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    Aler - Death leaves a heartache no one can heal, love leaves a memory no one can steal.
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    Lien du postMer 16 Mai - 1:29:59
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    — with @Alejandro Ortega   




    J’avais le coeur en bouillie. Ils m’avaient complètement asphyxiée avec cette dispute en public. Je ne pouvais pas être plus en colère. J’étais en colère et je m’en voulais terriblement pour ce qu’il s’était passé envers Alejandro. Il n’avait rien demandé et tout lui était tombé dessus. J’avais honte. Je les détestais tous. Après être partis, j’avais pris Vee à part, la remerciant infiniment de son soutien et de son éternelle loyauté envers moi, puis avais finalement rejoins Alejandro pour enfin lui adresser la parole après tant de temps sous silence, silence confus. Face à lui, je le regardais dans les yeux, ma colère ravalée avec mal, les yeux accablés et empreints d’angoisse. Avec la scène et ce que j’avais prévu, mille choses se bousculaient dans ma tête et j’étais prise d’une adrénaline au max. Mon coeur battait la chamade et je bégayais, tremblante de plusieurs émotions contradictoires à la fois. « Je … je ne sais pas quoi dire Ale. Je suis tellement désolée de ce qui vient de se produire, je n’y comprends rien … Est-ce que tu veux en parler ? » Je l’observais avec attention, je savais qu’il s’agissait de ma dernière nuit avec lui alors je ne voulais pas faire n’importe quoi, lui causer davantage de peine si ce n’est celle qui lui sera infligée le lendemain au réveil. Je voulais seulement finir les choses bien. « Est … est-ce que tu veux monter cinq minutes ? J’avais … réservé une suite pour nous deux, mais je comprendrais que tu n’en aies pas envie après ce qu’il s’est passé … »


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    Lien du postMer 16 Mai - 2:35:02
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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro venait de sortir sain et sauf de l'embuscade eliot. Comment appeler autrement quand un homme vous donne un coup dans le dos tandis que vous en confrontez un autre? L'Espagnol était passé bien près de se battre, mais finalement, il s'était retenu, pour Harper. Une Harper envers qui il était déçu un peu plus tôt. Comme Noah a dit, il est cocu et tout le monde sait... Arrivé dans le hall où un peu plus tôt, tout le monde prenait les photos, le jeune homme avait la mine basse, silencieux. Un silence que venait percer Harper. Parler? Pour dire quoi? Par où commencer? Y avait-il encore seulement quelque chose à dire? Il n'en était même pas certain.

    -Franchement, je ne sais pas quoi dire non plus. Y a-t-il quelque chose à dire? Ce que j'ai vu était assez clair.

    Alejandro s'éloigna d'elle après un soupir.

    -Harper, pour une soirée, pour le bal, j'aurais aimé que tu sois toute à moi, que je n'aies pas à te partager. C'était trop demandé?

    Puis, la jeune femme lui apprit qu'elle avait réservé une chambre pour eux. Ou était-ce pour Franklin? Il fallait qu'il arrête de laisser ce genre de pensées empoisonnées son esprit. C'est avec lui qu'elle est allée au bal après tout, c'est lui qu'elle a défendu et protégé tout à l'heure.

    -Tu as réservé une suite... pour nous?


    C'était la première fois qu'elle avait un geste d'attention pour eux, qu'elle organisait un truc quoi. Sacrée Harper, elle a le don de toujours le surprendre. Il se gratte le front avec l'index, c'est que sa petite plaie le piquait, sans oublier son éraflure sur la joue.

    -Un verre ne me ferait pas de tord, c'est certain.


    Il y avait un test qu'il fallait qu'elle passe avant qu'il accepte et il tendit la main, faisant signe à la belle de la prendre avant de l'attirer doucement vers lui.

    -Avant, je veux que tu me dises et je te demande d'être sincère, d'accord? C'est moi que tu aimes? L'homme auprès de qui tu veux être?


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    Lien du postMer 16 Mai - 3:01:40
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    Ma proposition de l’emmener dans cette chambre était pour moi une façon de transformer toute la mauvaise énergie de cette soirée en meilleure avec Alejandro avec qui j’étais venue et avec qui j’avais depuis quelques mois développé une relation tumultueuse mais douce et amoureuse. Tumultueuse justement à cause d’éléments extérieurs. Il ne semblait pas heureux et c’était tout à fait normal. Je tentais de garder mon calme malgré la tempête qui venait d’exploser devant nous. Je venais de perdre mes amis. Je les avais presque reniés pour leur comportement. Je n’en pouvais plus, alors qu’ils avaient été pendant des années ma famille. Mes frères. Je les haïssais. Alejandro s’éloignait de moi et alors je sentais que cette soirée allait simplement se terminer de façon bien plus noire. Seule. Je me sentais encore plus mal, mais ne disais rien. « Je ne l’ai pas touché de mon plein gré, je ne l’aurais jamais fait et tu le sais après ce qui s’est passé … » Et c’était vrai, clairement, je n’allais pas risquer ma peau après lui avoir avoué ce que j’avais fait avec Zéphyr, je m’étais déjà sentie assez mal comme ça pour recommencer, et puis je l’avais repoussé … Il me demandait finalement si j’avais réservé cette suite pour nous. Je ne l’aurais pas réservé pour un autre couple en tout cas … et encore une fois, je me voyais difficilement m’échapper toute une heure pour coucher avec Zeph dans le dos d’Alejandro, autant l’avoir pris comme cavalier en premier lieu. « Mais oui pour nous, Ale … » le regardais-je fronçant très légèrement les sourcils, cherchant toujours à comprendre où il voulait en venir par cette tournure de phrase, sans trop chercher à comprendre non plus. Je m’approchais de lui et déposais délicatement mon pouce à côté de son éraflure, embarrassée. « Il y aura de quoi désinfecter ça aussi dans la suite si tu veux et de l’alcool également. » proposais-je. Moi aussi j’avais fort besoin d’un remontant et pas qu’un.
    Collée à lui, je n’avais d’autres choix que de le regarder droit dans les yeux. Je n’étais pas une menteuse. J’avais même souvent pour habitude de cracher de bien dures vérités aux visages des personnes qui ne m’importaient pas, mais avec lui c’était différent. Parce que justement, je l’aimais … avec un soucis en arrière plan. Ma main dans la sienne. Je me sentais horriblement mal et pas seulement pour lui, mais aussi pour moi, de ne pas pouvoir contrôler ce que je ressentais comme je l’avais toujours fait auparavant. « Alejandro … je t’aime, et je veux être avec toi, mais .. » je baissais finalement les yeux, je n’y arrivais simplement pas. Je passais la paume de ma main sur mon front par embarras et le regardais à nouveau. « Je ressens quelque chose pour lui et j’arrive juste pas à m’en défaire, ça fait longtemps et on avait toujours été ensemble … jusqu’à toi … Laisse moi du temps. » Pour l’oublier …

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    Lien du postMer 16 Mai - 3:40:32
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    À ce qu'Harper venait de répondre à ses questions inquisitrices, Alejandro avouait:

    -Je commence à avoir des doutes. J'ai l'impression que tu ne peux juste pas t'en empêcher.

    Or, s'il ne peut pas avoir confiance en elle, c'est foutu, d'une façon ou d'une autre. Et pourtant... elle avait bien réservé une suite pour eux. Une attention qu'elle ne pouvait quand même pas avoir réservé pour Franklin. Il soupire, hésite, a l'impression de se laisser amadouer, encore et d'être effectivement l'idiot de service. La tentation de se retrouver au calme, avec sa cavalière, est trop tentante et puis, prendre un verre, se soigner, ce serait bien aussi. Alors il acquiesce, pas tout à fait convaincu, mais quand même. Franchement, sans dire que le pont est coupé, il est endommagé et il ne sait pas si Harper saura faire ce qu'il faut pour le réparer.

    Avant toute chose, il avait une réponse et bien qu'il sente sa cavalière sincère, la réponse le laisse à demi-satisfait. Le mais avait tué une bonne partie de la réponse. Son grand-père lui a toujours dit que ce qu'une personne dit avant le mot mais ne compte pas.

    -Je ne veux plus que tu le vois seul à seul, je ne veux plus que vous vous embrassiez ou quoi... Pas tant qu'il y aura quelque chose entre nous. Je ne serai pas la risée de tout le monde deux fois.

    C'était ses conditions. Il n'acceptait pas de fréquenter une fille qui fréquente d'autres mecs avec qui elle a des sentiments ambigües. Il a assez toléré, c'est l'heure des choix. Le regard d'Alejandro en cet instant était décidé.


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    Lien du postJeu 17 Mai - 1:15:40
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    Je soupirais à ses mots. Parce que même si je savais que je n’avais pas embrassé mon meilleur ami volontairement, je savais qu’il y avait effectivement quelque chose. Et pas seulement par rapport à Franklin, mais peut-être juste moi. J’étais devenue impulsive avec mes émotions depuis que j’avais arrêté mon traitement, et ne réfléchissais plus comme avant, ce qui devait probablement lui donner ces doutes. Malgré tout, je continuais de me justifier. « Je n’ai rien fait de mal … il est mon meilleur ami, nous discutions et … Ale. Je t’assure que je n’ai pas fait le premier pas. » Je n’avais pas envie d’aller plus en profondeur de mes sentiments envers mon meilleur ami avec lui, j’avais déjà assez de mal à l’admettre comme ça et je lui avais déjà expliqué la situation par deux fois. Tout était compliqué avec moi, j’avais essayé de le lui faire comprendre mais il avait persisté, se jetant la tête la première dans la gueule du loup, moi avec. Je me sentais toute drôle aussi de devoir me justifier alors que finalement, tout me semblait déjà si … loin et si inutile. L’adrénaline aussi me faisait gesticuler légèrement, comme si j’étais droguée. L’étais-je ? Il me lançait un ultimatum. Je le regardais dans les yeux. Bien que sa demande soit fondée et légitime, je ne pu m’empêcher de répondre. « Alejandro, je vois ta peur et c’est flatteur, mais encore une fois je n’ai rien fait et je ne l’embrasserai pas tant que je suis avec toi, c’est certain … mais ne plus le voir seul à seul ? » Ce n’était pas tant la question de ne plus avoir à le voir seul à seul, j’avais bien vu que le regard de mon meilleur ami était de toute façon le dernier que je verrai, mais plus une question de … moi. Je n’avais jamais accepté de ma vie qu’on me dicte quoi que ce soit sur mes fréquentations. Je le regardais une nouvelle fois et comprenais alors que c’était à moi de faire un effort, et puis de toute manière, tout serait bientôt terminé. « Très bien. Je lui ferai une ordonnance restrictive si tu le souhaites aussi … » Je n'étais clairement pas de bonne humeur.

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    Lien du postJeu 17 Mai - 6:14:41
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    Alejandro ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'Harper penserait si elle le voyait embrasser, ou être embrassé, pour la différence que cela fait, par sa meilleure amie, ce qu'elle en penserait, comment elle réagirait? Deux poids deux mesures? Discuter... c'est tout? Les lèvres très proches en tout cas. Le beau brun était à deux doigts d'être exaspéré.

    Peu importait au final qui a commencé, Alejandro n'était ceci dit pas surpris d'apprendre que Franklin avait initié le tout. Il cherchait à pourrir leur relation depuis le début. Alors oui, le jeune homme décide, pour son bien, celui d'Harper aussi, qu'il vaudrait mieux qu'il cesse de le voir seul et ce même si c'est ou était son meilleur ami. Avec des amis pareils, pas besoin d'ennemis. Qu'est-ce qu'il y avait de flatteur dans sa peur par contre? L'Espagnol décida de ne pas relever.

    -Juste le temps que je sois rassuré. Je sais bien que je ne peux pas vous interdire de vous voir.

    Pas éternellement en tout cas. D'ici là, ils seront, il l'espère, en couple ou encore Alejandro aura convaincu Harper de le suivre en Espagne et ailleurs, bien loin de ce Franklin et quand ils reviendront en Amérique, elle aura oublié son ami ou du moins, l'affection qu'elle lui porte. Au final, Harper acceptait, mais ce n'était pas de gaieté de cœur.

    -Ça va... S'il t'embrasse encore ou t'insulte, je pense que c'est lui qui aura besoin d'une ordonnance contre moi.

    Alejandro qui avait dans l'espoir que donné un certain temps, les Belges finiraient par l'accepter, le tolérer dans leur cercle au moins et voir qu'il n'était pas une nuisance ni un danger pour Harper... Il avait compris après qu'avec eux ,c'est blanc ou noir et ils ont décidé de le traiter en ennemi. Dommage pour eux.

    Avec tout cela, l'ambiance n'était pas des plus joyeuse, c'est certain. L'envie de prendre un verre n'était pas moins forte, celle de se retrouver seul, au calme, avec sa cavalière, non plus.

    -Tu me montres la suite que tu as réservé?

    Fallait qu'ils changent de ton, d'atmosphère tous les deux, sinon bientôt, Franklin aura gagné et leur bal sera vraiment gâché. Harper avait accepté ses conditions, Alejandro était prêt à passer à autre chose, encore une fois... la dernière, il espère.


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    Lien du postVen 18 Mai - 1:45:09
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    J’étais pas bien, je gesticulais, et avais beaucoup de mal à intérioriser ce soir. Mais après tout, tout était de ma faute et je le savais. Je n’avais peut-être pas embrassé Zeph de mon propre chef, mais avais bien tout déclenché. J’étais donc en finalité, à l’origine même de toute cette scène chaotique. Je soupirais. Je tentais de prendre ses mains qu’il avait dégagées des miennes trois minutes plus tôt, le regardant dans les yeux. « Je ne laisserai plus qu’il se passe quoi que ce soit entre nous, Ale. » disais-je sincère. Je ne le disais pas seulement en connaissance de ma destinée, je devais être loyale envers lui. Je souriais faiblement. « On va éviter qu’une telle chose arrive … » Clairement, je n’avais pas envie de voir Alejandro et Zeph se battre. Et Zeph avait assez morflé ces dernières semaines avec son père. J’acquiesçais doucement à sa réponse à ma proposition avec un léger sourire rassuré. Je le conduisait alors vers les ascenseurs et une fois arrivés à l’étage, nous foulions les couloirs qui menaient à la suite en question. Je me disais que ce moment rien qu’à nous ne pourrait que transformer la soirée en souvenir moins malheureux que supposément. Nous entrions dans la suite, et Alejandro pouvait alors constater que j’avais tout préparé. Un sceau à champagne près du lit, des lumières tamisées déjà allumées. Je l’y attirais doucement par la main, le coeur battant. « Tu en penses quoi ? » souriais-je faiblement avant de le laisser s’installer, passant à la salle de bain récupérer dans le placard à pharmacie de quoi panser ses plaies. Je revenais rapidement à lui, et me mettais face à lui alors qu’il était assis sur le lit, imbibant un coton d’un liquide désinfectant avant de tamponné délicatement son front et sa joue avec. J’avais peur de lui faire mal alors j’y allais doucement. « Ca va, Abélard n’a pas trop amoché ton beau visage … »


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    Lien du postVen 18 Mai - 16:06:14
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    Alejandro et Harper avaient une bonne discussion dans le hall avant de monter dans une suite qu'Harper avait réservé. C'est que l'Espagnol voulait mettre quelques points au clair et oui, c'était un peu un ultimatum qu'il lançait à son amante. Il n'était pas masochiste non plus et ne tenait pas à voir se reproduire ce qui venait d'arriver. La belle brune semblait décidée à ce qui ne se passe plus rien entre elle et son ami et même si le jeune homme gardait un petit doute, puisqu'elle lui avait sorti un peu la même chose l'autre soir quand elle lui avait avoué avoir couché avec Franklin, il dit quand même:

    -D'accord.


    Du reste, il ne tenait pas plus qu'elle à se battre contre Franklin, mais s'il fallait en arriver là... Ça avait été chaud tout à l'heure. En tout cas, il n'en revenait pas qu'on l'ait frappé dans le dos. Comme Harper, il eut un petit sourire, faible, avant de suggérer qu'ils ne montent dans cette fameuse suite. Autant s'éclipser de la soirée pour de bon. Silencieux, le beau brun entra dans la suite et regarda l'ensemble de la suite, qu'il parcourait doucement. Il vérifia même la marque de la bouteille de champagne, par curiosité. Il se retourna vers son amante avec un petit sourire.

    -L'ambiance tamisée, le champagne, la cavalière la plus belle du bal, un grand lit... que demander de plus?

    Fallait voir son sourire quand il mentionnait tout cela. L'attention d'Harper le touchait vraiment. C'était bien la première fois qu'une femme réservait une chambre d'hôtel pour lui avec le champagne et tout. D'habitude, c'est plutôt lui qui fait ce genre de numéro. Comme il aperçoit Harper filer à la salle de bain pour aller chercher de quoi le soigner, Alejandro s'assoit au bord du lit après avoir détaché son veston. La jeune femme ne tarde pas à revenir et soignait doucement son amant, mentionnant que son beau visage n'était pas trop abimé.

    -Pas trop, juste assez pour dire que j'ai un petit air rebelle.

    Alejandro était plutôt habitué à ce genre de traitement.

    -Je te préviens, comme tu le sais déjà, je suis casse-cou, alors ce n'est probablement pas la dernière fois que tu me soignes ainsi.


    Quand elle aura fini de le soigner, le jeune homme avait encore une petite demande à lui faire.

    -Tu veux bien m'aider à enlever mon veston et ma veste?

    Il avait envie de se retrouver en chemise, d'être plus à l'aise, confortable.


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    Lien du postLun 21 Mai - 19:13:27
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    Je m’en voulais terriblement pour ce qui s’était passé, bien que tout était censé me sembler dérisoire ce soir. Mais ils s’étaient attaqués à Alejandro et je ne pouvais juste pas permettre une telle chose, même venant de mes meilleurs amis. J’avais eu un peu de mal à le convaincre de monter dans ma suite, mais y étais parvenue et enfin pouvais au moins soigner sa blessure. Je souriais faiblement à sa remarque, contente que ce geste fasse son effet sur nos humeurs remuées par l’esclandre de tout à l’heure. Tout était de ma faute, alors je réparais les dégâts avant mon départ. J’étais partie chercher de quoi désinfecter sa plaie, et tamponnais délicatement son front avec un peu de coton imbibé. Au dessus de lui, je riais doucement à ses dires avant de venir embrasser son front en faisant attention à ne pas déposer mes lèvres sur la plaie. Je l’observais avec tendresse et vint finalement m’asseoir sur lui pour le serrer dans mes bras, déposant son visage contre ma gorge, caressant ses cheveux avant de murmurer. « Je suis désolée … » Je me relevais finalement acquiescent tout en retirant doucement son veston, le déposant sur son lit. Je pris quelques secondes de pause tout en l’observant et alla chercher dans l’armoire d’une des tables de chevet un petit paquet que j’y avais déposé au préalable. Je lui tendis le paquet que je regardais tout en lui expliquant. « J’ai préparé ça il y a des semaines, j’avais envie de te l’offrir ce soir … » Je l’observais mélancolique « Je n’étais plus certaine de pouvoir … » A l’intérieur, une montre Omega en platine que j’avais faite personnaliser, en gravant la date de notre rencontre du 5 Mars 2018. « Il s’agit de l’exacte réplique de la montre de John Fitzgerald Kennedy, je porte toujours celle de ma grand-mère Jacqueline à mon poignet, une Piaget. » En or avec un cadran en jade, serti de diamants. Celle de mon grand-père avait été offerte à Aristote Onassis par Jacqueline elle-même … ‘Notre dépense la plus chère est le temps’ avait-elle dit sans que je ne puisse encore aujourd’hui comprendre ce geste. Et les symboles avaient de l’importance pour moi, je voulais qu’il le comprenne, même si tout avait l’air compliqué en ce moment. Je l’aidais à la lui mettre à son poignet gauche de façon solennelle. Je l’observais alors finalement. « Alejandro, j’aimerais … j’ai envie qu’on devienne un couple toi et moi … si tu en as envie toi aussi. »




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    Lien du postMar 22 Mai - 5:37:52
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    On sait déjà qu'Alejandro sait rebondir vite, qu'il ne se laisse pas abattre facilement. Alors les "amis" d'Harper avaient beau s'être mis à plusieurs contre lui, contre eux même, il en faudra plus pour le décourager ou l’écœurer, bien que ce soir et la belle l'avait sans doute senti, la patience de l'Espagnol avait été mise à rude épreuve pour plusieurs raisons. Il arrive à la faire rire et si la jeune femme ne rit pas si souvent, celui ci en vaut toujours la peine. Il aime toujours autant la voir sourire. Après l'avoir soigné, elle venait s'asseoir sur lui et le prendre dans ses bras. Inutile de dire qu'il fit de même en retour et la serrait bien contre lui, sa tempe près de la sienne, avant qu'elle ne baisse un peu plus sa tête. De son côté aussi, il caressait la nuque, les cheveux d'Harper et déposait un baiser contre sa tête. Cela indiquait en quelque sorte qu'il acceptait ses excuses. Après tout, elle avait bel et bien embrassé Franklin et c'était le domino qui en avait fait tomber bien d'autre.

    Décidé à prendre une attitude plus relax et comme ils sont tranquilles dans leur chambre, Alejandro profite des attentions de son amante pour faire une petite demande qu'elle ne rechigna pas à accomplir. D'ailleurs, il sentit le regard de la belle sur lui, qu'il regardait aussi en retour avec un petit sourire. C'est intrigué aussi qu'il la regardait sortir un petit paquet d'une armoire pour lui apporter et expliquer un peu ce que c'était.

    -Un cadeau, cela ne se refuse jamais voyons.

    Il prend donc le paquet, intrigué et avait presque envie de faire comme les gamins à noël et de le brasser pour deviner ce que c'est, mais se retint et déballa le tout pour découvrir une montre. Pardon, une très, très belle montre, un vrai travail d'orfèvre. Alejandro regardait bien sûr son cadeau, mais aussi pendant un instant la montre d'Harper, un trésor familial.

    -C'est... wow, je ne sais pas trop quoi dire en fait. Tu as réussi à me rendre sans voix.

    Il en faut beaucoup pour rendre l'Espagnol sans voix. Examiner la montre de plus près lui fit remarquer un détail.

    -5 mars 2018... c'est le jour où tu as reçu une noix de coco sur la tête, non?

    Espérons que sa mémoire ne lui joue pas des tours. Avec l'aide de son amante, il enfilait la montre, qui lui allait assez bien et après, il vint embrasser Harper, d'un doux, tendre et plus passionné sur la fin baiser. Voilà qui devait bien valoir dix mercis. Puis, un nouveau haut dans cette soirée faites jusqu'ici de hauts et de bas.

    -Harper, j'en ai envie aussi, si tu savais... Oui, notre relation est compliquée et oui, tu es compliquée, mais je pense que le meilleur est à venir, pour toi comme pour moi et tu sais pourquoi? ... Parce que je t'aime comme un fou.


    Après, si cette petite déclaration ne provoque pas un baiser, il vient en chercher un! Puis, il venait murmurer à l'oreille de sa nouvelle petite amie:

    -Qu'est-ce que tu dirais qu'on fasse l'amour? Puis, qu'on boive du champagne et qu'on refasse l'amour, encore et encore, jusqu'à ce qu'on s'endorme nu un contre l'autre? Hm?

    Quelle autre manière existe-t-il de tourner la page sur cette soirée, ce bal et de profiter de leur première nuit en couple? Alejandro n'en connaissait pas de meilleur.


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