Je suis ta fille....
PS : ne faisons pas comme dans Stars Wars....

J’ai mon amie Bambi qui m’a proposée de m’accompagner afin d’aller voir mon père biologique dans son bureau. Je suis contente qu’elle vienne avec moi comme ça, je vais pouvoir avoir le temps de faire sa compagnie bien que je n’ai pas trop envie, sans doute le track…. Je lui ai donc donné rendez-vous pour que l’on puise y aller ensemble bien que je ne sache pas trop comment le faire. J’ai pris comme excuse une demande par rapport à mon cours en médecine légale comme ça au moins, cela me permettra de faire une approche verbale avec mon père. Je ne sais pas du tout s’il a envie de me voir, mais bon, je tiens beaucoup aussi à ce qu’il essaye tout de même de m’écouter. J’ai aussi un tas de questions à lui dire. Je voudrais bien qu’il puisse me parler aussi même si c’est pour me crier dessus… Je vois mon amie arriver, je lui fais signe de la main : «  Coucou Bambi, tu vas bien ? Encore merci de m’accompagner à ce rendez-vous.   » Je lui fais la bise et je patiente pour avoir sa réponse.

Bambi avait promis d'accompagner Kathleen au début de son entretien avec son père et tenait aujourd'hui parole, bien qu'enceinte jusqu'aux yeux et prête à accoucher dans les jours qui viennent. Elle s'était pointée au lieu de rendez-vous convenu, à l'heure dites, où elle trouva son amie Cabot déjà présente... sans doute cette dernière était là depuis un bon moment, mue par un stress hautement compréhensible. Fatiguée comme tu t'en doutes mais je vais bien, n'aie crainte... et toi, prête pour le grand saut ? Je t'avais dit que je viendrais... tu sais que je suis la femme d'une parole ! s'exclama-t-elle en lui faisant la bise, ne sachant pas si sa potesse était prête pour rentrer tout de suite dans le vive du sujet... ou pas. Tu as besoin d'encore quelques minutes pour te préparer mentalement ou on y va ?

Je suis ta fille....
PS : ne faisons pas comme dans Stars Wars....

« Je ne vais pas te fatigue plus longtemps alors. Je suis prête pour le grand saut. » Je souffle un peu pour me reprendre, puis, je dis : « Allons-y, comme ça plus vite cela sera fait plus vite je serais tranquille. Il faut arracher le pansement. » Je souris, je me dis que je vais bien trouver le moment pour lui parler comme je le désire. Je pousse alors la porte pour rentrer dans le bureau afin d’aller lui parler, je tombe alors sur sa secrétaire qui m’observe avec un drôle d’air. En tous les cas, je patiente le temps qu’elle vienne nous voir pour discuter avec nous.

Bambi esquissa bientôt un petit sourire, touchée par la sollicitude de son amie. Oh tu sais, être ici ou chez moi, à choisir je préfère être ici pour te soutenir ! s'exclama-t-elle tout en hochant positivement la tête, persuadée que tout allait bien se passer pour la jeune femme. Ce ne serait sans doute pas évident au début, mais il n'y avait aucune raison pour que le professeur lui ferme sa porte sans l'écouter... du moins l'italienne l'espérait-elle, sans quoi il en subirait ses foudres. Arracher le pansement sans anesthésie... c'est la clef ! Je crois que c'est sa secrétaire là non ? Tu veux que je lui demande s'il est dans son bureau ou ? proposa-t-elle, ayant capté la présence de la même femme que la jolie Cabot.

Bambi sursauta très légèrement lorsque le fameux professeur entra en scène. L'italienne s'était tellement focalisée sur la secrétaire de ce dernier que clairement, elle ne l'avait pas entendu arriver. Mais tant mieux, cela signifiait que Kathleen n'aurait pas à attendre cent ans avant de le rencontrer et que c'était même le moment ou jamais pour se lancer, que ce soit pour faire mine d'être son élève dans un premier temps, ou pour lui avouer directement la vérité. Ceci étant... puisque le professeur s'exprimait face à la future maman, difficile de ne pas lui répondre, l'impolitesse ne faisant décidément pas partie de son tempérament. Moi ? Non, non pas du tout. Vous n'avez qu'un rendez-vous professeur, et c'est mon amie ici présente, Kathleen... moi je vous ai en cours parfois mais je n'avais pas de question particulière reprit-elle d'une voix douce, accompagnée d'un grand sourire. Bambi s'était occupée de l'introduction, maintenant, c'était à son amie de poursuivre. Tu veux que je vienne avec toi ou ça va aller ? proposa-t-elle tout de même, après avoir saisi sa main en vue de la soutenir, psychologiquement et physiquement.

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Mon amie m’aide agréablement, et je l’en remercie pour avoir eu la gentillesse de venir avec moi. « Merci beaucoup pour ton aide, oui j’aimerais bien aller le voir. » Le professeur, c’est-à-dire mon père arrive bien curieux de nous voir toutes les deux devant son bureau. Mon amie me pose une question, puis, je lui dis : « Et bien si tu as encore le temps tu peux rester… Ce n’est pas du tout une obligation. » Je souris, je ne sais pas du tout ce que je vais bien pouvoir lui dire, mais bon, je prends le temps de réfléchir à comment est-ce que je vais bien pouvoir lui annoncer tout ça, mais je finis par me lancer. « Est-ce que vous vous souvenez d’une nuit d’été proche de Dublin à la campagne entre les orties et la moissonneuse batteuse d’avoir fait la rencontre d’une jeune femme de votre age rousse par la même occasion ? » Une simple question bien curieuse…