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{ to have bad luck }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

En début d’après-midi, tu es sortie faire une course pour ton patron. Tu t’es alors enfoncée dans les galeries souterraines pour emprunter le métro et tu as fini par t’endormir dans une rame. Piquer du nez dans un endroit aussi bruyant, cela ne t’est jamais arrivé. C’est fou. Totalement fou. Tu te fais vieille on dirait. Tu t’es ensuite réveillée en sursaut après un songe hanté par Liam. Hashtag le cauchemar. D’ailleurs, hier en rentrant auprès de Pluton, tu n’as pas osé lui parler de cet incident avec ton meilleur ami, mais plus les heures passent, plus tu te sens rongée par une culpabilité dont tu n’en es pourtant pas à l’origine. Bref, alors que tu reprenais conscience, tu as retrouvé ton sac entre tes pieds, alors que tu pensais vraiment l’avoir bloqué contre toi. Les yeux gonflés de sommeil, tu as tout de même terminé par acheter une cravate à ton boss avec sa thune. Après lui avoir déposé, tu as décampé en vitesse afin de te rendre au point de rendez-vous décidé avec ton petit-ami. Aujourd'hui, tu l’amènes faire un peu de shopping, histoire de lui mettre la puce à l'oreille. T'aimes pas te projeter, plus maintenant, mais c'est plus fort que toi. À l'heure actuelle, tu aimerais y aller avec lui. Effectivement, le bal approche, et même si ton cavalier n’a pas encore plié le genou pour t’y inviter, tu veux au moins trouver THE robe qui sublimera tes formes. De toute façon, quoiqu’il arrive, tu veux assister à cette soirée. C’est l’événement à ne pas louper lorsqu’on est étudiant à Harvard. Remontant deux par deux les marches de la station a laquelle tu viens de t’arrêter, tu tombes nez à nez avec Pluton en haut des escaliers. Tu esquisses un sourire conquis et accoures vers lui pour l’enlacer fortement. Tu le serres entre tes bras, très fort, comme s’il allait s’envoler. Bah ouais, Pluton peut toujours s’envoler et partir dans une autre galaxie que la tienne. T’en es encore à ce stade, bien que tu le montres beaucoup moins « J’suis épuisée, j’sais pas ce que j’ai aujourd’hui… » Tu frottes ta joue contre son torse et te dresses sur la pointe de tes pieds pour embrasser ses lèvres « Enfin si, je crois connaître la raison de mon épuisement. Je dors très peu depuis que j'suis accro à Monsieur Westerberg, ça doit être ça. » Tu tapotes l’bout de son nez de ton index et te blottis de nouveau contre lui en nouant tes mains dans son dos « C’était bien hier soir, j’aime ces soirées toutes simples... » Tu relèves ta frimousse en direction de la sienne tout en tentant de camoufler ton malaise lié à Liam « Je vais aussi m'acheter un peu de lingerie… Ça ne te dérange pas ? »

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{to have bad luck}
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J’avais hâte, j’impatientais presque même. Disons que tout ce que je souhaitais, c’était passer du temps avec elle, la regarder discrètement - ou non d’ailleurs - et me dire que j’avais de la chance. Certes, nos sentiments respectifs n’étaient pas encore au même niveau mais je me dis que ouais, ça allait sûrement arriver à un moment donné. Ça va faire deux mois qu’on se connait, qu’on se fréquente et que je commence à ressentir des trucs pour cette fille. Alors ouais, que ce soit du shopping ou trainer dans le lit à rien faire, tout m’allait du moment que j’étais avec elle. Mon cours ne tarderait pas à terminer et j’étais limite prêt à partir pour aller la rejoindre. Ce cours était inintéressant en plus alors raison de plus pour m’en aller. Et quand le gong de fin sonnait, je me précipitais à l’extérieur pour aller à Boston. C’était sur Charles Street qu’on s’était tous deux donnés rendez-vous et c’était donc sans y aller à reculons que je m’y rendais. C’était quand même fou l’effet que cette fille me faisait sans qu’elle ne s’en rende compte. Moi si, je m’en rendais compte. Il suffisait de voir le sourire que j’arborais à l’instant même où elle était entrée dans mon champ de vision alors qu’elle sortait du métro. Et elle aussi, j’avais bien remarqué ses yeux pétillants, et ça faisait du bien, vraiment. Pas de drame, pas d’histoire. Juste deux étudiants qui apprenaient à se connaître. « Ah bah voilà, tout de suite c’est de ma faute » que je disais avant de lui voler à mon tour un baiser, resserrant mes bras autour d’elle, non sans humer son odeur qui m’avait manqué depuis qu’on s’était quitté la dernière fois. Ce matin quoi. « On devrait en faire plus souvent alors » Mon visage baissé pour la regarder, je finissais par passer une main dans ses cheveux, sourire aux lèvres. Finalement je me séparais d’elle pour attraper sa main, enlaçant mes doigts aux siens afin de me mettre en marche. « Du tout, surtout si je peux être dans la cabine avec toi » Oui bon, le côté sexuel de notre relation prenait quand même une grande part, mais j’y pouvais rien si elle me rendait accro. « Il faut que je me trouve un costume moi, pour le bal » Autant aussi amorcer cette discussion, parce qu’il était clair dans ma tête qu’elle viendrait avec moi. Sauf si elle a d’autres plans mais.. non, je ne me laisserai pas faire.

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Le retrouver te fait un bien fou. Au milieu de toute cette pollution que tu traverses, Pluton est ta dose d’oxygène. Il colore ton monde, un monde qui avait malheureusement fané ces derniers mois. Il te rend aussi meilleure. Du moins, tu essaies de l’être, tu ne veux pas le décevoir. Tu te sens bien avec lui, vraiment bien. La façon dont il te regarde te comble suffisamment de joie, assez pour ne plus te sentir survivante mais vivante. Bien que tu l’aies invité à repérer la robe que tu porteras au bal, tu comptes aussi profiter de cette virée pour renouveler tes sous-vêtements, et ce, en sa compagnie. « T’es bête ! On va gêner toutes les vendeuses du magasin » Tu souris et caresses sa main de ton pouce en progressant dans l’allée marchande. « Mais j’aurais sûrement besoin de toi pour agrafer les soutiens-gorge, c’est une horreur ces machins » Tu continues ta route en zieutant les devantures. Tout à coup, Pluton qui se faisait discret sur le sujet du bal t’en parle indirectement, à travers le choix de son costume. Tu arques un sourcil et mordilles ta lèvre inférieure « Ah oui ? Tu y vas ? » lui demandes-tu assez naïvement en esquivant avec lui des passants à l’arrêt ou trop hésitants « Fin, tu ne m’en as pas parlé quand j’ai abordé le sujet la dernière fois… » Ton cœur s’emporte. Tu hausses tes épaules en tentant de ne pas prendre au sérieux cet événement que tu aurais tant aimé passer à ses côtés. C’est peut-être le moment de lui demander de t’accompagner ? Non ? Casse les codes. Invite-le. « J’veux bien t’aider à en trouver un en tout cas » Quoi ? C’est nul ça. C’est juste qu’avec le débordement provoqué par Liam, tu ne te sens pas assez forte pour lui demander d’être ton cavalier. Comme si tu ne le méritais pas. Tu te serais pourtant bien vu assortie à lui, ne serait-ce que par un subtil rappel de couleur de sa robe sur son costume. Mais peut être qu’il a demandé à quelqu’un d’autre, par politesse ou autre. « Hop hop hop premier arrêt, Victoria’s Secret. Je te laisse choisir ce que tu veux m'voir porter, j’suis ton mannequin qui n’a rien d’un mannequin » plaisantes-tu en lui barrant la route de ton bras. Tu te postes ensuite devant lui et le regardes intensément. Tu penses très fort la question qu’il aimerait qu’il te pose, mais tu tournes finalement les talons pour entrer à l’intérieur, sans avoir eu le courage de la lui poser toi. « Quelle couleur déjà ? Qu'est-ce que tes rétines préfèrent mon chéri ? » lui demandes-tu en effleurant des pyjamas sur leurs cintres.

hj : c'pas graaaaave, c'est nul excuse

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{to have bad luck}
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Peut-être qu’elle ne s’en rendait pas compte, mais elle était ma bouffée d’oxygène Louison. Elle me faisait plus de bien que n’importe qui en ce moment, n’étant pas dans les différentes embrouilles que je pouvais avoir dans ma vie. Et autant dire, c’était plus qu’agréable. Alors ouais, j’allais tenter de passer le plus de temps avec elle, autant qu’il me serait possible en fait. Et on commençait aujourd’hui, par la virée shopping. En plus ça commençait bien parce qu’elle me parlait de sous-vêtements et c’était certainement la meilleure entrée en matière qui soit pour éveiller mon esprit qui pouvait être un peu endormi quelques fois. « En quoi te mater enfiler des sous-vêtements gênerait les vendeuses en fait ? Mais tu auras mon aide pour les soutiens-gorge, t’en fais pas pour ça » que je disais d’un petit sourire narquois sur les lèvres. En tout cas, collé à elle, on continuait d’avancer dans cette rue où bien des boutiques étaient disposées. « Bien sûr que j’y vais.. c’était certainement un oubli de ma part » Oui enfin, c’était évident que j’y allais. Peut-être pas pour elle cependant, c’était donc à rectifier. « Trop de gentillesse en toi en tout cas » Voilà que je déposais mes lèvres sur sa tempe alors qu’on continuait notre route, jusqu’au premier arrêt qu’elle venait de décréter. Ouais, et bien ça m’allait assez bien pour le coup. « T’es canon, alors si, t’es mon mannequin type mannequin et je te laisserai pas dire le contraire bébé » Et je jouais avec mes sourcils, comme j’avais l’habitude de faire avec elle avant de finir par avancer vers la boutique en sa compagnie. Seulement, à peine on pénétrait dans le lieu qu’elle venait me stopper dans mon élan, me demandant mes préférences. « Rouge. Clairement rouge. Ou noir, mais rouge de préférence » disais-je alors à la jeune femme, un sourire naissant sur mes lèvres, tout en finissant par mordre doucement ma lèvre inférieure. Attrapant sa main, je l’attirais avec moi vers un des stands qui arborait cette couleur en lui tendant quelque chose que je trouverai particulièrement sexy sur elle. « Faut que tu m’essayes ça… mais je suis pas sûr de pouvoir résister à l’envie de te sauter dessus » Et mon visage tournoyait légèrement pour tenter de trouver les cabines d’essayage qui ne se trouvaient sûrement pas loin. Quand je les avais enfin trouvées, je venais reporter mon attention sur elle. « Au fait, tu viens avec moi au bal, n’est-ce pas ? »

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« Beh, si tu viens avec moi dans la cabine, j’suis sûre qu’il y aura des tas de bruits chelou par la suite » Tu sourcilles énergiquement en humectant tes lèvres. Pas de besoin de lui faire de dessin, il sait très bien où tu veux en venir. Vous commencez à exceller dans ce domaine. Vous poursuivez toujours votre route parfois semée d’embûches. Puis, le sujet du bal s’impose subitement dans la discussion. Tu n’arrives pas à lui demander sa … main ? Enfin, comment dire, plutôt son corps tout entier afin qu’il soit ton cavalier quoi. Dans tous les cas, il te confirme sa présence. Oui, il sera bel et bien de la partie, mais peut être à distance, avec une autre autour de son bras… Rien que d’y penser, des envies de meurtres émergents. Tu rumines intérieurement et freines ta progression en arrivant devant le magasin de lingerie. Tu t’auto-tacles sur ton physique et succombes automatiquement devant la remarque adorable du suédois. « Hanw that’s my man ! T’sais c’était tellement mon rêve de fouler des catwalk, mais avec ma petite taille, c’était foutu d’avance… J’suis plutôt faite pour décorer un jardin, en tant que naine, tu vois… » Tu t'esclaffes et pénètres ensuite dans la boutique tout en questionnant ton petit-ami sur ses préférences en terme de coloris. La connexion semble toujours être là, aucun parasite de repéré. « J’adore le rouge. Pas autant que je t'adore hein, mais pas loin » Pluton t’attire près d’un présentoir où plusieurs modèles adoptent cette couleur. Il te tend une parure que tu attrapes machinalement. C’est plutôt raffiné, c’est clair que ça te fera une silhouette appétissante « Dis donc, y a pas tellement de tissus, gros coquinou » L’attention de Pluton se dissipe quelques secondes. Tu fronces tes sourcils et te tournes de l’autre côté du rayon quand il choisit de revenir à la charge avec THE question tant attendue. T’avales péniblement ta salive en regardant autour de toi « Tu me parles à moi ? » Bah oui Louison, t’es officiellement sa copine aux dernières nouvelles n'est-ce pas ? Tu bégaies quelques syllabes avant de retrouver clairement la parole « Je serais honorée d’être ta cavalière, tellement honorée et fière, mais il faut que je… » Tu t’interromps et souffles sur ta mèche blonde te barrant partiellement la vue. Ferme la. Viens pas tout casser pour un truc où tu n’y es pour rien. « Il faut que je réponde à tous mes prétendants qu'ils sont grillés. Ça va me prendre du temps... J'enverrais un mail groupé » plaisantes-tu pour le taquiner. Alala Pluton. Tu lui fais tourner la tête à la petite si tu savais. Tu réduis alors la distance vous séparant et tamponnes ses lèvres timidement avec les tiennes. T'aimerais te montrer plus enthousiaste, mais d'un, tu ne veux pas lui foutre la frousse et de deux, tu as toujours cette ombre qui plane au dessus de ta tête et qui t'empêche d'agir normalement « J’vais aussi essayer cet ensemble, celui-ci, avec ces sortes de porte-jarretelles là, j’ai jamais tenté et ça sera sûrement un calvaire pour que tu me l’enlèves… » Tu lui envoies un clin d’oeil et passes à ses côtés en lui donnant une tape sur ses fesses « Tu viens t’assurer que personne ne vienne dans ma cabine pendant que je me change ? » Tu te faufiles dans les allées et choisis une cabine de libre où tu accroches tes trouvailles. « Tu me protèges hein ? J'essaie de faire vite ! Ou tu viens direct avec moi... »

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{to have bad luck}
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« C’est pas moi que ça dérangerait » Au contraire, je pense que ce seraient les gens autour qui sentiraient le malaise les gagner puisque moi, je serai en train de prendre mon pied en sa compagnie. Bordel oui, Louison, laisse moi venir en cabine avec toi. Le faire dans un lieu public était terriblement excitant et puis ça prouve que je suis capable de bien des choses pour toi. Et ouais, je l’écoutais se rabaisser et non, je ne la laisserai pas faire. « Tu feras un catwalk dans ma chambre si tu veux, avec un de ces ensembles de sous-vêtements et tu te prendras pour un ange Victoria Secret’s. Ouais, c’est un bon plan tout ça, pas naine de jardin » que je disais, rigolant en l’imaginant à la place d’un nain de jardin. Non mais des fois, son esprit était vraiment détraqué. Mais je l’appréciais comme ça et ça n’allait pas changer de sitôt. « Rouge ce sera » et d’ailleurs, j’en avais trouvé quelques uns sur un portant et ouais, je l’attirais avec moi pour qu’on puisse regarder de plus près. « C’est pas le but ? » que je disais d’un air narquois. Et du coup, je regardais où se trouvaient les cabines d’essayage avant d’avoir un éclair de lucidité en pensant au bal. « A qui d’autre ? » Ouais, elle vient avec moi n’est-ce pas ? Non mais parce que j’étais pas prêt à y aller avec quelqu’un d’autre. Elle ou personne, voilà tout. « Si tu veux je m’occupe d’envoyer le mail. Histoire qu’ils comprennent que t’es à moi et à personne d’autre » Elle venait alors m’embrasser de façon assez timide alors je posais ma main dans sa nuque pour reprendre de plus belle, avec un peu plus d’entrain. Ouais, j’adorais l’embrasser et pour ce genre d’annonce, je ne voulais pas un simple smack. Certes, nous étions dans un lieu public mais qu’importe, je l’embrassais comme j’en avais envie. « Pluton et Louison iront donc ensemble au bal » Je jouais avec mes sourcils avant qu’elle ne reprenne son shopping. Ouais d’ailleurs, me tardait de la déshabiller pour lui arracher tout ça pour lui faire l’amour. « Crois moi que si je suis assez déterminé à les enlever, je les enlèverai. Et je te déshabillerai pour te faire bien des choses » Putain mais pourquoi on est ici, ensemble ? Parce que moi, j’allais avoir du mal à rester calme et sans idées salaces. Surtout quand je sens sa main sur mes fesses. Une fois proches des cabines, elle entrait dans l’une d’elles, me questionnant sur ce que je faisais. « Je rentre avec toi, direct » Et c’était exactement ce que je faisais, refermant le rideau pour qu’on soit juste tous les deux dans cet espace contigu. Mon visage proche du sien, la respiration haletante, j’avais juste envie de l’embrasser, de la déshabiller et de la prendre dans cette cabine mais je me retenais, finissant par me reculer à contre-cœur. « Donc là… tu vas te déshabiller, devant moi… Et j’ai envie de t’embrasser, partout, sans retenue » chuchotais-je pour que personne d’autre ne m’entende. D’ailleurs, je retirais ma veste, juste au cas où.

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Dans cette société où les longues jambes sont le must pour la gent masculine, bien évidemment que tu as tendance à te dévaloriser. Heureusement, tu peux compter sur Pluton le charmeur de ces dames « Merci chéri, je réalise tous mes rêves grâce à toi, j’ai trop de chance » Pluton t’embarque dans un rayon correspondant à la couleur qu’il souhaite voir sur ta peau diaphane. Tu attrapes ce qu'il te tend. C’est assez minimaliste, mais ça te plaît « Si si, j’veux que tu sois tout dur alors si ce peu de tissus  y contribue... » Tu éclates de rire et masques automatiquement ta bouche, contaminée par ta timidité. Pendant que le regard de ton petit-ami se perd dans le magasin, tu examines d’autres pièces et là, il te demande de l’accompagner au bal, sans t’y préparer. « J’sais pas, je ne m'y attendais pas, j'sais c'est con » Tu te rapproches de lui et acceptes avec plaisir sa requête. Tu le taquines sur tes faux prétendants, juste histoire d’entrevoir sa possessivité dont tu raffoles « Je veux bien que tu t’en charges ouais, je me toucherais pendant que tu rédigeras ce fameux mail » Tu ris de nouveau et embrasses fébrilement ses lèvres, toujours perturbée par l’incident de la veille. Pluton reprend ton baiser et y met plus d’entrain. Tu le suis dans son élan, totalement exaltée par la nouvelle qu’il te confirme. « Pluton et Louison iront ensemble au bal oui… Ça sonne bien. » Tu reprends ensuite tes emplettes et dégaines un accoutrement particulièrement sexy devant les yeux du Dunster. « Ah ouais ? C’est vrai que tu es un homme déterminé, extrêmement déterminé » Tu l’as bien aperçu quand il s’est battu pour t’avoir, toi, le vulgaire trophée français. Dans tous les cas, Pluton vient d'éveiller ta curiosité. Tu l’imagines déjà en train de le séduire, dans une de ces parures. Tu chasses toutefois ces pensées et passes à ses côtés la tête haute. Tu tapotes ses fesses et prends le chemin des cabines. T’en choisis une au hasard, un peu en retrait. Tu laisses plusieurs options au brun et accroches tes ensembles sur la penderie prévue à cet effet. Pluton entre tout à coup et referme brutalement le rideau. Il est proche, très proche. Tu soutiens son regard piqué de désir, sans bouger pour autant. « C’est ça. C’est le principe de la cabine d’essayage. Mais on peut toujours modifier le principe. Je peux me déshabiller et tu peux m’embrasser partout, sans retenue. J'crois juste que c'est répréhensible, enfin surtout si je me montre trop bruyante... » Le suédois retire sa veste, tu ricanes et le contournes péniblement pour en faire de même. Tu reviens ensuite à ta position initiale où tu y retires ton pull et ton jean. Tu piétines ce dernier et t’avances vers Pluton pour empoigner ses hanches « T’aurais dû prendre un soutif méga grand, j’aurais trop kiffé de te voir en porter un ! Ça m’aurait aussi évité d’avoir envie de te choper dans cet endroit... » Rongée par le désir, tu fais cogner son bassin contre le tien et adoptes une moue attristée « Je me calme. Zen. J’suis juste avec mon petit-ami, le mec dont j’ai le plus envie, ce n'est pas bien grave hein ? J'suis sûre que je peux résister... Trop easy » Pour le lui prouver, tu relâches sa taille. Tu apportes une de ses mains sur ton visage, légèrement provocatrice. T'embrasses sa paume et guides cette dernière sur un de tes seins, puis encore plus bas, sur l'élastique de ta petite culotte. Une vague de frisson déferle sur ton épiderme. Tu l'attises mais le laisses finalement en plan en lâchant sa main. Tu te retournes et dégrafes ton soutien-gorge que tu laisses choir sur le sol. T’enfiles le nouveau et le plaques sur ta poitrine en feu « Tu m’aides à le fermer mon coeur ? S'il me va bien, pas la peine d'essayer le reste, je vais écourter ton calvaire, j'suis une meuf sympa. » lui adresses-tu à travers le reflet du miroir.

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{to have bad luck}
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« Que veux-tu, tu as l’homme parfait à tes côtés » Houla, attention, mes chevilles vont exploser. Mais je m’en fous, c’était sur le ton de l’humour et c’était le principal dans l’histoire. Ne pas se prendre trop au sérieux. Pour ensuite parler des sous-vêtements qu’elle porterait pour mes beaux yeux, on se calait sur la couleur rouge avec quelques produits face à nous. « Faut carrément aucun vêtement pour que ça marche à 100% mais si tu veux porter quelque chose… cet ensemble est parfait » Et je bave d’ailleurs d’avance. D’ailleurs, je lui demandais assez rapidement si elle voulait être ma cavalière, bien que ce soit assez évident pour moi mais pas pour elle faut croire. « Pourtant t’es ma copine » Et ce genre d’événement, c’était évident qu’on y va avec sa moitié non ? Enfin, quoiqu’il en soit, c’était officiel. « Non mais alors si tu fais ça, je ferai pas de mail, tu me connais » Parce que j’étais incapable de lui résister et que je lâcherai l’ordi pour la retrouver dans un lit. Mais qu’importe, un baiser échangé, timide d’ailleurs. Je renchérissais avec un baiser ayant plus d’entrain avant de confirmer le fait qu’on aille tous les deux au bal. Quoiqu’il en soit, on allait très rapidement dans une cabine d’essayage, juste tous les deux en tête à tête. Et autant dire directement, elle était bien trop proche et j’en avais la respiration haletante. « Ouais, modifions ce principe » Parce que sinon, il faudrait que je m’en aille, que j’attende en m’imaginant ses formes dénudées en train de porter ce nouvel ensemble. Et ensuite la regarder de l’extérieur avant qu’elle ne change une nouvelle fois et… ouais, non, il fallait pas que je parte. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle jouait la provocation, retirant petit à petit ses vêtements. Sa veste d’abord, puis ensuite le reste de ses vêtements pour se retrouver uniquement en sous-vêtements face à moi, ses mains empoignant mes hanches. D’ailleurs, elle se frottait sans gêne à moi, me donnant envie de faire plus que juste la regarder. « Je suis loin d’être calme, je tente de réfréner toutes mes pulsions là… » Puis sa main attrapait la mienne, l’apportant à ses lèvres pour un baiser avant de la laisser redécouvrir les formes de son corps. Sa poitrine, son ventre, son bas-ventre jusqu’à l’élastique de sa culotte. Voulant la retirer, je n’avais pas le temps d’agir puisqu’elle se retournait, retirant son soutien-gorge pour coller le nouveau à sa poitrine. Soufflant à sa demande, je ne tardais pas à céder à mes propres pulsions. Collant mon corps au sien, je me laissais alors aller. Et sans aucune surprise, on faisait l’amour dans cette cabine d’essayage. Rien de romantique pour autant mais juste l’envie qui prenait le dessus. Renfilant mon pantalon bien, n’ayant rien retiré comme vêtement pour aller plus vite, je la laissais faire de même pour ses vêtements. « Pas besoin d’essayer, on peut tout prendre, je pense que ça fait l’effet escompté » que je finissais par dire à ma copine avant de lui voler un baiser, récupérant ma veste pour la mettre sur mon dos. Ok, je crois que ça se voit sur nos têtes ce qui venait de se produire mais je m’en fichais pas mal. Dès qu’elle avait enfin fini de se rhabiller, ses emplettes dans les mains, on se dirigeait sans attendre vers les caisses pour passer les articles.

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{ to have bad luck }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Tu vas au bal avec Pluton. Tu vas t’afficher avec lui et attirer le regard de ceux qui ne cautionnent pas votre couple. Ou ceux qui aimeraient en tout cas le déchirer pour en récupérer une part. Que ce soit pour Pluton, comme pour toi. Pourquoi cette idée t’excite ? Faut croire que tu aimes être seule contre tous. T’as vraiment un grain Louison. Tu vas peut-être te brûler à ce jeu là, peut-être que la partie va mal se finir durant cette soirée.... En général, le bal est souvent synonyme de drames en tout genre. Bref, arrivant près des cabines, tu te glisses dans l’une d’entre elles. Bien évidemment, t’invites ton petit-ami à te rejoindre, la fausse bonne idée quoi. C’est si prévisible, dans un espace aussi restreint où le but est de se déshabiller, c’est certain que ça va se finir en galipettes verticales. Tu attises le brun, parce que c’est lui que tu veux désormais, rien que lui. Au diable le reste du monde. « Je hais quand tu réfrènes tes pulsions à mon égard. C'est pas sain, libère-toi » avoues-tu en permutant ton soutien-gorge avec le nouveau. Dos à Pluton, tu lui demandes gentiment de t’agrafer la pièce de tissu rouge et là, au lieu que le soutif épouse tes seins, il épouse finalement le sol. Tout dérape en une fraction de secondes. Son érection se coince entre tes fesses, tu bascules en avant, paumes contre miroir. La suite est logique, vous vous envoyez en l’air sauvagement, doublés par vos pulsions les plus primaires. Heureusement, l’affluence de la boutique n’est pas folle en ce début de soirée. Tes cris ont été masqués par la musique assourdissante, vous vous en sortez plutôt bien pour le coup. Le rouge aux joues, tu finis de boutonner ton jean en tirant sur le rideau. « J’crois que je devrais vraiment rien porter, ce serait plus pratique, faut juste que j’évite les tee-shirts trop moulants et les mini-jupes par jour de vent » le taquines-tu en embrassant à ton tour sa bouche délicieuse. Côte à côte, vous vous rendez ensuite à la caisse pour régler cette montagne de sous-vêtements. Tu déposes tout sur le comptoir, le regard fuyant. La caissière bipe les articles et t’adresses le montant. Tu reluques le suédois avec un sourire en coin et dégaines ta carte. La jeune femme la passe plusieurs fois en fronçant ses sourcils « J’suis désolée mademoiselle, elle ne marche pas. Il semblerait que vous soyez à court » Arquant un sourcil, tu te rapproches d’elle et lui demandes de réitérer la manœuvre. Bim, même écran, refus. La honte. « Mh, je ne comprends pas, c’est un bug, c’est pas possible, j’vous promets », c’est une manière de te punir pour avoir copulé dans la cabine ou quoi ? C’est encore les forces divines ou simplement cette fille qui fait mal son boulot ? Totalement embarrassée, tu te tournes vers le Dunster en grattant nerveusement ta tignasse dorée « Eum, bébé, je vais devoir aller à ma banque, il doit avoir un conflit, j’pige pas là... Pas plus tard qu’hier, il me restait quasiment 5000$ sur mon compte… » Ton coeur s’emballe subitement. L’argent, c’est précieux. Tes parents t’en donne au compte goutte tous les trimestres, tu en prends soin et tu ne vois pas de quelle manière tu aurais pu grillé l’entièreté dans la nuit. « Écoutez, je repasserais... Au moins j’ai repéré ce qu’il me plaît, désolée. Viens chéri » Tu récupères alors ta carte défectueuse pour filer à l’extérieur, totalement paniquée. « C’est quoi ce bordel… » grognes-tu en attrapant ton téléphone pour tenter de consulter ton compte bancaire au beau milieu du trottoir. Tu deviens pantelante, totalement gagnée par l'angoisse. C'est une blague ? Un coup monté ?

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{ to have bad luck }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Bien heureux que je suis. Elle venait au bal avec moi, on allait dans une cabine d'essayage ensemble et.. sans attendre plus longtemps, on laissait nos pulsions animales prendre le dessus. J'étais incapable de lui résister et elle faisait rien pour refréner mes pulsions, au contraire. Elle les alimentait, le plus possible, au point de me rendre totalement fou. Mais voilà, j'avais cédé et j'étais en train de me rhabiller, l'invitant à en faire de même avec ses propres sous-vêtements histoire qu'elle puisse acheter ce qu'elle veut vu l'effet que ça me faisait. Oui, c'était un bon investissement, j'en étais certain, même s'il n'y avait pas l'effet de surprise pour le coup. « Ouais alors ça par contre.. Je suis pas pour. Imagine un mec remarque que tu portes rien et veuille t'agresser sexuellement ? Non, non, non. Tu restes habillée, sauf en ma présence » que je disais fièrement. Elle était à moi, hors de question de la partager d'une quelconque façon que ce soit. « Et puis logistiquement parlant... si tu portes rien, y'aura plus de rempart à l'effet que j'te fais et ça sera trop facilement visible par tout le monde » Donc elle garde sa culotte, un point c'est tout. On finissait par s'avancer vers la caisse, arborant fièrement les achats qu'elle faisait. Je glissais ma main dans la poche arrière de son pantalon, non sans agripper sa fesse alors que la caissière s'occupait de biper tous les articles. Bordel qu'elle était canon cette fille, j'en revenais pas qu'elle était pour moi. Uniquement pour moi. Et alors qu'on se bouffait du regard, on était tiré de notre moment par la caissière qui parlait de la carte de ma petite amie. Je fronçais les sourcils alors que je la voyais commencer à paniquer. Chose totalement normale vu la situation. « Oui, non, t'en fais pas on y va quand tu veux je.. c'est bizarre quand même » Passer de $5,000 à rien du tout ? Ouais, c'était bien étrange pour le coup. Et alors que la jolie française décidait de s'en aller, après avoir récupéré sa carte, laissant ses achats sur place, je décidais de ne pas la suivre tout de suite pour donner ma carte à la caissière. « Je vais tout prendre » Et une fois la carte passée, les sous-vêtements dans le sac, je sortais en le tendant à Louison. Au moins, elle aurait ça pour se faire plaisir. « Hey, calme toi, on va trouver d'où ça vient. T'as une agence de ta banque ici ou tout doit se passer au téléphone, ou en ligne ? » que je finissais par demander, plein d'optimisme pour trouver une solution à son problème.