y a les premières lueurs du jours qui commencent à faire leurs apparitions. assez pour venir éclairer mon visage et me sortir de mon sommeil petit à petit. la première odeur qui remonte à mes narines, c’est la tienne. t’es là. t’es vraiment là. et j’ai du mal à y croire quelque part. à me dire qu’on est de retour ici, dans cet ancien appartement, dans ce lit. j’ai l’impression d’avoir fait un sacré retour en arrière. et bien sûr que je suis totalement incertaine. je n’ai aucune idée de ce que l’avenir nous réserve et je dois t’avouer que je suis terrorisée. terrorisée que ça soit encore une fois un échec, que rien n’aille comme on le veut mais là, ce matin, t’es là et c’est la meilleure sensation que j’ai eu depuis des semaines et des semaines. tu m’apaises en fait. et bien sûr que mes idées noires sont toujours là, que par moment je pars à la dérive mais souvent, t’arrives à me calmer par ta présence. alors je me serre un peu plus contre toi quitte à te réveiller. y a mes lèvres qui viennent gagner doucement ta peau et je te sens t’agiter sous mes caresses. c’est un sourire qui vient étirer mes lèvres et je me redresse doucement, aimant sûrement un peu trop te regarder. « la belle au bois dormant à bien dormi ? » que je souffle amusée. t’y crois toi ? à ce qu’on est en train de vivre là ? parce que j’ai l’impression que c’est la plus belle chose au monde. et j’sais pas pourquoi t’as toujours envie de moi après tout ce temps mais t’es là et j’ai plus vraiment envie de poser des questions. « princesse veut peut être un café ? »

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Une petite partie de mes affaires se retrouvaient dans mon sac et j’avais décidé de le poser dans cet appartement. Cet appartement avait une histoire, il avait une place importante dans notre histoire et j’avais encore du mal à croire qu’elle l’avait récupéré. J’avais du mal à croire qu’on était de nouveau tous les deux dedans, à reprendre les habitudes qu’on avait pu avoir il y a quelques mois. J’étais amoureux d’elle bordel, j’étais dingue de cette fille et j’étais tout bonnement incapable de lui résister. Alors oui, j’allais pas la lâcher. Elle n’allait pas bien et j’allais tout faire pour la remonter vers le haut, comme je m’étais promis de le faire quelques semaines auparavant. Endormi dans ses bras, je me sentais tellement paisible en cet instant, je me sentais épanoui et plus heureux que jamais. Des fois, j’avais l’impression que tout ceci n’était qu’un rêve mais quand je sentais ses lèvres se poser sur ma peau et ouais, ça me faisait émerger. Ouvrant doucement mes yeux, je la trouvais là, devant moi et un sourire apparaissait presque immédiatement sur mon visage. « C’est toi la belle » que je disais d’une voix rauque, celle que j’avais au réveil, tandis que mes bras venaient s’enrouler autour d’elle et mon visage venait s’enfouir dans son cou pour y déposer un baiser. « Un café n’est pas de refus mais plus tard, reste contre moi s’il te plait » que je disais avant de remonter mes lèvres le long de sa mâchoire pour aller jusqu’à ses lèvres, que j’embrassais à plusieurs reprises.

je crois que personne ne pourrait comprendre à quel point c’était reposant pour moi d’être avec toi. comme si soudainement tout était devenu beaucoup plus simple. et je ne voulais pas que ça s’arrête. je ne voulais pas que ce genre de moment se termine parce que me réveiller avec toi à mes côtés, c’était la plus belle chose au monde. alors ouais, je ne tenais plus en place et j’avais ce besoin de te réveiller. j’y allais en douceur, alternant entre murmures et baisers et ne pouvait m’empêcher de sourire à tes mots. « la plus belle à tes yeux » moi ça me va. j’ai pas envie d’être jolie pour quelqu’un d’autre de toute façon. j’ai pas envie d’avoir un autre que toi. tu crois toi ? qu’on pourra avec cette paix tous les deux ? qu’on pourra juste rester comme ça sans les dramas incessants autour de nous ? parce que je te jure que j’voudrais qu’on reste éternellement comme ça. « comme si j’avais envie de m’en aller » que je soufflais profitant finalement de la symbiose entre nos lèvres. t’embrasser, c’était vraiment la chose la plus merveilleuse au monde tu sais. j’en avais été privé pendant si longtemps que c’était comme si je me retrouvais moi. « si tu me fais l’amour, je pourrais même te préparer un petit déjeuner » que je chuchote à ton oreille avant de laisser glisser mes lèvres dans ton cou. insatiable ? peut être. mais te retrouver de manière charnelle, c’est dans le top de n’importe quelle liste. alors ouais, j’pourrais réclamer ton corps encore et encore sans jamais m’en lasser.

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Les réveils à ses côtés restaient la plus belle chose que je puisse vivre. Si mon cœur était tiraillé en temps normal, quand j’étais avec elle, le doute n’existait plus. Certes, mes sentiments pour mon ex restaient présents, mais je les oubliais en plongeant mon regard dans celui de Camila. La Wildingham était là, à mes côtés. On avait su se retrouver malgré cette séparation des plus compliquées, à cause d’un prince capricieux qui avait choisi de faire son marché dans mes relations. « Plus belle de l’univers à mes yeux » Parce que Camila, c’était une beauté parfaite et je ne regrettais pas de me retrouver dans ce lit avec elle. Enroulant mes bras autour d’elle, le visage enfoui dans son cou, je finissais par retrouver ses lèvres avec les miennes afin de sceller ce bonjour par un baiser amoureux. « C’est bien ce qui me semblait » J’esquissais un sourire en coin avant de l’entendre me faire une proposition qu’il m’était tout bonnement impossible de refuser en l’état. « Toi, me faire un petit déjeuner ? J’espère que ça se passera mieux que la dernière fois » rigolais-je alors avant de la faire tourner pour me retrouver au dessus d’elle. Attrapant sa main, glissant mes doigts entre les siens pour les refermer fermement, je plongeais mon regard dans le sien. « J’ai envie de te faire l’amour, tous les matins, tous les soirs… tous les jours qu’on me permet de vivre à tes côtés » soufflais-je entre ses lèvres avant de l’embrasser de nouveau, comme si j’étais incapable d’être rassasié de ce genre d’échange.

quand t’es là, parfois, j’ai l’impression que la douleur s’échappe. c’est peut être simplement éphémère mais au moins, pendant quelques temps, j’ai l’impression de ne plus avoir aucun problème. et j’te jure que c’est tout ce dont j’ai besoin. aller mieux. toi, t’as ce pouvoir qui sort de je ne sais pas où mais qui me soulage tellement. j’ai terriblement besoin de toi. j’ai toujours eu besoin de toi au fond même si la vie a été une sacré pute avec nous. « répète le encore une fois » que je murmure. parce que je crois que je m’en lasserais jamais de ce genre de mot. t’entendre dire que je suis la plus belle c’est la chose la plus merveilleuse au monde. « héééé, laisse moi au moins une chance de te montrer mes progrès avant de critiquer » que je ronchonnais alors que l’instant d’après nos positions étaient inversés, toi au dessus de moi. mes doigts entre les tiens, je souriais tendrement, ravie de ce que l’on était en train de retrouver au fur et à mesure. cette complicité, cette simplicité. j’ai besoin de rien d’autres tu sais ? « alors fais moi l’amour autant de fois que tu en as envie » que je soufflais mes lèvres venant finalement bouger au rythme des tiennes avec un désir non contenu. j’avais le palpitant qui battait à un rythme effrénée dans ma poitrine et je serrais un peu plus mes jambes contre toi poussant un soupir. « c’est pas normal d’avoir autant envie de toi »

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Je savais pertinemment que les choses n’allaient pas être faciles, surtout avec sa dépression qui pointait le bout de son nez ici et là. Mais je n’allais pas la lâcher, au contraire. J’allais me battre pour deux pour être sûr qu’elle n’allait pas sombrer encore plus bas. Je l’aimais Camila, je l’aimais au point de vouloir tout faire pour la sauver, quitte à me perdre dans les méandres de la vie. « T’es la plus belle de l’univers » soufflais-je une nouvelle fois parce que je ne me laissais tout bonnement pas de le lui dire. C’était Camila, celle qui avait su m’arracher mon cœur et qui ne savait pas me le rendre entièrement. « Ok, ok, j’arrête d’être mauvaise langue et tu me montreras tes talents » Et dès qu’elle aura fait cuire ses œufs, là je pourrais la taquiner, si jamais ils sont… cuits bizarrement. Comme entiers sur une poêle froide. Rapidement, je prenais place au dessus d’elle, l’embrassant langoureusement, tandis qu’elle m’invitait à lui faire l’amour autant de fois que je voulais. Oh, cette invitation ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd, au contraire. Ses jambes s’enroulaient autour de ma taille tandis que je sentais le désir prendre forme dans mon boxer. « C’est pas normal… Mais ça me va très bien comme ça » soufflais-je avant d’enfouir mon visage dans son cou, laissant mes mains retrouver chaque parcelle de sa peau. Je la désirais de tout mon être, chaque cellule de mon corps réclamait les siennes et je ne rompais aucunement le contact entre nos deux corps, puisqu’on savait très bien tous les deux ce que ça allait donner d’ici quelques instants.

j’avais l’impression de ne pas avoir vibré comme ça depuis une éternité. comme si je ne me mettais à fonctionner correctement que quand tu étais là. et j’crois que bêtement, j’avais passé tout ce temps à imaginer ce que ça pourrait être si c’était toi dans mes draps alors là, c’était comme si tous mes fantasmes venaient de se réunir et je brûlais d’envie pour toi. « je n’ai pas que des talents en cuisine, tu sais ? » que je murmurais avec un petit sourire empreint sur le visage. just for you know. j’adore ça tu sais ? tes mains sur mon corps, ton souffle sur ma peau, sentir l’envie que je procure à ton propre corps. j’peux pas me lasser de ce genre de sensation. vraiment pas. « je t’aime. je t’aime infiniment. » sache le. imprime le dans ton cerveau. répète le toi en boucle dans ta tête comme si c’était un cd rayé. je-t’aime-infiniment. mes mains caressent la peau nue de ton dos, l’explore, en imprime chaque ligne comme si j’étais terrifiée à l’idée d’oublier. l’oubli est une chose terrible surtout quand ça te concernes toi. j’veux plus rien oublier en ce qui te concernes. jamais. j’viens récupérer tes lèvres, doucement. le genre de baiser comme dans les films. lent, langoureux, qui transpire l’amour surtout. puis mes mains, elles glissent jusqu’à l’élastique de ton caleçon que je fais glisser doucement, m’aidant de mes jambes pour te le retirer. je te veux nu contre moi, je veux te retrouver encore et toujours de cette façon. regarde comme tu m’apaises, rien n’est plus pareil quand toi t’es là.

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L’amour, ça ne se contrôlait pas et c’était bien pour ça que j’étais amoureux de deux femmes à la fois. C’était compliqué, je l’admets. C’était pas un triangle amoureux dans lequel j’étais mais un espèce de parallélépipède amoureux. Entre Louison, Camila, Abelard et peut-être les nombreux prétendants de la Mather. Ouais, c’était assez compliqué. Des fois, j’ai juste envie d’être un hamster — sauf pour sa gestion des excréments — ou alors un chien. Juste… aboyer quand un truc ne va pas. Ouais, c’était bien ça. Ou alors plus encore, être juste un poulpe, dans sa mer, qui ne fait rien d’autre que de vivre… ou survivre. J’ai pas vu assez de documentaire sur eux pour savoir ce qu’il en advenait de leur vie quotidienne. Mais bon, pas la peine de trop divaguer sur le sujet, je préférais de loin être dans la position où j’étais : au dessus de Camila, à l’embrasser comme si on vivait notre dernier jour tous les deux. Autant dire, mon cœur s’extasiait à l’idée de pouvoir lui faire l’amour encore et encore, comme quand on était ensemble. « Ah oui, montre moi ce que tu sais faire alors » soufflais-je, sur un air de défi. Camila, elle était sûrement le meilleur coup que j’ai pu avoir, même si Louison suivait de près. Et forcément, j’en étais tout émoustillé de ce moment si caliente. « Je t’aime encore plus » soufflais-je doucement entre ses lèvres. Je l’aimais au point de ruiner toutes mes relations pour elle. Ses mains, toujours plus baladeuses, trouvaient l’élastique de mon boxer et forcément, le vêtement était rapidement retiré, ce qui me faisait sourire. Collant mon bassin dénudé au sien, elle pouvait alors sentir cet effet qu’elle pouvait me faire. Enfouissant mon visage dans son cou, mes mains se baladaient à leur tour sur son corps pour l’aider à se déshabiller elle aussi, surtout cette culotte qui était en trop. Je finissais même par me redresser pour la lui retirer et la découvrir dénudée. Me mordant la lèvre, je me remettais sur elle, une main venant chercher une capote dans le tiroir de la table de chevet.

être avec toi, c’est mieux que tout le reste. mieux que l’ivresse après une soirée alcoolisé, mieux qu’une bonne dose d’adrénaline, mieux qu’une séance au spa. mieux que retourner à londres. et pourtant, londres, ça a toujours été tout en haut de ce que je pouvais préférer. peut être que j’ai un sacré historique là-bas, peut être que je suis juste amoureuse de cette ville en elle même. les rues animés d’oxford street, les écrans géant de picadilly circus, les petites rues qui ne payent pas de mine mais abritent les plus beaux secrets. sans oublier l’ambiance féérique de camden town et la célèbre gare de king’s cross. les gens toujours incroyablement polis, les lignes de métro toujours propres. et puis l’ambiance en général. londres équivaut au paradis sur terre et ici, c’est toi mon paradis. et je sais que je ne suis pas fiable ces derniers temps, que je vogue entre les hauts et les bas et qu’on ne peut jamais prédire mes réactions mais, j’aime l’apaisement que tu me procures et me réveiller près de toi. « westerberg me met au défi ? » que je souffle, amusée, avant de secouer la tête. et on avait beau avoir chacun nos démons, ce moment il n’était qu’à nous. c’était juste nous deux contre tout le reste et ça m’allait comme ça. un léger soupir venait filtrer des mes lèvres entrouverte à la pression de ton bassin sur le mien puis c’était mes propres vêtements qui venaient trouver une place au sol laissant nos deux corps complètement nus l’un contre l’autre. et je venais m’emparer du préservatif que tu pouvais avoir en main, défaisant doucement l’emballage sans quitter tes yeux des miens. doucement, je faisais glisser le bout de plastique sur ta longueur, mes lèvres se posant dans tou cou glissant jusqu’à ton oreille dont je venais mordiller le lobe.

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J’avais la peur constante de ne plus la trouver à mes côtés. C’était peut-être dingue mais c’était surtout une peur rationnelle. Camila était différente de quand nous étions fiancés et futurs parents. Elle avait vécu pas mal d’épreuves, loin de moi, loin de tout. Elle m’avait été arrachée, on lui avait arraché également l’enfant qu’elle portait, se retrouvant ainsi liée à un prince sans vraiment le vouloir. Certes, il était son ami. Mais son ami n’avait que peu de considération pour elle pour lui faire vivre cet enfer. Puis par la suite, elle avait eu un accident, renversée par une voiture. Puis elle a été kidnappé par des malfrats en recherche d’argent. Ouais, elle n’avait pas vécu une vie simple et maintenant, j’essayais de lui faire oublier tout ça. C’était peut-être présomptueux de ma part mais elle m’a toujours dit que j’étais celui qui l’aidait à aller mieux. Peut-être que cette fois ne changerait pas. Peut-être que cette fois, j’y arriverai vraiment. À voir, je ne veux pas non plus mettre la charrue avant les bœufs. « Oui, Westerberg met Wildingham au défi. Cap ou pas cap ? » C’était un sourire amusé qui venait apparaitre sur mes lèvres alors que je venais l’embrasser de nouveau. Puis j’allais récupérer un préservatif pour la suite, alors que nos vêtements — pas vraiment nombreux vu la nuit qu’on a passé tous les deux — semblaient trouver place sur le sol d’eux même. Et ouais, c’était elle qui se mettait sur la tâche de la mise en place de la capote, ce qui m’arrangeait parce qu’elle avait toujours eu des doigts de fée. Soupirant en la sentant dans cette zone, je ne tardais pas à venir l’embrasser dans son cou, ne serait-ce que pour étouffer ce bruit peut-être un peu trop prononcé de plaisir. « T'es un laideron mais tu es bien bonne ! » que je disais dans le feu de l'action, alors qu'il s'agissait d'une réplique de films. Mais je me rendais compte que ça ne pouvait pas lui plaire alors je me redressais, pour la regarder et rectifier mon tir.  « Non, non, non ! C'est une blague, une réplique de film... N'en tiens pas compte, tu me fais totalement tourner la tête » lui soufflais-je avant de m’emparer de ses lèvres et d’ensuite ne faire qu’un avec elle. C’était le but non ? Et doucement, je commençais à me mouvoir sur elle, instaurant un rythme léger pour un début mais qui ne tarderait pas à se cadencer un peu plus rapidement.