La sensation de ton pouce sur ma lèvre me donne littéralement l'eau à la bouche, au point que j'arrive à oublier où je suis pendant quelques secondes et que je ferme les yeux. Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de te prendre là, toute suite, sans crier garde et pourtant, je me retiens. Oui, je me fais violence, puisque je n'ai pas envie que tu cries victoire trop rapidement. On le sait déjà tous les deux, rendu à ce stade que je serai sans doute le premier à flancher, mais j'ai bien l'intention de te faire patienter encore un peu. Si tu flanches avant moi, ça sera déjà ça. « 50 shades, mh ? » Je n'étais pas un très grand fanatique du sadomasochisme, mais te voir habillée en cuir est tout de même une idée alléchante. J'ai de la difficulté à garder un bon contrôle de moi-même depuis que tu as commencé à t'amuser avec ta main, jusqu'à la limite de mon boxer et lorsque tu t'arrêtes, c'est presque une libération. J'ai l'impression de pouvoir enfin continuer à respirer. « Me déshabiller moi-même ? Oublie ça, j'aime bien trop sentir tes mains sur mon corps ! » Un petit sourire en coin fait surface. Je suis vraiment sur le point de tout perdre mes moyens et de foncer droit sur tes lèvres. Je veux te sentir, je veux te goûter... T'es mon obsession du moment et si j'arrive à t'avoir, une très belle victoire.

« 50 shades, mh ? » J’hoche la tête sans te quitter des yeux. « Mh mh.. » Puis je m’amuse sur ton ventre avant de finalement cesser de te toucher. Je paris que tu meurs d’envie que je repose mes mains sur ton corps et je me fais un plaisir fou à te pousser encore et encore, te demandant si tu enlèves tes fringues sachant très bien que ça te fera réagir. « Me déshabiller moi-même ? Oublie ça, j'aime bien trop sentir tes mains sur mon corps ! » J’hausse un sourcil et me mordille la lèvre. « Ça peut se faire… » Je pose les mains sur tes hanches et me plaque contre toi, glissant les doigts sous le tissu mouillé de ton boxer en m’assurant que mes pouces sont au-dessus de l’élastique afin qu’il glisse en même temps que mes mains vers le bas. « C’est ce que tu avais en tête? » Je relève les yeux sur toi, ma poitrine bien pressé contre ton torse et mon visage si près du tiens qu’il n’y a que ma petite taille qui nous sépare et m’empêche de t’embrasser rien qu’en t’adressant la parole.

Si ça peut se faire ma belle, fait et arrête de discuter. Allez la blonde, je n’attends que ça et pourtant, tu me fais patienter, trop de fierté en toi pour capituler. Surtout, que tu risques de passer un agréable moment. Je ne prétends pas être le meilleur dans le domaine, il n’y en a certainement qui sont mieux que moi, mais je peux affirmer à cent dix pourcent que je me débrouille très bien, je te le garantis. Au bout d’un moment, j’ai su qu’il n’y avait plus aucune machine arrière, même si je ne comptais pas m’éloigner. On allait avoir, tous les deux, ce dont on avait envie. Tu enfilas tes mains dans mon boxer pour le descendre tout juste sur mes cuisses, pressant ton corps contre le mien, par la suite. « C’est ce que j’avais en tête, et même plus. » affirmai-je à ta question. Malheureusement pour moi, la sensation de ton corps contre le mien fut ma perte. Je n’attendais plus qu’un signal de ta part pour te repousser doucement de sorte que tu atteignes le mur de la douche. Ma bouche fondit sur la tienne, pour la première fois, mes mains solidement plaquées contre tes hanches pour te maintenir contre moi. Je pouvais enfin goûter à tes lèvres, les posséder, les caresser tout comme j’allais faire à d’autre partie de ton corps très prochainement. Mes mains se déplaçaient sur tes fesses pour te remonter afin que ce soit plus simple de t’embrasser.

« C’est ce que j’avais en tête, et même plus. » Je cligne lentement des yeux et il n’en faut pas plus pour que tu fondes sur moi et plaques tes lèvres charnues contre les miennes. J’en profite pour faire descendre un peu plus ton boxer et qu’il glisse plus ou moins de lui-même jusqu’au sol. Tes mains biens ancrés sur mes hanches, tu me tiens tout contre toi et je peux définitivement sentir ton érection qui pousse contre mon ventre. Je souris contre tes lèvres, retenant un soupir de soulager et un petit rire à la fois. Lorsque finalement tu me soulèves sous les fesses, je laisse mes bras s’enrouler mollement autour de ton cou, approfondissant le baiser en laissant ma langue découvrir la tienne jusqu’à ce que j’en perde complètement haleine et doive me reculer pour respirer un coup. « C’est tout c’que t’as? » Je m’amuse à te pousser à bout parce que je me meurs de voir tes réactions. Aller Davi, montre-moi de quoi tu es fait.

Je ne m’attendais pas du tout à ce que tout se passe comme ça. En fait, en tout premier lieu, je me suis dit que j’allais simplement te narguer un peu pour ensuite quitter le confort de la cabine de douche, ni vu, ni connu. Ce n’est pas pour rien que j’ai gardé mon boxer, après tout. Sauf que je me suis fait prendre à mon propre piège comme un débutant et que je suis en train de te dévorer les bouches comme un affamé. Désormais, j’en veux plus, toujours plus et lorsque tu te recules par manque d’air et que tu me nargues, une cloche d’alarme commence à sonner dans ma tête. « C’est tout c’que j’ai qui est pas dangereux, oui! » Je me mords la lèvre inférieure et me dis que je suis con. « J’te baiserai pas si on n'a pas de capote! »