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I LOVE HARVARD
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    Intimations of Immortality
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    Intimations of Immortality
    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Comment peut-on passer aussi rapidement du rêve au cauchemar? Alejandro s'était réveillé le lendemain du bal seul dans la suite, déçu de ne pas y trouver Harper, mais plus ou moins étonné. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'abandonnait avant le levé du jour. Cette femme gardera toujours sa part de mystère et de secrets. Il avait plutôt envoyé un texto et joint une photo de sa mine matinale:

    Tu as abandonné ton petit ami? *sad*

    Les heures passèrent et il n'eut pas de réponse et le jeune homme ne s'en formalisa pas trop. Il rentra plutôt chez lui à Boston, le cours de sa vie reprit, sans se douter de ce qui se tramait à quelques pâtés de maison de chez lui, dans un hôpital, jusqu'à cet appel fatidique qu'il reçut. Trop vague, inquiétant à souhait. Harper à l'hôpital, grave mais hors de danger? Que c'était-il donc passé, pourquoi n'était-ce pas Harper elle-même qui l'avait contacté? Alejandro avait mille questions et la seule façon d'avoir des réponses étaient d'aller à l'hôpital. Petit détour avant par le fleuriste pour acheter une rose blanche. Il rejoint l'hôpital, l'étage, inquiet bien sûr et tandis que de nombreuses personnes se trouvaient dans la chambre, qu'Harper était allongée dans ce lit, des bandages autour des poignets, Alejandro la vit et comprit. Une image valait bien ici mille pensées. Le choc, son visage dut être blême à cet instant, heureux que personne ne se retourna ou que ce garde ne prêta pas attention à l'Espagnol.

    Troublé, avalant de travers, il ne se sentit pas capable de faire un pas de plus, d'entrer dans cette chambre, de confronter le désespoir de son amoureuse. Honteux de ne pas avoir su détecter les signes, constatant sa naïveté, son propre échec, Alejandro fit demi-tour, reprit l'ascenseur et sortit dehors pour jeter sa rose, monter dans sa décapotable et pousser un cri, hurler, avant de pleurer et de laisser sa tête s'abattre doucement contre le volant de la voiture. Il repassait dans sa tête, en boucle, des scènes d'eux ensemble, des moments d'intimité, autant d'indices qu'il avait manqué, de bref doutes qu'il avait eu, vite effacé par... son égocentrisme? D'un autre côté, un étrange sentiment l'habitait, celui d'avoir été trahi, d'avoir passé bien prêt de perdre Harper, par la faute de celle-ci. L'existentialiste qu'il est n'acceptera jamais le suicide de Camus. Pas plus celle d'Harper. Il faut être Sisyphe.

    Alejandro ne saurait dire combien de temps il passa dans la voiture. Il rentra chez lui, fit le ménage dans sa tête ainsi que dans un nouveau plan pour ainsi dire pour aller voir Harper. Seul hic, il ne se sentit prêt à aller la voir que bien après l'heure des visites. Arrivé à l'hôpital, le beau brun réussit à amadouer l'infirmière, alla jusqu'à mentir, à raconter une histoire de fiançailles et se servit d'une photo d'eux au bal pour montrer et faire appel à la compassion de cette femme, qui finit par céder. Cette fois, Alejandro n'avait pas une fleur dans la main, mais un petit livre, qu'il tenait précieusement.

    À nouveau, il se retrouva à l'endroit où il se tenait debout un peu plus tôt dans la journée et cette fois, il n'y eut ni le choc, ni l'hésitation. Cette fois, il prit le temps de regarder, de constater: une Harper assoupie, seule, à demi dans le noir. Blessée bien sûr, pâle et le contexte même de l'hôpital, le garde à sa chambre, donnait presque l'impression qu'elle était prisonnière de cet endroit. Il passa le contrôle de sécurité et put entrer dans la chambre.

    -Eleanore?

    Elle dormait encore. Alejandro bougea une chaise près du lit et s'y assoit avant de prendre la main de sa petite amie, de la caresser avec son pouce, d'inspirer, expirer. Il sentait les larmes couler sur ses joues.

    -Je ne sais pas si tu m'entends. D'une façon ou d'une autre, c'est le cas. L'esprit, blessé ou non, ne dort vraiment jamais. Je... j'ai emmené un de mes recueils de poésie préféré. Oui, je sais, je suis un romantique incorrigible, que veux-tu...

    Le jeune homme se racle la gorge et essuie les larmes sur ses joues pour mieux se concentrer après et ouvrir le petit livre pour y lire la page qu'il avait annoté.

    « Il fut un temps où Mer, Bois, Fleuve
    La terre et les objets que nous voyons
    M’apparaissaient vêtus de célestes rayons
    De la limpide splendeur neuve
    Des rêves et des visions
    Que sont ces gloires devenus ?
    Où que je dirige mes yeux
    Vers l’Océan ou vers les Cieux
    Je ne puis plus revoir les choses que j’ai vu

    Mais sur une prairie,
    Sur un arbre, entre tous, mon œil s’est arrêté :
    Ils me parlent tout bas de vision flétrie
    Me répètent la même histoire
    Où est donc l’éclat du passé
    Où est donc le rêve et la gloire ? »


    Alejandro ferme doucement le livre tandis que les larmes coulaient à nouveau du long de ses joues et prit doucement la main d'Harper dans la sienne et murmura tout bas:

    -Perdoname Harper... Perdoname.



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    Lien du postMer 23 Mai - 0:07
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    Je n’arrêtais pas de dormir. Les infirmières me bourraient de sédatifs suite à l’intervention pour me recoudre les poignets si bien que je n’ai ni vu le temps passer, ni pu constater tous les roulements qui eurent lieu dans ma chambre d’hôpital, entre Henry, les médecins et infirmières, les garçons, Violet … ni même Alejandro. Je me souviens vaguement m’être réveillée vers Zeph, lui demandant où étaient Alejandro et Violet, mais ai dû me rendormir peu de temps après. D’ailleurs, je ne sentis pas la présence d’Alejandro qui entrait pour la seconde fois dans ma nouvelle prison, observant alors la déchéance comme il ne l’avait jamais vue en moi. Mais des paroles douces commentaient petit à petit à me sortir de ce sommeil lourd et artificiel, avec tant de mal que j’eu le temps, même les yeux fermés de comprendre qu’ils s’agissait alors de lui. Je n’ouvris pas les yeux, je me contentais d’écouter ses doux mots, sa poésie qui d’un coup me donnait envie de pleurer, tant je n’avais aucunement songé à la douleur que j’aurai laissée derrière moi. La reprise soudaine de mon traitement depuis mon hospitalisation me confrontait brutalement à la réalité et dans ces moments, je regrettais si fortement qu’Abélard m’ait retrouvée dans cette baignoire, de peur de devoir affronter toute ma vie les regards inquiets de mes amis et le sien. Les yeux fermés, une larme coula le long de ma joue, émue par sa présence, mais aussi pleine d’autres sentiments confondus. « William Wordsworth … t’es vraiment un romantique … » soupirais-je, démarrant mes premiers mots de ma seconde vie par de l’humour. J’ouvrais enfin les yeux tandis qu’il me prenait la main. J’entendis ses mots et ne pu m’empêcher de me redresser vers lui, caressant son menton du bout des doigts. « Yo soy el que te pide perdón mi amor … » finissais-je par dire avec des yeux tristes à son égard. Je ramenais sa main à mon abdomen, comme pour l’avoir près de moi tendis que je m’adossais de nouveau au lit sans le quitter du regard. « Je … » je n’osais plus le dire dans ma propre langue. Désolée pour un geste qui me paraissait aujourd’hui tellement complexe. Il n’était pas vide de sens, seulement, je n’avais jusqu’alors constaté les dégâts psychologique qu’il aurait pu faire autour de moi. « Je te demande pardon. » Savait-il ? L’avait-il compris ? Ma bipolarité, mes troubles, les raisons médicales de mon désespoir ? Je l’observais, le regard empreint d’une profonde tristesse, mais aussi de douceur. « Pardonne-moi Alejandro … » ne cessais-je de dire.

    @Alejandro Ortega
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    Lien du postMer 23 Mai - 14:52
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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro était encore habité de mille et une émotions dont il était encore difficile de faire le tri, mais au moins, il n'était plus sous le choc et il avait décidé, grosso modo, de la marche à suivre. Comme toujours, il y avait un minimum de réflexion dans sa décision. N'empêche que l'instant était grave, sa petite amie, son amoureuse, sa complice depuis le Spring Break avait essayé de se suicider dans la nuit du bal.

    Il avait donc décidé de réciter un poème à une Harper endormie, blessée mais sauve. Y avait-il un message, un sens à travers ses propos? Bien sûr. Après, ce qu'il y a à retirer d'un rêve pareil est différent de chaque personne. Alejandro, à défaut de comprendre le geste d'Harper, dont elle seule détient le secret, pouvait au moins avoir une idée de la mélancolie, du désespoir qu'elle ressentait. Il ne pense pas que le geste était contre qui que ce soit, mais pour elle, pour mettre fin à une souffrance qui n'avait plus de fin. Puis, au final, elle n'était pas morte et Alejandro devait encore découvrir comment on avait sauvé la jeune femme. Avait-elle appelé des secours une fois le geste commis? Était-ce Henry qui l'avait trouvé? Trêve de questions, car son amoureuse se réveillait. Alejandro comprit qu'elle ne dormait plus depuis un moment.

    -Un vrai... Comment ça va?

    Drôle de question à poser, mais il faut bien un début à tout. Puis, le beau brun élevé dans la foi catholique ne put s'empêcher de demander pardon à Harper. Pardon de ne pas avoir vu les signes, de ne pas avoir été assez là pour elle, de ne pas avoir senti qu'un mal la rongeait. Ce sera différent maintenant. La belle le caresse, lui parlait dans sa langue maternelle. Malgré tout, elle avait encore cette force, ce regard vivace. Parole qu'elle répète avec hésitation en anglais. L'Espagnol lâche d'emblée un :

    -Non, non...

    Avant de se lever et de venir s'asseoir au bord du lit, pour, de sa main libre, caresser la joue de son amoureuse.

    -Tu es malade Harper, tu souffres, mais tu n'es pas seule. Plus maintenant. Rien de tout cela n'est de ta faute.


    Lui qui a souvent vu dans le suicide un geste de lâche, il tient un discours bien différent aujourd'hui. Alejandro ne savait pas cependant à quel point il a raison de dire ses paroles. Le fait est et il a vu la statistique comme tout le monde que 9 personne sur 10 qui se suicide ou essaie souffre de maladies mentales, particulièrement de dépression. Alors les chances qu'Harper soit de ses 9 personnes... Alejandro se penche et vient déposer un baiser sur le front de sa copine.

    -Tu veux bien accepter mon aide?


    Ensemble, ils vont y arriver. Harper sortira plus forte de cette épreuve et elle doit savoir que sur ce long chemin qui l'attend, elle pourra compter sur son amant, son ami, son amoureux.


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    Lien du postJeu 24 Mai - 1:50
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    J’eu à cet instant un petit rire nerveux. « Je me sens … vivante. » souriais-je timidement, intérieurement presque déçu de ce destin que je n’avais pas envisagé une seconde. « Et … toi ? » Je savais pertinemment que la réponse n’allait pas me plaire. Il devait probablement se sentir trahit … blessé … choqué … profondément triste. Mais sa réponse serait ma pénitence. Assurément. Je quittais son regard à ses mots. Je refusais catégoriquement d’être traitée comme une malade. D’ailleurs je fronçais aussitôt les sourcils. « Je ne suis pas malade. Ni folle … Je .. je vais bien, vraiment. » Enfin. Surtout grâce à Abé, pensais-je avec sarcasme, et aux médecins qui ont recousu dans l’urgence mes poignets gravement mutilés. Parait-il que j’ai eu beaucoup de chance que malgré mes hautes ambitions et la profondeur des coupures, je n’ai pas touché de nerfs. Une chance inouïe quand on sait que j’aurais pu mourir. Mais ç’aurait pu être bien pire que la mort encore. J’aurais pu perdre l’usage de mes mains. J’aurais bien aimé voir la tête d’Abélard avec une meilleure amie, future présidente de la première puissance mondiale, éclopée. Qu’aurait inventé Noah comme sottises devant la presse, je me le demande. Je me retournais finalement vers Alejandro, plus conciliante. « Je t’en prie Ale … je ne suis pas malade … » mes yeux s’embuaient de mon premier mensonge. Comme si je reniais mon geste. Le refoulais de honte. La honte de ma faiblesse. De ma fragilité sombre. Les larmes finirent par couler à sa demande, mes lèvres tremblaient. J’avais envie de lui dire non. Je n’ai pas besoin d’aide. Je n’en ai jamais eu besoin. Mais nous étions désormais deux et j’imagine que dans ces cas là, les règles changent. J’acquiesçais finalement, rapprochant mon visage de l’oreiller pour pleurer à chaudes larmes ce que je lui avais fait enduré. « Tu as parlé aux médecins ? » demandais-je, la peur au ventre. Celle qu’il ait découvert ce que je lui cachais depuis des mois.

    @Alejandro Ortega
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    Lien du postJeu 24 Mai - 17:04
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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro esquissa un doux sourire. Vivante... Dire qu'il avait failli la perdre, tout perdre: leur amour, leur complicité, leur avenir. Quand Harper lui retourne la question ses yeux dévient un instant, ce qui trahissait sans doute le malaise qui l'habitait encore, le ressac du choc.

    -Je vais mieux.

    Il la voit, il la touche, ils se parlent, c'est déjà pas si mal quand on tient compte des circonstances. Certaines personnes se ferment complétement après une tentative échouée, cherche seulement la prochaine opportunité. Forcer quelqu'un à vivre est une chose ironique, c'est vrai. Seulement, Alejandro ne peut pas concevoir un seul instant que son amoureuse ait pu prendre cette décision de manière réfléchie et rationnelle. Forcément, elle souffre, elle est malade, d'un mal qui finira par guérir, avec de l'aide, du soutien psychologique et médical et du temps, beaucoup de temps.

    Que peut bien faire Alejandro de son côté? Jouer les psychologue ou les docteurs lui parait dérisoire, surveiller Harper, être son gardien serait aussi ridicule que bidon. On ne peut pas surveiller quelqu'un 24/24 et il n'a pas la prétention d'être plus rusé ou intelligent qu'elle du reste. L'aider, si elle le veut bien? Sans doute. Pour le jeune homme, il pouvait toujours aimer son amoureuse. L'aimer complétement, de la manière la plus sincère possible. Trouver des façons de lui redonner le goût de vivre et montrer qu'il est là. Avec elle, pour elle. Depuis le début de leur aventure, c'était le rôle qu'il s'est donné.

    Harper voyait sans doute les choses différemment. Ce qui est certain, c'est que l'Espagnol ne sait plus s'il peut lire en elle, traduire les émotions, ce qu'elle ressent vraiment. Au bal, elle l'a bien eu après tout. Aujourd'hui, elle lançait qu'elle n'était pas folle.

    -Tu n'es pas folle.

    Dit-il comme s'ils pouvaient trouver un terrain d'entendre. Alejandro proposait ensuite son aide, avec ce charme et cette douceur qui le caractérise. Il la sentait dans le déni ou qu'en tout cas, elle ne voulait pas qu'il s'occupe d'elle. Et pourtant, il la regarde, sans une once de pitié, bien qu'un peu d'inquiétude, mais surtout, de l'espoir. L'espoir de la voir acquiescer, entre autre, ce qu'elle finit par faire et il en pousse un soupir de soulagement, avant d'acquiescer aussi et de verser une larme, posant son front contre le sien, le temps de fermer les yeux et faire frôler son nez avec le sien.

    Puis, Harper se met à pleurer, à chaudes larmes, la tête contre l'oreiller. Le jeune homme, un peu surpris de cette réaction, la caressait, faisait sentir comme il pouvait sa présence.

    -Non, je... j'ai dû faire les yeux doux à l'infirmière en fait, les heures de visite sont passées. Je lui ai dit que nous étions fiancés alors, si jamais elle t'en parle...

    Il esquisse un petit sourire, amusé par sa propre ruse.

    -Je ne veux pas que tu te sentes obligée de me le dire. Peut-être que savoir m'aiderait à comprendre...

    Forcément, Ale' se pose les questions habituelles: pourquoi? est-ce de ma faute? etc. Pourtant, c'est la première erreur à faire. Dans un monde si égoïste, on ramène même le suicide, un geste si personnel, un cri intime si fort, à soi. Quand même incroyable non? C'est une erreur qu'Alejandro n'entendait pas commettre.


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    Lien du postDim 27 Mai - 22:02
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    Il me souriait en m’observant comme si j’étais un petit être fragile et tout était de ma faute, je leur avais tendu à tous cette perche. Mais étais-je si précieuse que ça ? Ou était-ce simplement du au poids de mon patronyme ? Je me sentais comme une coquille vide, ayant donné toutes mes forces les semaines, mois précédents. J’étais vidée, et on me gavait d’une nouvelle énergie que je ne reconnaissait pas à coups de traitements et de sang neuf. J’en avais perdu beaucoup. J’étais plus désolée de ce qui m’était arrivé pour les autres que pour moi. Etais-je devenue barge sans m’en rendre compte ? Probable. Arrêter de prendre mes médicaments et de voir mon psychologue ne m’avait certainement pas aidée à y voir plus clair dans mes sentiments envers Alejandro ou Franklin et j’avais du m’emmêler dans mes pensées. En tout cas, je n’étais pas prête à l’admettre. Alors je niais, et je refusais d’être traitée de folle. Je me retournais vers mon copain qui répétait après moi, comme pour me donner raison. « Merci. » répondais-je conciliante. Il avait tant souffert par ma faute alors je décidais d’accepter son aide, bien que je pensais en avoir nullement besoin. Le voir pleurer de soulagement, me fit verser quelques larmes de fatigue, de nervosité, de désespoir. Je sentais ses caresses contre ma peau. Il m’avouait finalement qu’il n’avait pas parlé aux médecins, seulement à une infirmière à qui il avait dit que nous étions fiancés, ce qui eu le don de me redonner le sourire. « … Je lui dirais que nous sommes fiancés. » dis-je pour continuer sa phrase avant de lever l’annulaire gauche pour le taquiner. « Il faudra une preuve en revanche. » riais-je. Harper qui rit, Harper qui pleure. Je n’étais finalement que ça. Une boule d’émotions changeantes ? Je détestais tellement ça. Je soupirais finalement devant sa question avant de le regarder avec un peu plus de sérieux. Je réfléchissais. « Peut-être que tu devrais demander aux médecins. » Parce que je n’étais pas prête à le dire. Les mots ne sortiraient pas de ma bouche.
    @Alejandro Ortega
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    Lien du postLun 28 Mai - 21:30
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    Intimations of Immortality
    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro risquait de souffrir encore longtemps du geste qu'avait posé Harper. Pour autant, il n'oubliait pas que la première victime, celle au fond de ce grand trou noir, c'était son amoureuse justement. D'ailleurs, le beau brun mit de côté sa volonté de comprendre, de savoir, voir sa curiosité, du moins, tant que la jeune femme ne se sentirait pas prête à lui dire ce qui ne va pas. Car dan sa tête, la certitude, c'est que quelque chose ne va pas. Sinon pourquoi poser un tel geste? De toute façon, Alejandro ne s'attendait pas à ce que toutes les questions trouvent réponses en une nuit.

    Au final, la jeune femme s'amusait de toute cette histoire de fiançailles. Elle comptait jouer le jeu et allait même jusqu'à réclamer une bague. Il pouvait imaginer d'ici la tête que ferait ses amis à la vue d'une bague à l'annulaire. Oh bon sang... Risque-t-il de recevoir des menaces et autres messages haineux? Les paris sont ouverts.

    -Attention Eleanor, je pourrais te prendre aux mots et te faire un cadeau.


    Puis, retour à la dure réalité. La jeune femme n'était pas prête à le lui dire, préférait qu'il demande au médecin. D'abord, il doutait qu'il le lui dise, autrement, niveau confidentialité, ce ne serait pas top. Alejandro n'est pas de sa famille et il est son petit ami depuis moins de 24h.

    -Je ne vais pas faire ça. On sait tous les deux qu'il ne me filera pas cette info. Si tu ne veux pas m'en parler, ça va. Comme je t'ai dit, je ne veux pas que tu te sentes obligée de me le dire.

    Le jeune homme se redresse, soupire. Toute cette situation était... Il avait l'impression de marcher comme un funambule. Aider sans être intrusif, comprendre sans poser la question de trop...

    -J'ai cru voir une distributrice dans le corridor. Je vais nous chercher un café, barre de chocolat? Je donnerai peut-être des chips aux gardes à l'entrée. C'est qui ses gorilles d'ailleurs?



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    Lien du postDim 3 Juin - 2:26
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    Je tentais au mieux de détendre l’atmosphère avec de l’humour lorsque je lui faisais comprendre que j’aurai besoin d’une bague à l’annulaire pour prouver à mon infirmière qu’il était bien plus que mon petit-ami. Je souriais à ses mots. « Ta présence en est déjà un, je pensais ne plus te revoir … » répondais-je. J’avais fait souffrir Alejandro par mon geste. Si seulement je pouvais m’en vouloir réellement de ce geste. Malheureusement, j’en étais encore à en vouloir à Abélard de m’avoir secourue. Je sortais à peine de ma condition et le traitement forcé me forçait à y voir plus clair et à prendre plus de recul sur mes troubles. Je ne savais plus vraiment pourquoi j’avais fait ça, je savais simplement qu’il m’avait été nécessaire à ce moment précis. Comme si j’avais de toute façon déjà arrêté de vivre. Qu’il était bien trop tard pour moi. Je m’étais beaucoup dit ces derniers mois que j’aurai du mourir avec mes parents lorsque j’avais cinq ans, alors pour moi, dix-huit années de plus n’avaient été que du bonus mal placé. D’ailleurs le jeune homme ne tardait pas à me questionner sur ma ‘maladie’. Il était le seul de mon entourage proche à ne pas être au courant, et je devais avouer que cela m’étonnait quand je pensais à tout ce qu’avaient fait les garçons pour me séparer de lui. Ils auraient très bien pu lui révéler la vérité mais non. Je soupirais avant de le regarder dans les yeux. Lui dire était comme admettre que j’avais un soucis, et je n’avais jamais voulu l’admettre. Mais je lui devais au moins ça. Je prenais mon temps, hésitant quant à la façon de lui expliquer les choses. « J’ai … Je suis atteinte de … troubles de bipolarité. On m’a diagnostiquée lorsque j’avais quinze ans. Ces derniers mois ont été … un peu compliqués pour moi, j’ai arrêté de voir mon psychiatre, j’ai arrêté de prendre mon traitement en cachette et j’ai développé suite à ça des troubles comorbides … dont … certains au niveau de mon alimentation. » Je ne le regardais plus, je détournais le regard. J’avais en effet perdu cinq kilogrammes en quelques semaines et avais mis ça sur le compte du stress des examens, alors qu’en réalité, j’avais merdé. Sur toute la ligne. Je me retournais alors finalement vers lui. « Heureux d’être avec une malade ? » Je l’observais avec un tel mépris de moi-même, j’étais dégoutée de ma personne d’être tout ça, mais aussi de lui avoir dit tout ça. Il savait, c’était trop tard. Je descendais mon regard sur mes poignets avant de les glisser sous la couverture, comme pour cacher mes conneries, avant d’acquiescer lentement à sa proposition. « Je veux bien un café sans sucre s’il-te-plait. » dis-je doucement, honteuse avant de reprendre. « C’est des gardes d’Hadès et Zeus. Ils les ont fait venir pour dissuader les intrus de venir … et de propager la vérité. »

    @Alejandro Ortega
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    Lien du postMar 5 Juin - 8:47
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    Intimations of Immortality
    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Cette idée d'offrir une bague de fiançailles à sa petite amie à moitié morte était quand même amusante. Ce cadeau suffirait-il à la convaincre que la vie vaut la peine d'être vécue? Il en doute. Sinon, ce serait trop facile et on sait déjà qu'avec Harper Kennedy, rien n'est facile, tout est un dédale.Silencieux vis à vis de la dernière remarque de la jeune femme, il préférait ne rien ajouter et les voir parler d'autre chose. C'était inutile de se rouler dans les sentiments ténébreux de chacun après tout. Elle a cru, voulu mourir, il est passé bien prêt de la perdre.

    Parlant de dédale, il y eut tout cette conversation sur le fait qu'Alejandro voulait bien savoir ce qu'elle avait au juste, si elle était malade ou quoi, déprimée, si elle savait ou en était déjà consciente ou quoi. Harper aurait préféré que le jeune homme demande au médecin, mais ce n'était pas une option viable. Finalement, après un moment d'hésitation, elle décida de lui avouer qu'elle était bipolaire. Voilà qui expliquait tellement. Bien sûr, avec l'information qu'il absorbe à ce moment, venait toutes les questions que l'Espagnol était en droit de se poser. Pourquoi avait-elle arrêté les médicaments? Pourquoi ne lui en a-t-elle pas glissé un mot avant? Question facile à répondre quand il y pense un peu. Qu'est-ce que des troubles comorbides? Commençons par là tiens.

    -Des troubles... comorbides?

    Il n'allait pas faire semblant qu'il y connait quoique ce soit. En tout cas, voici une révélation, un secret de moins qui expliquait beaucoup. Alejandro imagine que Franklin est au courant, mais combien d'autres personnes le sont? Était-il le dernier à être au courant? Tant de questions qu'il n'osait pas poser. Surtout pas à une malade qui se remet à peine d'une lourde perte de sang.

    Alejandro était encore dans ses pensées lorsqu'Harper demanda au jeune homme s'il était heureux d'être avec une malade. Le beau brun fit un sourire tendre et alla chercher la main de la jeune femme pour la prendre entre ses doigts.

    -Je suis heureux d'être avec toi.


    Il ne comptait pas la définir comme une malade, jamais, même si cela fait parti de sa condition. Il imagine, il espère, qu'elle va reprendre des médicaments maintenant. Autrement, cette crise pourrait bien ne pas être la dernière. La sermonner sur sa prise de médoc ne serait sûrement pas le bienvenue tout de suite ceci dit. Il ne savait pas pour elle, mais il ne dirait pas non à un café et vit Harper accepter son offre, avant d'expliquer qui était les gorilles dehors.

    -Je vois... Bien ce n'est pas très subtile et cela attire encore plus l'attention, m'enfin...

    Il était plutôt contre cette stratégie, qui ne devait pas faire l'affaire de l'hôpital non plus, mais on ne lui a pas demandé son opinion non plus. D'ailleurs, dans la liste de ceux qui ont de l'influence et du pouvoir sur Harper, Alejandro sait bien qu'il est assez bas dans la liste. Tant mieux, ce n'est pas ce qu'il veut. Le jeune homme se lève donc et va chercher du café, essuyant quelques larmes au passage, révisant tout ce qu'il venait d'apprendre, il revient bientôt dans la chambre avec deux cafés.

    -Voilà, un café sans sucre pour mademoiselle.


    Silencieux, il prend une gorgée, avant de demander, comme cela, mine de rien.

    -Est-ce que je peux t'embrasser?


    Depuis qu'ils s'étaient retrouvés, ils ne l'avaient pas fait et bien sûr, cela lui manquait. Il est bien son petit ami après tout.


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    Lien du postLun 11 Juin - 0:41
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    Je venais de tout lui dire. Il savait désormais que j’étais complètement à la ramasse mentalement. Il connaissait mes faiblesses. Et je détestais ça. Je détestais qu’il me voit dans cet hôpital. Qu’il aie vu mes poignets alors que je suis toujours en vie. Je me détestais du plus profond de mon être à cet instant de m’être foirée pour avoir à assister à l’effroi dans leurs yeux. Je soupirais, retenant mes larmes. J’avais été assez faible à mon gout. Je répondais tout de même à sa question. « Ce sont des troubles … sous-jacents, qui accompagnent des troubles bipolaires lorsqu’ils ne sont pas traités correctement … comme les troubles alimentaires … les troubles de la personnalité. » Des troubles que j’avais pu expérimenter au fil des mois, ayant d’ailleurs perdu plusieurs kilogrammes à force de me faire vomir les médicaments que je prenais pendant les repas devant tout le monde pour mieux mentir. Mentir demande tellement d’énergie, et puisque je ne faisais jamais les choses à moitié, j’en étais très vite arrivée à un résultat alarmant. J’ironisais sur ma maladie mentale en lui demandant s’il était heureux d’être avec une détraquée comme moi, ce à quoi il répondait de façon adorable. Pourquoi fallait-il qu’il soit toujours adorable. Bon sang à sa place je me serais secouée comme un prunier. J’avais probablement besoin d’être secouée, je n’en savais peut-être rien finalement. Je souriais à sa remarque. « Je n’ai pas vraiment eu le choix, si tu savais. » Les frères DBS n’étaient pas du genre à se voir donner des ordres, et dans mon profond sommeil, je n’ai rien pu dire. Je m’étais simplement retrouvée avec leurs deux gorilles royaux. Le jeune homme alla me chercher un café noir et me l’apporta au lit. « Merci Ale. » dis-je avec douceur tendis que je tentais au mieux de ne pas me le renverser dessus avec mes poignets engourdis par la morphine. Je me retournais finalement vers Alejandro. « Tu n’as pas à me le demander. Je suis ta petite-amie. » répondais-je attendant qu’il vienne m’embrasser.

    @Alejandro Ortega
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