Alison prenait les choses en main pour le retour au stand des Jet skis. De mon côté c’est elle que je prenais entre mes mains pour rester contre son corps pendant la traversée. On avait pas vraiment l’occasion de discuter pendant le retour, mais juste le fait de profiter de cet instant ensemble, blotti contre elle, il n’y avait pas besoin de mot pour décrire comme je me sentais bien.

On arrivait sur la plage quand je faisais comprendre à ma meilleure amie qu’elle ne retrouverait pas son haut tout de suite. Et puis elle était bien comme ça avec son haut de bikini, moi je préférais. Je lui tirais la langue d’une façon puérile comme elle avait pu le faire si souvent lorsqu’on était plus jeune.

- Oui je l’aime beaucoup, je crois même que je vais le garder !

Je jouais avec son haut pour lui montrer que je n’avais pas l’intention de lui rendre tout de suite, et si je voulais jouer avec elle, Alison prenait quand même soin de saluer poliment l’animateur en rendant notre appareil. Je souriais en guise de merci et continuais jusqu’à ce vestiaire réservé à ceux qui se changent pour les activités sportives.

Ma jolie blonde me suivait sans se faire prier, j’adorais retrouver ce feeling qu’on avait il y a plusieurs années. Aujourd’hui je voulais retrouver notre relation d’avant, je voulais lui montrer que j’étais prêt pour reprendre là où on c’était arrêté. Alison réclamait une nouvelle fois son haut quand nous étions seul dans ce vestiaire pas si petit pour un vestiaire de plage.

- Pas encore …

Je posais ce fameux vêtement sur un banc près de nous, et attrapais la main de mon amie avec la mienne. Je la dévorais avec des yeux brulant d’un désir certain pour elle, des yeux tendres, les yeux d’un garçon amoureux. Je caressais sa main, mais la tirait doucement pour l’emmener avec moi, contre moi en l’embrassant.

- Et si je te disais que t’en aura pas besoin pour la suite ?

Mon souffle s’emballait en nous imaginant rien que tous les deux. Je continuais de tirer sa main pour l’emmener avec moi dans ce qui semblait être une cabine de douche, assez spacieuse pour qu’on y tienne à deux, même plus que ça, ce qui relevait surement des normes pour les handicapés. Je tournais le robinet de la douche pour que l’eau commence à couler derrière nous, assez loin pour l’instant, assez pour qu’on reste au sec, mais aussi juste assez pour qu’Alison comprenne où je voulais en venir en continuant de l’embrasser.