— Colocation, Cambridge, 14 mai 2018
Lundi de merde. Semaine de merde. Vie de merrde. Tu viens de passer une journée exécrable. Il te reste encore quelques jours a supporter ton maître de stage et après tu es tranquille. Entre cet avocat qui se croit au dessus des lois et cette pimbéche de Louison qui ne se prends pas non plus pour de la merde, tu es vidée. Toute la journée tu as pensé à ce délicieux moment où tu rentreras dans ton nouveau chez toi pour te foutre dans le canapé et te délecter d'un peu de calme. Tu gares ta voiture de luxe juste devant la villa et rassembles toutes tes affaires. Tu es extrêmement chargée et tu manques d'ailleurs de renverser ton sac contenant des dossiers que tu dois potasser pour après demain. " J'en ai marre. " Tu marmonnes entre tes dents en claquant violemment la porte de ta voiture. Tes talons aiguilles claquent sur la petite allée de pierres qui te mène jusqu'à la porte d'entrée. Encore une fois, tu insultes le monde entier parce que tu n'arrives pas à trouver tes clés assez vite à ton goût. Quand enfin tu as ouvert la porte, tu entres et pousses un soupire monstrueux en faisant tomber toutes tes affaires sur le sol. Tu decalles tout avec ton pied pour ne pas obstruer le passage et tu avances jusqu'à la cuisine. Tu n'entends aucun bruit, tu en déduis donc que tu es toute seule. Enfin un peu de calme. Tu savoures ce silence. Tu enlèves tes bottines ainsi que le fin gilet que tu portes. Tu comptes bien profiter de ce relâchement après la journée de merde que tu viens de passer. Tu enlèves donc ton Jean aussi et fou tout en vrac sur le plan de travail. Tu rangeras plus tard. Ensuite tu diriges vers le frigo que tu ouvres pour prendre une bière bien fraîche. Ce n'est pas digne de ta condition mais tu t'en fou, personne n'est la pour te juger. Tu quittes la cuisine pour rejoindre le salon et c'est là que tu croises le regard de ton nouveau colocataire. " Magnus ? " Merde, tu es devant lui en petite lingerie fine en bas et en t-shirt moulant en haut. Tu rigoles faiblement en t'approchant de lui. " Comment tu vas monsieur le blessé de guerre ? Tu as besoin de quelque chose ? Une bière aussi ? " Tu viens à sa hauteur et lui tend ta bière, tu iras t'en chercher une autre après. Tes joues virent rapidement au rouge quand il te regarde. " Ma tenue te gêne ? Je peux enfiler un truc plus décent si tu préfères ... je ne voudrais pas mettre mal à l'aise un grand gaillard comme toi. " Tu claques ta langue sur ton palet pour le taquiner un peu. Tu ne connais pas vraiment Magnus mais il t'inspire la sympathie et pas que. Tu le trouves incroyablement  séduisant et viril aussi. Oh ça oui, très viril.

@Magnus Underwood

Suite à mon accident de voiture survenu le soir du trois mai deux mille dix-huit, je me retrouvais avec diverses blessures et maintenant alors que j'ai passé une bonne semaine à l'hôpital, j'avais obtenu l'autorisation de quitter l'établissement pour rentrer chez moi. Sauf qu'on m'avait prévenu que je n'étais pas autorisé à monter les escaliers, or mon appartement se trouve au 10 ème étage d'un immeuble – et j'aime pas les ascenseurs, ça ne fait pas très sportif – du coup, je suis obligé de me trouver un logement. C'est là qu'Olympe est entrée en scène en me proposant d'être locataire dans sa villa et j'avais accepté sans problème. Du coup, j'avais passé ma journée à rien faire en ce lundi, à cinq jours du bal de fin d'année et surtout du mariage princier en Angleterre. J'avais envie de le voir pour me foutre un peu de la tête de ces personnes venues exprès pour un mariage aussi important... Fin à mes yeux, ce n'était pas si important vu que ce n'était pas le prince héritier. Bref, j'étais confortablement assis dans le canapé lorsque une voix me tire hors de mes pensées. Je me tourne aussitôt avant de pouffer de rire en voyant ma deuxième colocataire, Stella Alvès. « Salut toi ! Comme un blessé quoi ! Ça me manque déjà le boulot. » dis-je d'une voix faussement déprimée alors qu'en vrai, je suis hilare. Mais en vrai, c'est chiant pour un combattant du feu de ne pas pouvoir faire son travail et de sauver des vies. « Merci pour la bière et... Ta tenue est intéressante, ça ne me dérange pas. Qui serait choqué en voyant une fille sexy, en lingerie ? » je lui adresse un petit sourire malicieux tout en replaçant ma jambe plâtrée correctement sur la table basse. « Journée de merde, on dirait ?! »

— Colocation, Cambridge, 14 mai 2018
Tu es bien contente qu'il y ait quelqu'un à la villa, tu aimes bien être au calme mais tu apprécies aussi et surtout, être avec des gens. Magnus tu ne le connais pas vraiment mais il te fait une bonne impression donc c'est avec un grand sourire que tu vas le rejoindre dans le salon quand tu captes sa présence. Ton sourire s'élargit quand il rigole, au moins il n'est pas en train de déprimer. " Déjà ? Mais au contraire, tu devrais en profiter pour te reposer un peu. C'est pas bon d'être tout le temps surmené. Regardes, je me casserais bien la jambe pour rien foutre avec toi pour quelques jours. " Tu t'approches de lui et tend ta bière bien fraîche. Intéressante ? Tu rigoles à ton tour. " Choqué c'est pas le mot que je voulais dire ... C'est une façon subtile de te dire de ne pas me sauter dessus quoi. M'enfin avec ton plâtre, tu ne vas pas aller bien loin, j'ai le temps de m'enfuir en courant. " Tu le taquines avec plaisir et le regarde mettre son plâtre en évidence. Tu poses tes fesses sur la table basse, juste à côté de sa jambe blessée et tu hausses les épaules. " Journée de merde. " Tu baisses les yeux, songeuse. Avec les révisions, ton stage, le bal et Florian avec qui tu t'es disputé, tu ne sais plus où donner de la tête. " D'ailleurs j'ai besoin d'une bière moi aussi. " Tu te lèves et retournes au frigo pour prendre une seconde bière. Tu la décapsules et retourne voir ce monstre musclé dans le salon. Tu reprends ta place sur la table basse et croise tes jambes. Tu lèves ta bière dans sa direction pour trinquer avec lui. " A la tienne mon pote ! Tu ne te fais pas trop chier la journée, ça va ? " Tu l'apportes à tes lèvres et boit une grosse gorgée. Boire ne fait pas vraiment parti de tes habitudes mais ce soir, tu as besoin d'évacuer. Tes yeux se posent sur son plâtres et ton visage s'illumine. " Je peux te dessiner un truc dessus, allez dis-oui. " Tu lui lances des yeux mouillés, il ne peux pas te refuser ça, surtout s'il ignore que tu ne sais pas dessiner.

Honnêtement, je pensais être seul dans la villa mais au final, la sexy Stella était rentrée et elle était même en sous-vêtements au calme. Ça ne me dérange pas pour être sincère, mais sa réaction me fait rire quand même, elle était certes surprise mais elle se rattrape bien vite. « Disons qu'en tant que pompier, je suis toujours à 100 km/h, à 300% et là d'un coup, je me retrouve à rien faire... C'est chiant et ennuyeux ! » dis-je en riant aux éclats, oui il va de soi que je ne supporte pas l'idée de rester chez moi sans rien faire. « Heureusement que je peux m'occuper de la cuisine ! », heureusement que je pouvais faire l'une de mes activités préférées parce que sinon j'aurais carrément pété un câble. Déjà que je ne peux pas monter les escaliers de mon appartement... J'affiche un grand sourire amusé pour sa réponse vis-à-vis de sa tenue pour le moins indécente. « Il ne faut jamais sous estimer un blessé de guerre ma belle. Et pourquoi, ça ne serait pas toi qui me sauterait dessus ? » je lui fais un petit sourire malicieux alors qu'elle s'installe à mes côtés. J'avais sa binouze dans ma main et je fais une remarque sur sa journée, qu'elle confirme aussitôt. Elle avait clairement passé une journée de merde vu comment elle faisait la tronche là. Sur le coup, elle décide de se lever pour se chercher une bière aussi, et lorsqu'elle revient vers moi, elle trinque avec moi. « A la tienne ! Et... Comment dire ? C'est pire que les dimanches de garde où il n'y a pas d'interventions. » je me mets à rire avant de boire une bonne lampée de ma bière, puis je me tourne de nouveau vers elle alors qu'elle me demande si elle peut dessiner sur mon plâtre. « Vas-y ! Fais-toi plaisir. »

— Colocation, Cambridge, 14 mai 2018
Tu cherches tes mots, tu t'es mal exprimée. Evidemment que tu ne vas pas le choquer, Magnus a dû en voir beaucoup des paires de fesses passer sur lui. Mais c'est plus pour le cas où les tiennes pourraient l'intéresser. Tu exploses de rire en mettant ta main devant ta bouche pour atténuer le bruit que tu fais. Tu es toujours dans l'extravagance Stella, c'est pénible. " Je vais me chercher une bière, je la déguste et après je te saute dessus, ok ? " Tu rigoles de plus belle puis lèves tes fesses pour aller chercher une bière bien fraîche. En revenant vers ton colocataire, tu trinques avec lui. Tu te marres avec lui et tes yeux se posent sur son plâtres. Te vient alors une idée géniale. Tu demandes à Magnus si tu peux lui dessiner quelque chose dessus. " C'est vrai, tu veux bien ? Ne bouges surtout pas. " Tu rigoles, il ne peut pas aller bien loin, au pire tu pourras toujours le rattraper. Tu le lèves une énième fois de la table basse et part chercher un marqueur dans l'un des tiroirs du buffet. Tu fouilles comme si tu étais chez toi. Tu ne remarques même pas la vue dégagée sur tes fesses que tu offres à Magnus durant tout ce temps. Tu reviens vers lui avec le marqueur. Tu mets le bouchon au bord de ta bouche et tire sur le marqueur pour l'ouvrir. Tu t'agenouilles devant sa jambe et commence à réfléchir à ce que tu peux dessiner. " Le seul truc que je sais dessiner, c'est une bite. Tu veux que je te dessine une bite dessus ? " Tu le taquines pour voir sa réaction. Finalement tu poses la pointe du marqueur sur le pointe et dessine avec précision le Christ rédempteur de Rio. C'est joli ce que tu fais. Quand tu as fini, tu lèves les yeux vers Magnus, les tiens pétillent. " Je ne sais pas si tu es croyant ou non mais ... avec ça, tu vas guérir plus vite. Puis quand tu n'auras pas le moral, tu le regarderas et tu penseras automatiquement à une magnifique brésilienne du nom de Stella. " Tu te lèves et refermes le marqueur. Tu t'approches de lui et viens s'asseoir sur sa cuisse valide. Tu ne sais pas pourquoi mais tu le prends dans tes bras, peut-être que toi aussi tu as besoin que l'on te remonte le moral.

« Fais donc ! » répondis-je en souriant malicieusement aux propos osés de Stella. Je sens que je vais bien apprécier cette petite colocation avec la jolie Brésilienne. Elle revient rapidement auprès de moi, après être allée récupérer une bière vu que la sienne, elle me l'avait donné quelques instants plus tôt. Elle me demande soudain si elle peut dessiner un truc sur mon plâtre... Je souris légèrement avant d'accepter, ça me fera un super truc. « Bien sûr... Fais-toi plaisir » dis-je en l'invitant à dessiner sur le plâtre vu qu'elle semble en avoir tellement l'envie. Elle se met à la recherche d'un marqueur, m'offrant une vue très intéressante sur sa paire de fesses que j'aimerais bien palper quand même. Mais il ne fallait pas que j'y pense, on ne se connaît pas encore assez bien pour faire ce genre de choses. Par contre, je me marre littéralement quand elle me dit qu'elle ne sait que dessiner des bites. « Si ça peut te faire plaisir ! Je pense que le médecin va rigoler en voyant ça, lorsque je vais enlever le plâtre. » répondis-je, le visage hilare alors que la jeune femme venait de commencer à dessiner. Intéressant ! Elle était en train de dessiner le Christ Rédempteur de Rio. « Je suis croyant mais pas pratiquant. Du moins, j'y vais que très rarement... Mais je te remercie ! Et l'ancien footballeur en moi est fier d'avoir le Christ Rédempteur de Rio à mes côtés. Cela me redonnera de la force, pour croire à un rapide et bon rétablissement. » souris-je tout en la laissant s'installer à mes côtés et sur ma cuisse valide. Elle me prend dans ses bras et je la serre un peu plus contre moi, pour lui témoigner toute mon affection actuelle. « Je ne pourrais jamais oublier cette fameuse brésilienne. Je suis content de te connaître Stella »

PS : Désolé du retard ma belle ! Je suis en présence assez réduite.