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I LOVE HARVARD
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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 12:28
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    but thats alright because i like the way it hurts
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    Je me fous de ce qu'elle veut, je me fous de ce qu'elle pense, ce que je pense moi c'est que là c'est elle qui a le pouvoir et s'en rend même pas compte. C'est elle qui a le trésor planqué chez elle, il pourrait être n'importe où. A la vue de n'importe qui. Pour elle c'est qu'un ridicule sac de sport plein de vêtements crades, pour moi, c'est un billet allé simple pour la cellule. Et elle se doute de rien. Elle voit rien. Elle voit jamais rien. Alors, quand elle se décide enfin à monter dans la Mustang, je lui adresse un bref signe de tête. C'est presque un merci et c'est tout ce qu'elle aura. « Tu devrais mettre ta ceinture. » Que je lâche froidement en agrippant le volant. Un pied sur l'embraye, l'autre sur accélérateur, l'épaisse fumée opaque s’échappe du pot et le bolide lâchent les chevaux. Elle décolle presque du cuir sous l'impulsion et je peine à retenir le sourire qui s'installe au coin de mes lèvres, elle finira peut-être par prendre mes mises en garde au sérieux. On quitte sur le parking de cette université pourrie, virage expéditif à droite et coup d’accélération sur la ligne droite. A 210 km/h sur le campus. J'espère que ton estomac est aussi bien accroché que peut l'être ton arrogance. Les bâtiments défilent derrière nos vitres teintées, on zigzague sans prudence entre les autres automobilistes, libres. Mais à l'intérieur, c'est calme. Silencieux. Presque apaisant. Il n'y a que le bruit enragé du moteur.. et son insupportable voix qui n'en démord pas. « J'espère pour toi que t'auras la lucidité de m'indiquer la bonne route Flores. » Je lâche la route des yeux pour les tourner vers elle, crevant d'envie de lui arracher sa langue trop curieuse. Je l'abandonne pour jeter un coup d’œil au rétro. « Y'a ma liberté là dedans.. » Mais elle est fragile, encore plus quand le gyrophare de la police vient se refléter dans le miroir. « Fait chier ! » Que je lâche en braquant le volant brutalement, j'ai pas le temps de jouer au chat et à la souris, pas à cette vitesse trop près du campus que j'ai pas le droit d'approcher, pas avec une nana que j'ai forcé à rentrer dedans, le poignet encore meurtri de mes doigts. Mes yeux jonglent entre le rétro et la route, se faufile de justesse dans des ruelles étroites, mord les trottoirs, file à toute vitesse pour échapper aux sirènes. « C'est le moment pour me donner la bonne direction.. » Coup de volant à gauche. Elle manque de s'écraser sur moi dans la courbe. Elle a le choix. Elle peut les laisser m'attraper et s'en sortir. Ou elle peut être de mon côté.

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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 14:07
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    ( i laid hands on her i'll never stoop so low again i guess i don't know my own strength. just gonna stand there and watch me burn but that's alright because I like the way it hurts @Lexi C. Andréani )

    Tout cela a un air de déjà vu. Une grosse voiture, un type pas net, un sac au contenu inconnu et une Daya supposément docile. Tout ça la replonge une dizaine d'années plus tôt, sur le siège passager à côté de son père et de l'un de ses frères. Ils avaient une mission à lui faire faire, parce qu'elle était discrète, parce qu'elle leur appartenait. A l'époque, Daya s'exécutait sans poser de question, car ça lui donnait l'impression d'avoir de l'importance. Car le sourire de son père quand elle rentrait victorieuse était tout ce qui lui important. Faut croire qu'elle n'a pas tellement changé, sagement installée à côté de Lexi. Faut croire qu'en fin de compte, c'est de ça dont elle a besoin, Daya. Flirter avec le danger, se donner une utilité. N'importe quoi pour qu'à la fin de la journée, elle puisse se sentir davantage vivante. Elle a ça dans les veines la mexicaine. Elle peut pas le nier. Si elle a fuit le Mexique, c'était surtout pour sauver sa peau, pour fuir loin de sa famille et non de la loi. Elle a donc immédiatement reconnu le ton utilisé par Lexi lorsqu'il la forcé à rentrer dans la voiture. C'était le même ton qu'utilisait son père lorsqu'elle voulait plus l'aider. Le ton d'un homme dans la limite de la légalité, à moitié en cavale. Le ton d'un homme qui dépend bien plus qu'elle qu'il ne voudrait l'admettre. Elle ne se laisse donc pas impressionner par ses tentatives de l'éjecter de son siège, par les mur des maisons qui frôlent sa portière, par ses accélérations plus bruyantes que nécessaires. Elle ose même quitter la route des yeux pour utiliser son téléphone, telle une gamine désabusée. Ça y est, ils lui répondent, ils sont pas là. Tous dehors, en cours ou en exam. Loin de Daya et de ses mauvais choix. Elle lâche un soupire de soulagement et s'enfonce dans le cuir de son siège. Les yeux levés au ciel à la remarque de Lexi, ça l'agace qu'il la connaisse presque trop bien. Il est méfiant l'italien. Il est à cran, à bout de nerf, et Daya elle profite. C'est elle qui a son sac et son mystérieux contenu. D'ailleurs, il lui confie qu'elle est maîtresse de sa liberté. Elle hausse un sourcil intrigué. Ce serait donc ainsi qu'il a payé sa fusée ? Elle passe lentement sa main sur le tableau de bord, détaillant sa surface polie, s'imaginant à quel prix il l'a payée. Peut-être bien au même prix que sa liberté. Mais le bruit des sirènes viennent sortir Daya de ses pensées, aussitôt suivies de la rage de Lexi. Elles sont là pour lui. Il braque le volant et les projette dans une ruelle adjacente, puis une autre et encore une autre. Daya s'accroche comme elle peut, mais surtout elle se tourne sur son siège pour voir où sont leurs poursuivants. Parce que Daya aussi frissonne à la vue de l'uniforme. Pas pour les mêmes raisons que toutes les pimbêches d'Harvard, mais plutôt les mêmes que Lexi. S'ils se font arrêter, s'ils lui demandent ses papiers. En état d'arrestation et en compagnie d'un hors la loi, elle perd toutes ses chances de visa. « Putain c'est pas vrai. » qu'elle lâche à son tour. D'un nouveau coup de volant, il la propulse presque contre lui. Elle l'aurait bien envoyé chier, mais le temps est contre eux. « Bon écoutes-moi bien. » qu'elle dit en s'avançant sur son siège, le visage dangereusement près du pare brise. Elle a besoin de voir où il sont, de reconnaître la route. Elle a l'habitude Daya, de se planquer. Elle a l'habitude de disparaître d'une ruelle à une autre. Sauf qu'en général, elle est à pied. Les bâtiments qui filent autour d'eux ne lui sont pas inconnus, et elle se rappelle que dans quelques dizaines de mètres, sur la droite, il y a un petit passage trop peu emprunté car le proprio du restau du coin bouche l'entrée avec son camion tous les soirs à dix-neuf heures tapantes. Un coup d'oeil à l'écran de son téléphone, Daya voit qu'il est cinquante-neuf. « Ralentis. » qu'elle lui ordonne sèchement. Il a pas le choix, il doit lui faire confiance. Une voiture de police commence à les doubler par la gauche. « Au dernier moment, tu tournes à droite dans la petite rue là-bas. » elle rajoute. Cette fois, elle s'assied correctement et boucle sa ceinture. Si Lexi est aussi agile au volant qu'il l'est pour la rendre folle, ça devrait passer. Sinon ... Non loin, le camion du restaurateur arrive. Pile à l'heure. Avec un peu de chance, ils parviendront à passer et la police cherchera à contourner le pâté de maison pour les rattraper. Sauf qu'il n'y parviendront pas.
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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 15:43
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    but thats alright because i like the way it hurts
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    L'adrénaline. La vraie. La bonne ou la mauvaise. Celle qui fait frisonner l'échine et accélérer le cœur, celle qui vous rappelle que vous n'êtes pas libres, que le cache cache ne se termine jamais, que l'autre côté vous rattrape toujours. Les gentils contre les méchants, mais les méchants courent toujours trop vite.
    Nous on court pas, on roule, on vole à travers les rues, on laisse les pneus crisser sur le bitume, on y laisse les empruntes de pneus et les derniers espoirs. D'habitude, je suis toujours tout seul pour semer les gentils, mais aujourd'hui elle est avec moi. Je me souvenais à peine de son prénom il y a encore quarante-huit heures et je suis forcé de l'embarquer dans ma routine, dans mes secrets. J'ai bien faillit la défigurer hier et aujourd'hui je dois lui faire confiance quand elle me demande d'écouter, quand elle sous-entend qu'elle a un plan. De quel foutu plan tu parles ? Y'a cinq minutes j'ai du te forcer à monter dans cette putain de caisse alors que tu rêvais de t'enfuir. Je prends une seconde pour accrocher son regard, lire le silence, écouter ses yeux. Est-ce que j'ai le choix ? On le sait tous les deux, si c'est un piège elle crèvera. Je bascule la tête sur le cuir de l'appui tête le temps de respirer. Profondément. Réfléchir. Analyser. J'ai pas de foutue seconde option. Je l'écoute en serrant les dents, j'encaisse les infos. Ralentir, sérieusement ? Putain, je ralentis pas devant les flics. La confiance je l'ai pas, pour personne, pas même pour les plus proches. Du coin de l’œil, je l'observe regarder l'heure s'affichait sur son écran sombre, se retourner, se pencher en avant pour checker l'angle mort. Elle sait ce qu'elle fait. Je lève le pied, laisse le moteur presque s'endormir, se fondre dans le décor. « J'espère que tu sais bien ce que t'es en train de faire.. » Et si ça sonne comme une menace c'est parce que s'en est une. Je réajuste le rétro, je suis les infos, attend le bon moment, joue du point de patinage, doucement.. Attend encore. Un camion blanc nous suit de près et elle le suit du regard, il ralentit lui aussi. Nouveau coup d’œil furtif à ma coéquipière de fortune, elle savait. Je comprends. J'enfonce mon pied sur l'accélérateur, si il faut le faire, il faut le faire vite. Braque à droite, frôle les pierres du mur de la ruelle trop étroite. Ça passera pas. Ça passera pas. Ça passe. A peine engouffrés dans l'artère, le camion vient en boucher l'entrée. Le coude posé sur le volant, je me retourne vers le siège passager. Elle est belle comme ça, forte et dangereuse, dans l'urgence. « Maintenant on bouge Pablo Escobar ! » Parce que dans trente secondes ils auront fait le tour et on sera coincés. J'ai à peine le temps de finir ma phrase que je suis déjà dehors, la portière encore entrouverte, je saute par dessus le capot pour venir attraper sa main sans douceur et l'obliger à me suivre. Je balaie la ruelle du regard, y'a rien d'autre.. ça fera l'affaire. « Grimpe là dessus ! » Deux bidons dont je me fous du contenu qui nous aideront à nous hisser sur le toit de la boutique d'à côté puis sur celui d'au dessus. J'espère que t'es aussi détestable que t'es souple.  


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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 16:53
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    ( i laid hands on her i'll never stoop so low again i guess i don't know my own strength. just gonna stand there and watch me burn but that's alright because I like the way it hurts @Lexi C. Andréani )

    Elle se sent forte, elle se sent bien. Daya sait ce qu'elle fait car elle l'a déjà trop souvent fait. Car l’illégal, la fuite, braver les limites, tout ça lui parle, c'était encore son quotidien il n'y a pas si longtemps que ça. Elle laisse alors son insolence au placard histoire de pouvoir gagner sa confiance. De toute façon, ni elle ni Lexi n'ont le choix, c'est plonger ou se ramasser. Il le sait peut-être pas, mais elle a autant à perdre que lui dans cette histoire. Peut-être même plus. Qu'est-ce qui lui arrive s'il se fait prendre ? La prison tout au plus. Elle, c'est retour à la case départ. Retour au Mexique, retour en enfer. Les jeunes se plaignent quand ils reviennent chez papa et maman mais Daya elle aurait même pas ce luxe. C'est pas ranger sa chambre ou mettre la table qui causera son dernier soupire, mais plutôt le fait de supplier pour sa vie, se mettre à genoux pour recevoir des coups. La dure réalité de sa vie. C'en est presque drôle que son passé s'avère utile seulement maintenant, alors qu'elle étudie à Harvard, alors qu'elle a une vie semi-tranquille. Elle n'a jamais fait face à son destin d'aussi près. C'est vrai que les flics ne sont pas là pour elle, mais c'est sûr qu'ils ne la louperont pas. Pas de papiers et un Lexi, ça vaut bien un billet d'avion gratuit. L'aller simple, elle choisi donc de le prendre pour les ténèbres plutôt que le soleil de Mexico quand elle s'allie à l'italien, quand elle lui dit quoi faire, d'une voix étrangement calme pour la panique dans sa tête. Elle lui lance un regard sévère alors qu'il la menace une nouvelle fois. La ferme. C'est pas la première fois qu'il lui dit ça, ni la première qu'elle répond pas. La mexicaine se contente alors de le guider, elle ne dévoile pas totalement son plan, du moins pas les éventuelles conséquences, parce qu'elle craint qu'il la suive pas. Qu'il se défile, qu'il ne la prenne pas au sérieux, ou qu'il ait peur d'abîmer sa petite fusée. Elle a jamais dit que c'était sans risques, mais là c'est leurs peaux ou la carrosserie. Lorsqu'elle ne scrute pas la route, Daya observe Lexi et ses moindres réactions. Elle sent le doute s'insinuer en lui, pourtant lui aussi reste étonnement calme. C'est sûrement pas sa première fois non plus. Elle sourit alors qu'elle voit son regard de l'italien s'éclairer à la vue du camion qui va les sauver. Il a compris. La ceinture bouclée, Daya n'a plus qu'à attendre qu'il gère son coup. Elle fermerait les yeux si elle avait peur, mais elle les garde grands ouverts pour ne rien rater. Pour sentir pleinement les pneus crisser, son coeur s'emballer, et puis tout s'arrêter avec un coup de frein à main. Une fois à l'arrêt, un coup d'oeil dans le rétro lui permet de voir que ça a marché, ils les ont semés. Pour le moment. Son visage s'illumine sous l'effet de l'adrénaline alors que regard croise finalement celui de Lexi. Juste pour une seconde. Une seconde qui lui paraîtrait une heure. Mais c'est pas terminé. No rest for the wicked. Son complice saute de la voiture et la rejoint pour l'attraper par la main. « El Chapo tu voulais dire. » qu'elle dit davantage pour elle-même que pour Lexi qui ne l'écoute certainement pas. Elle sort de la voiture à sa suite et pour le coup se laisse mener jusqu'à la prochaine étape. Des bidons et un toit drôlement bas. Elle soupire Daya. Son poignet lui fait encore mal. Mais elle s'exécute tant mieux que mal. La douleur passera pas une fois de retour au pays alors autant faire avec. Elle grimpe donc juste avant lui, sur un premier toit, puis se hisse sur le second. Une fois assez en hauteur, la fugitive en profite pour voir où sont les flics et où ils devraient aller. Ce sera pas facile mais pas impossible. A quelques immeubles au loin, elle voit déjà le sien. « Tu crois qu'ils en avaient après ta vitesse ou bien tes affaires de sport ? » qu'elle finit par demander, profitant d'une accalmie dans leur course effrénée. Même si dans le fond, elle s'en fiche pas mal. Lexi il devrait se faire coffrer pour le simple fait d'exister. Les deux fauteurs de trouble avancent à la lumière du soleil qui décline à l'horizon. C'est pas plus mal qu'ils disparaissent dans la nuit. La dernière ligne droite, une dernière pirouette et c'est la liberté. Daya voit déjà les fenêtres qui donnent sur l'étage. Jamais elle n'a été aussi contente de rentrer chez elle. C'est le moment où ils doivent sauter sur un dernier toit, par dessus une ultime ruelle. Trois fois rien. Trois fois trop. Daya se lance, Daya se loupe. Elle atterri sur son poignet mutilé qui ne résiste pas au choc.
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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 21:32
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    Jusqu'où je pourrais aller ? Jusqu'où je pourrais courir sans me faire rattraper ? Jusqu'où je pourrais cogner sans tuer ? Jusqu'où je pourrais baiser sans rien ressentir ? Les questions tourbillonnent, s’emmêlent, s'enlisent et rebondissent contre les parois de mon crâne abîmé de trop d'abus. Jusqu’à la fin me murmure le Diable. Il n'y a personne qui m'attendra là-bas. Et toi Daya, jusqu'où tu peux aller ? On a pas le temps de parler, à peine le temps de se regarder, de vérifier que ça suit, que ça glisse, qu'on a de l'avance. On saute la Mustang, on grimpe les bidons, on escalade le mur, on s’agrippe aux vieilles tuiles. Y'a à peine une heure t'étais en train de te la jouer grande actrice, remaniant une scène de Shakespeare, maintenant elle est là, suspendue dans le vide pour moi, à cause de moi. Qu'est-ce que elle risque elle s'ils nous rattrapent ? De quoi ils ont peut ses secrets ? Comment c'est possible qu'une nana de son genre puisse rester aussi calme, respirer à plein poumon dans la suffocation comme si.. comme si elle l'avait toujours fait. Je l'entends, mais je ne l'écoute pas. Je voulais rien dire du tout, à part qu'elle vient de marquer un point. Un seul. Tais toi et avance, on jouera plus tard, on jouera sur les toits, là il faut qu'on bouge et qu'on le fasse vite. On se hisse sur le premier toit et puis sur le deuxième, en dessous de nous les flics malmènent les freins, s'arrêtent devant ma caisse.. Putain, ma caisse. Je m'efforce de ne pas m'y attarder, de ne pas jeter un regard vers la Mustang qui me suit depuis l'Italie, celle qui connaît les souvenirs, qui a ronronné sur les pavés qu'on devait sauter. J'avance. Elle est vide la fusée, je suis assez con pour remplir un sac de sport, mais pas assez pour en laisser dans la boîte à gant. Y'a pas de papier, aucune trace. « Peut-être juste à ta sale tête de clandestine. » Que je lâche innocemment. Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre au juste ? Avance et pose moins de question. Un pied en appui sur les pierres, l'autre qui fait impulsion, on grimpe, on s'accroupit, on recommence. Je la suis en espérant qu'elle nous guide au bon endroit, qu'elle a enfin prit conscience de la putain d'urgence. A ses yeux qui s'éclairent quand ils cherchent à se repérer, je devine qu'on y est presque. Un dernier effort. Le dernier saut au dessus du vide. Celui de trop. Daya s’épuise, abîmée de sa nuit tourmentée, des montages russes de la veille, des risques d'aujourd'hui. Elle chancelle, elle foire l'atterrissage et retombe sur son poignet douloureux. Je la suis de près, saute la ruelle, sent une tuile rouler sous la semelle de ma basket et l'attrape en vitesse par la taille pour la relever. Je sais qu'elle est tombée dessus et pendant une fraction de seconde j'ai pas envie de regarder sa foutue ecchymose. J'ai pas envie de m'en souvenir. « Allez ! » Que je me contente de lâcher quand elle arrive enfin à se redresser. Tu vas pas me lâcher maintenant, j'ai encore besoin de toi. Je la suis jusqu'à ce qu'elle ralentisse le pas, deux chats sauvages sur les toits de la ville. On y est. J'veux une clope, un joint, un rail. Je veux de l'air ou bien nan, j'veux plus respirer, je veux empoisonner mes poumons et tout le reste. Toi la première. Mais d'abord, je veux mon sac. Je m'apprête à passer à travers la fenêtre qu'elle remonte et puis je m'arrête net. Son refus, son portable, les textos, les flics.. Et si c'était elle ? Et si les flics attendaient bien sagement dans son appart, mon trésor entre les mains ? « Daya.. » Je murmure presque entre mes dents, froidement. Je la vois s'arrêter subitement elle aussi, dos à moi, elle connaît que trop bien ce ton glacial. Mes mains attrapent ses hanches pour la forcer à se retourner, la plaquer contre le mur qui accote la fenêtre entrouverte. « Qu'est-ce que t'as foutu ?! »


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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 22:52
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    Daya est sereine, elle est dans son élément. En arrivant aux Etats-Unis, elle avait tiré un trait sur son passé, troquant les drames des maras pour les rangs d'Harvard, alors jamais elle n'aurait imaginé vivre ça à nouveau. La fuite, l'adrénaline, ce sentiment d'être invincible, d'être en marge de tout. Daya elle redécouvre la beauté de la nuit tombante, la beauté de disparaître sous la lumière des étoiles, la beauté d'être éveillée alors que tout le monde songe à se coucher. L'effervescence dans son esprit dilate ses pupilles, emballe son coeur, alors qu'elle grimpe, qu'elle s'accroche et se hisse d'un toit à un autre. Véritables chats de gouttière, ils progressent sur les hauteurs de la ville assoupie, à l'abris des regards de la police. A cet instant, Daya elle en oublierait presque la raison de leur venue ici, Lexi qui vient à la sortie de son cours, qui l'embarque dans une course folle contre la montre, contre la loi. Elle souri malgré son souffle irrégulier, elle pense au Mexique, à la chance qu'elle a d'être en vie. De pouvoir sentir tout ça. L'air frais qui glisse sur sa peau, le silence de cette soirée de début d'été, son corps qui la mène ou elle le veut. Ou presque. Car lorsque Daya tente un dernier saut, une dernière folie, c'est la chute. Son poignet flanche sous la pression du saut, sous la pression de sa journée et de la veille. Sous la pression de l'emprise de Lexi. Il l'aurait poussée lui-même qu'il aurait pas mieux fait. Pourtant, c'est lui qui la rattrape, alors qu'elle étouffe sa douleur derrière la crinière qui vient recouvrir son visage. C'est son bras à lui qu'elle sent se loger autour de sa taille pour l'aider à se relever, passer le bord du toit qui ne cesse de l'appeler. Elle aurait pu tomber Daya. Elle aurait pu se briser au sol, voler en éclat en une fraction de seconde. Adieu la funambule, adieu l'acrobate. Adieu le Mexique, les Etats-Unis, le monde, la liberté, l'amour, la haine, la douleur, le bonheur. Adieu tout ce qui fait que Daya est Daya. Putain, elle peut pas, elle veut pas. La vie, c'est sa came, même si ça fait mal, même si ça la détruit parfois. Le néant, l'absence de sentiment, ça lui parle pas. Avec elle, c'est tout et jamais rien. Alors quand elle se relève, les jambes chancelantes, le vertige dans la tête, elle sait pas si elle doit en rire ou en pleurer. Peut-être un peu des deux. Elle voudrait se laisser tomber par terre pour hurler alors qu'elle s'apprête à passer par une des fenêtres de l'appart. Laquelle, elle en sait rien. Ses mains tremblent sur la vitre, puis se figent avant de pouvoir la soulever. Parce qu'elle entend sa voix. Elle perçoit sa froideur, elle perçoit de retour de Mr Hyde. "Pourquoi ?" qu'elle se demande désespérément. L'espace d'une seconde, Daya prend vraiment peur. Pour la première fois. Parce qu'elle vient de frôler la mort, parce qu'elle avait réussi à oublier que c'était quand même Lexi. Elle comprend pas ce revirement de situation et elle se repasse les dernières minutes dans son esprit pour essayer de comprendre. Pour retrouver l'instant où elle aurait fait ou dit ce qu'il ne fallait pas. Daya assume lorsqu'elle réveille la bête, mais là, elle sait qu'elle n'a rien fait. Il retourne la brebis entre ses griffes et la plaque au mur à côté de la fenêtre. Alors, même dans l'obscurité, la mexicaine voit les ténèbres voiler à nouveau son regard. « Mais comment ça ? » qu'elle commence à dire pour sa défense. Mais Lexi il aime pas qu'on lui fasse perdre son temps, qu'on le prenne pour un con, à répondre à ses questions par d'autres questions. « J'ai rien fait Lexi, j'te jure ! » elle se rattrape alors presque immédiatement. Il n'a pas confiance en elle. Malgré tout. Malgré qu'elle l'ait aidé, malgré qu'il l'ai probablement sauvée. Il continue de se méfier, de la repousser. « Tu me lâches maintenant Lexi. » elle prononce cette fois d'une voix plus grave. Daya aussi elle est sérieuse. Elle commence à reprendre ses esprits de sa chute. Elle va pas se laisser faire, pas cette fois. Parfois, pour réparer un os cassé, il faut le casser encore afin de le ressouder. Alors elle le frappe. Elle le cogne de son poing valide, comme elle aurait du cogner la veille, elle le loupe pas et elle le repousse. Juste assez pour réussir cette fois à ouvrir la fenêtre et se ruer à l'intérieur du salon de l'appartement. Vide, évidemment, heureusement. Elle attend pas de vérifier s'il la suit qu'elle se hisse dans les escaliers de fer menant tout droit à l'étage et à sa chambre. Elle claque la porte derrière elle, espérant qu'il se la prenne en pleine tronche, puis glisse sous son lit pour attraper son sac. « Tiens, reprends-le ton putain de sac ! » qu'elle crie alors qu'elle lui lance ses affaires à la figure.
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    Lien du postLun 18 Juin 2018 - 23:52
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    Et ça me reprend. Encore. Eternamente. Ça n'accepte de me lâcher que pour quelques secondes, quelques minutes, quand mon esprit est trop occupé à courir, à distancer ceux qui voudraient m'enfermer. Je suis trop grand pour vos cages. On était presque beaux dans notre course, gravissant les toits, la ville, le Monde. On était plus tout seuls, on était deux. Deux contre eux, deux contre tous. Mais ça dure pas, ça dure jamais. Pas avec moi. Je suis pas fait pour faire équipe avec qui que ce soit parce que je serai capable de buter mon allié seulement si il louperait une foutue marche. Je suis méfiant parce que je connais le mal, sa force, sa subtilité. Je sais qu'il se cache partout, en n'importe qui, qu'il frappe n'importe quand. Il pourrait très bien se déguiser en mexicaine sexy et insolente, inconsciente et naïve. Il pourrait très bien être Daya. Alors, pourquoi pas ? Pourquoi t'aurai pas appelé ces putains de flics, toi qui voulais pas me rendre ce foutu sac ? Toi qui voulais pas monter dans ma caisse ? Toi qui es restée seule, frustrée, abandonnée dans les vestiaires il y a vingt-quatre heures, pourquoi t'aurai pas eu envie, besoin de te venger de ton bourreau ? Je la connais pas, je sais rien d'elle. Que dalle. J'ai confiance en personne, même pas en moi. Surtout pas en moi. Alors, comptez pas sur moi pour mettre ma liberté entre les mains d'une pétasse inconnue. Mes mains s'accrochent à nouveau à sa chair, sensation de déjà vu, elle finira peut-être même par y prendre goût. La nuit, elle tombe comme son optimisme. Elle nous enveloppe, assombrit nos visages comme la haine vient obscurcir mes iris. Elle me rappelle à l'ordre, me force à me souvenir de qui je suis et de ce que je ne peux pas être. Et elle lui rappelle à elle qu'on ne répare pas l'irréparable et quand bien même elle tenterait de masquer le défaut de fabrication sous une épaisse couche d'antiseptique, il reviendrait toujours l'infecter. Un peu comme la contusion de son poignet, planquée sous la manche, sous le tissu qu'elle tend et retend de ses doigts pour que personne ne voit rien. J'ai un petit secret pour toi Daya, on ne peut pas cacher les failles. T'auras beau poser tes mains sur tes jolis yeux pour te cacher, je continuerai à te voir. Sa voix prend l’intonation d'une gamine qui tente de se dédouaner, elle me supplie presque de la croire. Et puis elle se reprend, elle veut plus faire ça. Elle l'a trop fait et pas seulement en face de moi. Elle laisse son poing s'écraser sur mon torse pour me repousser, un peu comme hier, mais avec plus de détermination encore. Elle s'échappe pour ouvrir la fenêtre et la traverser, trop vite pour remarquer si je la suis ou non. Bien sûr que je la suis. Je vais sûrement pas laisser cette hystérique faire n'importe quoi avec le trésor, le balancer par la fenêtre en criant aux flics que je suis là, ou s'enfermer dans sa chambre en attendant gentiment qu'ils déboulent de la cuisine entre la confiture et les céréales pour menotter mes poignets. Si je dois tomber, elle tombera avec moi. C'est peut-être égoïste, certainement injuste, mais c'est moi. Je m'engouffre derrière elle, veillant à laisser la vitre ouverte au cas où j'aurai besoin de l'enjamber à nouveau dans les secondes qui vont suivre. Je grimpe les mêmes marches de féraille, foule le même sol, la suit à la trace dans l'appart que je ne regarde même pas. Pauvre débile, qui est ce que t'essaye de semer là ? Je rouvre la porte qu'elle vient de claquer, la laisser heurter le mur d'à côté, serre les dents quand elle se penche sous son lit. Elle planque quoi là dessous, un putain de flingue ? Mon putain de sac.. Elle le balance en direction de la porte sans même remarquer que j'y suis, aveuglée par sa propre rage. « PUTAIN de conne ! C'est pas du papier mâché là dedans ! » Je rattrape le sac d'un revers de main, coulisse la fermeture, l'ouvre, check, double check et le referme dans la seconde qui suit. J'ai envie de lui éclater la face contre la tête de son lit, la défenestrer, lui tirer une balle en pleine tête. Mais y'a rien. Pas de flics. Pas de piège. Pas d'amas d'uniformes pour me ramener d'où je viens. Niente. Un appart vide et sa bonne foie. Je balaie la chambre d'un rapide coup d’œil, remarque enfin la couleur de ses murs, les photos qui les décorent, les imprimés de ses draps. J'me suis planté. Elle était clean. Dans un élan irraisonné, irraisonnable, irréfléchi, je lâche la boîte de Pandore et fonce vers elle. J'encadre son visage de mes mains, plante mon regard dans le sien. « T'es insupportable.. » Et je laisse mes lèvres retrouver les siennes, pas moins durement, mais plus passionnément encore que la veille. C'est plus une envie, c'est un besoin. De plus, d'encore, d'elle. Dans l'effusion je la fait reculer sans rompre le baiser, fougueux, brûlant, surtout pas l'arrêter, j'en veux encore. Jusqu'à ce qu'elle heurte le mur, doucement cette fois. Et c'est moi qui perd la seconde manche.


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    Lien du postMar 19 Juin 2018 - 7:47
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    L'animal blessé montre les dents sous ses babines plissées. Encore et toujours. Ainsi, tout ça ne lui aura pas suffit pour voir qu'elle est en fait de son côté. Et elle est fatiguée Daya. Fatiguée de la veille, fatiguée de sa nuit trop agitée, fatiguée d'avoir couru, d'être tombée, de s'être relevé pour encore tomber. Elle a beau être debout là sur ses deux pieds, dans sa tête c'est la chute sans fin, la dégringolade. Comment peut-elle monter si haut pour toujours tomber si bas ? Elle sombre dans le regard noir de Lexi, dans son aura glaciale, dans ses éternelles et immuables menaces. Il n'est pas fatigué, lui ? De résister, de se battre dans le vent, contre un ennemi qui n'existe pas. Ou qui n'est autre que lui. Comment se fait-il qu'il tienne encore, qu'il n'ai pas craqué sous le poids de sa propre méchanceté ? Un putain de requin-tigre qui refuse d'arrêter de nager. C'en est fascinant, mais ce soir elle veut plus l'étudier ni le diagnostiquer. Ce soir Daya refuse de rentrer dans son jeu car elle a déjà bien assez coopéré. Elle le frappe, elle le repousse, Elle n'est pas d'humeur à perdre encore, alors, elle profite de son effet de surprise pour glisser sous la vitre de la fenêtre et se ruer jusque dans sa chambre. Lexi la suite, elle entend ses pas précipités dans son dos, marquant chaque seconde qui la sépare du moment où il la rattrapera. Du moment où sa mâchoire se fermera à nouveau sur elle pour la punir d'avoir tenu tête à la bête. Dans sa chambre, elle avait pris soin de planquer son sac sous son lit. Daya évite les explications, elle cache ses blessures sous un pull par trente degrés, enferme ses secrets à double tour à l'abris des regards indiscrets, et le sac de Lexi en fait partie. Pas besoin d'expliquer d'où ça vient à ses colocataires, de risquer que l'un d'entre eux le prenne mal inadvertance. L'italien peut clairement s'estimer heureux que ce soit sur elle qu'il soit tombé. Qu'elle n'ait même pas cherché à savoir ce qu'il y avait dedans. D'ailleurs, il y a quoi dedans. Lorsqu'elle le soulève et lui jette au visage, elle regrette presque de pas avoir tout renversé à ses pieds et davantage encore lorsqu'il insulte son inconscience. Elle se redresse les sourcils froncé alors qu'il ouvre le sac, qu'il s'assure que tout y est. Elle veut voir, elle veut savoir. La pression redescend d'un cran alors qu'il parvient à se rassurer, et Daya réalise qu'il est chez elle. Elle a laissé entrer le mal jusque dans son loft, jusque dans sa chambre et sans aucun doute son âme. Elle qui aurait voulu à tout prix l'éviter. Mais il est là, à détailler sa déco, puis certainement à savourer chaque bouffée d'air qui traverse ses poumons d'homme libre. « Y avait pas de piège Lexi. » qu'elle dit doucement. Excepté un. L'unique piège ici, c'est Daya et l'italien tombe en plein dedans, pieds et poings liés. Il s'approche d'elle sans prévenir et entoure son visage de ses mains fatiguées par leur course effrénée. Elle l'insupporte et ça ne l'étonne pas, elle fait souvent cet effet là. Elle déconcerte, elle fascine. Elle déstabilise pour mieux dompter. A travers ses longs cils, son regard lui demande de tout lâcher, de la laisser réparer son coeur et sa tête juste pour un fois, juste pour ce soir. Alors le requin finit par venir s'échouer sur ses lèvres, dans un baiser qui parvient encore à la surprendre malgré qu'elle en crevait d'envie. Elle recule sous la pression de leurs lippes et son dos se contracte déjà par réflexe face à l'impact imminent avec le mur du fond de sa chambre. Mais là encore c'est différent. Lexi ne cherche plus à la briser de ses poings et de sa rage, il en est presque doux dans sa brutalité. Daya passe ses bras autour de sa nuque, chaque parcelle de son corps irrésistiblement attirée vers lui. Parce que son simple toucher ne sera plus assez assez, parce que sa simple présence est un supplice pour ses désirs à combler. Elle accueille chaque baiser comme une accro accueille sa dose tant adorée. D'une volonté assurée, elle le guide doucement jusqu'au rebord de son lit, où elle finit par mettre fin à leur étreinte pour l'inviter à s'y asseoir. Elle s'installe à son tour, sur lui, et plonge son visage dans son cou, laissant sa chevelure l'enivrer de son parfum sucré, alors que sa langue redécouvre la saveur de sa peau, qui lui avait tant manqué.
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    Lien du postMar 19 Juin 2018 - 9:53
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    La rage, la connivence à nouveau la violence et puis le désir. Ça tourne sans aucune cohérence, ça nous emporte, nous contrôle, force les impulsions. Toutes. On est maîtres de rien à ce jeu là, on se laisse guider par ce qui empoisonne nos veines, embrume nos prunelles. On fonce, comme à travers les couloirs d'Harvard pour se fuir ou s'attraper, comme dans la Mustang pour s'échapper, comme sur les toits pour s'en sortir, comme sur ses lèvres pour apaiser l'envie. Ça ne ressemble à rien d'autre et c'est tant mieux. Tant mieux si elle ne pourra plus s'en débarrasser, si mes empruntes viendront signer chaque morceau de sa peau, comme son poignet, son dos, comme le reste. Le diable se cache dans les détails, dans ce qu'elle ne pourra pas raconter à ses foutues copines et pas seulement par honte, mais parce qu'elle aura trop de peur de formuler les mots à voix haute. Je me cacherai sous ses paupières fermées et ses insomnies, dans ses rêveries éveillées, dans les douleurs tenaces de ses articulations, dans ses envies inavouées. Même pas à elle. Je serai partout Daya et ça te rendra dingue d'en vouloir encore. Je ne fais rien à moitié, je ne laisse pas la moitié d'un souvenir, une demie cicatrice. Je ne fais rien à moitié, ni quand je te fais du mal ni quand je te fais du bien.



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    Lien du postMar 19 Juin 2018 - 13:13
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