite si je lâchais sa main pour agrandir notre périmètre de recherche mais je n’arrivais pas à m’y résoudre. c’etait comme un besoin vital de sentir son contact en fait. t’es peut être beau mais t’es pas vraiment doué en recherche que je lançais secouant la tête comme dépitée. d’ailleurs seong tu me devra un coréen pour avoir été aussi nul quoi ? y avait pas d’heures pour faire des affaires. hé peut être que ça pourrait être la ? le magasin il faisait typiquement genre d’endroit où il y avait des carnets. pourquoi pas celui que l’on cherchait ?

Je ne m'y résolvais pas. Je ne pouvais pas lâcher cette main que je tenais, celle de Camila. C'était comme si je ne m'étais jamais senti aussi bien qu'en cet instant et ouais, je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'éventuellement, j'allais devoir la lâcher. Alors je profitais. Pleinement. Ce contact m'était bénéfique de bien des façons et j'osais espérer que pour elle, c'était pareil, si ce n'est plus encore. « Pourtant j'étais élu Sherlock Holmes de mon école. Ils sont juste cachés bizarrement ces objets » que je finissais par dire en rigolant. Ouais, elle me taquinait, je sais et j'adorais ça dans le fond. Ça voulait dire qu'elle prenait un certain plaisir à être en vie en cet instant et c'était tout ce qui comptait. « Ok, c'est vraiment une chance de cocu mais promis, je couche avec personne d'autre que toi » C'était fou la chance qu'elle avait, quatre objets sur les cinq. Elle venait de trouver les quatre sur cinq. C'était dingue. Une fois la photo prise, je me mettais face à elle pour venir chercher ses lèvres. « On aura nos passeports, on va pouvoir prendre la rouuuuuuute ! »