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Lien du postMer 28 Fév - 14:43
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Qu'est-ce qu'elle avait mal, c'était juste horrible... Putain cet accident l'avait juste cassé en deux là, elle ne pouvait plus bouger ou du moins très peu, mais ca l'empêchait pas de s'énerver contre Ezra. Pourquoi elle avait reparlé de cette soirée ? Elle ne savait pas. Est-ce qu’elle voulait des explications des années après ? Sûrement, ouais. Parce que tout aurait pu être différent si pendant un moment il l’avait laissé répondre quelque chose, s'il n'avait pas pris la fuite. Mais c’était trop tard, il l’avait abandonné et c’était sûrement pas le moment de penser à un truc pareil. Elle lui avait dis de venir sans savoir s'il serait réellement capable de le faire ou non, c’était juste une mauvaise idée, mais elle avait été incapable d'en prendre une autre sur le coup. Carter avait passé sa journée a dormir, au moins elle n’avait pas trop mal. Elle ne s’était pas vue, elle ne savait pas comment était son visage et tout le reste. La blonde savait juste qu’elle avait besoin de quelqu'un quand elle devait se lever, quand elle avait besoin d’aller dans la salle de bain. Bref Carter essayait d’oublier la visite qu'elle allait recevoir dans peu de temps, oubliant cette mauvaise idée qu'elle avait prise sur un coup de tête. Je t’aime plus que ma propre nana. C’était dingue que ses mots reviennent à son esprit comme ça, non ? Est-ce qu’elle avait réellement oubliée cette soirée, ses mots qu'il avait pu lui dire ? Elle ne savait pas, elle avait juste rangée ça dans un coin de sa tête sans en parler à personne. C’était juste son secret, le plus dingue et le plus horrible dans le fond. La blonde passa sa main sur son visage doucement, pourquoi fallait-il que sa relation avec Ezra soit aussi compliqué ? Pourquoi alors qu’elle avait Dimitri dans sa vie et qu'elle l'aimait ? Puis est-ce qu'elle avait des sentiments pour le jeune professeur ? Est-ce qu’elle en avait eu durant un moment ? Elle s’était toujours menti sur cette relation, sur leur relation et peut-être que ça ne changerais jamais. « Tu peux rentrer. » La blonde savait que c’était lui, ça ne pouvait n’être que lui. Elle sentait juste son cœur battre plus vite parce qu'elle était dans une mauvaise situation, parce qu’ils allaient parler de ça en face et ça lui faisait peur. Qu’est-ce qu'elle serait capable de faire s'il venait à lui dire encore une fois tout ça ? Se tirer une balle était vraiment une option pour elle, là.© MADE BY SEAWOLF.
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Lien du postMer 28 Fév - 18:55
sweet little unforgettable thingmise en page par mad love La journée avait été longue, très longue, comme ma nuit en fait. Première nuit que je passais dans mon lit à dormir entièrement depuis près d'une semaine. J'avais cependant dormi avec mon téléphone près de moi au cas où il se passerait quelque chose pour Carter. Mais est ce que j'aurais été prévenue ? Surement pas par sa famille en fait. Cependant j'avais voulu le garder... Comme je l'avais regardé toute la journée pour voir passer l'heure. Cette journée était vraiment longue surtout que je terminais à 19h ce soir. Il fallait que ce soit ce soir quoi... Enfin j'avais pris mon temps en patience et au final je m'étais rendu à l'hôpital pour rejoindre Carter. J'étais maintenant devant la chambre d'hôpital de la jeune femme, devant cette porte que je connaissais par coeur, tenant dans une main deux roses et dans l'autre de quoi grignoter et un paquet de m&m's pour lui faire passer le temps pendant ses longues soirées d'hôpital. La couleur des roses ? Une blanche et une rouge... Pour la neutralité et pour.... Egayer sa chambre... Oui parce que l'autre symbolique du rouge, je voulais l'oublier. Je savais qu'on allait en parler de ce mot interdit... Si j'étais là c'était bien parce qu'on s'était pris la tête ce matin et que les mots d'il y a plusieurs années étaient ressortis. Ces mots qui m'étaient restés en tête sans que je ne puisse faire quoique ce soit. J'aurais pu rester après lui avoir dit que je l'aimais, j'aurais pu tenter de la revoir avant de partir, j'aurais pu tenter de lui écrire après m'être installé à New York... J'aurais pu... Mais je ne l'ai pas fait et elle non plus... Mais aujourd'hui, je me rends compte que ce n'est pas parce que je ne l'ai pas fait que je ne pense plus ces mots. Et il va falloir qu'on en parle. Parler c'est chiant, est ce que les faits ne montrent pas que ces mots sont peut être toujours pensés ? Je n'ai pas refait ma vie dans la grosse pomme malgré toutes les belles filles et toutes les belles étudiantes... Pfff. Je soupire et prends une grande inspiration puis je frappe et j'ouvre dès que je l'entends. Je suis un peu angoissé mais je ne le montre pas, un sourire se dessine sur mon visage dès que je la vois. Je m'approche d'elle et j'embrasse tendrement son front. « T'as une tête de morte vivante princesse. » Mieux vaut tout de même une princesse avec une tête de morte vivante qu'une princesse morte tout court. « Je t'ai apporté un petit quelque chose. » Je dépose tout sur la tablette devant elle sans savoir comment me comporter finalement parce que c'est bizarre. Elle m'a quand même dit de venir sur un coup de tête en pleine dispute.
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Lien du postMer 28 Fév - 20:35
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Dormir avait été la meilleure chose à faire pour elle aujourd’hui, au moins elle avait pu faire taire cette douleur pour éviter d’appuyer sur le bouton qui lui administrait des anti-douleurs et surtout elle avait fait en sorte de ne pas penser à Ezra, au fait qu’il allait venir dans la soirée parce qu’elle avait été capable de lui demander après une nouvelle prise de tête avec lui. Le plus drôle dans tout ça, c’était seulement durant leur prise de tête qu’ils étaient capables de parler d’amour, de ses mots qui avaient été dis il y a quelques années maintenant. La blonde aurait pu faire comme si de rien était pour la suite, comme si elle n’avait jamais retenue ses mots qu’il avait été capable de lui, mais elle ne pouvait pas mentir. De plus, elle avait besoin d’explication, elle avait juste besoin de savoir pourquoi il n’avait pas été capable de lui laisser du temps, du temps pour dire quelque chose, pour lui demander quelque chose ce soir-là. Elle ne savait pas ce qu’elle aurait pu faire, ce qu’elle aurait pu lui dire à ce moment-là parce que clairement elle ne s’attendait pas à une telle annonce, mais… juste, du temps. Elle aurait juste aimé avoir ça ce soir-là. Ce n’était pas une bonne idée de repenser à tout ça, c’était du passé après tout et elle avait Dimitri maintenant, elle avait avancé tout simplement malgré que ce passé était en train de revenir dans sa vie. Carter le laissait rentrer avant d’essayer de se relever pour avoir une place assise sur son lit, elle grimaça parce qu’une douleur sans nom commençait à prendre naissance dans son corps. Putain. Qu’est-ce que ça faisait mal… Putain de côtes cassées, elle détestait tellement ça, mais elle n’avait pas d’autre choix que de subir, subir cette douleur et se taire. Malgré cette douleur, elle sentait son cœur battre beaucoup plus vite en le voyant dans cette chambre, en posant ses yeux sur lui. Qu’est-ce qu’il était beau, putain… Elle sorti rapidement cette pensée de son esprit avant de fermer les yeux en sentant sa bouche sur sa peau, c’était juste étrange et horrible à la fois. Elle ne savait pas quoi faire, quoi dire. Elle était perdue, elle avait pris cette décision sur un foutu coup de tête. « Te moque pas… J’ai pas envie de faire attention à moi en ce moment. » Puis elle sortait d’un coma de cinq jours alors qu’il n’en demande pas trop non plus. Il avait déjà la chance de la voir, qu’il n’abuse pas. Ses yeux se posèrent sur ce qu’il venait de déposer devant elle, deux roses et de quoi manger. La bouffe le meilleur moyen de la calmer, tout le monde le savait ça, mais elle se concentrait sur ses roses. Une rouge. Est-ce qu’il était sérieux ? Surtout avec la signification de cette fleur… « Une rose rouge… ça te ressemble pas d’offrir ça. » Elle laissait ses doigts glisser sur une pédale de cette rose-ci justement.. Est-ce qu’il y avait un message caché derrière ce cadeau ?© MADE BY SEAWOLF.
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Lien du postMer 28 Fév - 20:57
sweet little unforgettable thingmise en page par mad love Pour la première fois depuis des années, depuis que je la connaissais en fait, j'entrais dans cette pièce pour la voir avec une petite boule au ventre. Je savais que les mots du passé étaient ressortis et qu'il allait falloir les expliquer. Voilà, plus de deux ans après j'allais devoir apporter une explication alors que je n'en avais pas. Ces mots étaient sortis ce soir là parce que l'alcool avait fait tomber la barrière de mon coeur sauf que depuis tout ce temps, c'était la muraille de chine qui s'était entourée autour. Est ce que j'allais savoir faire une brèche dedans ? Est ce qu'on allait vraiment parler de ça ? Je n'en savais rien. « Même comme ça t'es belle princesse t'en fais pas. » Je lui adressais un petit sourire sincère, je ne voulais pas qu'elle se prenne la tête pour sa tenue et son apparence, surtout qu'elle avait l'air de ne pas s'être ratée et d'avoir mal partout. « Demande moi quand tu veux bouger, je vais t'aider Cart', te fais pas mal par fierté s'il te plait. » Ce n'était pas un pic mal placé, ni un réflexion pour allumer la mèche et encore moins de la pitié, je ne supportai juste pas de la voir souffrir alors que j'étais là pour l'aider et la soulager peut être un petit peu. Son regard passa rapidement sur la bouffe que je venais de déposer sur la tablette et s'arrêta sur les roses, sur la rose rouge plus particulièrement. « La rose blanche je l'avais acheté avant de savoir que t'étais encore vivante... » Oui les roses blanches au cimetière c'est beau... « Puis la rose rouge je me suis dit que ça égayerait un peu ta chambre et il ne restait que ça au fleuriste ! » Est ce que son mensonge était assez gros pour qu'elle ne croit pas une miette de ce qu'il venait de dire ? Surement parce que clairement il n'avait jamais cru qu'elle était morte sinon Savannah ne lui aurait pas dit les choses par sms, elle serait venue le tuer en personne et en plus de ça on voyait bien que la rose blanche était aussi fraiche que la rouge... Et puis... Avec ce dont nous avions parlé ce matin et l'attirance que nous avions ressenti l'un pour l'autre depuis l'autre jour, ça ne pouvait pas être juste une décoration... Il fallait d'ailleurs que je fasse diversion, mais visiblement je n'étais pas douée aujourd'hui. Je pris sa main, celle qui était sur la rose rouge et caressais doucement sa paume. Mes yeux rivés sur nos mains pour ne pas croiser son regard je finis par déclarer : « Tu m'as fait flipper Reed bordel ! »
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Lien du postMer 28 Fév - 21:39
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« Arrête de mentir. » Les compliments, elle n’aimait pas ça alors là pas du tout donc ce n’était pas le moment de le faire. La blonde savait parfaitement qu’elle ne devait pas ressembler à grand-chose, elle avait mal et ne se prenait pas la tête sur tout ça. La seule chose qui comptait c’était le mal qu’elle pouvait ressentir au moindre mouvement, même tout ce bordel avec Dimitri ne comptait. La seule chose qu’elle voulait c’était juste aller mieux là, sortir de cet endroit qu’elle détestait plus que tout au monde. L’hôpital, elle avait vraiment trop de mauvais souvenirs ici. Mais ses yeux se reposèrent sur Ezra qui était en train de lui proposer son aide, est-ce qu’il savait à qui il s’adressait actuellement ? Celle qui détestait qu’on ait pitié d’elle, qui avait autant de fierté qu’un homme par moment. « Je gère, t’en fais pas. Et j’aurais mal même avec ton aide, tu sais ? » Ouais, Ambrose n’avait pas le pouvoir de faire en sorte qu’elle ne souffre pas, peut-être qu’elle aurait aimé dans le fond parce que ça lui simplifierait la vie sur le moment. Cet accident elle aurait aimé ne jamais le vivre, enfin elle n’avait même pas de souvenir en soit. On lui avait juste annoncé ça à son réveil, qu’est-ce qu’elle avait pu faire pour finir par avoir un accident ? C’était un putain de mystère dans le fond, même pour elle et elle n’arrêtait pas de dire depuis son réveil que personne n’était la cause de son coma, la cause de cet accident. Ses yeux se posèrent sur ce qu’il avait amené et même si elle aurait pu se jeter sur la bouffe, ses yeux finissaient par se poser sur une rose rouge. Le professeur de droit était plus que surprenant sur le coup, pourquoi il avait fait un truc pareil ? Il essayait de se justifier, mais il essayait seulement en fait. Elle avait vu la carte, elle n’était pas aveugle, mais elle préférait se taire. Il pourrait se braquer, elle n’avait pas envie de ça, pas ce soir. « Je sais pas si on a pu déjà te dire un truc pareil, mais… Tu ne sais pas mentir Ezra. » Peut-être avec ses clients, mais pas avec elle, en tout cas ce soir ça ne marchait pas. Elle laissait même un petit rire sortir de sa bouche avant de grimacer doucement parce qu’elle avait encore mal. Bon elle ne pouvait même pas faire un truc pareil, la liste de chose qu’elle pouvait faire commencer à diminuer, mais elle restait concentrer sur cette rose, ses doigts caressant les pétales avant qu’elle ne finisse dans celle d’Ezra, de son prof de droit, mais il n’était pas seulement ça pour elle. Carter serra sa main dans la sienne, doucement. « Je suis désolée… » Mais elle n’avait rien prévue, elle ne voulait pas lui faire peur comme ça. Elle tendit sa main pour relever sa tête, pour plonger ses yeux dans les siens pour prendre la parole, mais peut-être qu’elle aurait dû réfléchir avant de lui poser cette question. « Est-ce que tu m’aimes encore ? » A la base, elle avait voulue des explications, mais elle finissait par lui demander tout autre chose.© MADE BY SEAWOLF.
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Lien du postMer 28 Fév - 22:04
sweet little unforgettable thingmise en page par mad love Malheureusement pour elle je ne mentais pas. Elle était belle même au naturel, d'ailleurs ce naturel me rappelait plein de choses. Je l'avais vu tellement de fois sortir de la douche, sans maquillage, sans rien, tellement de fois au réveil alors que son maquillage avait un peu coulé... Je me fichais de tout cela, elle était naturelle et c'était ce qui pouvait la rendre belle, puis surtout elle assumait enfin aujourd'hui elle n'avait peut être juste pas le choix. Oui, le maquillage et la beauté ce n'est surement pas ce à quoi on pense en premier quand on sort du coma mais ça me va. « Je sais que t'auras mal mais si t'as moins mal, je t'aide. Je me fiche que ta fierté ait mal elle, je t'offre pas ma pitié là. » Malgré ma culpabilité je n'allais pas lui offrir de pitié, je voulais l'aider parce que j'en avais envie et que je ne voulais pas la voir souffrir c'était tout. J'espérais d'ailleurs ne pas lui faire mal en m'essayant sur le bord du lit et en prenant sa main dans la mienne. Mais quand je sentis ses doigts se refermer sur les miens, je compris que ça allait, ou du moins c'était supportable... Surement plus que mes mensonges à première vue. Je suis si mauvais menteur que ça ? Bien sûr que non... Pour être avocat on passe presque un diplôme de menteur, enfin pas tout le temps mais de temps en temps quand même, on apprend à déformer la vérité. C'est ce que j'ai essayé de faire dans un premier temps, mais visiblement ça ne l'a pas convaincu. Et puis je vois ses doigts se promener sur la carte qui a été mise avec les roses. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Qu'est ce que j'ai pu dire au fleuriste pour qu'il mette ça, est ce que ce sentiment se lit sur mon front ? Clairement pas mais je ne regrette pas qu'il ait mis ça. C'est facile comme ça, c'est clair. Ou pas. En relevant ma tête pour que je la regarde dans les yeux, Carter me pose la question de but en blanc. Je choisis ce moment pour sourire et me mettre à blaguer en relâchant ses doigts : « Je crois que le fleuriste s'est pris pour cupidon, il a fumé. » Et en fait, aussitôt ses mots sortis de ma bouche que je les regrette. Je regrette de ne pas avoir le courage de lui dire les choses. Je me lève du lis et me dirige vers la fenêtre qui donne sur la ville. Je dépose mes mains sur ma tête et soupire. « Tu crois pas que tu connais la réponse ? » Qu'elle repense à tout ce qu'il s'était passé ses derniers jours : on s'était retrouvés et la première chose que je lui avais dit s'était que je voulais l'embrasser, elle avait débarqué chez moi pour qu'on se retrouve au lit et par respect pour elle et son mariage je m'étais contenté d'un baiser et de la prendre dans mes bras, sauf que mon envie d'elle m'avait surement trahi, et là maintenant... J'avais passé près d'une semaine face à une porte sans pouvoir rentrer dans la chambre, sans rentrer chez moi. On dit qu'on écoute tout dans le coma, ne m'a t'elle pas entendu lui dire qu'elle avait intérêt de se battre pour sortir de là rapidement ? Ne m'a t'elle pas entendu ajouter derrière que je serai toujours là pour elle et qu'il ne fallait qu'un signe de sa part pour que je me batte pour elle ?
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Lien du postMer 28 Fév - 23:01
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Les compliments et tout ça, c’était pour les autres pas pour elle. Beurk qu’elle détestait ça dans le fond, elle savait c’était peu commun de voir une femme qui détestait qu’on la complimente, mais à ses yeux il n’y avait juste rien à complimenté en fait. Elle était juste comme toutes les autres sur cette terre, point barre, donc pas de choses à complimenter. Puis la blonde n’était pas féminine ou très peu, trop peu en fait. Elle essayait de changer, un peu, mais c’était pas sa tasse de thé, porter des talons, des robes et tout le reste, c’était seulement quand elle n’avait pas le choix. « Tu sais que je te demanderais jamais rien, je préfère me débrouiller toute seule. » Pas que s’il se retrouvait trop proche de lui, ça allait juste la rendre dingue. Juste qu’elle refusait de recevoir de l’aide tout simplement, elle se débrouillait toute seule et dans quelques jours ça allait être le cas puisqu’Andrea était partie. Pfff, non pas le moment non plus de penser à tout ce bordel. Quand est-ce que sa vie se calmerait ? Elle aimerait bien le savoir, elle voulait le savoir sur le champ pour qu’elle se transporte à ce moment et qu’elle soit juste libérer de son enfer. Mais elle l’oubliait pendant un moment cet enfer en regardant cette carte, cette rose sans savoir ce qu’elle devait penser, ce qu’elle devait faire parce que ça paraissait totalement dingue dans le fond. C’était des aveux, des actes qui lui faisaient comprendre que ce qu’il avait été capable de lui dire il y a des années plutôt était toujours vrai. Il était donc toujours amoureux d’elle… C’était.. totalement dingue. Elle caressa juste ce mot, le seul présent, mais qui voulait tout dire, ça voulait juste tout dire à ses yeux et le rythme de son cœur augmenta rapidement. Avant… qu’elle ne se prenne un coup au visage en l’entendant lui dire ses mots là, en l’entendant prendre la parole après sa question. Il lui prouvait avec ses cadeaux et il cassait tout, encore une fois ! Sa lèvre se coinça entre ses dents se retenant de pleurer parce que peut-être qu’elle avait un peu mal pour le coup, beaucoup mal en fait. Il ne pouvait pas faire tout ça, agir comme ça avec elle, lui offrir ça pour ensuite lui dire ça ! Elle ne comprenait pas, vraiment. Carter se trouvait déjà compliqué quand il s’agissait de l’amour, mais il venait de la battre haut la main là. « Si… Je connais la réponse. » Elle passa sa langue sur ses lèvres ne pouvant pas mentir, c’était juste évident et elle avait juste mis du temps avant de comprendre, avant de savoir que pour lui rien n’avait changé, ses sentiments étaient toujours présents. « Mais je veux que tu me le dises encore une fois… » Assume Ezra, elle en avait besoin et envie ce soir. Puis jamais deux sans trois. C’était pas comme si, ils ne le savaient pas tous les deux et ce n’était pas comme si, il n’avait pas été capable de lui dire ses mots il y a quelques années plus tôt. Il l’avait fait et il pouvait le refaire sans être obligé de partir par la suite. Il pouvait juste le faire sans se prendre la tête. Pour elle.© MADE BY SEAWOLF.
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Lien du postMer 28 Fév - 23:30
sweet little unforgettable thingmise en page par mad love « T'es chiante Carter ! LEs infirmières vont te foutre dehors avant que tu sois guérie si tu agis comme ça avec elle aussi. » Bim ça s'était envoyé mais bordel ce qu'elle pouvait être pénible quand elle n'en faisait qu'à sa tête. Clairement ce n'était pas par pitié mais pour qu'elle aille mieux plus rapidement que tout le monde souhaitait l'aider. Personne ne souhaite avoir un accident et subir les conséquences derrière et tout le monde aime avoir du soutien. Mais non, pas elle. C'est Carter. Et même si je viens de lui dire qu'elle est chiante sa réaction me fait sourire, ouai elle me fait bien rire parce que c'est juste elle et que même après des années sans la voir je me rends compte que sur ce point là non plus elle n'a pas changée. Mais elle n'est pas la seule qui ne baisse pas les armes facilement, je suis pareil. Finalement on se ressemble énormément, en fait ça n'a jamais été un secret. Notre plus grosse ressemblance : un handicap, celui des sentiments. Et aujourd'hui je sens qu'il va encore me jouer un tour parce que la blondinette est bien décidée à entendre certains mots sortir de ma bouche. Elle veut que je lui redise ce qu'il ya d'écrit sur le petit mot avec les roses. Elle veut l'entendre alors qu'elle le sait. Elle est sadique. A quoi ça peut lui servir sérieusement ? Surtout qu'elle me connait... Elle sait que je peux ressentir quelque chose et faire tout l'inverse. Alors savoir ça ne la mènera à rien. En effet, je peux lui avouer que je l'aime et le ressentir à mille pourcents mais m'éloigner d'elle pour la laisser retrouver son mari et ne rien montrer du malaise que je pourrais ressentir. Tout se calcule, tout s'analyse, tout se joue finalement et je ne me laisserai surement pas abattre si elle souhaite que je lui répète les mots qu'elle veut entendre simplement pour me foutre un coup dans ma fierté. Je me retourne vers elle. Aucun mot ne sort. Nul. Je suis nul, elle le sait. Mais je sens que je dois trouver une solution. Je lève les yeux au ciel en soupirant et ce geste me donne une idée. Je file vers la porte, mais je ne sors pas, je me contente d'éteindre la lumière puis je m'approche d'elle et comme si le noir pouvait effacer ce que je suis, effacer qui je suis et ce que je vais lui dire, je murmure tout près de son oreille : « Je t'aimais plus que Liana à l'époque, je t'aime tout court aujourd'hui. » J'en ai fais du chemin pas vrai ? J'ai plus aucune femme dans ma vie et quand j'en veux une, je la veux toute seule. « Et maintenant que je l'ai répété, je t'interdis de pleurer à nouveau. » Parce qu'on ne pleure pas pour un mec qui a eu une double vie pendant des mois sans assumer que l'officieuse était plus importante que l'officielle, enfin même que l'officielle n'avait de l'importance que pour ses parents et parce que l'amour n'est pas un sentiment qui doit faire pleurer. Je dépose un baiser dans le creux de son cou, tendrement avant de me redresser légèrement sans me relever du lit mais sans pour autant rallumer la lumière. J'assume mais je n'ai aucune envie qu'elle voit à quel point ça peut me coûter de lui avouer ça et à quel point ça me touche de le faire.
