J’avais prévu pleins de petites surprises pour ce soir. Parce que ouais, j’voulais faire les choses bien, j’voulais que ce soit spécial. Au début, j’avais pensé à faire une réservation au restaurant Top of the Hub, le meilleur restaurant de la ville, avec une vue panoramique sur Boston. Mais… s’attabler? J’sais pas, ça ne nous ressemblait pas. T’étais le genre de fille à aimer les choses simples alors je me suis dit que ça serait trop pour toi. Et fallait que je profite justement que tu ne sois pas complètement axée sur le luxe, l’argent, les bonnes manières. Ce qu’on faisait de mieux toi et moi c’était manger une pizza dans mon lit devant Netflix et… ça pouvait paraître con mais oui, moi j’appréciais. Après avoir grandi et été élevé dans le luxe, les grands évènements, les restaurants et hôtels hors de prix, le bling-bling… Ça me faisait du bien d’être un peu… ‘normal’. « Okay alors j’ai prévu plusieurs choses, donc ça risque d’être une nuit mouvementée mais j’espère que tu te laisseras guider. » Je venais rapidement déposer mes lèvres sur les tiennes avant de marcher vers notre première escapade. J’avais plus envie d’essayer de te cacher en fait, parce que j’étais bien avec toi, et que j’aurais aimé passer plus de temps à l’extérieur de ma chambre quand on était ensemble. Partager des trucs, quoi. Et j’pense que t’allais apprécier le programme de la soirée. Je passais derrière toi pour glisser un bandeau sur tes yeux. « Non, c’est pas ce que tu crois. » que je souffle en riant légèrement, référence à ton emménagement mouvementé. Et ça serait comme ça à chaque nouvelle destination, pour garder la surprise jusqu’à la fin. Je te guide par la main et entre dans un grand bâtiment. « Viens, accroche-toi à moi. » En mode koala, tes jambes autour de mes hanches et tes bras autour de mon cou. J’t’aurais bien porté comme une princesse mais y’a des marches à monter et ça facilite la chose que de t’avoir comme ça. Ouais, j’ai pas oublié que t’étais claustrophobe et que les ascenseurs te faisaient flipper à mourir. J’me sacrifiais donc en te portant pour commencer à monter les marches. « T’as une idée d’où je t’emmène? » que je dis, sourire flottant sur mes lèvres, mains sous tes cuisses pour te maintenir en place.

@Vega Avgeropoulos  

c’était dingue cette espèce de sourire que j’avais continuellement sur les lèvres depuis que je t’avais rencontré. et j’avais du mal à comprendre cet effet que tu pouvais avoir sur moi parce que ouais, y avait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi légère. j’crois que tu m’étais bénéfique en fait. que tu me permettais de m’ouvrir de nouveau après des années à refouler les gens de ma vie. et j’sais pas, j’avais pas envie de perdre ce qu’on partageait toi et moi parce que c’était beau. parce que j’me sentais vivante surtout et que tu rendais chaque instant de ma vie un peu plus beau. j’suis bête non ? de ressentir après si peu de temps ? sûrement. et j’avoue que j’ai peur de me ramasser lamentablement mais, j’suis bien avec toi. vraiment bien. t’as ce truc qui me fait chavirer sans que j’arrive à cerner pourquoi. alors ouais, ce soir on avait un date toi et moi. un vrai. loin des quatre murs de ta chambre et sûrement que je stressais un peu mais quand j’te voyais, j’me sentais mieux. j’avais ce petit sourire qui venait étirer mes lèvres. « promis, j’te suivrais sans râler une seule fois » j’allais passer ma soirée avec toi, j’pouvais pas faire autrement que te suivre peu importait ce que tu choisirais de faire. et j’te suivais sans trop savoir ce que tu avais prévu puis soudainement, tu te glissais derrière moi, un bandeau venant délicatement se poser sur mes yeux. ah ? un rire filtrait de mes lèvres à tes mots et j’répondais « mh, j’suis pas si sûre » j’plaisante dans le fond, j’sais bien que tu m’emmènes pas à l’extérieur juste pour qu’on s’envoie en l’air comme ça. bref, c’était déroutant du coup de marcher dans l’inconnu. de pas savoir ce qui était prévu. j’avais ma main dans la tienne et j’te suivais juste me posant des milliers de question. « au sens propre ou au sens figuré ? » parce que je crois que je m’accrochais déjà à toi en vrai. m’enfin, j’te laissais me guider, mes bras autour de ton cou, mes jambes autour de toi. comme une gamine trop fatiguée pour marcher que t’étais en train de transporter. « j’suis pas trop lourde ? » sait-on jamais. « zéro idée. tu me donne un indice ? » j’suis très nulle en devinette mais on peut essayer.

Tu consens à me suivre sans broncher parce que ce soir, c’est moi qui dirige. J’ai envie que tu passes une soirée que tu garderas en mémoire, quand t’aies quelque chose de cool à répondre quand les gens te demanderont ‘vous avez fait quoi pour votre premier date?’, pas juste aller boire un verre et manger dans un resto chic. C’était pas nous ça de toute façon. Je te bandais donc les yeux et la dernière fois que c’était arrivé tu ne l’avais pas gardé bien longtemps, mais j’espérais que tu te tiendrais mieux ce soir parce que j’voulais réellement garder l’effet de surprise. « Les deux. » Accroche-toi à moi, dans tous les sens du terme. Parce que j’voulais pas que tu partes. Et c’était sûrement encore trop tôt dans ma tête pour que je te l’avoue à voix haute, parce que ça faisait peur, mais c’était la vérité. J’avais l’impression de doucement me relever avec toi, de panser mes plaies béantes, et ça faisait du bien. Et je commençais à monter les marches, beaucoup de marches, riant quelque peu. « Le nombre de marches que je monte c’est déjà te donner la réponse. » D’ailleurs après une belle ascension, on arrivait au sommet et je te faisais reposer les pieds par terre et te guider un peu plus loin. « Prête? » Et je retirais le bandeau, un sourire déjà flottant sur les lèvres, pour te faire découvrir la vue. Une vue panoramique sur la ville, au coucher de soleil. « On est en haut du Skywalk de Boston. J’me suis dit que t’avais pas le vertige vu que t’es venue sur ce toit avec moi l’autre soir… » J’espère que j’ai vu juste sinon on commence mal. Je m’approche quelque peu du bord de l’immense vitre et m’assoit sur la moquette du sol, repliant quelque peu mes jambes vers moi, coudes posés sur mes genoux. « Quand j’avais trop peur de piloter, je venais ici. Après le crash, beaucoup. Ça me rapprochait un peu du ciel sans y être. Et j’aime bien les couchers de soleil. Ils étaient magnifiques à Gold Coast. » T’inquiète, on resterait pas longtemps. Juste le temps que le soleil aille dormir, que le ciel change de couleur et que la ville s'illumine pour accueillir le début de la nuit.

les deux. j’te prends au mot. et en fait, t’avais pas besoin de me le dire pour que les deux cas soit réel. j’te jure que c’est flippant dans le fond de m’accrocher comme ça à toi. vraiment. j’aurais voulu que ça soit un peu moins rapide en fait. que les choses aillent doucement mais on contrôlait pas ce genre de truc. j’avais rien contrôlé moi. et j’subissais juste tout ça mais ça me rendait heureuse en même temps alors.. ouais, je savourais chaque instant. « ah » c’est grave si j’ai toujours pas la réponse même après ça ? non mais parce que concrètement, j’sais pas du tout où tu m’emmènes, où est-ce qu’on va. j’te fais juste confiance et je verrais bien par la suite. puis mes pieds regagnaient le sol et j’inspirais lentement hochant la tête « prête » que je soufflais alors que tu retirais le bandeau de mes yeux. et ouais, la vue était à couper le souffle, littéralement. « bien joué » et bordel ce que c’était beau. j’faisais de même que toi m’asseyant en tailleur à tes côtés, les yeux rivés sur boston avec un petit sourire. ouais, j’allais me souvenir de ça. parce que toi, tu faisais pas comme les autres. tu m’emmenais pas boire un verre ou voir un film. non, tu me portais tout en haut du skywalk juste pour me montrer la vue et j’trouvais ça terriblement romantique. puis quand tu parles, j’ai l’impression que tu cherches vraiment à me faire rentrer dans ta vie. c’était comme si d’un coup, tu m’entraînais dans ton jardin secret et j’osais même pas parler de peur de dire un truc stupide. j’posais ma tête sur ton épaule, me contentant de fixer au loin ce que t’étais en train de me faire partager. les minutes, elles s’écoulaient mais putain ce que j’étais bien là. c’était juste parfait à mon sens. simple, beau. et ouais, j’aimais ce qu’on était tous les deux. « j’crois que ça va devenir mon endroit préféré » vraiment. « tu sais comment faire craquer les filles toi » que je plaisante déposant légèrement mes lèvres sur ta joue.

On s’asseyait sur le sol et je te partageais la raison pour laquelle je t’avais emmené ici. Ouais, j’avais conscience que parfois je restais secret, qu’il pouvait sembler difficile de réellement me connaître. Parce que tout le monde connait Elliot Maxwell, mais très peu connaissent réellement Elliot. Parce que j’avais beau être un gars qui adorait papoter de tout et rien, j’abordais jamais des sujets réellement importants. Comme le crash par exemple. Non, j’préférais faire le fort, prétendre que tout va bien, mais la nuit j’avais besoin de pilules pour trouver un sommeil plus ou moins paisible. J’étais ce genre de paradoxe, ce genre de soldat qui n’enlevait que rarement son armure pesante. Mais avec toi, j’apprenais à la laisser au placard. Et tu gardais le silence, te contentant de venir contre moi poser ta tête sur mon épaule, yeux rivés sur le coucher de soleil splendide en face de nous. Coucher de soleil qui se termine bien vite d’ailleurs. Heureusement que ce spectacle était accessible tous les soirs. « Eh, je garde le crédit. T’as pas le droit de me piquer mon endroit préféré! » que je lance, faussement indigné, petit rire aux lèvres. Rire qui se perd dans l’air suite à tes derniers mots. Ouais, c’est pas faux… « Mais y’en a qu’une que j’essaye de faire craquer là. » que je souffle en me pinçant les lèvres, baissant quelque peu les yeux vers toi.

non mais ouais, moi j’ai complètement craqué en tout cas. j’dirais pas que je suis dingue de toi mais.. c’est en bonne voie. parce que si j’avais le choix, j’passerais absolument chaque seconde avec toi. et j’appréciais. j’appréciais vraiment ce que tu étais en train de faire pour moi. c’était beau, j’aimais être là. j’aimais être en ta compagnie et partager ce genre de truc. « tu partages même pas avec moi ? » je rétorquais l’air offusquée. « j’crois que t’as plus besoin d’essayer, t’as gagné » j’souris relevant ma tête pour te regarder. et j’crois même que t’avais gagné en un temps records en fait. alors en soit, tu aurais pu m’emmener au mcdo en guise de date que ça m’aurait pas dérangé. j’voulais juste passer du temps avec toi, j’avais pas besoin que tu m’emmènes faire le tour du monde où que tu dépenses des sommes astronomiques comme si ce que tu pouvais débourser en une soirée allait de paire avec comment j’allais t’apprécier. « j’crois que c’est moi qui devrait essayer de te faire craquer en fait » t’avais bien plus de charme que ce que je pouvais en avoir et si j’voulais te garder un maximum de temps à mes côtés, j’allais peut être devoir redoubler d’efforts pour que ça fonctionne. « je te plais à quel point ? » que je demandais soudainement l'air plus que concernée. est-ce que je te plaisais comme une fille avec qui tu passais du bon temps ou comme quelqu'un qui pourrait éventuellement être plus ? « non, laisse tomber, réponds pas. » pas d'étiquette, plus ce genre de conversation. alors j'reportais mon regard sur la vue, ramenant mes genoux contre moi. « tu sais que j'ai envie de faire un tatouage ? mais j'ai la trouille d'avoir mal. et j'sais pas quoi faire. »

Je secoue négativement la tête quand tu clames ta possession de mon havre de paix. « Non, c’est MON endroit. » que je dis comme un gamin à qui on aurait volé un jouet. « Imagine on a le même, on ira au même endroit quand on se disputera pour se calmer? Ça se fait pas. » T’étais la bienvenue ici quand tu voulais — après tout le Skywalk ne m’appartenait pas — mais à toi de trouver ton endroit, ton havre de paix, ton calme après la tempête. C’était un lieu propre à chacun et j’étais persuadée que tu trouverais ton bout de paradis à Boston ou à Cambridge. Et ouais, j’me la jouais charmeur après en t’avouant que j’pouvais bien toutes les faire craquer, j’m’en fichais pas mal vu que là, y’avait que toi qui m’intéressais. Et j’esquissais un petit sourire quand tu avouais avoir déjà craqué. Moi aussi j’ai craqué pour toi. Et c’est pas parce que j’veux pas mettre d’étiquette que c’est pas le cas. Alors non, t’as pas à me faire craquer, crois-moi. « Tu me plais assez pour que je veuille passer tout mon temps libre avec toi, partager mes nuits avec toi, et même un bout de ma penderie. » Tu voyais pas ça Vega? Que jamais personne n’avait eu le privilège d’avoir des affaires de façon permanente chez moi. « Tu me plais assez pour que je te donne la clé de chez moi. » C’est beaucoup dire non? Et tu reportais ton regard sur le ciel qui s’assombrissait un peu, les lumières qui s’allumaient. « Moi aussi. Mais comme toi, je sais pas trop quoi faire. Un truc en rapport avec mon pays j’pense, la Croix du Sud qu’on a sur notre drapeau par exemple. » Mais j’avais jamais sauté le pas. Pourquoi? Bah, j’sais pas en réalité, l’occasion ne s’était jamais présentée. « T’es une dure à cuire, t’auras un peu mal mais ça sera supportable. T’aimerais te faire tatouer où? » La douleur changerait selon les endroits du corps donc bon…

« ok, c’est TON endroit. » mais c’était pas fairplay parce que moi, mon endroit, il était à la nouvelle orléans. et disons que je ne pouvais pas vraiment aller m’y réfugier quand je le voulais maintenant que j’avais emménagé ici en fait. « j’préfère l’option où on se dispute pas si tu veux mon avis » regarde, tout allait bien entre nous. tout allait vraiment bien. j’avais pas envie que les choses dérapent ou qu’on commence à se prendre la tête. j’voulais juste qu’on reste dans cette harmonie qu’on avait commencé à créer toi et moi. c’était beau tu trouves pas ? et contre toutes attentes, tu répondais quand même à ma question. et j’me taisais, contemplant juste la vue sublime que tu m’offrais ce soir. « tu me plais beaucoup aussi » que je soufflais légèrement. et c’était même plus que me plaire beaucoup à ce point là. mais j’me retenais de te dire beaucoup de chose. pour pas t’envahir, pour avoir l’air complètement folle. « c’est pas bête. moi j’imaginerais bien une planche de surf tu vois ? » j’esquissais un sourire haussant légèrement les épaules. « la cuisse, ma parait que ça fait super mal » et non, contrairement à ce que t’étais en train de dire, j’étais tout sauf une dure à cuire. « je tomberais probablement dans les pommes après le premier coup d’aiguille alors bon » j’étais pas sûre d’avoir encore le courage de me lancer dans quoi que ce soit. et j’me tournais soudainement vers toi, mes doigts passant sous ton menton alors que je venais poser mes lèvres sur les tiennes. comme ça, d’un coup. « j’voulais juste vérifier que c’était réel » je me justifiais d’un nouveau haussement d’épaule avant d’esquisser un sourire angélique. bah quoi ?

Moi aussi, j’préférais qu’on ne s’engueule pas. On était bien là comme ça non? Sur la même longueur d’onde, harmonie parfaite. Pourquoi faudrait-il que ça change? Moi j’avais peur de ça. Que cette relation qu’on a, elle change à la seconde où on mettra une étiquette. Tu me plais Vega, c’est indéniable, c’est comme revivre à nouveau, sentir les morceaux de mon coeur se rabibocher peu à peu. Et j’ai envie que ça continue sur cette lancée, sans contraintes. "Une planche de surf sur tout mon dos ouais." que je réplique, légèrement riant. "Tu serais sexy avec un tattoo sur la cuisse. Si jamais tu veux sauter le pas, j’t’accompagnerais pour que tu serres ma main et déverse ta douleur sur moi." Pourquoi pas après tout? Être ton soutien moral. "Mais non tu tomberas pas dans les pommes. C’est très très rare, crois-moi." Oui ça pique, ça brûle parfois sur les endroits sensibles, mais en fait on s’habitue à la sensation. Et puis à force on est comme anesthésié. Et soudainement, tu venais m’embrasser, tes doigts sous mon menton. Et je souris tendrement à tes mots. "C’est bien réel Vega, j’suis bien là." que je dis pour te rassurer comme je peux. "Allez, il fait presque nuit, j’pense qu’on peut continuer la soirée. Il reste deux endroits où se rendre." Je me relève, t’attrape par la main pour que tu en fasses de même et qu’on descende toutes les marches. Puis on déambule dans les rues du centre ville jusqu’à ce que je nous arrête devant un établissement. Je nous fais pénétrer sans plus attendre à l’intérieur pour ne pas gâcher la surprise. Une salle d’arcade. J’crois que Seong m’avait dit que t’aimais ce genre de trucs non? Et puis, on pourrait boire un verre tout en s’amusant, une ambiance un peu plus légère, plus décontractée. "Perso, c’est le flipper que je préfère." Pas trop fun, en solo, mais en vrai, j’adorais ça, j’pouvais y passer des heures entières. Et je me tourne vers toi pour voir ta réaction, voir si ça a fait un top ou un flop encore cette fois.

« abuse pas, j’pensais plutôt à une petite pièce genre.. j’sais pas. un petit truc quoi. » et mon rire se joignait au tiens alors que tu reprenais. « qu’est-ce que tu penserais d’un attrape rêve ? » c’était joli comme objet donc par conséquent, joli en dessin et ça avait un côté symbolique aussi. comme si en le marquant à l’encre sur sa peau, on chassait toutes les mauvaises choses du monde. quelque part, ça me plaisait bien de résonner comme ça. « mais dans tous les cas, j’accepte l’invitation. » et puis d’un coup, comme ça, je venais chercher tes lèvres. j’voulais m’assurer que c’était vrai tout ça. que j’étais bel et bien avec toi ici. que j’pouvais vraiment t’embrasser comme bon me semblait. et j’savais que tu dirais rien parce qu’on était que tous les deux et qu’on s’exposait pas alors dans le fond, y avait pas de souci. et j’souriais tendrement à tes mots attrapant la main que tu me tendais pour te suivre. « deux endroits ? » que je demandais toujours aussi curieuse. non mais parce que rien que ça, c’était déjà magnifique alors quelque part, j’avais envie de savoir ce que tu avais bien pu me réserver d’autres pour la suite. et on marche, main dans la main, comme s’il n’y avait que nous deux au monde jusqu’à ce que tu m’attires dans une salle d’arcade. et j’ai les yeux qui brillent parce que t’as visé en plein dans le mille et que j’adore ce genre d’endroit. j’crois que ça se voit sur mon visage de toute façon que j’apprécie de plus en plus cette soirée que tu me réserves. « j’suis la meilleure au flipper, tu peux pas test » que je souris amusée balayant la salle du regard. « on s’fait un billard ? » que je te demandais partant vers l’une des tables pour attraper une queue. « ça aussi j’suis douée »