Ce que je peux m’ennuyer… Bordel, je suis au Bahamas. Il faut chaud, soleil, l’eau et le ciel est bleu, il y a des femmes, et même des hommes, qui sont sur le point de me donner des torticolis et moi qu’est-ce que je fais? Je suis assis sur le bord de la piscine de l’hôtel en train de boire une bière, les pieds dans l’eau. Merveilleux comme programme, n’est-ce pas? Mais le pire dans tout ça, c’est que rien ne me tente. Ça c’était tout de même jusqu’à ce que je te vois arriver, muni d’un bikini qui ne laisse pas beaucoup de place pour l’imagination d’un homme. Je penche ma tête sur le côté et descend quelque peu mes lunettes de soleil pour mieux te regarder, sans me cacher, et fini par me lever pour venir à ta rencontre. De dos à moi, je ne sais pas exactement ce que tu es en train de faire, mais pour te taquiner, mes mains passent de chaque côté de ton corps et viennent se poser délicatement sur tes seins, mon menton sur ton épaule. Je te murmure à l’oreille : « Je t’ai manqué? » Il y a peu de chance, mais c’est beau de rêver. De ce fait, si je t’ai manqué, en vérité ce n’est pas moi, mais plus notre petit jeu…

@Pandora Lévesque

Pouah ! Bien dormi moi ? Outch le dos, faudrait que je pense à réclamer un nouveau matelas, celui-ci semble avoir atteint la fin de sa vie. En même temps, j'imagine qu'à force de baiser dessus, normal qu’au bout d’un moment les ressorts lâchent. Mais bon ça va, j’ai un oreiller au top, donc tout n’est pas perdu. Aujourd’hui c’est piscine ! Ça va être parfait pour détendre les muscles, et pas seulement ceux du bassin. Le temps de me débarbouiller, de me repeigner un peu, de prendre une serviette et zou ! Le maillot de bain ? À la Pandora Lévesque ? Pourquoi faire ! Ahah. Allons un peu de sérieux. J'avais évidemment un maillot blanc/orange super sexy. Ah non par contre il faut prendre un vrai petit dej, ça c’est important. Ne surtout pas aller nager le ventre vide. Accélérons un peu la narration. Une fois à la piscine, je marchais vers un transat que j'avais repéré. J'installais tous mes affaires et retirais ma robe pour laisser place à mon joli maillot dévoilant mes somptueuses courbes. Lorsque soudain, je sursaute à peine et frisonne au contact de mains sur mon corps. Je ne lâche pas du regard tes doigts qui glissent jusqu'à mes gros seins. Tu les tripotes et me murmure quelques mots à l'oreille. Tu restes toujours le même. Mes doigts se posent sur les tiennes que j'entrelace quelques secondes plaquant mes fesses contre ton bassin pour te provoquer à mon tour. Sourire carnassier sur les lèvres, je fais volte face pour me retrouver face à toi. Mes bras entourent ton cou et mon regard kidnappe le tien. « Ça dépend, je t'ai manqué ? » Mes lèvres se posent doucement contre ta joue pour assouvir un tendre baiser. Et, je replonge à nouveau mes yeux dans tes yeux.

Tu m’as accueilli de la meilleur façon qui soit. Dès que tes mains se sont posé sur les miennes, toujours sur tes seins, et que tu entrelaces tes doigts aux miens. Je ne peux m’empêcher de sourire. Ce geste est pour moi un signe d’invitation à rester dans cette position. Ce n’était pas du tout pour me déplaire, même si je sais que c’était pertinemment pour me défier, tout comme mon bassin collé à ton corps d’une manière abrupte l’est également. Ça serait mentir de dire que ce petit geste de ta part m’a laissé de glace. Heureusement pour moi, la position dans laquelle nous étions fut changée. « Si tu m’as manqué ? Hum… Laisse-moi réfléchir. T’as tout de même donné mon numéro à toute la ville, la dernière fois qu’on s’est vus. » Cette fois-ci je rigole un peu, parce que je suis bon joueur et que je ne t'en veux plus. C’est peut-être bête à dire, mais ayant eu un nom de famille commun, ça m’aurait même fait rire bien avant. Sauf qu’étant un Rothschild, ça m’a déplu, même que je me suis demandé ce qui t’étais passé par la tête. J’essaye de fuir ceux qui en veulent pour mon argent. Heureusement qu'ils ne savaient pas tous qui j'étais. « À part ça. Ouais ! Ta compagnie est toujours très agréable. Surtout si t’es vêtu de cette façon. » Je me recule à peine d’un pas, pour te regarder plus attentivement. Intéressant, mademoiselle Lévesque. Très intéressant, ce que je peux voir là. « Tu profites du beau temps seule ? Ça ne te tente pas d’aller ailleurs? » Nous sommes aux Bahamas et toi, tu comptais rester près de la piscine. Quelle perte de temps.

Ouai, si je t'ai manqué Silas. Je te retournais la question parce que fut un temps juste après cette fameuse nuit où tu avais pété ton câble, j'avais été un petit peu choquée. Je ne pensais pas que tu réagirais ainsi et honnêtement, je me foutais du nom de famille que tu portais. Ce n'était pas ça qui m'intéressait. Tu remettais d'ailleurs cette nuit sur le tapis et je retroussais mon nez accompagné d'un air boudeur. « J'ai encore tes mots qui passent en boucle quand tu évoques cette nuit. Si j'avais su que tu le prendrais aussi mal, j'aurais rien fait. Je m'y attendais même pas en fait. » Mes mains caressent ta nuque et un rire s'échappe de ma bouche. Tu réponds enfin à ma question. « Ce qui veut dire que t'aimes me voir aussi peu dénudée ? Tu serais encore plus ravie si tu me voyais sans bikini. Sans absolument rien qui puisse cacher les plus belles parties de mon anatomie alors ? » Je te dévorais des yeux laissant mes pupilles se noyer dans les tiennes. Peut-être était-ce une invitation ou alors une perche que je te tendais, qu'en savais-je. Je laissais juste parler mes envies. Et là toutes suites, je ne savais pas par quoi commencer Silas. Je te regarde faire un pas en arrière pour admirer mes courbes tandis que je t'offre une belle pause et une belle view sur mes fesses pour te donner l'eau à la bouche. Imagine que je te laisse enfin paumer ces belles fesses ? M'en donner même une petite claque ou les mordre pour y goûter ? Juste imagine. « Écoute, si tu me proposes un meilleur endroit où je ne pourrais avoir une tonne de vêtements sur le corps, je te suis. Parce que j'ai très chaud. Surtout depuis quelques minutes-là. » Genre double chaleur depuis que tu m'as touché les seins. T'as réveillé tous mes sens et tu ne pouvais que t'en prendre à toi-même si je faisais ma gourmande. Je retourne vers mon sac de piscine que j'attrape et passe sur mon épaule. Je baisse mes lunettes de soleil sur les yeux et te rejoins pour me poster à tes côtés. Je suis prête pour te suivre sans poser de questions parce que voilà, j'avais une entière confiance.

Je n'avais même plus envie de penser à cette soirée où j'ai fait une crise. Tout ce qui m'intéressait pour l'heure était de te voir dans cet accoutrement qui me donne l'eau à la bouche. Quel homme saint d'esprit n'aimerait pas voir une jolie créature comme toi dans un bikini. Surtout, si tu te donnes en spectacle, que tu m'offres cette vue imprenable sur ton joli petit cul, comme tu es en train de le faire en ce moment. Tout ce dont j'ai envie, c'est de le caresser et d'entrer mes mains sous ton bas de maillot pour avoir un meilleur accès. Faire descendre ta culotte afin de pouvoir voir, une fois pour toute, ton corps sublime. Et tes paroles finissent par se joindre à mes désirs, à mes pensées et un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres. « Qu'est-ce que tu dirais d'un bain de minuit en plein jour ? Tu sais, l'océan est tout prêt. » J'avoue qu'avoir la possibilité de se faire surprendre a toujours été quelque chose qui m'attirait beaucoup et comme je sais qu'il y a des personnes qui se baignent très souvent dans ces eaux... Je me laisserais bien tenter et en même temps, j'aurai cette vue de ton corps, tout prêt du bien que pour moi. « Ou sinon, il y a une cabine de douche extérieur, tout prêt. Et l'entrepôt de location, juste là ! » Pour moi, l'endroit que tu choisiras sera parfait pour les désirs que j'ai en tête. Je m'approche encore plus prêt de toi, comme si c'était possible, tout juste après t'avoir retourner pour être face à face et approche ma bouche de ton oreille : « Moi, tant que je peux faire ça... » Mes lèvres descendent dans ton cou pour venir y donner plusieurs légers baisers. « Et ça ! » Je glisse finalement mes mains sous le bas de ton maillot de bain pour venir pétrir légèrement tes fesses collant fermement mon bassin heureux de te voir contre toi. « J'en serai plus que comblé ». C'était ça qui était question, non, de laisser parler nos envies, nos pulsions ?

Silas, t'avais toujours de bonnes idées. Comme là tout de suite lorsque tu me proposais ce bain de minuit en plein jour. Comme tu me proposais cette cabine de douche extérieur et comme tu me proposais cet entrepôt de location juste a porté de vue. Toutes ces idées regroupaient le même but. Toi contre mon corps nu. Et comment je pourrais résister quand tout ce que j'ai envie là, c'est te voir tâter mes courbes ? T'avais réveillé cette petite chaudasse que je suis alors que c'était rare que je la laisse sortir en plein jour. Et tu n'essayais même pas de la calmer, non, tu la chauffais encore plus en me tournant face à toi pour glisser quelques baisers dans mon cou. Tu venais même palper mes fesses et cette proximité était trop enivrante. « Arrête putain, où je ne vais pas pouvoir attendre d'être à l'eau pour mettre les voiles sur ton corps. Je pourrais très bien te prendre sur ce transat... » Moi je m'en fiche, mais ça choquerait les petits gosses de touristes qui logent ici aussi. « La petite sirène que je suis se sentira bien mieux dans l'océan. » Ça m'a toujours attiré aussi d'avoir la possibilité de me faire surprendre et, être collée à toi sous l'eau sachant que des personnes seront à proximités ? J'achète carrément. « On y go ! » M'exclame-je en retirant rapidement tes mains de mon derrière pour y glisser une main dans la tienne et t'attirer à l'endroit voulu. Une fois sur le sable fin et chaud, je sautillais légèrement. « Bordel ! C'est brûlant. » Et sans plus tarder, armée de mon sourire, je courrais jusqu'au sable mouillé par l'eau. Voilà, ici c'était beaucoup mieux. Puis lorsque tu me rejoins, je me colle de nouveau contre toi pour glisser mes mains sur tes hanches. « Et moi alors ? J'ai le droit de faire ça ? » Mes lèvres glissent sur ton torse et remontent jusqu'à tes lèvres pour t'embrasser. Mais un baiser super torride. Le genre où ma langue traverse l'entrée de tes lèvres pour agripper la tienne et s'envoyer en l'air dans une valse sensuelle et où mes mains s'appliquent à tenir fermement tes joues pour que mon baiser soit encore plus intense. Et vous savez quoi ? J'en avais rien à foutre qu'on soit peut-être en train de nous regarder, parce que c'était trop excitant. Parce que tu m'excitais trop Silas. Ce baiser prend fin lorsque nos poumons manquent d'air. Je retire ma bouche et me lèche les lèvres dans ce sourire espiègle. Reculant, je balance du sable sur toi à l'aide de mon pied. « Tu cours vite j'espère ? » Parce que je mettais la gomme en courant vers l'eau et en riant de bon cœur.

Me prendre ? J’pense qu’on n'a pas du tout la même signification du mot prendre, mais tes paroles me plaisent bien. Alors, je décide de laisser faire et n’argumente pas. Mon opinion à ce sujet ferait simplement en sorte, de gâcher l’ambiance électrisant qui est en train de se placer entre nous. Si ça peut te faire plaisir, tu peux me prendre où tu veux, ce n’est pas un problème pour moi. Et de toute façon, je n’aurais rien pu dire, puisque sans même m’en rendre réellement compte, me voilà décollé de toi et nous voilà en direction de l’océan à une vitesse assez surprenante. « Je savais que je t’excitais… Mais autant ? Intéressant ! » Je me mords la lèvre inférieure pressant le pas à mon tour et une fois arrivé à destination, les pieds légèrement dans l’eau, je retrouve la chaleur de ton corps. Je réponds à ta question en te laissant guider le bal, m’embrassant à en perdre l’haleine, tandis que je t’encercle de mes bras, te rapprochant encore plus de moi. Ce baiser est enflammé. Nos bouches avides unies, nos langues emmêlées, mes mains qui parcourent ton corps un moment, avant que ma main gauche remonte se poser sur ta taille, tandis que ma main droite englobe une de tes fesses, sous le bas de ton maillot. Et c’est ce moment où nous nous éloignons lentement, par manque de souffle et tu me souris. Je suis légèrement désarçonné par ce qui vient de se produire, mais intrigué parce que tu vas faire… Jamais je n’aurais pensé qu’il arrive ce genre de chose entre nous. Je ne sais pas si c’est le soleil des Bahamas qui me fait agir ainsi, mais bordel, tu m’attires à un point que je ne pourrais expliquer dans l’immédiat. Et je m’en fous parce que tout ce dont j’ai en tête, est sur le point de se réaliser. « Je cours encore plus vite si quelque chose m’attend à la ligne d’arrivée ! » Mais tu es déjà parti à courir vers le large. Je n’ai pas pris de temps à te rejoindre, avançant vers toi, tel un chasseur poursuivant sa proie et lorsque je réussis finalement à arriver à ta hauteur, je t’agrippe par les hanches et te colle contre mon corps, te laissant sentir l’excitation que tu provoques en moi.