J'ai besoin de toi...

mise en page par mad love « Je l’aime et je dois décider tout ça. Je peux pas le faire souffrir. » C’est vrai que c’était différent quand lui était en couple, ils n’avaient eu aucune gêne de coucher ensemble alors que lui était en couple. C’était juste plus simple à l’époque, elle n’avait pas de personne stable dans sa vie, elle n’aimait pas comme elle était capable d’aimer actuellement, mais aujourd’hui elle avait tout ça. Elle avait Dimitri, c’était lui qu’elle voulait malgré son envie d’Ezra, comme avant. Elle ne pouvait juste pas, pas se laisser aller encore et toujours à ce même désir pour lui. Les barrières étaient faites pour se protéger, pour ne pas rendre la situation plus compliquée avec l’homme qu’elle aimait, elle en avait juste besoin. Il devait comprendre, Ez devait juste faire avec en fait. « C’est plus facile d’inventer n’importe quoi que de te dire la vérité. » La blonde préférait cacher la vérité, cette vérité qui était celle qui n’arrêtait pas d’assumer pour sa part. Mais elle ne pouvait pas. C’est juste rendre la situation complètement intenable si elle avouait avoir à ce point envie de lui puis le pire c’était que son corps parlait à sa place. La preuve, elle avait des frissons qui étaient en train de la parcourir en sentant ses lèvres se baladaient sur son visage, en sentant ses bras faire en sorte que les deux corps soient encore plus proches. C’était complètement fou, complètement intense, mais elle aimait ça. Ses yeux étaient juste fermés et elle bougeait la tête de haut en bas pour lui affirmer qu’elle ne prendrait pas la fuite et elle fit en sorte de coller sa bouche contre celle du professeur. Il l’avait cherché après tout, elle en avait envie depuis un moment et ils étaient tellement proches là.. Sa main était sur sa joue alors qu’elle continuait de l’embrasser de manière la plus douce possible et surtout le plus longtemps possible, parce que c’était juste le dernier entre eux. Carter finit par se reculer quelques secondes après, continuant à être proche de lui malgré tout et surtout sans rien dire, elle ne savait pas ce qu’elle devait dire en fait.

J'ai besoin de toi...

mise en page par mad love Nous avions assez parlé, ce n'était pas notre genre d'ordinaire, nous étions plus dans les actions, dans les gestes. S'il ne fallait pas qu'on laisse parler nos corps, si on devait se contrôler depuis le début de la soirée, là, toutes les barrières étaient en train de tomber. Mais pour quelques secondes seulement puisque nous n'allons pas nous laisser aller trop longtemps. Carter brises les quelques millimètres qui restaient entre nos lèvres. Je suis content qu'elle le fasse, qu'elle ait envie de le faire. Nos lèvres se caressent dans un baiser doux, nos langues se trouvent furtivement puis la jeune femme se recule. Je ferme les yeux et repose mes lèvres contre son front. « Bonne nuit princesse. » Et c'est en la serrant bien fort dans mes bras pour ne pas qu'elle puisse s'enfuir dès que j'aurais sombré que je m'endors. La nuit est paisible, tellement paisible que je me réveille dans la même position dans laquelle je me suis endormis et Carter est toujours là? Elle dort. Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille puis me dégage de son corps sans la réveiller. Je file vers la cuisine dans laquelle je tombe nez à nez avec Elia. Je lui murmure le nom de la demoiselle et un sourire se dessine sur le visage de ma soeur. Je crois qu'elle est contente qu'on se soit retrouvé mais elle ne sait pas tout le reste. Dans tous les cas, elle comprend toute seule qu'elle doit se faire toute petite quand je ramène un petit jus de fruit et un croissant à Carter pour la réveiller, et... lui dire qu'elle doit filer... Autant ne pas donner de blé à moudre aux gens qui n'attendent que ça. En entrant dans la chambre je vois la jeune femme commencer à énerver, je m'approche d'elle pour m'asseoir sur le bord du lit. « Hey, Cart'.... Cart'... » Elle finit par ouvrir un oeil : « Je te laisse croissant et jus de fruit sur la table de nuit, je file à la douche, tu ne devrais pas trainer, je ne veux pas que ça te porte préjudice. » Toutes les bonnes choses ont une fin.