Tu te sens bien, détendu et heureux, une pinte à la main et un joint dans l'autre alors que tu laisses les effets de ces deux poisons te consumer lentement l'esprit. Posé à la terrasse du bar où tu as retrouvé Emrys, t'as le sourire aux lèvres alors que tu lui racontes comment s'est déroulée la fête qui a été donnée en l'honneur de l'élection de Sullivan au poste de président de la confrérie et à laquelle il n'a pas pu assister. « Elias a même fait venir deux stripteaseuses pour la soirée, t'aurais kiffé. » C'est pas parce qu'il est maintenant en couple avec Jane qu'il n'a plus le droit d'apprécier la beauté des autres femmes. Emrys tu le connais depuis des années, depuis ton arrivée à Harvard en fait, et il n'a jamais été le dernier pour draguer tout ce qui bouge.« D'ailleurs c'est pas trop dur de te contenter d'une seule fille maintenant ? Je me rappelle qu'à l'époque tu les enchaînais... » ajoutes-tu d'un air un peu nostalgique. T'étais encore un bleu à la Winthrop à cette période-là, mais déjà sous la houlette de ton ami. C'était le bon vieux temps.

A l'ancienne, n’empêche que je me sentais vraiment heureux de retrouver mon pote Philip. J'étais détendu à ces cotés dans ce bar de nuit, comme au bon vieux temps où lui arrivait tout simplement à Harvard et que je le prenais sous mon aile. Bien sur, j'avais tellement raté de choses ces derniers temps, depuis mes retrouvailles avec ma belle Jane, que le jeune homme décida de me remettre au parfum. J'eus un petit rire coquin et intéressé quand le jeune homme m'apprit que pour les nouvelles élections, à la soirée, des stripteaseuses étaient venues. Bien sur, il avait compris que je n'étais plus célibataire et n'hésita pas à me charrier sur le fait que je devais me ranger, ne pas aller voir ailleurs et je pris enfin la parole : Bien, écoute ... t'sais que en vrai ce n'est pas dur quand on aime mais c'est aussi une aide de vieillir gars ! J'eus un petit rire et je repris : Et tu deviens quoi toi ? toujours un tombeur ... Je lui fis un clin d’œil.

Sans aller jusqu'à dire qu'Emrys a fait de toi l'homme que tu es aujourd'hui, tu dois lui reconnaître une certaine influence sur ton parcours depuis que tu es à Harvard. Lui et Baptiste ont été tes deux premiers repères lorsque tu as débarqué à la Winthrop House lors de ta première année, et ils ont tous les deux été des modèles qui t'ont fortement inspiré. L'un dans le rôle du mentor et l'autre dans celui du bizuteur, deux anciens piliers de la confrérie dont le passage restera gravé dans les annales. Et si Baptiste s'est à présent envolé vers d'autres aventures loin de Cambridge, Emrys lui est de retour depuis quelques temps dans les parages. Tu te rappelles encore parfaitement de ta réaction lorsque tu as appris la nouvelle, d'autant plus ravi qu'il revenait également en tant que professeur référent de la maison rouge. Depuis qu'il a reposé ses valises dans le coin, vous vous voyez régulièrement pour discuter, bien qu'il soit très occupé avec son boulot et sa vie amoureuse. Tu le taquines d'ailleurs à ce sujet. « Oh me sors pas comme excuse que c'est parce que t'es vieux maintenant ! Moi j'espère bien qu'arrivé à ton âge, je continuerai de me faire les plus belles filles de tout l'État. » Rien que ça. Il est vrai que ce n'est nullement dans tes plans de te caser. « J'en ai d'ailleurs une en vue là, une petite rousse plutôt mignonne. Vierge... tu vois le challenge. » dis-tu en lui faisant un clin d'oeil complice avant de finir ta pinte.

Joyeux, je ne pouvais que sourire à chaque moment passé ensemble. Je me savais plus étudiant mais malgré mon poste, mes évolutions, je ne voulais pas installer de fossés avec ces camarades, ces étudiants que j'aimais bien. Je le vis s'étonner de mes paroles alors que pourtant, je ressentais vraiment cela. Philip m'explique ne pas voir les choses de la même façon et encore moins pour lui. Je ris et alors que le serveur nous apporte nos boissons, presque rituels. Je décide direct de lever mon verre en faisant un clin d’œil à mon pote qui m'annonce avoir vu une jolie rousse. Je regarde autour avant de dire : un indice, montre-moi... je souris à mon pote et puis, je reprend : tu es incorrigible tout de même... faudra penser à t'assagir ! Je passe une main dans mes cheveux alors qu'une nana me matte avec un groupe de fille, je rougis.

Emrys, il te connaît bien et ne t'a jamais jugé, même dans tes pires moments et c'est une des choses que tu apprécies le plus chez lui. T'as toujours pu te confier à lui quand tu en avais besoin, tout en sachant qu'il garderait ça pour lui, et c'est pour ça que tu n'hésites pas une seule seconde à lui parler de Marla que tu espères mettre dans ton lit très bientôt. « Ah elle n'est pas là ce soir, mais c'est une étudiante d'Harvard. Une Dunster. Elle vient à la soirée des enchères normalement, je te la montrerai ce soir-là si tu y vas aussi. » Tu souris et hausses des épaules alors qu'il te conseille tout de même de lever le pied. « Un jour peut-être... mais pas tout de suite ! » Tu suis son regard jusqu'au groupe de filles qui vous mate depuis quelques minutes. Tu remarques en particulier une jolie blonde qui ne lâche pas Emrys des yeux alors tu te lèves et enjoins ton ami de t'imiter. « Allez viens... on va voir si t'es rouillé ou pas. » Tu combles les quelques mètres qui vous séparent de la table des filles et leur adresse ton plus beau sourire. « Mesdemoiselles, peut-on se joindre à vous ? Je vous présente Emrys, et moi c'est Philip. »  

Le jeune homme semble avoir trouvé une demoiselle a son gout mais très vite, il m'apprend que ce n'est pas le cas, ici, en soirée. Il a trouvé sa belle demoiselle à la dunster house et je trouve cela plutot cool. Pourtant, sa phrase suivante ne me fait pas trop plaisir car je comprend qu'il ne veut aucunement se ranger pour l'instant. Je souris néanmoins me rappelant de moi il y a quelques années en arrière. Je n'osais rien dire et me contenter de boire ma boisson alors qu'il me lança sur un air de défi qu'il voulait voir si j'étais rouillé. Je grimaçais avant de reprendre : je ne serais jamais rouillé faut pas croire petit ! dis-je presque trop provocateur alors que Philip se levait et que je l'imitais pour le suivre vers un groupe de filles. Je ne sais pas quoi dire alors que le charmeur les salue et me présente : Bonsoir les filles.. dis-je en mettant en avant mes attributs et sortant mon sourire bright. Nous attendons leur réponse positive avant de nous joindre réellement à leur table et je fais un clin d'oeil à mon ami : je vous offre une tournée mesdemoiselles ? des cocktails pour de belles demoiselles... n'est-ce pas philip ? J'avais l'impression de jouer avec le feu étant actuellement en couple et très amoureux mais ma fierté voulait montrer que j'étais pas un vieux bougre puis je me stopperais si ça dérapait de trop.

Ce n'est pas parce qu'Emrys est maintenant casé qu'il n'a plus le droit de s'amuser un peu avec d'autres filles. Et par s'amuser tu entends flirter simplement, tu n'irais pas le pousser à faire autre chose sauf s'il en a vraiment envie. Même si la notion de couple n'est pas pour toi, tu respectes ceux des autres et la dernière chose au monde que tu voudrais c'est de foutre le bordel dans sa relation amoureuse. Ici t'as juste envie de tester un peu ton ami pour voir si ses instincts de séducteur sont toujours là et le petit groupe de filles attablées près de vous en est un parfait moyen. Elles vous accueillent avec plaisir et vous vous installez à leur table. Emrys propose d'offrir une première tournée générale, et tu acquiesces d'un sourire appréciateur. Rien de tel pour délier les langues. « Cul sec Bro ! » lui fais-tu en trinquant avec le reste de sa pinte. Si de nouveaux verres doivent arriver, il faut d'abord finir ceux que vous avez là. Tu avales l'intégralité de ta bière et quelques secondes plus tard, un serveur arrive pour prendre de nouvelles commandes. En attendant que celles-ci arrivent, les trois jeunes femmes se présentent tour à tour. Deux étudiantes et une conservatrice de musée, justement la blonde qui fixait ton ami il y a quelques secondes. « Tiens donc, Emrys est assistant professeur d'histoire à Harvard. Vous avez sûrement quelques points communs... Tu ne penses pas Em' ?... » glisses-tu avec un clin d'oeil à ton complice. Vos nouveaux verres arrivent et vous trinquez tous ensemble.

Je me sentais pas vraiment à l'aise mais je sentais comme une seconde jeunesse d'un coté : ce sentiment était aussi étrange que ambivalent. Je ne savais comment réagir alors dans ma proposition folle d'offrir une tournée, je me sentais pourtant mal à l'aise car je sentais les mauvais coups arriver. Je grimaçais alors que mon ami proposait de finir vite nos boissons. Je voulais me détendre alors je le suivais, finissant mon rhum d'un coup réellement sec. Je m'approchais discrètement de l'oreille de mon ami et osais : frère, promet moi que tu me laisserai pas fauter, s'il te plait ! avais-je dit sachant qu'avec Philip, il y avait un grand respect des demandes des amis meme dans l'amusement. Je passais sensuellement une main dans mes cheveux alors qu'on commandait et qu'une blonde me regardait, d'un regard presque trop provocateur. Les trois filles se présentèrent et vis à vis du physique de la belle, je fus étonné de sa profession si bien que je restais ébahi un instant. Oh oui, c'est assez intéressant cela... depuis combien de temps ? La femme osa m'avouer que c'était assez récent. Elle avait fini ses études très récemment et avait tout de suite trouvé par plusieurs contacts. J’acquiesçais et me montrer intéressé sans trop jouer les séducteurs. Mesdemoiselles savez-vous que Philip est un jeune homme brillant ? J'eus un petit rire. il se prépare à devenir un grand businessman et basketteur pro.. une tete avec un corps d’Apollon ...

Tu sens bien qu’Emrys n’est plus aussi détendu qu’il y a quelques minutes maintenant que vous vous retrouvez entourés de jolies filles qui vous ont dans leur ligne de mire. Cela t’amuse un peu comme situation parce que t’es confiant qu’il saura rebondir avec aisance. Ton mentor fut un sacré séducteur en son temps, et t’es persuadé que ça c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Du coup tu le pousses un peu vers elles, pour voir comment il se débrouille à présent. Il se rapproche néanmoins de ton oreille pour te demander discrètement de l’empêcher de déraper, au cas où. « Fauter de quoi ? Les trois-là vont rentrer avec moi. » réponds-tu avec vantardise. Tu lui fais un clin d’œil, ta manière à toi de le rassurer et de lui dire que tu couvres évidemment ses arrières. Il discute un peu avec la blonde avant de faire ton éloge, enjolivant nettement les choses au passage vu que t’es loin d’être un bon basketteur. Mais tu le prends comme partie intégrante du jeu que vous jouez avec elles et tu rebondis donc dessus pour en remettre une couche. « Oh je n’aurai pas tant de mérite que ça vu les bases que j’ai. Mon père est le PDG de Harrison Holdings. » précises-tu à l’attention des demoiselles. Comment faire d’une pierre deux coups en étalant la fortune familiale tout en jouant les faux modestes. « Et puis on parle d’Apollon mais vous avez vu Emrys ? Allez dites-moi ce que vous en pensez mesdemoiselles, en toute sincérité. » Les compliments pleuvent sur son physique plus qu’avantageux. La blonde en particulier avoue sans détour son attirance pour lui. Tu te penches vers ton ami pour lui murmurer avec un sourire « Alors ça te manque pas de faire courtiser par de jolies filles ? »