Ça s’est fait tout naturellement ces baisers. Ta peau dénudée m’a presque supplié d’y déposer mes lèvres - comme je l’ai déjà fais. Et franchement y’avait ce goût de revenez-y. Alors j’en ai déposé un deuxième jusqu’à ce que tu te retournes face à moi. « Tu pourrais commencer par t’excuser, non? » Je glisse ma main dans ton cou, mon pouce se déposant sur ta joue et je te souris avant de te répondre. «T’as raison, j’suis bête.» Je me suis arrêté de danser machinalement, comme si c’était nécessaire le temps que je te présente mes excuses. «Je suis.. vraiment désolé. Je suis sincèrement désolé. C’était vraiment un geste très stupide. » Je sais que le mot est faible et que tu ajouteras probablement ton petit grain de sel, mais je m’en fou. Je t’ai présenté mes plus sincères excuses. Déjà si je n’avais eut aucune raisons de le faire, jamais je n’aurais prononcé ces mots. Je ne dis jamais rien pour rien. « J’voulais pas te blesser et je l’admet j’ai fais comme tout les autres, j’ai pensé avec ma queue et non mon cerveau. » J’hausse les épaules et sourit bêtement alors que mon main caresse ta joue. « Maintenant, je suis pardonné ? Ou du moins presque pardonné ? » Te demandais-je en m’approchant de toi tout doucement – mon corps contre le tient, mon souffle contre ta peau.

Ta main se porte d’elle-même vers ma nuque alors que ton pouce caresse ma joue et que je me maudis de ne pas m’être reculé d’avantage –hors de ta portée. Maintenant, comment suis-je sensé résister à quoi que ce soit que tu diras? À quoi que ce soit que tu feras? « T’as raison, j’suis bête. » Tu t’arrêtes de danser et moi aussi, rien à foutre que tous les corps autour de nous continue sans nous porter le moindre attention, que tout semble en mouvement sauf nos deux corps parfaitement droit au milieu du plancher de danse. « Je suis.. vraiment désolé. Je suis sincèrement désolé. C’était vraiment un geste très stupide. » Je te fixe en silence, un million de pensée me traversant l’esprit, mais disparaissant aussi vite. Toutes ces répliques cinglantes que je pourrais te servir semblent m’éluder et je ne m’en maudis que d’avantage. « J’voulais pas te blesser et je l’admets j’ai fait comme tous les autres, j’ai pensé avec ma queue et non mon cerveau. » Je renâcle en détournant la tête un moment, roulant les yeux en hochant la tête et croise finalement les bras sur ma poitrine, me refermant un peu, me protégeant de ces émotions qui remontent. Je déteste ressentir quoi que ce soit d’autre que du plaisir et de l’adrénaline. Du coup? Je te déteste encore plus Declan. Tu caresses toujours ma joue et je reporte mon attention sur toi, la mâchoire bien serrée. « Maintenant, je suis pardonné ? Ou du moins presque pardonné ? » Tu fais un pas devant, j’en fais un derrière. Mon regard est plongé dans le tient et j’ai l’impression de me noyer. J’veux pas me noyer à nouveau Declan. J’me suis noyé une fois et j’en suis pas ressorti indemne. J’crois pas que j’peux refaire ça. Pourtant, mon dos percute quelqu’un derrière et j’suis prise au piège. Alors je m’arrête et regarde rapidement à gauche et à droite. J’suis prise au piège, mon cœur bat fort, j’veux m’en aller, mais j’ai aussi furieusement envie de t’embrasser. Alors je fais ce que je sais faire de mieux et je laisse la tentation l’emporter. En une fraction de seconde, je suis sur toi, mes lèvres s’écrasant violemment contre les tiennes et te faisant reculer d’un ou deux pas pour retrouver ton équilibre. Hors d’haleine, je trouve tout de même le temps de dire; « Ça ne veut pas dire que je te pardonne. » avant de t’embrasser de plus belle.

J
e suis nul en ce qui concerne les excuses, mais je l’ai fais parce que j’ai cru que tu avais raison et que c’était réellement nécessaire. Après tout on ne va pas se faire la gueule tout ce temps, si ? Normalement je suis là pour qu’on puisse se retrouver et s’amuser, pas se chamailler. Je m’approche donc de toi, oubliant carrément que nous sommes sur la piste de danse entouré de tout plein de monde. Tes lèvres contre les miennes me firent me remémorer un tas de souvenir. Bon sens ce que ça pouvait m’avoir manqué. J’y ai longtemps pensé lorsque toi et moi nous nous sommes retrouvé sur Tinder. « Ça ne veut pas dire que je te pardonne. » Me dis-tu avant de m’embrasser de nouveau. Un sourire finis par se dessiner sur mes lèvres alors que mes lèvres caressent les tiennes. « C’est noté et j’vais me souvenir de cette information. Mais ce baiser est tout de même un début. » Dis-je amusé. Mes mains sur tes hanches s’agrippent au tissu qui recouvre ta peau, tandis que mes lèvres quittent les tiennes pour arpenter ton cou.

Je ne m’attendais pas à ce que tu me repousses, mais je ne savais pas non plus si tu allais te laisser prendre au jeu, si tes lèvres retrouveraient les miennes comme autrefois ou non. On était jeune quand on s’est rencontré Declan. J’étais encore une gamine quand j’suis tombé sous ton charme et que j’ai décidé de faire de toi mon petit ami. T’étais ce mec plus âgé, populaire et terriblement craquant. Avec toi, j’allais faire une tonne de jalouse c’était assuré. Ce dont je ne me doutais pas, c’est tout ce qui allait s’en suivre en commençant par ce pari stupide et en terminant par ce baiser que nous échangeons maintenant, des années plus tard alors que la rancœur fait écho en moi, raisonnant dans tout mon être. « C’est noté et j’vais me souvenir de cette information. Mais ce baiser est tout de même un début. » Tu me serres un peu plus contre toi, tes lèvres quittent les miennes pour aller s’aventurer dans mon cou une fois de plus. Je ne t’en empêche pas cette fois cependant. Je penche plutôt la tête à l’opposé, te donnant un meilleur accès alors que je m’accroche à tes épaules et soupir inconsciemment tout près de ton oreille. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir me contenter d’être ici au milieu d’une piste de danse avec toi Declan. Tu ne le sais probablement pas, mais en me prenant ma virginité de la façon dont tu l’as fait, t’as créé un putain de monstre.

J’ai carrément oublié que nous étions sur la piste de danse, jusqu’à ce qu’un imbécile plaque son dos contre le mien. Je me raidis alors qu’on vient de me forcer à quitter ta peau. Réceptive à mes gestes, bordel c’est qui l’imbécile qui vient de me déranger ? Je regarde un peu partout autour de nous histoire de trouver un coupable, mais en vain. Je me retourne donc vers toi le sourire aux lèvres. Ma main agrippa ton poignet puis je t’attirai avec moi jusqu’au couloir des toilettes. C’est pas l’endroit le plus glamour, mais en tout cas y’a un peu plus de tranquillité. Je dépose donc mes lèvres contre les tiennes, me frayant un chemin jusqu’aux toilettes des gars. Je m’arrête puis en entrant je vois un mec à l’urinoir. « Tu t’accélères ou j’dois t’montrer comment pisser ? » Lui dis-je en te collant contre moi. « Dégages imbécile, tu vois pas qu’on n’a de la visite..» Je suis pressé de le voir s’en aller. Je veux cette tranquillité. Au moins je me dis que si on ne va pas plus loin que ces baisers notre rencontre ne sera pas que physique. Nous pourrions discuter sans bruit, sans gêne. Je me retourne vers toi alors que nous sommes seul et je te fais reculer jusqu'à la porte des toilettes pour empêcher qui que ce soit d'entrer et de nous déranger. Mes mains parcourent ton corps alors que mes lèvres caressent de nouveau les tiennes.

Quelque chose vient nous déranger, ou alors quelqu’un, j’en sais rien. Quoi qu’il en soit, ça semble t’énerver et je vois en une fraction de seconde que ton tempérament n’a pas vraiment changé. J’esquisse un sourire plus pour moi-même qu’autre chose et te laisse me guider jusque vers les toilettes. « Sérieux?» Je roule les yeux, mais ne m’obstine pas. T’aurais quand même pu choisir les toilettes des femmes qui sont généralement plus propre, mais j’vais pas m’obstiner pour si peu maintenant. « Tu t’accélères ou j’dois t’montrer comment pisser ? » Je regarde ce mec avec des couteaux dans les yeux. Si ton ton ne l’encourage pas à foutre le camp, j’m’occuperai personnellement de son cas. Tu me colles contre toi et je te dévisage un instant. « T’as pas besoin de me protéger Declan, j’suis pas un objet fragile et encore moins ta propriété. » Je parle à travers mes dents et reporte mon attention sur l’autre crétin qui pisse encore. « Dégages imbécile, tu vois pas qu’on n’a de la visite.. » Il termine sa besogne et sort sans même penser à se laver les mains –non pas que je crois qu’il en avait l’intention de toute manière. Tout de suite, tu me plaques contre la porte et reprends tes baisers langoureux et hâtifs. J’ai envie de t’engueuler à nouveau, te dire que c’est dégueulasse comme endroit, que T’aurais clairement pu faire mieux si tu voulais te faire pardonner. J’ai aussi envie de te dire que c’est pas en me baisant dans les toilettes des hommes que t’arrivera à me faire changer d’avis sur ton cas, mais encore une putain de fois, tout semble m’éluder dès que j’ai envie de le dire. Les mots me manquent et les soupirs se multiplient. Avant que je n’ai le temps de réfléchir, mes mains agissent pour moi et je te retire ce t-shirt qui put l’alcool pour découvrir ton torse légèrement musclé. Je prends un moment pour te regarder avant que mes lèvres viennent se poser sur ta clavicule et remonte dans ton cou.

« Sérieux?»   Me dis-tu alors que je m’apprête à entrer dans les toilettes des hommes. Je me mordille la lèvre et hoche la tête positivement. Enfin, oui c’est bien ce que tu penses, mais si tu n’en a pas envie je ne te forcerai. Cependant, j’ai cru comprendre que ton corps était réceptif au mien. J’entre donc dans les toilettes faisant pression sur l’imbécile qui vidait sa vessie. J’abuse peut-être un peu mais je suis pressé, ou du moins énervé de m’être fait déranger sur la piste de danse. Une fois tout le monde dehors je m’approche de toi te faisant reculer jusqu’à la porte pour empêcher toute entrée.  Je laisse mes mains caresser tes courbes et je sens les tiens se glisser sous mon chandail. Ton regard sur mon torse me fit rire. « J’t’avoue ne pas avoir travaillé ma silouhette.. on dirait encore mon corps d’ado. » Puis mon rire ainsi que mes paroles s’étouffèrent lorsque tes lèvres allèrent toucher ma peau.   Ce fut mon tour de pencher la tête, mes yeux se fermèrent savourant ce moment. Tandis que ma lèvre inférieure est sur le point de saigner tellement mes dents sont accrocs à elle. Bon sens, je suis tout à toi si tu en a envie pensais-je avant qu’on pousse sur la porte de la salle de bain. Je grogne et lâche. « Bordel tu vois pas qu’on est occupé. »  Je relève les yeux vers toi puis soupire.  Je me penche pour reprendre mon chandail et ajoute : « J’crois qu’on va devoir trouver un autre endroit.. plus tranquille.. et mieux ..» En tout cas c’est ce qui devrait en être si on veut avoir la paix.L’idée de nous retrouver ici me semblait bien, mais après maintes réflexion je comprends qu’on ne saura jamais que tout les deux. Une chose est sure c'est que je n'ai pas envie de montrer mon cul à n'importe qui. J'ai envie de passer ce moment avec toi, et avec toi seul.

« J’t’avoue ne pas avoir travaillé ma silouhette.. on dirait encore mon corps d’ado. » Je secoue la tête et pose plutôt mes lèvres sur ta peau pour te faire taire au plus vite –technique qui fonctionne à merveille. Je laisse mes lippes glisser sur ton corps jusqu’à ce que la porte bouge derrière moi, me faisant pratiquement tomber sur toi. « Bordel tu vois pas qu’on est occupé. » Je relève immédiatement la tête et jette un coup d’œil par-dessus mon épaule, vénère moi aussi d’avoir été dérangé. T’aurais dû me baiser sur le plancher de danse Declan, c’aurait été plus simple! Je reporte mon attention sur toi au moment où tu attrapes ton t-shirt. Je fronce les sourcils. « J’crois qu’on va devoir trouver un autre endroit.. plus tranquille.. et mieux ..» Je lâche un rire sec. « Ouais, ok. » Je replace mes fringues, prend deux secondes pour me regarder dans le miroir le plus près aussi dégueulasse soit-il, passe une main dans mes cheveux, retouche mon maquillage et sors de cette salle de bain en poussant le mec qui était sur le point d’entrer le prenant par surprise et envoyant son dos valser dans le mur. « Chez moi? Chez toi? Un hôtel? » que je demande sans même regarder par-dessus mon épaule, désormais déterminé à sortir d’ici.

Mauvaise idée, très mauvaise idée les toilettes de ce Bar. J’sais pas à quoi j’ai pensé, ou comment j’ai pensé. Enfin je le sais c’est plutôt mon machin qui a pensé à la place de mon cerveau. Franchement, c’était dégueulasse et l’odeur qu’est-ce que qu’on s’en remet pas. Je reprends donc mon souffle en sortant de cet endroit infecte ou tout le monde va pisser. Je bouscule une ou deux personnes et relève les yeux pour te regarder. « Hôtel, y’en a un sur le coin de la rue. » Bon c’est pas que j’avais prévu le coup, mais j’avais comment dire explorer l’endroit. J’hausse les épaules et te souris de façon plutôt innocente. Nous sortons du  bar et je glisse mes doigts entre les tiens. Rien à foutre que ça te plaise ou pas. J’ai envie de passer un bon moment avec toi et surtout je n’ai pas envie que quelqu’un nous arrête dans notre course folle vers l’hôtel. J’entre donc dans l’établissement en ta compagnie et paie la note.  Quelle courtoisie.. La clef en main j’ouvre la porte de la chambre et puis te laisse entrer. Je regarde un peu autour de nous puis passe devant toi pour aller m’asseoir sur le lit. Je te regarde tout souriant puis passe une main dans mes cheveux. « On dirait qu’on revient à la case départ.. » Dis-je en te regardant. Là je faisais allusion à toutes ces cachettes qu’on ait pu faire. À cette relation que j’ai fais foiré pour un pari ridicule.

« Hôtel, y’en a un sur le coin de la rue. » Et juste comme ça, on quitte le bar pour aller à l’hôtel où on aura peut-être enfin la chance d’être tranquille et de faire ce qu’on veut sans constamment être interrompu. Tu payes pour la chambre bien entendu et nous montons à l’étage où tu me laisses entrer la première dans notre chambre. C’est pas la suite nuptiale, mais j’ai sincèrement besoin de rien de plus qu’un meuble où m’appuyer et un évier pour me rafraichir alors ça fera largement l’affaire. Tu t’assois sur le lit et passe la main dans tes cheveux, un de ces gestes qui a toujours su me faire craquer. « On dirait qu’on revient à la case départ.. » Je m’approche de toi tel un prédateur avec un sourire carnassier. « Sauf que j’suis plus l’adolescente que t’as connu. » Pour appuyer mes dires, je commence par retirer mes vêtements afin de me retrouver en dessous de dentelle et m’approche ensuite de toi, m’installant debout entre tes jambes avant de t’attraper par la nuque et de t’embrasser fougueusement. Fini les conneries, ma patience a ses limites.