Tu le regardes, tu le fixes, tu pinces tes lèvres, tu te sens mal en fait, parce que tu rends compte que tu souffres rien qu'à l'idée de le voir partir pour de bon. Tu sais pas exactement ce qu'il t'arrive, tu as juste envie d'hurler, et finir le tout en crise d'angoisse horrible, parce que tu veux comprendre. Et il te pose la chose, il partira si ça fait trop mal, il va partir alors, mais quand ? Quand tu seras sur le point de mourir ou avant ? Ou alors lui mentir, lui dire que tout ira bien, que tu vas bien et lui mentir sur ton état, chose que tu ne supportes pas mais si c'est ce qu'il faut.. Tu baisses les yeux à ses paroles, tu hoches la tête de façon positive sans pour autant ajouter quoi que ce soit finalement, tu décides finalement de t'assoir sur un banc un peu plus loin, parce que là, actuellement, tu as du mal à rester debout à cause du traitement et que t'es claqué aussi. Sauf qu'il te pose la question et tu ne sais pas quoi répondre. Pour une fois que tu as plus rien à dire putain c'est à ce moment que ça tombe bordel, dure réalité de la vie bordel à cul. Mais voilà tu tournes les yeux doucement, tu soupires et tu passes ta main dans tes cheveux Je sais pas, ce qui te semble la meilleure solution pour toi .. J'ai pas envie que tu regrettes ton choix, peu importe ce que tu fais tu tournes enfin les yeux vers lui bien que ce soit difficile, tu allais devoir accepter son choix et peu importe celui qu'il choisit, parce que malgré tout ça, toutes ses conneries, ce côté jaloux ou même ce côté positf de chaque réveil, tu te rends compte que t'es attaché à lui d'une façon inexplicatable.. Et t'aimes pas ça ..

il m'aide pas du tout là, c'est pas la réponse à laquelle je m'attendais. Fin bref, peut-être qu'il faut du temps ? Je sais pas, je suis sous le choc, surtout de le voir comme ça j'ai un sale déclic qui me fait flipper. Mon bel Hugo, qui peut me lâcher à tout moment. J'ai pas le coeur aussi solide, je suis désolé. Je pose mes mains sur son visage pour qu'il relève le regard. Ouais, un geste attentionné de ma part, venant que de moi et pas de lui, dans cet endroit dehors en plus. Fuck les paparazzis. Tu sais quoi ? On en reparlera plus tard. J'ai pas envie de plomber l'ambiance. Je suis venu pour toi donc profitons de ce moment. et je pense bien que je vais devoir m'habituer à ces moments là. Quand tu seras remis sur pieds, je veux qu'on parte un week-end ensemble. Où tu veux, tant que mon budget me l'autorise. Je veux que ça soit le plus beau voyage de toute ta vie. si là je fais pas un énorme pas vers lui, c'est qu'il est trop difficile. J'ai besoin de me retrouver avec lui, rien que tous les deux, loin de ce monde, loin des gens qui nous connaissent histoire de vivre pleinement un moment avec lui, sans me cacher aux yeux de tous.

Et il te relève la tête, tu ne peux que le regarder dans les yeux, parce que tu as pas trop d’issues, et parce que tu sais plus quoi dire en fait, tu humectes tes lèvres légèrement avant de hocher la tête doucement. Mais il vient de le dire, il est pour toi, il est venu pour ta face de paix intégral, pour ton côté casse couille mais aussi pour ton sourire sexy et ravageur, ça va, il va jamais te le dire autant que tu te fasses des compliments à toi-même. Mais c’est différent cette fois-ci. Surtout quand il décide de vouloir partir en week end avec toi, tu es surpris. Pas que je ne veuille te mettre la pression, mais .. Le plus beau voyage de toute ma vie c’est Tokyo Parce que Tokyo c’est la vie et t’y est allé avec ta famille grâce à Nélio. Alors tu rigoles légèrement avant d’ajouter Mais je peux t’aider niveau argent, j’en ai tu sais T’as jamais eu besoin de le dépenser parce que Karl mettait tout sur ton compte et il t’achetait ce que tu voulais, c’est-à-dire rien du tout à part une guitare ou des instruments de musique pour être honnête donc tu avais assez d’argent sans doute pour rentrer à la Eliot House avec tous les bénéfices que les jumeaux reversaient en plus sur ton compte, horreur et damnation en fait Et je serais remis sur pieds demain matin, faut juste que le traitement fasse effet c’est tout, c’est pas long mais c’est chiant et ça fait mal ça va t’es un grand garçon quand même mais ça brule c’est tout et c’est normal, il te reste de la drogue dans l’organisme, parce que tu connais les conditions maintenant pour éviter de trop souffrir, tu es obligé d’arrêter de fumer deux jours avant les traitements sinon ça te fait souffrir comme un chien, là, ça passe en fait Tu sais ici .. C’est cool .. Et tu connais Gisèle, tu vas pouvoir passer tout le temps .. Enfin autant que tu veux Parce que si il fait des efforts, toi aussi tu en fais, et tu dois en faire, t’es obligé, tu t’assis en tailleur sur le banc pour éviter d’avoir des fourmis dans les jambes, tu sais pas quoi dire en fait, et tu sais pas quoi faire, sauf t’es tactile toi, donc tes mains jouent ensemble, comme si de rien était ..

T'es sérieux de me dire ça ? Déjà, j'ai une pression de fou car j'ai envie de t'organiser un truc de fou et là tu me refroidis direct en disant qu'en gros, aucun voyage pourra dépasser celui de Tokyo. Je lève les sourcils en soupirant. Ok bah si tu préfères, je nous envoie à Disney. je dis ça ironiquement bien sûr, car c'est bateau, vu et revu. Plus jamais j'emmène mes crushs Disney, c'est la tradition mais une tradition de merde qui me maudit à chaque fois. Malheurs sur malheurs. Je fronce les sourcils quand il me dit qu'il a de l'argent. C'est vrai que je n'en savais rien. A vrai dire. Lui il sait que je suis limite au bord de la pauvreté dans cet appart minable et que toutes mes économies ont été pour me payer Harvard. Et alors ? je m'en fous de ton fric merde, laisse-moi te faire plaisir. Tu souffres beaucoup ? Est-ce que y'a un moyen pour t'aider à avoir... moins mal ? que je m'inquiète. Ou du moins, l'aider à surmonter tout ça. il me fait comprendre qu'en gros, je pourrai revenir quand je veux et je fais une petite moue. Je sais pas si je vais revenir, mais je sais que je suis faible quand il insiste, et lui aussi. Y'a pas un petit extra pour les proches des malades ? Du genre, si je peux passer une nuit avec toi ? et je le regarde tendrement. Je demande au cas où, j'ai le besoin d'être constamment porche de lui et cette distance, ça me plait pas, ça m'angoisse.

Tu le regardes, tu souris doucement à sa remarque avant de hocher la tête négativement, oui tu fais l’enfant capricieux et tu as le droit non mais oh, tu as le droit Non pas Disney, j’aime pas Disney et finalement tu baisses les yeux vers tes mains, tu souris un peu plus niveau nostalgie J’ai fait Tokyo avec ma mère Voilà, tout ce que tu diras, il aura rien d’autre parce qu’il est hors de question que tu parles de maman comme ça, et que c’est même la phrase de trop. Tu ne parles jamais d’elle depuis qu’elle ne s’est pas réveillée ce matin là et que tu as pleuré pendant deux jours sans t’arrêter, faut croire que la vie est dégueulasse pour les gens bien. Et sa question, tu fronces les sourcils, tu le pousses légèrement Je peux t’aider situ veux, on fait 50/50 et j’ai le droit de proposer arrête de bouder Parce qu’il va pas aimer, il fait le mec fort et cool, mais on parle de son argent et toi, tu n’as pas d’enfant à ta charge, surtout un petit enfant trop mignon et adorable comme Oscar, ou enfin il ressemble à son père quoi. Mais tu la regardes, tu sens à sa voix qu’il s’inquiète vraiment, tu souris doucement avant d’ouvrir le bras pour lui montrer ta blessure de guerre avec ton petit cathéter, enfin tes cathéters, tu en deux Celui-là le jaune, ça va, c’est du genre normal, ça fait trop mal, c’est juste dérangeant pour plier le bras. Et, celui-là le bleu, il fait mal parce que y’a le traitement dedans et ça me brûle le sang à moitié, mais c’est normal, c’est à cause de moi si ça brûle un peu plus Parce que tu as fumé ce matin avant le traitement, bravo Hugo mais bon, tu n’avais pas fumé depuis trois jours donc ça brûle un peu mais pas trop. Et puis tu viens de lui montrer l’intérieur de ton coude, comme si de rien était, avec ta peau toute blanche et tes veines qui ressortent, tu t’en rends compte aussitôt Oups .. Désolé, c’est pas le meilleur spectacle du monde.. Et puis, y’a rien besoin de faire, ça fait juste mal, ça va passer quand ils vont enlever les fils, faut juste attendre que la poche soit vide c’est-à-dire quelques heures et ça sera bon. Deux jours par semaine quoi. Et sa question te fait bizarre. Genre dormir avec toi ? Genre te voir en PLS dans ton lit, en totale manque de drogue, donc être fatigué, faire le gamin avec les enfants et te regarder ne pas manger ? Et bien, tu humectes tes lèvres Oui tu peux dormir ici, y’a un canapé dans ma chambre et il fait lit .. et tu ajoutes presque par maladresse Autrement y’a mon lit qui est assez grand pour deux enfin pour Clio et toi et il était assez grand pour ta mère et toi ..

Pas Disney, alors okay. J'ai dit ça pour rigoler. Ne me dis pas que tu y as cru petit vénar ? Je souris, rassuré de sa réponse et je le regarde attentionné quand il m'explique que son plus beau voyage était avec sa mère. Ok, je ne peux pas rivaliser avec ça. Et là j'ai l'impression de violer son intimité. Je le force pas à parler de sa mère, mais s'il veut, je peux l'écouter. Après tout, je ne connais pas grand chose sur sa famille, sur sa vie en fait. Ok et je boude pas, sauf quand tu me casses les pieds. mais ça, il sait déjà. Alors ce sera un week-end rien que tous les deux. En amoureux ? En amoureux secrets alors, car c'est sur que quand je serai qu'avec lui dans un autre lieu, je me comporterai comme un couple, comme si c'était mon homme à moi. Tu voudrais aller où ? moi j'ai pas vraiment d'idées. Je me dis qu'on peut pas se permettre de se retrouver dans un trou paumé s'il doit aller à l'hôpital en urgences, vous voyez. Je m'inquiète pour son traitement et il m'explique naturellement ce qu'il a sur le corps, comme s'il avait l'habitude de sortir ce discours pour les curieux. Je remarque aussi la trace suspecte à l'intérieur de son coude. Je déglutis et je fais un faux sourire quand il continue de parler. Tu dois venir souvent ici ? Jusqu'à la fin de ta vie ? sourcils froncés. Je suis mal informé en matière de leucémie, je m'intéresse c'est tout. Je lui demande si je peux passer une nuit avec lui et ça ne me fait pas peur. Je veux juste... sa présence, je veux le sentir dormir contre moi, j'ai besoin de ça, mon coeur en a besoin pour battre correctement. ça ne te dérange pas que je reste un soir ? non parce que, je préfère savoir. C'est une partie de sa vie qu'il préfère cacher, ne pas trop montrer mais là, j'y suis clairement exposé et puisque j'ai décidé de te garder dans ma vie, je vais bien devoir m'y habituer et faire avec. c'est juste que... tu me manques. je pince mes lèves, je regarde aux alentours puis je me penche pour attraper son visage et lui offrir un beau baiser. Lorsque je sépare mes lèvres des siennes, un simple regard échangé et je craque de nouveau en prolongeant le baiser avec toute la passion et la fougue que je ressens pour lui. Oh du calme Royce, si tu continues, tu vas le bouffer.

Très bien, qu’il boude quand tu lui casses les couilles, c’est noté, tu as enregistré et tu hoches même la tête. Tu as compris ça, tu as très bien compris en fait, mais tu as du mal. T’es pas du genre à casser les couilles à tout le monde, t’es du genre à t’imposer comme un grand et à casser ensuite les couilles parce que tu as besoin d’attention, mais là c’est différent Royce, parce que l’attention est différent, très différent, trop différent, tu viens même réfléchir à ses paroles. Destination, destination, destination euh.. Euh ouais, bah écoute, bonne chance hein mais tu ajoutes Euh, bonne question, là actuellement niveau réponse, j’en ai vraiment de lieux qui me vient à l’esprit, mais un truc au soleil non ? T’es tout blanc depuis que t’es là Oh tu le taquines, oh tu le taquines vraiment ? Et oui, tu le soules dès le début, mon dieu que c’est beau. La petite remarque débile sur son teint blanc comme le tien, t’es juste un enfoiré Hugo, juste hein, on passera les détails. Et voilà qu’il te pose les questions sur la leucémie Ah .. Euh bah ça dépend du degré en fait, là, j’en ai pour deux mois de traitement, donc c’est souvent trois jours dans la semaine, enfin 24 heures mais divisé en trois jours et puis après on voit si ça marche ou pas, et si ça marche, bah voilà et si ça marche pas, bah on recommence.. ça te fait bizarre de parler de ta maladie comme ça après que d’habitude, c’est différent, personne n’est au courant sauf lui finalement et donc Nélio est au courant alors pas besoin d’explication. Et voilà qu’il devient genre mignon, attachant et presque.. Bref, tu souris un peu, un peu beaucoup en fait quand il te dit, tu hoches la tête négativement Non t’inquiète, y’a Karl qui apporte le repas et après il s’en va parce que j’en ai marre des petits pots de glace pas bon et de leur nourriture Gros bouffeur bonjour avec ta glace vanille, cela te fait même sourire comme un débile et peut-être rougir qu’il te dise que tu lui manques parce que t’as pas l’habitude, t’as pas l’habitude d’avoir autant de chose comme ça d’un coup. Tu le vois regarder autour et tu le sens t’embrasser. Ok, très bien, panique pas Hugo, panique sinon ça va pas le faire, sauf qu’il le refait, omg tu as paniqué et tu as répondu à baiser, et c’est partit, c’est trop tard, tu peux pas ne pas l’embrasser en retour avec ce genre de baiser, tu ne peux pas personnellement.

Moi tout blanc ? En même temps, cet endroit me fout la chaire de poule. Je suis tout pâle, je sais, moque-toi. En vrai, je bronze très difficilement moi. La plupart du temps, je me tape des coups de soleil à des endroits aléatoires et par la suite, je dois me protéger pour ne pas peler. Et non, les hongrois sont pas forcément bruns au soleil, désolé de casser ce mythe. Alors que penses-tu de Cancun ? le Mexique et sa chaleur. Au moins, on doit pas aller à l'autre bout du monde, et il fait chaud, ça oui. J'ai toujours voulu y aller. Sinon, y'a bien d'autres endroits, qu'il propose aussi. il m'explique la fréquence de ses hospitalisations et je fais une petite moue. Je sais pas comment tu fais, je pense qu'à ta place, j'aurai pas la force. de me battre, de réessayer encore et encore. Mais Hugo a l'air d'avoir un grand soutien familial et c'est sans doute ce qui le fait tenir debout. Je suis heureux à l'idée de pouvoir venir passer une nuit. C'est peut-être pas du grand luxe et les meilleures conditions mais j'en ai marre de dormir tout seul. il me faut de la compagnie, sa compagnie. Je l'embrasse spontanément, truc qui m'arrive jamais, surtout en semi-public si on peut dire. Mais je suis pris d'une envie que je peux pas contrôler et il le ressent bien. Je m'emporte, je sais même pas comment j'ai pu m'arrêter et lui ce con, il prolonge le baiser jusqu'à me rendre fou. t'es incroyable tu le sais ça ? je me pince les lèvres et je reste collé à lui, car je veux pas le lâcher, ça serait trop dur. J'aimerais tellement qu'on soit ailleurs qu'ici et que je puisse continuer à le toucher à ma guise.

Cancun, tu réfléchis parce qu'en vrai t'es déjà allé et c'est pas mal surtout pour les soirées, tu hausses les épaules Ouais je connais un bon hôtel, ou je peux nous arranger un truc Et ouais merci Nélio avec le côté dj. Et puis ça sera plutôt sympa aussi, surtout l'hôtel face à la plage, ça sera parfait en fait, tu t'y crois déjà. Tu souris doucement en le regardant et finalement tes yeux se baissent vers tes fils puis vers lui Je sais pas, je survis, on m'a dit de me battre alors je le fais ta mère t'a dit de te battre et tu l'as fait, aujourd'hui, tu te bats pour elle, et ton sourire disparait petit à petit quand tu penses à elle, faible mais visible, enfin légèrement, tu humectes tes lèvres lentement. Il a accepté de rester et puis il pourra se cacher au pire si Karl te déposer de la nourriture ce soir, parce que tu le connais, il va faire le chemin en revenant du travail. Il finit par t'embrasser, genre réellement, tu peux pas t'empêcher de te laisser faire, tu peux pas t'en empêcher parce que tu rêves de ça depuis des jours, en plus, et t'es genre tellement heureux de ce qu'il se passe. Tu le regardes finalement à ses paroles, tu souris en coin Je sais, je fais tout pour l'être Parce que t'es unique et exceptionnel, c'était les mots de ce carnet pourri que tu lis tous les jours dans ta chambre pour te remémorer ces belles années où elle était là. Et finalement, tu caresses sa joue doucement, parce que tu as très envie de le faire Il faut que je rentre .. tu vas pas lui dire que tu meurs de froid et que tu es fatigué quand même ? Non, t'es un homme fort, tu te tais et tu assumes un peu d'être malade

C'est ça la fucking réalité Royce. On peut pas toujours être en bonne santé et en top forme. On choisit pas de qui on tombe amoureux, on choisit pas combien de temps on va vivre. Je prends conscience de pleins de choses, seulement à 25 ans, comme quoi, la vie est précieuse, chaque seconde compte, pas le temps de s'ennuyer. C'est pour ça aussi que je suis venu voir Hugo. La chose qui me tétanise le plus serait de le perdre. Pas émotionnellement parlant, s'il ne veut plus de ma présence, qu'il me le dise, mais que sa maladie gagne, ça non, ça me fout les boules, j'en ai même parlé longuement à Tessy qui m'a dit " royce, profite de l'instant présent, si tu as le coeur brisé, je serai là pour te ramasser ". Est-ce que ça vaut la peine d'avoir le coeur brisé pour un homme malade ? Je pense, car au moins, je ferai l'effort de lui donner une belle vie, une bonne fin de vie, avec de bons souvenirs... Hugo me sort de mes pensées quand il me dit qu'il doit rentrer. Ok. je lui prends le bras et je me rends compte qu'il est tout froid. Tu es gelé, ça va ? Tu veux que j'appelle une infirmière ? non parce qu'il me fait vraiment peur comme ça. Je le ramène alors dans la pièce où il était avant, devant la porte, et je mets mes mains dans mes poches. C'est là qu'on se quitte alors, avant de terminer les préparatifs de notre super week-end. Bon, je vais te laisser du coup... j'essaye de venir demain après les cours. je pose un baiser sur son front, en-dessous de son bonnet puis je m'éloigne de lui, sans le quitter du regard.