Bien que toujours envahi par l’adrénaline du moment, tu ressens un immense soulagement d’en avoir terminé avec cette enchère. Pourtant à peine la vente de ton binôme clôturée, tu te dépêches de quitter l’estrade pour courir au dehors à la poursuite d’une crinière rousse. Tu ne prends même pas le temps de discuter avec Emilia ou même de simplement te rhabiller. T’y penses juste pas alors que la température en dehors du gymnase frôle le zéro degré et que t’as toutes les chances d’attraper froid en te baladant torse nu dans la nuit. Mais t’as un souci bien plus important en tête, à savoir que quelques secondes plus tôt, tu as aperçu Marla quittant les lieux des enchères. Tu l’avais cherchée dans la foule des spectateurs, espérant croiser son regard et qu’elle t’adresse un sourire encourageant comme évoqué dans vos sms. En dehors de cette brève communication, vous ne vous êtes pas vus depuis ton passage éclair à la Dunster House pour tenter de la convaincre de t’accompagner à la croisière des Winthrops. Vu comment cela s’était terminé cette fois-là, tu lui avais donné un peu d’espace pour réfléchir, avec l’espoir de pouvoir lui parler à nouveau ce soir. Tu ne comprends pas pourquoi elle est partie si précipitamment, avant même que ton enchère ne soit complètement finie. « Marla ! Attends… Marla ! » cries-tu alors que tu l’aperçois à quelques mètres seulement de l’entrée du gymnase. Tu la rejoins au pas de course et te stoppes pile devant elle, légèrement essoufflé. « Marla… tu… ça va ? »

Je n'avais pas les mots pour décrire la situation. Ce que je pouvais dire, c'est que je me sentais au plus mal. D'ailleurs, je n'aimais pas ça, ressentir à ce que j'avais en moi à l'instant. C'était nouveau et terrifiant. Le voir de cette manière, être aussi exhibitionniste, se faire déshabiller par une femme sexy et sûre d'elle. Ce que je voyais en face de moi ne coïncidait pas avec l'image que je me faisais de lui. Je ne dirais pas que c'était blessant, mais plutôt gênant. Philip se retrouvait rapidement torse nu, continuant sa danse sexy et me cherchant même du regard par moment. Le coup de grâce, ce fut de voir quelqu'un l'acheter. Ni une, ni deux, je m'étais levée de ma chaise pour m'éloigner à grand pas. Je voulais partir loin d'ici, tout oublier, faire comme si je n'étais jamais venue. La vérité dans tout ça, c'est que j'étais terriblement jalouse. J'étais beaucoup trop timide pour être ce genre de fille, celle de la scène et vraiment, je ne comprenais pas ce qu'il me trouvait et l'acharnement qu'il y mettait. Pourquoi ? Pourquoi revenait-il toujours à la charge ? Me refusant de me poser davantage de questions, je me concentrais sur la route que j'avais à faire pour rentrer. Je fonçais droit devant moi, fermant mon manteau, un air triste sur le visage. Je ne faisais même pas attention aux premiers appels de Philip, le percutant de plan fouet quand il se mit devant moi pour m'arrêter. Par automatisme, je posais mes mains devant moi, sur son torse nu, avant de finalement reculer, la surprise sur le visage et les joues rougissantes. Philip était séduisant, encore plus quand il n'avait pas de vêtement. Je me surprenais à le détailler avant de finalement trouver ses yeux. « Marla… tu… ça va ? » Je fronçais les sourcils avec finalement une forte envie de lui tambouriner son torse parfait avec les poings. « Non, laisse-moi tranquille » que je commençais avec conviction. « Retourne te faire tripoter et oublie-moi » Une moue boudeuse sur le visage, je le contournais pour continuer ma route, le laissant en plan là où il se trouvait.

Tu ne réalises pas vraiment ce que tu es en train de faire. En gros t'es en train courir à moitié à poil dans le froid glacial de l'hiver bostonien pour essayer de rattraper une fille qui ne répond même pas quand tu l'appelles. T'es jamais tombé aussi bas. Si seulement tu pouvais te voir là en cet instant, tu te trouverais pathétique. Pourtant c'est tout à fait autre chose qui occupe ton esprit alors que tu rejoins la Dunster, la dépassant même légèrement pour te placer juste devant elle et la forcer à s'arrêter. Tu ne pensais pas qu'elle allait continuer tout droit jusqu'à te rentrer dedans, au sens premier du terme. Ses mains se posent par réflexe sur ta peau nue, te faisant frissonner par la fraîcheur de leur contact. Tu balbuties quelques mots, soucieux de lui avoir fait mal en la percutant. « Non, laisse-moi tranquille. Retourne te faire tripoter et oublie-moi » Le choc te cloue sur place pendant qu'elle s'éloigne à nouveau, et il te faut quelques instants pour comprendre d'où vient le problème. Tu te remets alors à lui courir après, et cette fois-ci tu lui attrapes la main, fermement mais en faisant attention de ne pas la blesser, pour l'obliger à se stopper et te faire face. « Marla, écoute-moi ! » Mais tu ne sais même pas quoi lui dire en fait. Elle est en train de se faire des films toute seule. « Je... c'est ma danse le problème ? Tu sais que ce n'est qu'une danse ? Pour la vente aux enchères, t'en es consciente ? Il n'y a rien entre Emilia et moi. » dis-tu en la regardant droit dans les yeux. Tu finis par lâcher sa main mais ton expression est déterminée, presque féroce. Tu ne comptes pas la laisser partir sans avoir clarifié les choses avec elle avant.

Je le percute de plein fouet, mes mains venant se poser sur son torse nu. Il n'a même pas pris la peine d'enfiler quelque chose avant de me courir après. Est-ce que je dois me sentir flatter ? Je crois que j'étais trop en colère pour penser à ce genre de détail. Je recule, gênée par la proximité, pour l'avoir touché de la sorte. Mon regard s'attarde néanmoins sur sa peau frissonnante et quand finalement il retrouve ses yeux, j'ai presque envie de m'acharner sur lui comme si ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant avait été la pire chose qu'il pouvait me faire. Moi qui était la douceur infinie, la personne la plus calme de Boston, je me retrouvais à agir comme une folle quand Harrison était à quelques mètres. Je voulais simplement qu'il me laisse fuir, qu'il ne pose pas de questions, que cet instant soit oublié, que tout soit oublié. Je le contournais après lui avoir montré un peu de ma colère, lui en dévoilant bien plus que ce que je n'aurais voulu. Je marche à la hâte encore une fois, mais à nouveau, il m'arrête, attrapant ma main fermement, m'obligeant à le regarder. « Marla, écoute-moi ! » Je ne dis rien, ne bouge plus. « Je... c'est ma danse le problème ? Tu sais que ce n'est qu'une danse ? Pour la vente aux enchères, t'en es consciente ? Il n'y a rien entre Emilia et moi. » Je ne dis toujours rien, le regardant droit dans les yeux tandis que sa main abandonne la mienne. J'étais comme une conne, il n'y avait pas d'autres mots. « C'était... C'était pas l'impression que ça donnait... » que je me plaignais avant de reprendre, « Ça avait l'air plutôt naturel, tu semblais dans ton élément et toi et moi, on a rien à voir. Pourquoi tu t'acharnes ? Tu vois bien que tout ça, ça me fait peur, je ne sais pas faire... » Ouais, ça me faisait peur ses avances parce que je ne le connaissais pas, je n'arrivais pas à le cerner et que j'avais terriblement peur de le regretter.

T'as l'impression que toute la situation t'échappe, que tu perds le contrôle des choses quand tu es avec Marla, et tu n'aimes pas ça du tout. Comme si chaque pas que tu fais vers elle la fait reculer elle de trois pas en arrière. Ce petit jeu que tu pensais largement dominer au début est en train de se transformer en une équation insoluble. Tu pensais avoir toutes les clés en main mais tu n'en as aucune et tu ne parviens pas à les obtenir. Une nouvelle fois, tu te retrouves à devoir te justifier pour un acte ou une parole que tu aurais eu. « C'était... C'était pas l'impression que ça donnait... Ça avait l'air plutôt naturel, tu semblais dans ton élément et toi et moi, on a rien à voir. Pourquoi tu t'acharnes ? Tu vois bien que tout ça, ça me fait peur, je ne sais pas faire... » Tu préfères passer sous silence que ton ancienne amitié améliorée avec Emilia vous a grandement facilité les choses durant la danse et qu'elle a très certainement contribué à donner ce sentiment à Marla. Elle n'a pas besoin de connaître ces détails et tu choisis de te focaliser sur sa question puisqu'elle ne semble pas comprendre le message que tu tentes de lui faire passer. « C'était le but... que ce soit naturel. » Tu soupires. « On est différent sur ce point là oui, et alors ? Si je m'acharne... je te l'ai dit. Tu me plais Marla et je te veux. » Tu ne peux pas être plus explicite ni plus sincère qu'en cet instant. Grignotant l'espace entre vous deux pour ne plus être qu'à quelques centimètres de son visage, tes yeux sont dans les siens, ton regard plus intense que jamais.

Voilà que je me mettais à parler. Je pourrais en surprendre plus d'un. J'arrivais à vaincre ma timidité, à poser des mots et à agir, tant bien que mal. J'étais encore sous le coup de la scène à laquelle j'avais assisté, ne m'attendant pas à voir un tel spectacle. La colère et la jalousie se mélangeait en moi et je crois que ça me rendait stupide, comme si je n'étais plus capable de réfléchir correctement. Puis, j'étais déconcentrée. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me rattrape encore moins en étant aussi peu vêtu. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de me soucier du fait qu'il allait attraper froid. Mais, je ne disais rien parce que notre discussion était bien trop importante sur le moment pour se soucier du reste. Je ne pouvais m'empêcher de lui dire que je n'avais pas aimé sa danse avec la jeune femme, de toute façon, j'étais vendue simplement par mes actes. Et même s'il me disait que c'était normal, que c'était pour les enchères, je ne pouvais nier qu'il semblait se passer un truc entre eux deux et que son comportement creuser à nouveau le fossé qui nous séparait déjà. Nous étions les opposés et rien que pour ça, je ne comprenais pas pourquoi il continuait à vouloir me courir après. J'avais l'impression qu'il se faisait du mal, qu'il m'en faisait aussi. Je n'étais pas à l'aise avec tout cela et je ne savais pas comment agir sans avoir peur. « C'était le but... que ce soit naturel. On est différent sur ce point là oui, et alors ? Si je m'acharne... je te l'ai dit. Tu me plais Marla et je te veux. » Mon cœur s’emballait tout autant que la dernière fois qu'il avait prononcé ces mots. À l’exception que cette fois-ci, une douleur se faisait ressentir dans mon estomac. Un stress provoqué par le mouvement de Philip. Par la façon dont il s'était rapproché pour casser cette distance qu'il y avait entre nous. J'étais comme paralysée, sachant déjà la suite. Je le regardais sans bouger, sans broncher, sans dire un mot. De toute évidence, si l'un de nous deux doit embrasser l'autre, c'est à lui que revient la responsabilité de le faire.

T’as beau être complètement paumé avec ses réactions imprévisibles, tu vois bien qu’elle n’est pas vraiment mieux que toi. Ok elle a peur, ok tout cela c’est le grand inconnu pour elle mais il faudra bien qu’un jour dans sa vie elle saute le pas, et tu brûles d’être celui pour qui elle le fera. T’es déterminé à lui faire comprendre qu’elle t’intéresse bel et bien, qu’importe que vous n’ayez pas grand-chose en commun, c’est peut-être même ce qui t’attire le plus chez elle au final. Tu lui balances à nouveau ta vérité en pleine figure, le désir émanant de chaque parcelle de ton être. Amorçant un mouvement pour te rapprocher d’elle, tu guettes le moindre signe de doute ou de rejet de sa part. Mais elle ne bouge pas d’un cil, parfaitement immobile alors qu’elle a tout compris de tes intentions plus que transparentes en cet instant. Tu le prends pour un laisser-passer. Malgré le froid qui lacère ta peau nue, tu ne trembles pas car l’envie enflamme tout ton être. Levant tes mains vers elle, tu viens délicatement poser l’une d’entre elles sur sa joue et l’autre sur sa nuque pour l’attirer contre toi. Tes gestes sont d’une lenteur délibérée pour lui laisser une ultime chance de se libérer si ce n’est pas ce qu’elle veut. Tu fixes ses prunelles une dernière fois et viens poser tes lèvres sur les siennes. Ton baiser est à la fois doux et exigeant, protecteur et libérateur. Ta main droite quitte bien vite sa joue pour venir se loger dans le creux de ses reins, exerçant une légère pression pour coller un peu plus son corps contre le tien. Tu savoures pleinement ce moment des plus agréables, comme une première victoire dans ta quête personnelle. T’as l’impression de pouvoir rester des heures ainsi mais tu te résous finalement à relâcher ta belle. Tu ne peux retenir le sourire tendre qui se dessine tout seul sur ta bouche lorsque tu la regardes après ce premier contact. Laissant quelques secondes s’écouler, tu finis par reprendre la parole pour faire écho à ses dernières phrases. « T’as pas à avoir peur. Ce que tu ne sais pas faire, je te l’apprendrai. »

Ses paroles raisonnaient dans ma tête, faisaient s’emballer mon cœur et me paralysaient aussi. Il l'avait déjà dit et c'était comme si la première fois, il m'avait fallut un temps d'adaptation, un moment pour réaliser les choses. Cette fois, j'étais plus enclin à accepter et à comprendre. Cela ne voulait pas dire pour autant que j'étais à l'aise avec la situation, loin de là. Rien n'était facile, surtout quand on était une novice dans le domaine. Le seul homme qui m'avait réellement embrassé jusqu'ici, c'était Kenny et je ne pouvais pas dire qu'il s'était passé quelque chose pour autant. C'était compliqué. Et encore là, je sentais que ça allait être compliqué. Philip avança, son visage se retrouvant à quelques centimètres du mien. Je savais très bien où nous en étions rendus et pour une fois, je n'allais pas fuir. J'étais immobile, le regardant et attendant simplement qu'il prenne les choses en mains, dans l'incapacité de le faire moi-même. Ses mains froides prennent possession de mon visage avec lenteur, m'obligeant à avancer et à réduire encore cette distance infime. Mon regard est happé par le sien et enfin, ses lèvres se posent sur les miennes. Un baiser doux et maîtrisé, que je lui rendais du mieux que je le pouvais en me hissant sur la pointe des pieds. Même si c'était agréable, je n'étais pas plus rassurée pour autant. Sa main dans mon dos, nos corps ne pouvaient pas être plus collés l'un à l'autre. Mon cœur battait tellement vite que si ça continuait, Phil allait le sentir contre sa poitrine. Le baiser se terminait, mais je n'ouvrais les yeux que quelques secondes plus tard, croisant son regard et ce sourire communicateur. « T’as pas à avoir peur. Ce que tu ne sais pas faire, je te l’apprendrai. » Je me mettais à rougir. Ça allait être ennuyeux pour lui, non ? Et j'espérais qu'il allait avoir de la patience... Mes bras venaient entourer ses épaules et je venais me blottir contre lui, enfouissant mon visage dans son cou. « Tu vas attraper froid... » que je lui glissais avant de le serrer un peu plus. « Mais j'ai pas envie que tu t'en ailles maintenant... » Ça allait être problématique. À revenir si souvent à la charge, il me rendait accro.

Les femmes sont sans aucun doute l’une des plus belles créations de l’Univers. Tu adores plus que tout caresser la douceur de leur peau, goûter leurs lèvres sucrées, les sentir vibrer sous tes étreintes. Pour quelques secondes d’un baiser volé ou quelques heures d’une nuit enflammée, tu tires ton plaisir de celui que tu leur procures et Marla ne fait pas exception à la règle. T’es heureux de la sentir s’abandonner à toi quand tu l’embrasses et ton ego est immensément satisfait de gagner cette bataille dans la guerre de confiance que vous avez engagée. Tu pousses ton avantage en la rassurant sur ses ignorances, prêt à prendre le temps nécessaire pour l’accompagner dans ses tous premiers pas sur la route des délices charnels. Tes mots ravivent le carmin de ses joues qu’elle cache en se blottissant dans tes bras. Un bref élan de tendresse s’empare de ton corps et tu caresses ses cheveux flamboyants avec affection. « Tu vas attraper froid... Mais j'ai pas envie que tu t'en ailles maintenant... » dit-elle en resserrant sa prise autour de tes épaules. Il est vrai que tu as de plus en plus de mal à résister au froid glacial qui te hérisse le poil mais tu conserves ton sourire. «  Je vais rentrer oui… mais on aura tout le loisir de passer du temps ensemble si tu viens avec moi samedi... » réponds-tu calmement toujours en passant ta main dans ses cheveux. Parce qu’après tout tu n’oublies pas pourquoi tu tiens à ce qu’elle t’accompagne sur ce foutu bateau.  

Je m'en voulais de céder si facilement à la jalousie. Je n'aimais pas voir Philip avec une autre femme, surtout pas après les propos qu'il avait tenu la dernière fois. Je n'avais aucune idée de ce que nous étions, de ce que nous allions devenir. Mais pendant un instant, je comprenais que tout allait être très compliqué. Compliqué parce que je n'avais aucune idée de comment je devais réagir, j'étais une novice et parce que j'agissais selon mes émotions du moment. Philip quant à lui semblait serein. J'étais la seule à paniquer dans cette histoire. La seule à me faire des films et à être tiraillée par ce que tout le monde raconte au sujet du winthrop. Je réagissais de la pire façon qui soit et avec toujours beaucoup de calme, Philip parvenait à apaiser mes peurs. D'abord avec un court baiser et ensuite avec ses propos. Il allait m'apprendre ? L'idée me faisait rougir, mais sa bienveillance me faisait un bien fou. Je venais me réfugier dans ses bras, le serrant fort contre moi en réalisant que j'allais devoir le laisser se mettre au chaud, même si je n'en avais aucune envie. Je voulais rester dans ses bras, profiter de la tendresse qu'il m'offrait. « Je vais rentrer oui… mais on aura tout le loisir de passer du temps ensemble si tu viens avec moi samedi... » J'étais déçue de le lâcher pour la soirée... Mais, il est vrai que je pouvais l'avoir une semaine pour moi si je le désirais. « Je serai là » que je lui glisse avant de rompre notre étreinte. Un bref regard, j'aurais aimé pouvoir l'embrasser pour lui dire à bientôt, mais j'étais figée par l'incertitude. « À samedi » et je trouvais les talons pour rentrer à la Dunster House tandis qu'il retournait à l’intérieur du complex sportif.

FIN DU RP