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{the desire to rewrite history}
crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

La journée avait été très longue, t'avais dû prendre le jet pour Langley à huit heure pour une réunion importante. Ou plutôt pour savoir si tu allais être jugé avoir commit un acte en légitime défense. En général, en tant qu'agent vous pouviez tué, mais seulement en mission et toi tu l'étais pas quand Jordan avait débarqué. Alors bien sûr, depuis tu allais pas très bien, tu te plaisais à pensé que t'étais passé de l'autre côté, que y a plus d'espoir de rédemption pour toi maintenant que t'avais prit une vie. Pire encore, tu décidais de ne plus jouer à la gentille qui veut sauver tout le monde, tu étais prête à tout pour en finir une fois pour toute. Depuis ce meurtre, tes démons avaient fait surface, l'envie de reprendre le trafic et doublé la cia était de plus en plus présent luttant en permanence contre toi-même et les conséquences sur tes proches. Le verdict était tombé, t'étais sauvé, des caméras de surveillance avait filmé toute la scène et avait été bien sûr effacer. Alors ça te déclarait apte à continuer ta mission. T'avais deux jours de repos avant de devoir te remettre au boulot. Tu montais dans le jet échangeant des messages avec Jaxon tandis que t'allais rejoindre Louison. T'avais cette boule dans le bide, celle qui te disait que t'allais devoir affronter cette fille pour qui t'avais chaviré y un an de temps. T'étais nerveuse parce qu'elle avait des choses à te dire et t'étais pas sûre de vouloir les entendes ni même d'être prête. Pourtant quand t'avais attérit à Boston, tu prenais ta voiture pour aller la rejoindre d'après les coordonnées qu'elle t'avait envoyé. Une fois sur place, tu te garais et tu descendais de ta voiture. T'hésitais pendant quelques instants parce qu'en ce moment Louison et toi, vous aviez du mal à communiquer, surtout maintenant qu'elle semblait comblé avec un autre. Puis finalement, tu ouvrais la porte du camping-car, parce que tu faisais toujours comme chez toi avec elle, t'entrais à l'intérieur et tu tombais sur ta tête blonde préféré. « Salut princese. » Que tu lâches refermant derrière toi avant de venir près d'elle pour embrasser son front. Te laissant tomber par la suite en la regardant. « Je suis venue aussi vite que j'ai pu. » Tant pi pour les limitations de vitesses.

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Enfin. Je suis enfin à l’arrêt. Je me demande toujours comment je parviens à manoeuvrer ce paquebot terrestre. Bref, je soupire en coupant le moteur, noyant mon regard verdâtre dans l’étendue qui scintille devant moi, la Charles River. Aujourd’hui, je réussis à berner tout le petit monde qui vient me parler, mais au fond, ce n’est pas la forme. Liam a de nouveau fait des siennes et j’sais plus vraiment dans quelle direction j’vais. Est-ce que je m’isole depuis que je suis avec Pluton ? Peut-être bien. Quand je tombe pour quelqu’un, le reste a toujours tendance à s’évaporer. Avec Ezio, c’était pareil. Je me suis isolée dans notre cocon et au final, on s’est détruit à petit-feu. J’espère que je ne donne pas cette impression. J’espère vraiment que je demeure encore accessible pour tous mes proches, pour toi Soledad. C’est toi que j'attends impatiemment ici, personne d'autre. J'ai besoin de toi. Je viens de t’envoyer ce qu’il faut pour que tu me trouves et depuis, j’me suis levée pour comater dans le salon miniature. Je bouquine en toute tranquillité, bercée par le vent qui s’infiltre dans les menuiseries. C’est tellement paisible par ici. Tout à coup, alors que je commençais à faire un test de merde sur un magazine, j’entends une porte qu’on referme lourdement. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. La panique s'emparant de moi, je jette le bouquin sur la table devant moi et récupère mon mobile pour faire semblant de vérifier mes réseaux sociaux. Je sais que tu arrives, je sais toujours quand tu approches, toujours. Je suis tellement désolée de ce qui va suivre aujourd’hui, vraiment désolée. En ce moment, quand tu me parles de tous les mecs qui te tournent autour, je me sens étrange. J’suis limite en colère. Pourtant j'ai tout ce qu'il faut. Je devrais arrêter de te tirer vers moi et te pousser vers les autres, ceux qui pourront t'offrir quelque chose de convenable, ce que je ne peux pas faire. Et voilà, tu entres dans ma maison mobile et je souris tendrement en accueillant tes lèvres sur mon front « T’étais pas obligée… » Tu t’écroules à mes côtés et ta fatigue me contamine. Ta vie me passionne tellement, moi aussi j’aimerais voler en jet et démonter des mecs pas cool. « T’étais jamais venue là-dedans hein ? C’est mon amie Suzy qui l’a acheté pour nous… Vu que j’ai eu quelques soucis financiers » t’avouais-je en grattant nerveusement l’arrière de ma tête, ne sachant pas très bien comment te dire ce que je voulais vraiment te dire en t’invitant ici. Alors je me perds dans des futilités, comme je sais très bien faire quand je me sens paumée « La réunion s’est bien passée ? C’était à propos de l’incident avec Jordan ? »

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Louison est et sera sans doute l'amour de ta vie, tu le sais . Pourtant, tu as décidé qu'il était temps pour toi de laisser la porte ouverte à quelqu'un d'autre parce que tu supportes plus de souffrir en silence. Elle tombe amoureuse, chaque fois que tu as eu ta chance, on te la prise et tu es passé en second quand toi tu la faisais passer en première. Alors oui, depuis quelques temps tu te poses des questions et t'as enfin eu le courage de lui dire que tu te rapprochais de Jaxon et de Maxence. Bien sûr, Jaxon avait su se faire une place bien plus grande que tu l'aurais cru, te permettant temporairement de laisser ton amour pour Louison de côté. Etrangement, ça t'avais fait du bien de ne plus ressentir constamment cette douleur qui t'arrachait la poitrine. Tu te demandais comment les choses avaient pu changer à ce point ? Puis, tu revoyais Ezio et sa petite tête d'ange qui avait finalement brisé son cœur, puis quand tu pensais la retrouver il y avait eu Camille. Aujourd'hui, elle vivait son conte de fée avec Pluton, tu te rendais compte qu'elle t'avait mise en second plan et pourtant tu lui en voulais pas parce qu'elle semblait être heureuse et c'est la seule chose que tu désirais pour elle, son bonheur. Seulement, maintenant que tu venais de lui confesser que tu te sentais attiré par un homme, la blonde ressentait le besoin de te parler et de te dire quelque chose d'important. T'en étais malade, tu ne cessais de te questionner à ce sujet, en te demandant où t'avais pu foiré et si foiré tu avais. T'en avais la nausée et tu te sentais désorienté par tout ça. Alors oui, t'étais prête à avoir cette discussion qui allait sûrement tout remettre en question entre vous deux. Pourtant, tu l'aimais rien n'avait changé depuis ce jour chez elle, tout était resté identique dans ton cœur. T'avais juste fini par te sentir seule et t'avais toi aussi besoin d'être aimé et te sentir entouré. Une fois que t'étais entré, ton regard avait trouvé le sien alors qu'elle était assise à consulter ses mails, bien que tu remarquais la présence d'un livre près d'elle et ça t'amusait énormément. Finalement, tu te laissais tomber à ses côtés, ne la quittant pas des yeux et pouvant observer son magnifique visage pendant des heures. Tu replaçais une de ces mèches de cheveux derrière son oreille avant de regarder l'intérieur de son nouveau chez elle, jusqu'à ce que tu écarquilles les yeux de surprise en apprenant qu'elle avait eu des soucis d'argent. « Alors, on en est là toi et moi. A ce cacher des choses ? » Que tu lâches telle un sifflement de serpent tellement tu le prends mal à ce moment. Bien que tu te dises que c'est sûrement pas pour te dire ça qu'elle t'a demandé de passer pour discuter. Tu te redresses alors que tu vois qu'elle essaie de noyer le poisson et ça ne fait qu'accroître ta nervosité et la sienne t'imagine. « Oui, j'ai été jugé en légitime défense, alors il me laisse deux jours le temps que ma plaie cicatrise et je devrais reprendre le boulot. Je suis ravie. » Le ton ironique, tu hausses les épaules parce que maintenant t'es habitué, c'est devenue ta deuxième vie à laquelle t'es préparé. Alors c'est que fatalité, te passant une main dans les cheveux, tu la dévisages parce que t'en peux juste plus de ce suspens. « Est-ce que tu vas me dire la vrai raison de ma venue ici ? » Que tu demandes légèrement anxieuse.

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Je crois que je n'aurais jamais dû te faire venir ici. Ça va déraper. Je ne suis pas dans mon état normal. J’ai pris un joint juste avant de conduire, le truc à ne pas faire. L’odeur s’est heureusement dissipée, mais je n’ai absolument pas les idées claires. Je sais pourtant tromper mon monde quand il le faut. Je peux te servir la Louison adorable et normale quand je le veux, ce que je commence d’ailleurs par faire pour noyer le poisson. Mais ça va coincer à un moment donné, tu n’es pas stupide, c’est pour ça que je t’aime autant. Tu sais lire en moi comme dans un livre ouvert. Les non-dits doivent exploser aujourd’hui pour qu’on puisse avancer plus sereinement chacune de notre côté. Ouais, chacune de notre côté. Rien que de dire ça, j’ai envie de me jeter du pont d’en face. Ta nervosité est palpable et augmente la mienne. Putain, quand tes doigts effleurent mon oreille, je me sens quasiment transparente, c’est horrible. J’suis carrément à découvert avec toi. « Je ne voulais pas te mêler à ce bordel. Tu as suffisamment de choses à régler de ton côté. » Te connaissant, je craignais que tu ailles te foutre en danger pour mes beaux yeux. Je ne voulais pas de ça pour toi. Quelqu’un d’autre pouvait m’aider et prendre le relai, ce quelqu’un d’autre, c’était Pluton. Il avait tout arrangé en peu de temps et je lui en serais longtemps reconnaissante. Bref, je me perds dans des discussions qui n’ont pas lieu d’être, parce que je commence à paniquer à l’idée de déballer ce qui me ronge. Je préfère encore opter pour un détour et prendre des nouvelles de toi. Ton ironie me fracasse le coeur. J’aimerais être milliardaire, nous acheter une île en plein Pacifique et y vivre pour l’éternité. Mais tout change en ce moment. Je m’imagine un futur avec Pluton et je sens que toi aussi tu es en train de voguer vers un homme. « Tu crois que ça va durer longtemps cette histoire ? Ils comptent te prendre en otage combien de temps ? » soufflais-je avec agacement. Cette double-vie doit être déroutante. À force de te diviser, tu vas te perdre à tout jamais. Je ne veux pas te perdre moi. J’veux que tu restes identique à celle que j’ai rencontré. Puis, comme je m’en doutais, tu es la première à stopper cet échange superficiel pour me ramener à l’ordre. Je soupire et me recroqueville sur la banquette en regardant par la fenêtre à ma gauche « J’suis désolée » murmurais-je en tirant sur le rideau pour mieux apercevoir l’extérieur. En fait, j'suis déjà en train de m'excuser pour ce numéro que je vais te faire là. « J'crois qu'on a besoin de tirer au clair certaines choses. » Je cale complet. J’ai peur de ta réaction. Si peur. Sauf que tu ne vas rien piger avec si peu d’informations, je dois éclaircir un peu plus les choses « Si tu m’aimais vraiment, tu m’aurais empêché de me foutre avec lui » que je parviens à formuler en affrontant ton regard de jais « T’avais pas compris ou quoi ? Pourquoi t’as pas insisté… »

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Tu le sens dans tes tripes, y a quelque chose qui va pas, y a un truc dans l'air. Depuis que tu fais ce boulot t'as développé un instinct qui te trompe jamais. Alors t'as juste la trouille de rentrer et de commencer à parler avec elle, parce que t'as peur de ce qui va être dit, de ce qui va être fait et t'as déjà envie de t'enfuir. Et pourtant, il s'agit de Louison et tu pourrais jamais faire ça, parce que même si t'en crève, même si ça fait mal et bien t'as besoin de son contact et de l'avoir dans ta vie. Face à elle sur la banquette, tu réalises combien t'es passé à côté des choses importantes dans sa vie, combien t'as merdé là ouais, clairement t'as envie de te frapper. Elle était au plus mal et en difficulté et elle t'en a même pas parlé. Voilà que t'as les nerfs qui montent, sans doute que t'aurais fait les choses à ta manière et pas à la manière douce mais t'aurais été là pour elle. « C'est vrai, j'ai tout un tas de dealer et de trafiquants à gérer. Seulement, t'as toujours été plus importante que ça. » Tu pensais vraiment qu'elle l'aurait compris avec le temps, d'accord t'étais dopé à toutes ces conneries, t'avais besoin de toute cette merde pour te sentir vivante quand tout te donnait l'impression que t'étais morte à l'intérieur. Seulement, si elle te l'avait demandé, tu serais partie avec elle cavale, t'aurais tout quitté juste pour la garder près de toi. Seulement, elle avait besoin d'avoir une vie normal et une vis stable et tu pouvais pas lui offrir pas encore. Alors quand tu lui apprends que ça va continuer encore, tu es ironique presque blasé en faite par tout ça. « Avec ce que j'ai fais je méritais au moins dix à quinze ans de taule, j'imagine que ça va durer autant de temps.. » Parce que c'était le deal contre ta liberté et un casier vierge, ça tu risquais pas de l'oublier puis qu'ils te le répétaient sans cesse pour pas que t'oublie l'enjeu. Tu commences à avoir un sacré mal de bide avec toute la tension qui se dégage de vous deux, alors tu préfères foncer dans le tas comme d'habitude et en venir au fait. Puis là, elle te fait des excuses et tu commences à avoir peur de ce qui va suivre. Tu arques un sourcil en cherchant une explication, ce qu'elle remarque puisqu'elle continue et là c'est genre la bombe qui tombe. Tu déglutis et tu la fixes en essayant de mettre les mots dans l'ordre alors que ça te saigne le cœur t'entendre ce qu'elle te dit. Tu sens le monde s'écrouler sous tes pieds, alors que tu baisses les yeux. Tu te lèves parce que c'est trop d'émotions là et tu sais même pas quoi dire t'es genre en état de choc. Tu te passes les deux mains dans les cheveux puis sur le visage et te décide à la regarder. « T'es pas sérieuse là ? Dans ce que t'es en train de me dire ? » Tu sens l'adrénaline dans tes veines et la pression qui t'envahit, mais t'essaye de rester calme pour elle. « T'as pas compris que c'est parce que je t'aime que je t'ai laissé allé avec lui ? » Tu soupires alors que tu prends appuie contre le petit lavabo. « Je t'ai dis que je t'aimais, que j'allais revenir pour toi et je l'ai fais mais t'étais avec Ezio puis y a eu Camille et maintenant Pluton.. Est-ce que tu m'as vu tomber amoureuse de quelqu'un d'autre que toi ? » Parce que oui c'était trop facile de me te dire ça maintenant alors que toi tu n'avais fait que l'attendre durant tout ce temps. Même Daya tu l'avais quitté parce que c'était pas Louison et ça le serait jamais.

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De toute façon, même si je t’avais dit que j’avais été piraté et qu’on m’avait volé 10 000$ qu’aurais-tu pu y faire ? Hein ? Tu aurais tenté de doubler la CIA pour éponger mes dettes avec de l’argent sale ? Non. J’crois que j’ai bien fait de te tenir éloigné de mes ennuis. D’autant plus que j’ai merdé ces derniers mois, alors je ne méritais en aucun cas ton aide. « C’est pas la question, c’est réglé de toute façon, t’inquiètes pas » Je ne veux pas non plus que tu t’en veuilles pour ça. Des fois, je me dis que je n’aurais même pas dû laisser Pluton se charger de cette histoire. Comme ça, j’aurais tout avoué à mes parents et je serais rentrée en France. Pluton aurait retrouvé Camila sans avoir de peine à me lâcher, et toi, tu aurais pu avoir un poids en moins pour vivre ta vie. J’suis un putain d’échec sur pattes en fait. « Quoi ? Et si jamais tu dois te défendre de nouveau en volant une vie ? T’en auras pour quinze ans de plus avec eux ? Tu vas payer à vie pour tes parents » finissais-je par souffler en secouant ma bouille, complètement exaspérée de cette situation que tu vis. Et je peux rien y faire. J’peux pas prendre ta place, je m’en sortirais moins bien que toi à tous les coups. Finalement, j’arrête de tourner autour du pot après ta requête. Je te balance sèchement ce qui me bouffe depuis que j’ai rompu en janvier. Je sais pas pourquoi je décide de te malmener aujourd’hui, après tant de temps. Peut-être que la déclaration d'amour de Pluton me fait flipper. J'ai comme l'impression qu'on est monté encore d'un cran tout en craignant qu'il m'abandonne malgré tout. Quand j’aperçois ta réaction, j’ai juste envie de rétrécir jusqu’à disparaître. Mes yeux te fixent autant que les tiens. Je mords ma langue quasiment jusqu’au sang en sentant la colère qui gronde en toi. Je campe sur mes positions en t’écoutant me conter ta vérité. J’ai tellement mal. Ça ressemble à du sacrifice tout ce que tu me dis. « Non, j’avais pas compris, je te croyais plus combative » marmonnais-je avant de me relever pour prendre place face à toi. Un mètre nous sépare. Je croise mes bras sur ma poitrine en osant t’affronter du regard « Si je tombe amoureuse des autres, c’est parce qu’ils m’en laissent la possibilité. Malheureusement, ils finissent tous par me poignarder. » rajoutais-je en supprimant la distance entre nous pour venir attraper tes deux mains entre nos corps « J’ai peur » Et oui, j’ai peur que tu te lâches enfin, que tu te donnes entièrement à un autre comme j’aurais aimé que tu le fasses avec moi. J’ai peur que tu te rendes compte que je ne suis pas ton âme-soeur. J’ai peur de te perdre tout court. « Arrête de t’interdire tout ça, laisses toi aller. J’aurais mal, mais je comprendrais enfin ce que tu as enduré à cause de moi. Vas-y, fais moi souffrir. Ne te retiens plus.  » t'avouais-je en arrangeant quelques mèches de cheveux autour de ton doux visage.

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Même si c'est une affaire réglé, il n'en reste pas moins que tu le vis super mal de ne pas avoir été mise au courant. Pire de ne pas t'en être rendue compte plus tôt. Et là, tu réalisais la distance qui c'était créé entre vous depuis ces histoires d'amour, depuis que t'étais infligé cette punition pour ne pas avoir su la conquérir. « Je veux pas que tu me caches des choses Louison. » L'idée que tu puisses la perdre pour un autre qui soit là pour elle, qui puisse répondre à ces besoin ça te rend folle de rage. T'étais de plus en plus mal, face à tout ça. Puis ses paroles qui te touchent parce que sans doute qu'elle a raison à propos de ce boulot et tout ce que tu dois faire par apport à ça. T'es en train de la perdre, elle aussi, puis ça ne fait qu'accroître ton malaise à cet instant. « Je sais pas Louison, j'en sais rien ok ? Je devrais faire quoi d'après toi ? Disparaître et ne plus jamais te revoir ? » Parce que si elle avait la solution t'étais vraiment prête à écouter et pourquoi pas faire ce qu'elle allait te conseiller. Là t'es juste obliger de faire ce qu'on te dit et t'as pas d'autre choix même si tu préférerais arrêter tout ça avant que ça n'ait raison de toi. Puis là c'est la goutte d'eau pour toi, tout ce qu'elle te raconte là ça te dépasse totalement. Puis pourquoi elle a attendu aussi longtemps avant de te balancer cette bombe ? Pourquoi elle l'a pas dit avant de s'amouracher de ce mec quand toi tu n'attendais qu'elle ? Maintenant, tu lui dis que y a quelqu'un d'autre et elle décide de te balancer ça au visage ? C'est trop facile, pas après avoir attendue aussi longtemps qu'elle vienne vers toi, de l'avoir soutenue quand elle était malheureuse par apport à ces peines de cœur. Tu te sentais terriblement mal et elle venait limite te reprocher de ne pas avoir voulu briser ses rêves quand toi, tu luttais chaque soir contre tes démons. Alors t'es en colère, ronger par tout ce temps où t'as fermé ta bouche quand tu lui en voulais d'avoir oublié cette fameuse soirée. « PLUS COMBATIVE ? J'ai pas arrêté de te répété que je tenais ma promesse, que je t'aimais encore et même plus que ça tu voulais quoi de plus ? Je suis pas une nana qui fait des déclarations d'amour ou autre connerie et tu le sais ! » Tu sens la colère qui t'envahit et c'est sans doute la pire chose qui puisse t'arriver là surtout fasse à elle et pourtant tu hurles parce que ça te dépasse tout ça. « Je pensais que j'avais été claire quand je t'ai ouvert mon cœur, pourtant tu la choisis lui Ezio. Parce que visiblement t'es prête à souffrir avec eux plutôt que t'imaginer avec moi. » Que tu lâches en ravalant ta colère, en essayant de ne pas penser à la douleur qui t'envahit. Là tu te sens tellement en souffrance, est-ce qu'elle s'en rend compte ? Parce que t'es perdu, au moment où tu commences à aller de l'avant elle vient te balancer ça. Elle saisit tes mains et tu la dévisages, tu la trouves tellement belle ça t'en coupe le souffle alors que tu devrais être en colère contre elle à cet instant. « Est-ce qu'il sait que tu as tout le temps l'impression d'être un poids pour les autres ? Est-ce qu'il sait que la plupart du temps t'aimerait ne pas avoir fait parti de ce monde ? Est-ce qu'il sait que même si tu joues la fille rebelle et forte t'as besoin qu'on te dise qu'on t'aime et combien t'es importante ? Est-ce qu'il sait que t'as deux sourire celui que tu offres au monde et celui que tu me donnes à moi le vrai et le beau ? » Que tu murmures en la quittant pas des yeux une seule seconde. « Je t'en veux de m'avoir infligé autant de douleur. J'ai dû te voire heureuse auprès d'eux et ensuite tellement malheureuse. J'ai dû te soutenir et chaque fois que je pensais que tu me choisirais y en a eu un autre et j'y arrive plus.. Je te vois t'éloigner de moi et j'ai aussi le droit d'avancer parce que même si je t'aimerais sûrement jusqu'à mon dernier souffle, j'en peu plus d'attendre. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@soledad fitzgerald

Je crois que pour notre bien à nous, je vais devoir Soledad. Je vais devoir te cacher des choses à présent. Ce que tu m’avais avoué sur l’homme qui te ressemblait et qui pouvait changer ton monde m’oriente fortement à ce que je devienne de plus en plus secrète. Peut-être que tu le laisseras enfin entrer à tes côtés dans ce job qui te suce jusqu’à la moelle. Tout ça parce qu’il produit plus de testostérone que moi j’parie. Et ouais, ta double vie m’inquiète. Tu mérites mieux que ce bazar sans nom. Ta place n’est pas là. À ton âge, tu devrais te contenter d’aller sur les bancs de la fac et te torcher le soir dans n’importe quelle confrérie. Je ne voulais pas que tu t’énerves et quand tu hausses la voix à ce point, j’ai mal au plus profond de moi. « Non. Tu devrais juste leur demander jusqu’à quand tu vas devoir être leur otage. J’estime que tu as suffisamment payé les pots cassés, c’est tout… » Je voulais aussi tenter un brin d’humour, mais tu m’as devancé en allant plus vite que moi sur le terrain glissant que j’évitais. Je crois que je te pousse à bout pour voir l’ampleur de ton attachement pour moi. Quand cet homme volera ton cœur, je ne serais plus qu’un vague souvenir et ça me fait chier. Je suis jalouse. Possessive. Égoïste. Tu te trompes sur certains points. Tu m’en as déjà fait une de déclaration d’amour. Si tu l’avais réitéré au bon moment, après que l’autre abruti m’est découpé le coeur en millions de morceaux, j’aurais succombé à toi au lieu de détruire Camille. Tu sais, ta colère pourrait m’effrayer, mais bizarrement, elle me rassure. Je vois que je touche une corde sensible et cette corde, c’est nous. Seulement, tu finis tout de même par m’atteindre à un moment donné. J’accepte ton attaque. Tu n’as pas forcément tort sur ce coup-là. J’ai choisi Ezio. J’étais paumée en plein Laos quand s’est arrivé, à un moment critique de ma vie où je me demandais qui j’étais, où j’allais et toi, j’sais pas vraiment ce que tu trafiquais. Je me suis laissé aller à ce qu’il me proposait, un truc nouveau auquel je n’étais pas préparée du tout et bim, j'ai craqué. « C’est ça. On va dire que je choisis toujours la facilité et que j'suis une putain d'aveugle » En réalité, je ne pense même pas ce que raconte. Il m’est arrivé des dizaines de fois de me retrouver à tes côtés avec ce désir fou de t’embrasser et de te demander d’être la mienne. J’suis juste lâche. Je préfère fuir plutôt qu’affronter ce qui m’effraie… Bref, mes mains viennent chercher les tiennes dans une tentative de rapprochement et d’apaisement. Néanmoins, ce que tu me balances en plein visage par la suite me glace le sang. Ma salive reste bloquée au fond de ma gorge. Mes yeux te supplient d’arrêter en se gorgeant de larmes. Tu me touches là où il ne faut pas. Tu sais que tu me connais mieux que quiconque. Tu n'as pas le droit, tais-toi. Je m’éloigne d’un pas en quittant ta peau douce. Ma respiration se stoppe et mon palpitant en viendrait presque à s’arrêter de battre. « J’imagine qu’il finira par le découvrir. À moins qu’il me jette avant. Ça ne m’étonnerait même pas, je suis douée pour faire les mauvais choix » Je me retourne et ouvre un placard en hauteur pour sortir mon cendrier et mes pétards déjà roulés. Nouvelle fuite. Me droguer pour ne plus penser, c’est minable. « Je suis désolée. » soufflais-je en m’asseyant pour allumer un joint entre mes lèvres. « Je sais que je dois te laisser partir. Je le sais… » Sauf que c’est plus facile à dire qu’à faire. Même pas en fait. Le dire me déchire de part en part. « Je t’aimerais aussi toute ma vie. Je te garderais au fond de moi pour l’éternité, même après ma mort. Je resterais éternellement avec un goût d’inachevé. C’est sûrement notre destin n’est-ce pas ? Se louper en beauté… » J’hausse les épaules et disparais dans un nuage de fumée. Ma nuque se plie et je laisse ma tête basculait en arrière tout en jetant mes jambes sur la table basse. « C’est un au revoir tout ça ? » demandais-je en clignant des yeux rapidement, au bord de la rupture et des larmes « Je le déteste déjà ce gars, j’ai envie de lui couper la bite et de lui faire manger. C’est ce que tu ressentais aussi envers Ezio, Camille et maintenant Pluton ? » Tout ça n’est absolument pas sain, mais c’est une étape à franchir pour qu’on puisse s’abandonner entre les mains d’un homme qui semble nous vouloir l’une comme l’autre. Je suis amoureuse de Pluton, je ne veux pas le perdre, surtout pas, alors l'ambiguïté qui nous relie doit sûrement s'éteindre pour le moment.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Lui dire que tu craquais pour Jaxon était sans doute ta première erreur. Ce que vous aviez retenue pendant tout ces mois ne demandaient qu'à sortir et pourtant, tu aurais souhaité ne jamais avoir à lui dire tout ça. Tu te passais la main sur le visage parce que tout ça ne pouvait pas vraiment être en train de se produire. Est-ce que vous alliez vraiment vous faire du mal maintenant ? T'étais tellement bouleversé et prise de court que tu t'emportais que trop facilement en l'écoutant. Tu avais tellement mal de devoir lui faire ça, devoir continuer de vivre cette vie qu'elle voulait tellement que tu arrêtes. « Très bien, je me renseignerais, si t'as besoin de savoir. » Parce que toi, tu redoutais que trop la réponse à cette question craignant de voir la réalité t’exploser au visage, parce que tu le savais tu étais bien trop importante et bien trop utile pour qu'il puisse un jour prendre le risque de te laisser libre. Seulement, tu ne lui dirais pas parce qu'elle n'avait pas besoin de ça, pas maintenant. Alors que tu le lis dans ses yeux, elle veut que tu lâches tout et tu tentes pourtant de t'en empêcher parce que tu veux pas la blesser, elle est tellement fragile, tellement importante pour toi que tu ne veux pas être la responsable de sa douleur. Tu la regardes pourtant, parce que tu sais que tu la déjà perdue, tu la perdue quand elle lui a donné son cœur. Quand elle est tombée amoureuse de lui et pourtant t'as rien dit et t'as laissé faire. Maintenant que tu tentes de passer à autre chose, elle te retient en te balançant cette bombe. Alors oui, t'es pas du genre à faire des déclarations d'amour à tout va, parce que quand tu en fais une ça compte. Tu te maudissais d'être si fermé, d'avoir le cœur si meurtrit au point de ne pas avoir su lui dire les choses. Alors tu la regardes et tu soupires en serrant les points. « Oh oui tu es aveugle, parce que tu es toujours le centre de mon monde, tu es toujours l'élément conducteur qui me permet de tenir un peu debout. Quand tu comprendras que personne ne t'aimera comme moi je le fais ? » Tu serres les dents, parce qu'elle n'avait fait que choisir des hommes qui l'avait toujours déçu et trahis et même si Pluton était toujours dans la balance, tu savais que son ex était toujours dans le tableau et pourtant tu l'avais laissé espérer et croire à cet amour. Encore une fois t'avais fermé ta bouche pour en laisser un autre prendre ta place parce visiblement elle ne voulait pas aimé une femme et tu t'étais faite à cette idée. Puis, elle te lâche les yeux embué de larmes et ta le cœur qui saigne, tu voudrais que ça s'arrête seulement c'est trop tard maintenant, le mal est fait et il faut que vous alliez au bout de ce qu'elle a déclencher. Tu la dévisages et tu te maudits de ne pas être foutu de pleurer, ce putain de blocage que t'as depuis la mort de tes parents. Ne supportant pas d'entendre ces mots, tu viens d'un pas rapide vers elle, plaçant tes mains de chaque côté de son visage et plantant tes yeux dans le sien. « Si tu l'aimes, si t'es amoureuse de ce gars, le laisse pas deviner dis lui qui tu es vraiment.. Le mauvais choix c'est moi et ça la toujours été parce que tu es douce, délicate et tellement fragile. Je ne fais que te faire souffrir même quand je veux juste te simplifier la vie.. » Que tu lâches à contre cœur, t'obligeant à lui dire ce qu'elle veut entendre pour lui faciliter la vie. Tu fais l'ultime sacrifice en lui accordant le bonheur même si il n'est pas avec toi. Ouais, tu lâches les armes, tu laisses tomber cette guerre et tu acceptes de la perdre pour toujours si elle à l'opportunité d'avoir une vie heureuse. La relâchant, tu la regardes fumé, complètement vide à cet instant, tu te laisses même tomber contre le placard, ta tête entre tes mains pendant quelques instants. Ces paroles sont comme des coups de couteaux, ça fait aussi mal et c'est si vif que t'en est paralysé. Tu relèves la tête vers elle et tu la regardes longuement, en essayant de trouver les mots, mais y en a pas de bons dans un moment pareil. « Quand je t'écoute c'est l'impression que j'ai, que t'es en train de me laisser pour lui. Que tu renonces à nous.. » Tu te pinces les lèvres alors que oui tu le sais, elle est amoureuse de lui et elle te le fait comprendre. Malgré qu'égoïstement elle t'en veuille d'avoir ouvert la porte à un autre. C'est trop difficile pour toi tout ça, t'as envie de l'embrasser et de lui montrer que c'est toi qu'elle désire plus que tout, mais tu peux pas lui faire ça et pas à son gars. T'es peut être pas si mauvaise dans le fond.. « C'est ce que je ressens chaque fois que je t'imagine contre lui. Chaque fois qu'il te touche et te fait l'amour, je rêve de venir l'égorger dans son sommeil. Il a le droit à ce que tu me refuses et je le hais tellement pour ça. » T'es prête à renoncer à elle, prête à ne plus jamais posé les yeux sur elle si c'est ce qu'elle veut, si elle le veut lui. T'es prête à ouvrir la porte à Jaxon et lui donné une chance de te la faire oublier parce que tu la dans la peau.

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{the desire to rewrite history}
crédit/ tumblr ✰ w/@soledad fitzgerald

J’ai la tête qui tourne. Mon sang ne circule pas dans le bon sens j’crois. Mon cerveau se vide de toute substance. Je n’entends qu’un bourdonnement aigu qui me désoriente. Je ne veux pas te croire, c’est plus facile de ne pas te croire. Tu ne devrais même pas me dire tout ça. Tu empires la situation. « Je l’ai déjà compris putain ! » parvenais-je à crier en me tapant violemment sur la poitrine. Tu vois pas à quel point ça me fait chier qu’on ait jamais été connecté au même moment ? La partie démarre. On se pique à tour de rôle au lieu de manger la vérité qui est juste devant nos yeux. Tu me décortiques comme une petite crevette et je ne peux rien y faire, parce que tu as totalement raison. Tu me connais par cœur. Tu m’as ramassé de nombreuses fois et tu as constaté à quel point j’étais en proie au manque de confiance. Combien de fois tu m’as sauvé de ce gouffre dans lequel je voulais sauter à pieds joints ? Énormément. Tellement que j’ai même arrêté de compter. Tandis que tu t’attaques à celui qui partage désormais ma vie plus que quiconque, je m’auto détruis par fatalisme pour te montrer qu’il n’y a que toi qui pourrait un jour s’emparer du mystère que j’incarne. C’est vrai, il y a eu Ezio, Camille, et maintenant Pluton qui tente ce qu’il peut pour me contenir, mais y arrivera-t-il ? Moi même je me fatigue, je n’ose pas imaginer ce que je dois lui faire subir de temps en temps. Pourtant, tandis que je te laisse entrevoir cette faiblesse, tu attrapes mon visage pour me conseiller. Toi. Toi, tu me conseilles pour que ça marche avec un autre ? J’aurais tout vu. Tu ne me rends pas service tu sais. « Il faut le mériter pour savoir qui je suis vraiment. Il faut aussi que je me rende compte que la personne en face à les épaules pour me porter… » Car, comme tu l’as si bien évoqué, vivre avec quelqu’un qui se prend pour un boulet, qui est fragile et qui a besoin d’être rassurée en permanence, c’est presque un boulot à plein-temps. Malheureusement, les hommes préfèrent la simplicité, ce que je ne suis pas. « Tu ne seras jamais le mauvais choix tant que je ne l’aurais pas pris ok ? Pour le moment, t’es bien une des seules en qui j’ai trouvé suffisamment de force pour me dévoiler, c’est pour ça que tu as pu accéder à moi. » Néanmoins, Pluton n’est plus si mal placé désormais. Lui aussi m’a percé à jour. Lui aussi m’a esquissé ce type de portrait et ça me fout d’ailleurs en panique qu’il ait détecté mes défaillances. Bref. J’suis à bloc. Si je te disais ça, je prendrais le risque de te perdre. Je me sépare de tes doigts qui recouvrent mes joues pour m’affaler dans le canapé avec un joint. Il est temps que je me rende à l’évidence et que je te laisse galoper aux côtés de ton double au masculin. Tandis que je tire ma première latte, je ronge la peau de mon pouce pendant que je profite des premiers effets de l’herbe qui se consume. Mon regard livide te traverse, je m’avoue vaincu. « Qu’est-ce que tu racontes bordel de merde ? Putain Sol ne me dis jamais ça. C’est à toi de décider si tu peux supporter ou non cette situation. Je te supprimerais jamais de ma vie moi. Le nous doit juste subir quelques modifications… » avouais-je de plus en plus faiblement. De toute façon, pourquoi tu me sors tout ça toi aussi ? Dans ton message, j’ai bien saisi la flamme qu’il avait allumée en toi. Je le hais déjà. Lui aussi a déjà dû obtenir ce que je n’ai jamais obtenu de toi. Bizarrement, je souris à cette phrase meurtrière que tu prononces. J’ai l’impression d’entendre de vive voix le monologue qui se déroule en moi. On est tellement stupide. Ne pouvant pas rester deux minutes immobile, je me relève pour m’approcher de toi et sans un mot j’embrasse ta joue tendrement pour tenter de calmer ta fureur « Hey, j’suis sûre qu’on est déjà à égalité de toute manière. Il a déjà dû réussir à t’avoir ce bâtard. N'est-ce pas ? Je me trompe ? Ne me dis pas que tu n’as pas encore baisé avec lui » Brise moi carrément que j’arrête de t’idéaliser ou un truc du genre. Raconte-moi les détails qu’il faut. Si on doit rester de simples amies, je dois être capable de gérer ça. « Il s’appelle comment ? Quel prénom tu vas hurler à la place du mien ? » que je te demande en te tendant mon pétard, non sans penser que je pourrais goûter tes lèvres par la suite, sans avoir à toucher les tiennes.