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{in the blue of your eyes, I go back in time}
crédit/ tumblr ✰ w/@Benjamin A. Evans

Tu reprenais les cours ce matin, ayant passer presque une semaine au lit, tu devais reprendre le cour de ta vie et oublié ce qui s'était passé ces derniers jours. Il allait falloir que tu trouves le courage d'affronter Mona et lui parler de ce qui s'était passé. T'étais carrément en retard, le temps que tu fasses toute la route pour te rendre à l'université. Puis t'avais encore cette douleur à l'épaule qui te rongeait, mais les anti-douleurs que Maxence t'avait prescrit te faisait du bien. Tes livres dans la main t'avais pas le courage de passer à travers la orne d'étudiants qui allaient tous en cour et craignant de te prendre un sale coup à l'épaule tu préférais prendre l'ascenseur pour te diriger en cour. Te pressant pour rejoindre celui ci, tu arrives à passer juste à temps avec la fermeture des portes. Dans ton élan, tu percutes la personne qui se trouvait déjà à l'intérieur et tu te retrouves en tête à tête avec Banjamin. Là y a ton cœur qui manque un battement et une multitudes de questions. « Qu'est ce que tu fais ici ? » Le bonjour c'est une option à ce niveau là tellement t'es surprise en même temps, tu ressens un bien fou de le revoir après tout ce temps. T'as toujours tellement culpabilisé d'avoir été obligé de mal te comporter avec lui pour le protéger que là ça vient juste remettre une couche. Tu te sens mal, t'as envie de le prendre dans tes bras et de pouvoir lui demander de te pardonner, mais ça serait pas juste pour lui. Ta situation est toujours la même et tu veux pas l'entraîner la dedans surtout pas avec ce qui vient de se passer. Tu le regardes longuement, comme si ça allait te donner les réponses à tes questions puis tu grimaces. « Je dois sûrement être la dernière personne que t'as envie de voir.. » Et ça serait légitime après ce que t'as fait.

IN THE BLUE OF MY EYES, YOU GO BACK IN TIME ft. Soledad Fitzgerald



Benjamin n'était pas un maître dans l'art de s'orienter sur le campus de Harvard, déjà que cela lui arrivait de se perdre dans sa chambre. Peu sont celles qui arrivaient à lui faire retrouver le droit chemin. Peu sont celles qui étaient Soledad. Il avait enterré le tout, il ne voulair plus penser à elle, il croyait que ce serait facile, il s'était bien trompé. Chaque soir, lorsqu'il se retrouvait seul, il l'avait dans sa tête, quand il essayait de boire, de fumer ou même de l'oublier en s'engageant dans des coups d'un soir, le tout revenait toujours à elle, ses lèvres sucrées, son corps dont il connaissait encore les courbes, la seule femme qu'il ai jamais dessiné dans sa vie, simplement de mémoire.

Il devait donc se rendre en cours, pour une fois, il était plutôt en avance, ce qui l'étonna particulièrement étant donné la ponctualité de l'extrême que faisait preuve les étudiants de sa classe de musique. Il regarda alors un peu autour, voyant des visages inconnus s'installer sur les places vides tandis qu'il restait debout comme un con. Il s'était définitivement gouré d'endroit et alors même qu'il se retourna, il se fit percuté par une élève qui semblait être en retard.

Soledad. Le visage qu'il pensait ne plus jamais revoir de toute ta vie, se trouvait là, le regardant, il y avait tellement d'émotions qui passaient dans son esprit actuellement perturbé : la colère, la tristesse, la joie et l'amour pour ne citer qu'eux. Il serra ses poings fortement, laissant le peu d'ongles qu'il avait se planter dans ses paumes, occasionnant de petits saignements. Ses dents aussi était très resserré si bien que sa mâchoire lui en faisait mal. Elle trouva le moyen de lui demander ce qu'il faisait ici : pas même un bonjour, pas un "désolé" -même si cela n'aurait servi à rien pour le moment- rien de tout ça. Il ne répondait alors pas à cette question, trop occupé à se ruiner les mains et la mâchoire inférieure. Il hésita alors, à partir tout en la bousculant, à lui gueuler dessus ou bien la prendre dans ses bras, lui pleurer à quelle point elle avait pu lui manquer, s'agenouiller lamentablement devant elle, lui suppliant de revenir mais il n'en serait rien, il restait encore péniblement debout face à elle « Non. Tu crois ? » lança-t-il de manière sarcastique et colérique, l'émotion qui venait de prendre le pas sur lui à ce moment précis.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Benjamin A. Evans

Tu pouvais pas croire qu'il soit ici, à quelques centimètre de toi. Tu pouvais pas imaginé ce qu'il pouvait ressentir à cet instant. Seulement toi, tu te sentais tellement mal. Tout ce que tu t'étais donné du mal à faire pendant votre rupture venait de voler en éclat lorsqu'il était apparut face à toi. Parce que le deal c'était que tu ne sois jamais plus amené à le voir, que tu serais plus tenté d'être à nouveau dans ses bras. Tu passes ta main nerveusement dans tes long cheveux brun alors qu'il t'as connu blonde ta couleur naturelle. Parce que oui il avait fallait que tu changes d'apparence pour être hors de porté des ennemis de tes parents. Tu le connais par cœur, Benjamin est en train de s'énerver là juste face à toi, voilà ce que tu provoques aujourd'hui chez cet homme que t'as aimé de la colère. Tu baisses les yeux, parcee que t'es fautive dans cette histoire, t'as une tonne d'excuse pour justifier ton comportement, mais est-ce que tu peux vraiment lui dire ? Puis ça changerait quoi ? Ta vie est encore plus dangereuse qu'avant. Tu le dévisages alors en te demandant ce qu'il est bon que tu fasses et peut être que l'éviter c'est la meilleure solution pour vous deux. « Je suis désolé, Benjamin. » Que tu lâches, sans doute que c'est trop facile de lui dire ça maintenant. Sans doute qu'il comprendra même pas pourquoi tu t'excuses, mais toi tu le sais et t'assume pas ton comportement parce qu'il est la dernière personne au monde que tu voudrais blessée. Seulement, c'est ce que t'as fait, comme une idiote que tu es. Tu le regardes une dernière fois et tu commences à t'éloigner faisant marche arrière parce que tu tiens pas à lui imposer ta présence et sans doute parce que ça te fait trop mal de le revoir. Faisant remonter tout les souvenirs de cette vie qui te manque tant. « Je vais pas t'embêter t'en fais pas. » Que tu lâches avant de disparaître de son champs de vision dans le couloir, t'as besoin d'air et de retrouver tes esprits.

IN THE BLUE OF MY EYES, YOU GO BACK IN TIME ft. Soledad Fitzgerald

Il la voyait en face de lui, ses sentiments brouillés le rendant presque impossible à raisonner. Il avait toujours aimé Soledad et au plus profond de son cœur, savait qu'il l'aimerait toujours. Il avait pris conscience qu'il pouvait faire sa vie avec d'autres filles mais qu'il n'existait qu'un seul amour véritable, c'était ce qu'il pensait au plus profond de son être. Qu'elle ai pu être blonde autrefois et brune aujourd'hui lui faisait penser cette chose Elle est magnifique. Ses yeux commencèrent à briller, sous le poids du passé il venait de céder à la tristesse tout en étant toujours sous l'influence de la colère. Il l'a regarda alors baisser les yeux, inconcevable, il voulait qu'elle affronte son regard. Elle s'excusa provoquant chez Benjamin une douleur encore plus profonde, il voulait accepter ses excuses mais semblait résigné à ce que rien ne serait plus jamais pareil, il ne voulait pas souffrir une nouvelle fois à cause d'elle.

Il l'a regardait s'éloigner progressivement, se prétextant le fait qu'il ne voulait pas la voir, qu'elle l'embêterait pas et alors qu'elle disparaissait dans le couloir, il desserra enfin ses poings, regardant ses paumes marqués par les ongles et colorés par les saignements. Cela ne pouvait pas se passer ainsi. Il arriva à son tour dans le couloir, trouvant Soledad avant de l'empêcher de passer plus loin. Il posa alors sa main contre le mur, faisant face à elle, ne pouvant plus retenir quelques larmes qui avaient pris leur liberté « Crois-tu vraiment que je vais me contenter d'un désolé ? » disait-il alors qu'il enleva sa main du mur, laissant de légères traces de sang « Ce que je veux c'est des explications ! Ai-je mérité la manière dont tu t'es comporté avec moi ?! » finissait-il, en baissant la tête, laissant des larmes tomber sur le sol. La vie était parfois dure.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Benjamin A. Evans

La brune, elle a besoin de s'éloigner, besoin de prendre sur elle pour affronter la situation. Rien ne l'avait préparé à croiser à nouveau les magnifiques yeux bleu de Benjamin. Ce regard dans lequel elle s'est perdu une centaine de fois en se laissant convaincre qu'il pourrait lui offrir la paix dont elle avait tant besoin. Ces bras, c'était le refuge qu'elle venait retrouvé tout les soirs en cachette en quittant la maison familial. Les rires autours de la cocaïne, elle ne supportait pas Soledad. Cet homme lui avait donné l'air dont elle avait besoin pour survivre. Maintenant, elle se retrouvait face à lui cinq ans plus tard, maintenant que l'adolescente avait laissé place à une femme torturé. La fuite était sans doute la meilleure alternative qui s'offrait à elle, la porte de sorti qui lui éviterait d'affronter la terrible réalité : abandonné l'homme qu'elle avait aimé. Les vestiges de la perte de ces parents avaient entraînés pour Soledad bien plus de perte qu'elle ne le saurait dire à présent. Alors elle marchait dans son couloir qui ne semblait avoir de fin, essayant de se remettre de cette situation abracadabrante. Tout ceux la torturait depuis bien trop longtemps et elle manquait cruellement d'air. Seulement, c'est le corps magnifiquement élancé de Benjamin qui apparut devant elle, la désarçonnant totalement. Les larmes de cet homme en apparence si fort, brisèrent son cœur, Soledad se sentait alors totalement désarmé, ne sachant comment réagir à présent que sa douleur devenait si réelle. Son regard se porta sur les traces de sang sur le mur et elle se laissa le droit de saisir sa main pour en voir les traces. « Ne t'inflige pas cette douleur, inflige la moi, je la mérite tellement. » La belle aurait voulu pleurer si il lui en était possible, mais depuis la mort de ses parents elle avait un blocage qui l'en empêchait. Sa seconde main vint se perdre sur la joue de son ancienne amant, retirant la larme qui coulait sur sa joue et elle vint se glisser entre ses bras pour le sentir contre elle. Une fois de plus, encore une fois juste un instant. « Je sais que ce que je t'ai fais est impardonnable, ça m'a brisé moi aussi si tu savais. Seulement, je n'avais pas le choix, tu étais mon point faible Benjamin.. » Les mots de la jeune femme glissèrent à l'oreille de celui qui créait toujours autant de tourments en elle. Elle refusait qu'il soit brisé par une si belle histoire d'amour. La fin était horriblement fausse, mais ça il l'ignorait.

IN THE BLUE OF MY EYES, YOU GO BACK IN TIME ft. Soledad Fitzgerald

Benjamin se remémorait alors le jour où il avait rencontré Soledad. Il était directement tombé sous son charme, ses petites manies, ses gestes de parfum, son regard et sa passion avait transformé le jeune homme en homme amoureux. Il était arrivé à un point où parfois seul le soir, il ne rêvait que de son futur avec elle. Il n'arrivait pas à dormir quand elle partait, plongé dans la tristesse. Il n'arrivait pas à dormir quand elle restait, plongé dans le plaisir. En bref, Benjamin avait décidé que sa vie serait dédié à elle, préférant mourir pour la voir vivre plutôt que l'inverse. Si jamais elle aurait du risquer sa vie, il aurait été prêt à risquer la sienne avec elle. Quand il parlait, il n'avait qu'un seul nom à la bouche : Soledad. Encore aujourd'hui, penser à ce nom le partage. Soledad, un nom doux, qui donne envie d'être prononcé par celui qui l'aime, un nom magnifique à la hauteur de ses courbes, de la pureté de ses formes.

Mais cependant, Soledad était devenu, aujourd'hui, comme une drogue. S'il se souvenait des bons moments passés comme des mauvais rapidement réglés, il revenait toujours à la réalité, elle était partie pour de bon, le laissant seul dans le chagrin, trouvant réconfort dans l'alcool, cette "ami qui lui veut du mal" et avec les drogues douces. Les soirs où il restait dans sa chambre, assis dans un coin, portant une bouteille de Jack Daniel's comme s'il s'agissait de son enfant. Il regarda Soledad, les yeux trempés alors qu'elle lui saisissait la main, sa douceur le consolait un petit peu mais il savait au plus profond de lui qu'au moment où elle lâcherait, il retomberait le cœur brisé « J-.. Je ne peux pas te faire du mal. » disait-il, la voix tremblante et en rebaissant la tête « J'ai l'impression d'avoir envie mais je sais qu'au fond de moi, jamais je ne pourrais ».

Benjamin, sans même la regarder, posa sa main sur sa joue, la caressant de son pouce et approchant sa tête en la relevant timidement jusqu'à arriver au plus proche de celle de Soledad « Du coup... Est-ce de ma faute ? J'aurais tellement voulu te rendre plus forte. Je suis désolé ». Benjamin se reculait alors, titubant légèrement et se laissa entraîner dans le long couloir, laissant Soledad derrière elle.

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Soledad ne s'était jamais senti assez bien pour Benjamin. La façon qu'il avait de la regarder et de la traiter comme si elle était merveilleuse. Alors que lorsqu'elle n'était pas avec lui, elle se trouvait dans les rues de New York à vendre de la drogue pour sa famille. Même après la mort de ces parents, quand elle avait reprit l'affaire, elle avait continué à lui mentir, prétextant toujours des empêchements pour l'éviter et l'empêcher de découvrir la vérité. Oui, Soledad n'avait pas été la meilleure des petites amies, même si elle avait fait de son mieux pour l'aimer et le protéger. Alors aujourd'hui, en le voyant, elle se demandait si tout ce qu'elle avait fait pour l'écarter d'elle avait été suffisant. Parce que maintenant qu'elle tentait de le fuir, lui il restait convaincu qu'il méritait une explication et c'était le cas. Seulement, malgré les années la brune ne pouvait pas être explicite et lui dire la vérité. Elle tentait tout de même de dire les choses comme il fallait, le rassurant qu'il n'avait en rien commit d'erreur. La jeune femme le savait, elle avait tout fait foiré, sans doute qu'elle aurait eu une vie heureuse avec lui, qu'ils seraient mariés. Seulement la réalité en était tout autre aujourd'hui. Le voir pleurer la désarmais, pire elle avait de tout jeter, tout casser comme pour évacuer la frustration qui l'envahissait à présent. Elle culpabilisait et se sentait horrible. Elle était une mauvaise personne, rien n'avait changé. « Je suis tellement désolé pour ce que je t'ai fais, Benjamin. Il ne se passe pas un jour sans que je le regrette. » Sa main glissa alors sur celle de Soledad et elle se mordilla la lèvre à ce geste tendre inattendu. Parce qu'à cet instant, la brune elle est fragile. Don visage si près du sien la fait frémir et elle le regarde longuement dans les yeux comme figé par cette scène. Puis, elle n'avait pas le temps de répondre à ses paroles que cette fois ci c'est lui qui filait. La jeune femme fini par le rattrapé et elle saisissait son poignet. « Je ne voulais pas te blesser. J'étais amoureuse de toi et les choses se sont compliqué pour moi. J'ai fais ce qu'il fallait pour te protéger. »

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« Je suis aussi désolé pour ce que je me suis fais, j'ai cru en l'amour comme l'éternel bouffon que je suis et que je resterais » Benjamin se perdait alors dans ce long couloir qui lui semblait sans fin, éternel. Il regardait alors la lumière qui émanait du fond, n'hésitant pas à faire la comparaison avec la mort. Oui, le châtiment que lui avait réservé Soledad était, à ses yeux, bien pire que la mort, c'était une vie de torture et la revoir aujourd'hui n'était que le coup de grâce dans une vie perturbée. Il laissa ses pas lentement le guider vers la partie lumineuse du couloir, détruisant alors toutes émotions sur son visage. Toujours dans sa vie, il avait l'impression d'avoir été trop gentil avec la gente féminine, pensant qu'alors que la seule façon de se comporter avec elle était d'être un sinistre connard, macho au plus haut point. Mais cette idée écœura Benjamin à la hauteur du comportement. Il savait que jamais il ne pourrait être comme ça et il se préparait alors à finir sa vie seul, à mourir comme un misérable.

Il sentait alors son poignet être saisit par la délicate main qu'il avait eu pour l'habitude de sentir sur son corps autrefois. Il se retourna alors, le visage qui essayait d'être neutre mais pourtant inéluctablement marqué par la tristesse et la solitude des souvenirs lointains « Si tu m'aimais... Pourquoi m'as-tu quitté ? » disait-il avant de retirer délicatement la main de Soledad de son poignet avec son autre main, profitant pour laisser ses doigts glisser sur sa douce peau avant de la lâcher « Aurais-je le droit de savoir un jour ? Sur mon lit de mort. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Benjamin A. Evans

Les paroles de Benjamin était tellement douloureuse pour Soledad. Elle avait le sentiment de l'avoir brisé, qu'elle avait fait de ce diamant une simple pierre en le quittant. Il ne pouvait pas tourner le dos à l'amour de cette façon parce qu'il était tellement parfait. Jamais, pas une seconde Sol ne l'aurait quitté si sa vie n'avait pas été aussi destructrice. La brune le regardait marché dans ce long couloir et elle ne put accepté qu'il lui échappe encore pas sans avoir réparé ce qu'elle avait brisé en lui. Parce que Benjamin était son premier amour, avec lui elle avait eu l'espoir qu'elle pourrait changé, mais sa vie l'avait rattrapé et les horreurs qu'elle avait commise avec. Doucement, son âme s'était envolé ne laissant rien que le chaos. C'est pour lui qu'elle l'avait fait pour qu'il est une vie meilleur qu'il ne finisse pas en prison. Oui parce que Benjamin l'aimait tellement, que Soledad avait toujours su qu'il serait prêt à tout pour elle même à rentrer dans ses combines. Elle se mit alors à courir pour le rattraper et sa main venant saisir son poignet, l'obligeant à la regarder parce qu'elle lui devait au moins un début d'information. Quelque chose qu'elle ne pouvait pas lui cacher d'avantage. Elle sentit ses doigts glisser sur sa peau et elle frémit. Perdu dans le bleu de ses yeux, elle n'y trouvait plus cette flamme d'autrefois et la brune ne se le pardonnait pas. « Quand je t'ai rencontré, j'étais loin d'imaginé que j'allais tombé amoureuse de toi. Je pensais que j'allais passé du bon temps, sortir de ma vie si merdique et si dévastatrice. J'ai cru que je pourrais contrôlé à la fois ma vie et toi, mais tout m'a dépassé. » Soledad le regardais dans les yeux, osant lui dire une vérité qui l'avait détruite durant tout ce temps. « Mes parents étaient des trafiquants de drogue, quand je n'étais pas avec toi, c'est pour eux que je bossais faisait florrir le business familial. Puis un jour, des concurrents sont arrivés et ils ont mit une balle dans la tête de mes parents, faisant de moi l'héritière de leur monde. J'ai pas voulu te mêlé à tout ça parce que je t'aimais et que je n'aurais pas supporté qu'il te tue toi aussi. Alors j'ai fais ce qu'il fallait pour que tu me hais.. » Et ça n'avait fait qu'éteindre un peu plus son humanité à Sol pour ne plus souffrir de cette perte.