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I LOVE HARVARD
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  • Libérée, Délivréééé.. (je peux maintenant pousseeeer ♪) !!
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    Lien du postLun 19 Fév - 14:30
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Non non non, ça ne pouvait pas être moi. C’était forcément le chauffage. Enfin si je me sentais chaude, mais ça, c’était de la faute de Paris…pour le reste, je devais me poser des questions, et le radiateur avait été ma solution.
    Malheureusement pour moi, je vis le petit cul ferme et musclé de Paris quitter mes mains pour se retourner. Paris commença à toucher mon front, et je le regardais un peu perplexe. « Qu’est-ce que me fais là ? mais non, tout va bien. Je suis…juste… » j’haussais les épaules et cherchant à me justifier, je finissais par proposer : « Je suis juste plus trop habituée et du coup, je m’excite trop vite pour rien ! Tout va bien » répétais-je pour convaincre Paris, qui lui pourtant, mettait déjà fin à notre petit intermède. Et pour le coup, c’est maintenant moi qui grognait de frustration alors qu’il m’allongeait sur le lit. « Non mais sérieusement Paaaariiiisss… » hurlais-je alors qu’il allait déjà dans la salle de bain chercher le thermomètre. « On n’a pas besoin du thermomètre. Et puis de toute façon, le seul truc long et dure que je mettrais dans ma bouche, ce soir, ce n’est pas un thermomètre ! » déclarais-je avant de me rendre compte moi-même que ce que je venais de dire pouvais clairement s’apparenter à une phrase graveleuse digne d’un début de film porno. « Non mais qu’est-ce que je raconte ? j’suis pas bien ! » m’étonnais-je moi-même alors que je tentais de me redresser du lit en m’aidant de mes coudes sur le matelas. « Paris ??? » cette fois-ci, je l’appelais parce que je m’inquiétais un peu « C’est moi où ce que je viens de dire était un peu vulgaire ? » demandais-je avant de souffler parce que j’avais encore plus chaud. Non, je ne pouvais pas rester allonger, c’était encore pire que lorsque j’étais assise. Mon cerveau réfléchissait mal, ou plutôt avait mille et une chose à dire et à penser, si bien que ma bouche sortait tout ce qu’elle pouvait pour libérer de la place : « Tu ne veux pas revenir plutôt, j’aimerais qu’on finisse ce qu’on a commencé, on était bien parti làààààaaaaaa ? »
    Et effectivement, il est revenu...mais en brandissant son foutu thermomètre.« J'ouvrirais pas la bouche » déclarais-je obstinée, sans me dire qu'au pire, Paris, pouvait avoir envie de me le mettre ailleurs...

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    Lien du postMar 27 Fév - 12:11
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Paris n’était pas convaincu par l’argumentation de sa femme, sûrement bien trop habitué désormais à se voir refouler à l’entrée. Une petite voix -celle de la connerie, lui souffla que le vagin de sa femme était devenu comme la file d’attente d’une boîte de nuit à la mode avec un vigile sensé refouler toute personne ne correspondant pas aux critères des lieux. Lui, il devait être un client en basket pour qu’on lui refuse le droit d’accès. La frustration commençait à faire des dégâts sur son cerveau songea-t-il avec un brin de dérision. « J’avoue que c’est flatteur pour moi de me dire que j’arrive à te faire transpirer d’excitation mais j’y crois moyennement » s’amusa-t-il à répondre, bien décidé à prendre la chose avec le plus de flegme possible. Il n’allait quand même pas blâmer sa femme n’est-ce pas ? Il manquerait plus que ça. Paris refusait de se transformer en gros blaireau, obsédé du sexe mais putain il avait tellement envie d’elle que cela en devenait franchement douloureux. Et sa propre excitation n’était aidée en rien par les propos graveleux de son épouse. Summer avait-elle conscience des images mentales qu’elle lui envoyait dans la tronche ?! Il allait finir par la violer si elle continuait de la sorte surtout qu’il y avait quelque chose de foutrement sexy à la voir le réclamer de la sorte. Elle savait pourtant combien il était sensible à ce genre de choses. Le jeune homme adorait quand elle le suppliait de la prendre, de la sentir proche de la fin. On ne changeait pas un homme habitué à dominer sexuellement sa partenaire hein ?! Un rire secoua ses épaules quand Summer s’inquiéta de se montrer vulgaire. « Tu veux la vérité ou un mensonge ? » se moqua-t-il gentiment alors qu’il revenait vers elle avec le fameux thermomètre. « Cela tombe bien, je comptais pas te le mettre dans la bouche babe » lâcha-t-il avec un sourire carnassier. « Sois sage sinon je t’attache bébé et tu sais que j’en suis capable surtout que j’ai retrouvé les menottes que tu adores tant » s’amuse-t-il à dire en s’approchant d’elle, s’installant à genoux sur le lit. « Allez, sur le côté… si tu n’as pas de fièvre, je t’assure que tu auras beau pleurnicher, je te ferais l’amour donc… sois docile et on gagnera du temps »

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    Lien du postJeu 8 Mar - 12:07
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      J’avais du mal à admettre que le fait d’avoir chaud pouvait etre lié à autre chaud qu’à l’excitation de me laisser enfin aller avec Paris. Après tout ce temps perdu à tergiverser, il était normal que je me sentes plus motivée et plus… « réactive », non ?? Pour paris, il y avait autre chose… Et si j’avais été raisonnable, j’aurais sans doute moi aussi cherché à trouver la cause. Sauf que là je ne réfléchissais pas, et j’estimais que Paris DEVAIT en profiter ! il s’était rhabillé de son boxer et de son pantalon alors que moi je grognais de frustration, n’appréciant pas du tout l’idée d’être laissé en plan pour aller cherche je ne sais quoi…enfin si ! Je sais : il va chercher de quoi prendre ma température, et là ? je n’ai clairement pas envie qu’il le fasse. Alors quand il a fini par revenir en brandissant ce foutue thermomètre, je continuais de secouer la tête pour marquer mon désaccord, allant même jusqu’à dire que je n’ouvrirais pas la bouche pour ce truc. Cependant sa réponse me la fit bel et bien ouvrir de surprise « Quoi ? Parce que tu veux carrément me le mettre aux fesses ?? » Je me mis à rire nerveusement « Je comprends que tu veuilles déjà te mettre dans ta peau de nouveau papa – pour la deuxième fois- à vouloir t’entrainer aux bons gestes d’usage avec nos futurs enfants, mais…il est hors de question que je te serve de cobaye pour la prise de température !! » Je me redressais sur le lit, et me rapprochait du bord pour adopter une position assise…histoire d’avoir les fesses bien calées sur le matelas et certainement pas à la portée de Paris « Paris, je plaisantes pas : si tu me met ce truc là ou je pense, tu peux dire adieu aux fellations… » Oui, je sais, j’y perdrais moi aussi au change quelque part mais, j’étais prête à tout pour ne pas passer par la case « oui, t’as raison, je suis peut-être bien malade »…j’implorais cette fois mon mari avec des yeux de chiens battus, tandis que je ressentais à nouveau une grosse vague de chaleurs et que mes mots dépassaient ma pensée « Allez mon cœur, soit raisonnable : tu veux pas lâcher ce truc et reprendre ce qu’on éteint en train de faire ? J’ai envie de toi, là… Je veux que tu me touche, que tu m’embrasses… » de mes deux mains, je m’appuyais sur le matelas pour m’aider à me relever tout en parlant « Je sais que j’ai pas été très chaleureuse ces derniers temps et que tu as du prendre ton mal en patience, mais, je t’en prie, ne me le fais pas payer maintenant. J’ai envie que tu me fasses l’amour avant que ma tête me dises que je suis trop grrooooossse !! » Cette fois-ci j’étais debout, à côté du lit, et j’ai eu soudain l’impression que quelque chose se détachait intérieurement de moi. Une sensation bizarre qui me parcouru le corps au moment où je suppliais Paris d’un dernier « Alllez, viens ! J’ai trop envie que tu me fasses… » je n’ai pas pu finir ma phrase que je sentis quelque chose couler entre mes jambes, et le bruit qui faisait écho dans la pièce donnait l’impression qu’on subissait une fuite d’eau quelque part. « Oh, oohh… » j’avais baissé la tête pour voir ce qu’il se passait, et là ? j’avais compris : « Euh…..baaaahh….je crois que…t’as plus besoin de prendre la température… » C’est bizarre, mais j’ai toujours cru que j’allais pouvoir prédir le moment où j’allais perdre les eaux, parce que j’étais persuadée que ce serait quelque chose de douloureux. Alors que là ? bah…mise à part ces bouffée de chaleur et cette crispation liée au fait – du moins je le croyais – que Paris me contrariait à refuser qu’on fasse l’amour, je n’avais pas vraiment eu mal. Mais quelque chose me dit que ça ne saurait tarder maintenant.

    Je relevais la tête, pour apercevoir, devant moi, la tête de mon mari. C’est simple, j’avais je n’avais sur son visage, cet air à la fois si paniqué et heureux à la fois. Heureux, parce qu’il avait très bien compris ce que cette soirée signifiait, là, pour nous…

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    Lien du postLun 12 Mar - 14:33
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Paris aurait tout donné pour pouvoir faire l’amour à sa femme comme elle le lui réclamait. Cela faisait des semaines qu’il ne l’avait pas touché, du moins, de cette façon. Tout son corps la réclamait malgré l’inquiétude qui transparaissait sur son visage. Le jeune homme était partagé entre son désir de succomber et sa raison qui le poussait à lui prendre sa température. Putain, pourquoi était-il aussi raisonnable pour une fois ? D’ordinaire, c’était le boulot de Summer de calmer le jeu, de figurer comme la voix de la sagesse dans leur couple. Or, là, il n’avait pas le choix : il en allait du bien du bébé ou plutôt des bébés. « Très drôle ! Je crois que j’ai passé l’âge d’avoir besoin d’entrainement pour mettre un thermomètre dans le cul de quelqu’un » lâche-t-il avec un sourire en coin. Entre ses frères et sœurs puis Ashlynn, Paris était devenu maître dans l’art de faire entrer la voiture dans le garage. Allez savoir pourquoi cette phrase faisait toujours rire les gosses. « Sérieusement ?! Toi, Summer Maconahey, tu te priverais de sucettes le restant de ta vie, juste pour une histoire de thermomètre… Franchement bébé, t’es pas crédible pour un sou » rigola-t-il sûr de lui. Il connaissait bien trop sa femme et ses penchants pour ce genre de gâterie, pour ne pas s’en inquiéter outre mesure. « Non parce que la dernière fois, qui m’a réveillé en pleine nuit parce qu’elle en avait envie ?? Donc je te confirme, tu n’es pas crédible mais je salue l’effort… C’est bien tenté… Pas pertinent mais courageux » enchaina-t-il en se moquant clairement d’elle. N’imaginez pas que Paris se fichait de ses gâteries, loin de là. Monsieur était bien heureux d’avoir au moins conservé cela car faire abstinence totale, très peu pour lui. C’était un coup à ce qu’il la viole pour raison de santé mentale.

    Tout de même, beaucoup d’hommes paieraient cher pour voir leur femme les supplier à ce point de faire l’amour mais pas lui. Du moins, pas aujourd’hui. Summer ne semblait vraiment pas dans son état normal et tant pis pour eux mais il ne changerait pas d’avis. Franchement, si ce n’était pas de l’amour, il ne sait pas ce que c’était songea-t-il, un brin dépité. Renoncer à une partie de sexe, c’était vraiment trop cruel. « Raaah bébé, arrête ton cirque ! Plus vite je saurais que tu n’as rien et plus vite on pourra reprendre les choses en main donc par pitié… montre moi ton petit cul que j’aille prendre ta température » dit-il cette fois-ci en y mettant un peu plus d’autorité dans la voix. Enfin ça, c’était avant qu’elle ne se relève et se mette à pisser sur le parquet. « Heureusement qu’on a enlevé la moquette » constata-t-il connement, sous le choc de ce que cela impliquait. Peur, joie, espoir, soulagement… Tout ce cocktail d’émotions défilait à la fois sur son visage et dans son regard. « Tu vas pondre… oh putain de bordel de merde… Je vais préparer la voiture et allumer le sac… tu ne bouges pas de là !! » dit-il en sortant de la chambre, pour mieux revenir. « Euh je vais chercher le sac et allumer le moteur de la voiture.. toi tu te rhabilles et tu commences à aller vers le garage… Euh tu as besoin d’aide ? Qu’est-ce que je dois faire ?? MAIS BORDEL REPOND MOI !! » s’écria-t-il sans avoir conscience qu’il ne lui avait laissé en placer une.. bah pas le moins du monde.


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      Summer & Paris

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    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Je regardais mon mari s’affairé devant avec nervosité, mais je ne bougeais pas d’un poil de ma position. Je continuais de regardé entre mes jambes, en réfléchissant à la situation : je devrais paniquer, normalement, non ? je devrais être tout aussi speed que Paris en cet instant, ou ressentir une quelconque douleur ??? pourquoi je ne sentais rien ? Ce sont les cris de Paris qui ne cessait de répéter que j’allais pondre qui me ramena à la réalité : « Oh hey, j’suis pas une poule, bon sang !! » m’énervais-je soudain « Et puis me stress pas là, tu vas finir par m’angoisser »…ah bah voilà je pense que là on y est. Intérieurement, je m’entend parler à Paris et j’ai envie de me baffer pour être aussi froide et agressive. « Pardon chéri…c’est jute que je comprend pas : pourquoi j’ai pas mal ?? » je posais cette question à Paris comme s’il pouvait me donner une réponse claire et précise alors que de nous deux, c’était pourtant moi qui avait fait plusieurs années de médecine avant de changer de cap. « Je vais dans la salle de bain me changer, je peux pas rester comme ça… » déclarais-je tout en marchant comme une automate en direction de notre salle de bain.

    Dans l’appart, Paris s’agitait en prenant tout ce qu’il fallait. Ma valise pour le petit séjour que je passerais à l’hôpital ; la valise faite pour les deux petits à naitre, qui contenait leurs premiers body et pyjama offert par la bonne dizaine de dunster qui le proclamait déjà Oncle et tante des enfants. J’avais bien entendu la porte de l’entrée s’ouvrir et se refermée à plusieurs reprises, signe que Paris avait du aller démarrer la voiture..Mais moi, j’étais toujours dans la salle de bain, assise sur le rebord de la baignoire.

    Paris, qui avait du s’inquiéter de ne pas me voi revenir, avait finit par venir me rejoindre. Et en entrant, il me découvrait là, assise ou plutôt cambrée en avant à me tenir le ventre et souffler un peu nerveusement. Je relevais la tête et le regardais avec un air qui ne laissait plus de doute à ce que j’étais en train de vivre : « bon bah…ça y’est. Là, c’est bon, plus de doute: j’ai mal !! » réussissais à dire alors que je tentais de maîtriser ma respiration pour faire passer la douleur. La première contraction avait mis du temps à venir…ou du moins, la première des plus douloureuses car en réalité, j’avais déjà expérimenté des contractions sans m’en rendre compte, bien trop interessé par le corps de Paris, son strip tease, et ce qui devait normalement se passer ce soir.

    Je tendais la main vers Paris pour qu’il m’aide à me redresser, et j’espérais que mes minutes de répit pointent le bout de leur nez pour que je puisse afin quitter cette salle de bain et aller dans la voiture « tu te souviens de ce qu’on a dit la dernière fois qu’on a parlé du jour ou je commencerai à accoucher ??? » j’interrogeais brièvement Paris du regard avant de lui fournir la réponse assez vite : « Gants de boxe. Prends-les parce que quelque chose me dit que je vais te défoncer les mains….et je veux pas risquer de les perdre… »



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    Lien du postVen 6 Avr - 9:49
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Visiblement, Paris n’avait pas appris la leçon concernant la susceptibilité d’une femme enceinte. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir fauté plusieurs fois durant la grossesse de Summer. Enfin, cette dernière n’avait pas été du genre casse-couille avec lui. Elle avait manqué de confiance en elle, elle avait mal pris certains de ses propos sur son poids mais Paris en était certain : ce n’était pas forcément son état de femme enceinte qui en était la cause. Summer avait un lourd passif vis-à-vis de son poids et le simple fait de ne plus réussir à le contrôler, l’angoissait et la replaçait dans un état d’angoisse et de mal être. Pourtant, malgré cela, elle avait gardé le sourire, elle avait fait des efforts pour prendre soin d’elle, pour rester la femme lumineuse qu’il avait toujours connu et aimé. Rien que pour cela, il l’admirait et la respectait. Summer était un exemple, un modèle pour lui. Combien de fois s’était-il laissé emporter par ses démons ? Il ne les comptait plus. Elle, elle luttait et conservait le sourire. Il lui arrivait de craquer aussi, de baisser momentanément les bras mais dans ces cas-là, il répondait toujours présent tout comme elle avait toujours su se montrer présente pour lui. Voilà la force de leur couple : amour et soutien. Ils n’étaient certes pas parfaits mais ils étaient une équipe soudée envers et contre tous. Auprès de Summer, il avait trouvé plus qu’une épouse, il avait trouvé une amie, une confidente. Il savait qu’il pouvait tout lui dire sans craindre le jugement. Bien sûr, certaines confessions étaient plus douloureuses à confier que d’autres mais Summer avait tout supporté. Bon sang il l’aimait comme un dingue songea-t-il et aujourd’hui, ils allaient pouvoir bientôt tenir le fruit de cet amour. Il lui tardait de tenir ses enfants dans ses bras, de pouvoir les contempler. « Comment ça tu ne sens rien ?? » commença-t-il à s’inquiéter, s’arrêtant dans ses préparatifs pour lui lancer un regard alarmé. Il craignait le pire. Paris avait lu beaucoup de témoignages sur les accouchements et certains l’avaient glacé d’effroi notamment celui d’un père qui avait vu son rêve se réaliser pour mieux plonger dans un cauchemar. Comment pourrait-il survivre si Summer succombait à son accouchement ? Etre père, il en avait toujours rêvé mais pas au détriment de la vie de son épouse. Paris ne pourrait pas survivre malgré tout l’amour qu’il portait à Ashlynn ainsi qu’au restant de sa famille. Summer lui était vitale, elle était nécessaire à sa vie. Sans elle, il n’était plus rien si ce n’est une coquille vide.

    Ne plus pouvoir contempler son sourire, entendre sa voix, sentir son parfum ou encore la douceur de sa peau chaude au réveil. Il en deviendrait dingue. Ce serait comme s’arracher le cœur et le voir battre dans sa main. Alors l’euphorie céda sa place à l’angoisse. « Tu es sûre ?? Tu veux que je vienne avec toi ? » demanda-t-il aussitôt de peur qu’elle lui échappe et que leur dernière conversation se résume à cela. Pourquoi ne ressentait-elle aucune douleur ? Cette question l’obsédait alors qu’il se forçait à continuer les préparatifs : prendre les affaires des bébés, remplir la petite valise de Summer pour son court séjour à l’hôpital. Le jeune homme faisait des allers-retours entre le garage où se trouvait la voiture et la chambre où il ne pouvait s’empêcher de jeter de brefs coups d’œil en direction de la porte de la salle de bain. L’angoisse lui nouait les tripes et il avait envie de hurler mais il devait rester fort. Summer avait besoin de sa force et non de son stress. Tout irait bien. Elle était prévue pour accoucher dans une bonne maternité ! Il y avait là-bas du personnel compétent, il n’avait pas besoin d’angoisser continuait-il de se répéter ce leitmotiv intérieurement. C’est dans ce genre de moment qu’il aurait aimé avoir un diplôme de médecine mais non, monsieur avait choisi l’astrophysique… Cela lui servait en rien ! « La prochaine fois, je m’abonne au magazine Parents » grommela-t-il dans sa barbe qui avait fini par repousser depuis la baby shower.

    Finalement, n’y tenant plus, il se rendit dans la salle de bain pour y retrouver sa femme, cambrée en avant, en train de se tenir le ventre. Il s’agenouilla aussitôt devant elle, les mains sur ses cuisses, le visage sérieux. Mortellement sérieux. « C’est vrai tu as mal ?! C’est génial ça ! » s’exclama-t-il avant de grimacer. « Enfin je veux dire, c’est une situation normale » nuança-t-il son propos alors qu’il se redressait pour mieux l’aider à en faire de même. « Ils sont dans la voiture mais je m’en servirai pas… Je serais avec toi à 100%, qu’importe que tu me brises les phalanges… Si tu as mal, j’ai mal… Tu te rappelles ? On est une équipe ! La team Pammer » dit-il en souriant avant de se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son front. « Tout va bien se passer babe… On va avoir deux magnifiques bébés et Ashlynn pourra prendre son nouveau rôle de grande sœur à cœur » murmura-t-il en la serrant brièvement contre lui pour mieux la soulever dans ses bras, façon jeune mariée. « Tu croyais vraiment que j’allais te laisser marcher ?? » dit-il pour couper court à la moindre protestation. Même enceinte, Summer ne pesait pas lourd.

    Paris, chargé de son adorable fardeau se dirigea vers le garage de la petite maison qu’il louait. C’était pratique, pas besoin de se taper une dizaine d’étage en ascenseur. Il l’installa avec toutes les précautions du monde sur le siège passager, faisant reculer son siège tout en l’inclinant en arrière, légèrement pour qu’elle y soit assise dans les meilleures conditions. « J’ai fait le trajet plusieurs fois pour savoir lequel chemin serait le plus rapide et aux vues des conditions de circulation, nous y serons dans une dizaine de minutes alors respire profondément babe… tout va bien se passer » continuait-il de l’encourager tout en se glissant derrière le volant pour mieux démarrer. Heureusement pour le couple Pammer, il y avait une circulation dense mais fluide. Seuls quelques feux rouges les ralentirent -et autant vous dire que Paris jura plus d’une fois sur le trajet mais ils arrivèrent devant les urgences de l’hôpital en treize minutes et cinquante six secondes. Aussitôt garé sur le parking, Paris sauta de la voiture pour la contourner et ouvrir à Summer afin de l’aider à s’en extirper. Puis, il la reprit dans ses bras pour mieux l’amener aux portes des urgences. « Ma femme a perdu les eaux ! Elle attend des jumeaux » s’écria-t-il qu’importe qu’on lui intime de se calmer ou il ne savait quelle connerie. Summer devait être prise en charge et le premier qui l’ouvrirait se prendrait son poing dans la gueule. Paris était stressé. Or, un Paris stressé, ce n’était jamais une bonne chose, surtout pour les autres.  Un infirmier arriva alors avec un fauteuil roulant et le Dunster déposa sa femme, avec la même précaution que lorsqu’il l’avait aidé à s’asseoir dans la voiture. « On va l’amener dans une chambre pour contrôler sa dilatation » l’informa l’homme habillé en vert. Paris hocha la tête et suivi l’infirmier Jenkins jusqu’à une chambre où on prépara Summer en vue de son accouchement. Lui, il restait en retrait, attendant simplement qu’on l’autorise à nouveau à s’approcher d’elle. Les muscles de son dos étaient raidis par le stress, ses ongles… rongés presque au sang. Bref il était au bord de la crise de nerf. Hey c’était son premier accouchement ! « Elle est dilatée à 5, il va falloir patienter encore un peu « l’informa le fameux infirmier. Paris hocha distraitement la tête et fonça retrouver Summer, qui était allongée dans une blouse d’hôpital.

    « Comment tu te sens babe ? » lui demanda-t-il en prenant l’une de ses mains entre les siennes pour mieux l’apporter à ses lèvres. Paris déposa un baiser sur chacun de ses doigts, ses yeux assombris par l’amour et l’angoisse. Il ne serait serein qu’une fois l’accouchement terminé et Summer ainsi que les jumeaux, hors de danger. Diable, pourquoi s’était-il rappelé ce témoignage s’insurgeait-il en se retenant de secouer la tête de dépit. « J’ai lu que pour un premier enfant, le travail pouvait durer de nombreuses heures… Je crois qu’il va falloir qu’on patiente encore avant de faire exploser le feu d’artifice Pammer » tenta-t-il de plaisanter en faisant référence à leur vie sexuelle. De toute manière, après l’accouchement, ils allaient devoir faire ceinture le temps que Summer fasse sa rééducation sans compter qu’ils allaient être certainement plus enclin à roupiller dès lors que les jumeaux les laisseraient en paix. Ouais, en somme, ils étaient pas prêts de jouer au docteur songea-t-il avec dérision. Pour le jeune homme, peu importe, il serait prêt à attendre une éternité si seulement, il avait la certitude qu’au final, il retrouverait sa femme. « Je t’ai déjà dit que tu étais la femme la plus courageuse que je connaisse ? »

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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      J’entrais dans la salle de bain comme une automate qui ne savaient plus vraiment pourquoi elle était venue là au départ. D’ailleurs, j’avais eu deux fois de suite l’hésitation de fermer puis de rouvrir la porte derrière moi, espérant trouver une raison qui me fasse sortir de cette pièce, avant de réaliser que cela ne changerait rien à mon problème. Mais quel était mon problème au juste ? J’étais apparemment déçue de ne pas ressentir de douleur après ma perte des eaux. Combien de femmes auraient aimé être à ma place, dans cette situation ; à ne pas hurler à la mort parce qu’on était en train de refaire toute la déco dans leur utérus ??

    J’avançais jusqu’au  meuble de lavabo levais la tête pour observer mon reflet dans la glace. Les cheveux un peu défait, de par les précédentes étreintes échanger avec Paris, je détaillais ce à quoi je ressemblais sans grande conviction. Je faisais cela depuis un peu plus de 6 mois maintenant. Cette grossesse avait été une bénédiction, mais elle avait aussi réveillé un complexe que j’avais su enfouir depuis quelques années déjà, et que j’avais eu l’impression d’enterrer en sortant avec Paris. Cet homme a su faire jaillir le meilleur de moi…bien que le premier jour de notre rencontre, il en fait ressortir le pire !! Un ptit rictus se formait au coin de mes lèvres, que je me surpris à avoir en repensant à tout ça. Avec le recul, comment avais-je pu oser vouloir tenir tête à Paris, ou encore résister à ses charmes ?? J’avais cru à tort que ce mec n’apporterait rien de bon, mais plus les jours s’étaient écoulées et plus je m’étais rendue compte que mon acharnement à vouloir faire en sorte que ma relation avec Gabin fonctionne, aurait sans doute provoquer ma perte…heureusement, mon cœur avait su hurler bien plus fort que ma tête à cette époque, et m’avait conduit tout droit dans les bras de celui qui représente tout pour moi : mon mari, mon ami, mon confident, mon amant…bon pour ce dernier statut, j’avoue que c’était pas trop le top en ce moment, mais ceci n’avait rien à voir avec lui, mais plutôt tout à voir avec moi, et avec ce fichu complexe qui s’était ravivé avec la grossesse : le poids, l’apparence…le poids de cette apparence qui pesait sur mes épaules. J’aurais tout donné pour que mon passé ne vienne pas gâcher mon présent pendant ces derniers mois de grossesse ; j’aurais donné n’importe quoi pour ne plus être là, à vouloir contrôler quelque chose d’incontrôlable. Bien sûr, aujourd’hui je suis consciente que je ne pouvais contre l’évolution de mon corps, mais aujourd’hui marquait apparemment la fin d’une longue période.

    A m’entendre, on pourrait croire que j’ai vécu difficilement ma grossesse, mais il n’en est rien. Les complications de celles-ci, je me les ai suis faite moi-même ! Paris, lui, m’a rendu la tâche facile. Sa patience, sa compréhension…il en avait fait beaucoup preuve, bien qu’il aurait eu mille et une raison de me hurler dessus ou de finir par me faire la gueule. A cause de moi, il avait dû faire abstraction de pas mal de choses et surtout dire adieu à bons nombres de nos moments intimes ! Et ce qui est le plus frustrant dans tout ça, c’est que le jour où j’avais enfin su réaliser que mon comportement de ces 6 derniers mois avait été ridicule, les bébés avaient fini par se dire que c’était LE moment, pour se pointer ! Enfin…quoique…là, je n’étais plus vraiment sûr de leur présence.

    C’était le calme plat. Dans cette pièce. Dans ce corps… Dans mon regard. Je levais lentement une main pour la passer dans mes cheveux, sans vraiment savoir pourquoi d’ailleurs. Mon geste, tentative échouée pour me donner une meilleure mine, ne servait pas à grand-chose en cet instant…je baissais la tête pour observer mon ventre rond et tendu. Pourquoi ne se passait-il rien ? qu’avais-je fait pour ne pas sentir la douleur venir ? Encore une fois, je ne devrais pas m’en plaindre, mais pourtant, j’avais l’impression que l’on cherchait à me faire peur…ou à me punir, peut-être ? Oui, mais de quoi ?
    Je reculais inconsciemment jusqu’à ce que mes talons ne viennent cogner contre la paroi de la baignoire, et instinctivement, je m’abaissais pour m’asseoir sur le rebord, tout en réfléchissant. Me punissait-on pour mon incapacité à être une bonne épouse avec Paris ? me punissait-on pour avoir tant voulu de cette famille, sans me soucier des conséquences sur ma vie, sur nos études… sur la vie de Paris ? Il était passé d’une vie de célibataire endurcie ne se casant jamais, à tout son contraire : à vivre avec une femme, au bout des 2 mois de relation, puis à se fiancer à 6 mois, se marier à 9 mois, et…à devenir papa pour la deuxième fois après presque 3 ans de vie commune. Est-ce qu’il regrettait ??

    Cette question me parcourait l’esprit avant que mon corps ne soit pris d’un soubresaut, un frisson me réveillant d’une introspection qui ne devait pas être là ! No, il ne regrettait pas ! C’est impossible, et c’est ce qu’on mon corps était en train de me rappeler. Combien de fois Paris avait su sortir de sa carapace pour avouer des sentiments qu’il ne déclarait à personne habituellement, juste pour me dire qu’il m’aimait et qu’il ne changerait de place pour rien au monde ??? Et moi, combien de fois lui avais-je répondu qu’il était toute ma vie et que je ne pouvais pas être plus heureuse, qu’avec lui à ses côtés ?? On s’était suffisamment parlé pour savoir que cette situation, cette grossesse, on l’avait voulu tous les deux. Bien sûr, je me souviendrais de ce moment de panique lorsqu’on a appris pour l’existence de deux bébés dans mon ventre, au lieu d’un, mais…et alors ? qu’est-ce que ça changeait à notre envie d’être parents ? rien…Paris me l’avait assuré. Rien ne changeait, et on avait compté les jours qui nous amènerait à aujourd’hui. Alors, non, il ne s’agissait pas d’une punition pour avoir voulu précipiter les choses, ni même pour avoir été peu confiante envers moi et mon apparence. J’avais assez payé pour ça par le passé !

    Je me relevais pour me décider à me changer, à m’habiller. Un dernier coup d’œil sur mon reflet pour voir que mon visage se faisait plus défiant que jamais. Comme si j’étais en train de m’affronter de me dire à moi-même « Tu ne faillis pas maintenant ! » J’aurais au pire tous les droits de paniquer, ou de m’en vouloir une fois qu’on m’annoncerait clairement ce qu’il se passe en moi ? pourquoi je n’ai pas mal, pourquoi je ne sens rien… En attendant, il faut que je fasse ce que l’on attend de moi, et ce que j’ai toujours fait jusqu’ici : prendre soin de moi, pour quoi tout aille pour le mieux. Je fis quelques pas vers la porte, non loin d’elle, sur le petit meuble, se trouvait une pile de vêtement que j’avais soigneusement plié le matin même. Il y avait de quoi me changer, je le savais, et c’est sans réfléchir que j’attrapais pantalon et chemise ample. Machinalement je me déshabillais puis m’habillais, n’écoutant rien d’autre que les battements de mon cœur dans mes tempes, et le bruit de ma respiration qui résonnaient dans la pièce. Et c’est au moment où je m’étais à nouveau servir de la baignoire pour m’asseoir afin d’enfiler plus habilement mon pantalon, que je sentis un nouveau soubresaut, un peu plus violent que celui de tout à l’heure. Il m’avait coupé dan mes gestes et ma respiration alors que mon corps lui se réveillait soudain…les deux bébés avec lui. Un énorme sourire se dessina sur mon visage alors que ma main venait se poser sur mon ventre. Oui, enfin ! Je sentais…je sentais cette douleur qui s’était fait discrète depuis tout à l’heure et qui m’avait terrorisé.

    Et dire qu’au plus profond de ma conscience, tout en me persuadant que personne ne cherchait à me punir, que Paris m’aimait, que tout était normal et juste, une autre voix elle, avait été jusqu’à me dépeindre le pire : une grossesse qui prenait fin avec la mort de ces deux êtres. Oui, cela m’avait traversé l’esprit, mais par peur, je m’étais refusé de le penser en préférant me poser tout un tas d’autres questions…j’avais voulu faire taire ce que je redoutais, mais heureusement, ces deux petits bouts en moi me rappelaient qui ils étaient : Des Maconahey !! Et aussi fort et fier que leur père, ils naîtraient !!
    Une contraction se fit sentir me laissant casser en deux sur la baignoire, mais contre tout attente, je n’en pleurais pas, ne m’en plaignait pas. J’en étais heureuse ! Et d’autant plus heureuse quand Paris se décida à me rejoindre, sans doute lui aussi gagné par la peur. Je lui assurais que maintenant, c’était sûr, j’avais bel et bien mal, et sa réponse – qui en aurait hurlé plus d’une – me fit éclater de rire : « C’est même mieux que Génial !! Ca fait du bien ! » du bien au moral surtout ! Et alors que mes précédentes minutes passées dans cette salle de bain, m’avait paru être une éternité, voilà qu’elles semblaient se déroulées à la vitesse de l’éclair depuis que Paris était entré. Sans doute parce qu’il n’y avait que lui pour éveiller ainsi mon corps et mon âme… il m’assura que tout se passerait bien et j’hochais la tête, convaincue qu’il avait la parole juste, les mots qu’il fallait. Et il continua de me placer dans une bulle de sûreté et de confort en me prenant dans ses bras pour m’amener jusqu’à la voiture ; en ajustant ma position sur le siège passager ; en m’indiquant avoir fait le trajet sous toutes les formes possibles pour en prendre le plus sûr et le plus rapide jusqu’à l’hôpital. Ces dix ou quinze minutes n’eut même pas le temps d’être pénibles, ni même l’attente à l’hopital jusqu’à l’obtention d’une chambre…ce qui le fut cependant, furent les paroles de l’infirmier, qui bien que très gentil et patient, nous annonça qu’on était pas prêt de voir les bouilles de nos petits bouts pointer le bout de leur nez. Dilaté à 5 ?? sérieusement ??

    Quand Paris revenus dans la chambre, on pouvait voir ma tête de fille déçue ou contrariée. « A 5 ?? dilaté à 5 ? c’est que dalle… » déclarais-je à Paris alors qu’il s’installait à côté de moi en tirant un fauteuil jusqu’à mon lit. Il tenait ma main dans la sienne, et sa présence suffit à me calmer. « On aurait de l’aller jusqu’au bout de notre partie de jambes en l’air…j’aurais été bien plus dilatée. » lançais-je avant de m’entendre parler. Je me mis à rire avant de m’excuser « Pardon…ce n’est pas top ce que je viens dire là, mais… » autant en rire hein ?? Il y eut un petit moment de silence, très bref, avant que Paris ne vienne me complimenter sur ma bravoure. J’haussais les épaules, tout en fronçant le nez, pas sûre d’être si courageuse que cela. « Je sais surtout que je suis la femme la plus chanceuse, parce que j’ai à mes côtés le mari le plus patient, le plus compréhensif, et le plus attentionné qu’il soit. » A mon tour de lui embrasse les doigts qui était toujours entrelacé aux miens « Je tiens vivement à m’excuser pour l’enfer que j’ai pu te faire vivre, ou tout du moins pour la frustration de ces derniers mois. Je te promets de me racheter au centuple. »


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    HJ: c'est con qu'il y ait pas le défi des 2000 mots, j'aurais bien fait les 50 derniers qui me manque sur celui là pour y arriver !!
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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Les bébés se faisaient attendre, savaient-ils au moins que leur père était l’être le moins patient de l’univers ?! Paris se retenait à grande peine de plonger la tête entre les jambes de sa femme pour interpeller son fils et sa fille afin qu’ils se magnent le cul pour sortir. Non mais c’est vrai, ils attendaient quoi ?! Une invitation en trois exemplaires ? De terminer de tout nettoyer comme si, ils allaient subir un état des lieux ??! Summer n’était pas en reste de son côté car elle lui lança une connerie qui le fit éclater de rire. « Oh bordel babe… vaut mieux que je retienne la connerie qui me vient en tête parce que là, ce serait vraiment gore » rigola-t-il en secouant la tête pour mieux prendre sa main et lui dire combien il la trouvait merveilleusement courageuse. Non mais c’est vrai, il fallait trouver la force d’expulser deux êtres humains de son corps, de souffrir le martyre juste pour avoir deux beaux enfants. Paris était admiratif, lui qui ne supportait pas les piqures. Bon, d’un côté, il était le genre de mec à se prendre des uppercuts pour le plaisir et de l’autre, de chouiner comme un bébé dès qu’il voyait la moindre seringue apparaitre dans son champ de vision. Le paradoxe à la Maconahey ! « Je ne sais pas si on peut dire que je suis le plus patient des maris parce que j’ai vraiment hâte que tu accouches là maintenant » dit-il avec un léger sourire pour mieux embrasser le dos de sa main et s’asseoir sur le bord de son lit, son autre main, caressant la joue de son épouse, ramenant une mèche rousse derrière son oreille. « Arrête, ce n’était pas l’enfer.. bon je te l’accorde que je ne dirais pas non pour retrouver notre vie sexuelle mais dans l’ensemble, tu as été merveilleuse. Je m’attendais à tellement pire. On m’avait dit : tu verras, les femmes enceintes sont casses-couilles mais toi non. Tu ne m’as pas levé à trois heures du mat pour des envies débiles… Tu as juste été parfaite » dit-il en se penchant vers elle pour l’embrasser. « En réalité, je trouve que tu as été une Maconahey du feu de dieu… et bientôt, tu monteras à ces deux petits monstres, qui c’est le boss » souffla-t-il avec un tendre sourire.

    Les heures passèrent et Paris faisait le con pour tromper l’ennui mais également changer les idées de sa femme. Il avait même trouvé le moyen d’organiser une visio skype avec Bonaventure ainsi qu’avec Leonidas/Joan pour que tout le monde soit au courant de l’arrivée imminente des bébés. « Nous allons pouvoir aller en salle d’accouchement, les bébés arrivent ! » leur annonça le médecin, après un dernier contrôle. « Allez babe ! Tu peux le faire !! » l’encourageait-il en la suivant alors qu’une infirmière, l’aidait à se préparer.


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      Summer & Paris

      Libérée, Délivréééé !!

    (je peux maintenant pousseeeer ♪)

     

      Je me sentais déjà honteuse à l’idée d’avoir prononcé une phrase aussi provocatrice que peu glamour, mais la remarque de Paris à son tour ne m’aidait pas à calmer le rouge qui me montait aux joues ! à moins que ce ne soit le stress d’être à l’hôpital à devoir attendre sans pouvoir faire grand-chose si ce n’est souffrir toutes les dix minutes…puis toutes les 5 minutes ?
    Heureusement que j’avais avec moi le mari le plus présent de la terre, parce que sans lui, j’aurais déjà commencé à paniquer plus que de raison. A la place, je préférais profiter d’un moment de répit accordé par les deux être qui allaient naître, pour présenter mes excuses à Paris pour mon comportement de ces 9 mois passée. Non pas que j’avais été exécrable, loin de là comme le soulignait le Dunster lui-même. Mais disons que mes sauts d’humeur avaient souvent joué les montagnes russes, et que parfois, Paris avait dû faire preuve d’imagination, de patience et de bien d’attention pour tenter de calmer mes angoisses ou mes petites crises. Alors que Paris m’expliqua n’avoir pas trop subi, n’ayant joué les épouses enceinte chieuse au point de le réveiller pour des envies ridicules en pleine nuit, je me mettais à rire en levant un doigt en l’air en signe de rectification : « Ah ? tu oublies la fois où je t’ai demandé du sirop d’érable pour aller avec mes crêpes ? » C’était au tout début de nos discussions autour du voyage au Canada, le prochain événement que nous proposions pour la Dunster House ; on avait tellement parlé de ce qu’il pouvait y avoir à faire ou à voir, que j’avais commencé à exprime mon envie de manger du sirop d’érable et que cette envie s’était faite soudain pressante et que j’avais presque fondu au bord des larmes lorsque j’avais vu que nous n’en avions plus en réserve. Mais c’est vrai qu’au-delà de ça, et du fait que Paris avait du joué les véritable Mary Poppins à sortir de son sac mille et une astuce pour m’empêcher de devenir dingue, il est vrai que je n’avais pas été jusqu’à lui pourrir la vie. Mieux encore : aujourd’hui, cet homme extraordinaire que j’avais eu l’honneur d’épouser me complimentait, voyait en moi un courage, une bravoure dont j’avais l’ignorance jusqu’ici et qui me fit sourire de plus belle. Ces mots touchants, et aussi encourageant, me rendait soudain impatiente. Je n’avais plus peur à l’idée d’accoucher ! Je voulais déjà y être.

    Les heures passèrent pendant lesquelles j’avais cherché à m’occuper en vérifiant les valises que Paris avait préparé, pour mieux lui dire qu’il avait oublié de mettre une brosse à cheveux et que malheureusement pour moi je n’avais pas la chevelure parfaite de Raiponce et que sans brosse à cheveux j’allais finir comme une lionne. Autant dire qu’à cette remarque, Paris ne s’était pas empêché de me rappeler qu’il préférait quand je jouais les lionnes mais ça, c’est une autre histoire. J’avais aussi énuméré ce qu’il allait falloir faire à mon retour de l’hôpital, une fois les jumeaux nés – regrettant même de n’avoir pas eu le temps de passer l’aspirateur dans la future chambre des bébés - comme si contrôler ce qui se passerait après, m’aidait à mieux contrôler l’instant présent entre deux contractions ou je hurlais avoir envie qu’on m’assomme ! Et plus le temps passait, plus les contractions se rapprochaient et plus je demandais à Paris de m’achever…Et encore nue fois, il avait réussi à me distraire en appelant Bonaventure, ou même Léo et Joan devant lesquelles j’avais pleuré de joie en leur avouant à quel point je les trouvais trop beau et trop choupie ensemble !! Moment bizarre et très inconfortable pour eux, mais ça m’avait fait du bien !!

    Et finalement le médecin nous avait enfin annoncé que le moment était venu. La panique revenait alors et je jetais un regard à Paris alors que ce dernier me disait que je pouvais le faire. « Non, non, non non…Il faut que tu y ailles à ma place, je n’y arriverais pas ! » déclarais-je, ayant apparemment perdu mon cerveau en même temps que mon self-control. « Je ne suis pas prête ! » répétais-je, mais le médecin lui, disait le contraire « Si si vous l’êtes Summer, vous l’êtes… »

    Une fois en salle d’accouchement, les gens s’affairaient autour de moi, pendant que moi, je m’agitai dans le lit, n’arrivant pas à trouver une position confortable. « On va se mettre en place… » le médecin positionna mes jambes et souleva le drap « Oh mince, je ne me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie » déclarais en jetant la tête en arrière sur l’oreiller, cherchant Paris du regard. Ce dernier s’approcha de moi pour prendre ma main et me caresser le front, et le médecin refit surface « C’est Parfait ! tout se présente très bien…Quand je vous le dirais, il faudra pousser. D’accord ? » Paris hochait la tête, pendant que moi au contraire, je la secouais vivement « Et qu’est-ce qu’il se passe si Là, j’ai envie de pousser ??? » Le médecin souriait, et déclara « C’est normal, que vous ayez envie, le premier à l’air pressé ! » un dernier coup d’œil sous le drap et voilà le signal : « Allez vous pouvez y aller, Summer !! Allez-y pousser ! poussez, poussez poussez !! Encore, c’est bien, encore ! » Entendais-je alors que moi, je cherchais à tout donner, tout en ayant l’impression de ne rien faire du tout ! C’était frustrant !! je perdais en énergie et était en train de réfléchir à des trucs cons comme "et si je pousse trop fort, qu’est-ce que ça va faire ? est-ce que je leur fais mal ?? "…et je vous passe bien évidemment la question la plus honteuse et la moins flatteuse. Je ne préfère pas m’éterniser dessus. Là, je manquais d’air, d’énergie, de tout ! Le médecin et Paris avait dû le voir vu que les deux me demandait de respirer et de reprendre des forces. Alors que je reprenais mon souffle, tout en m’adressant à Paris « Je commence à comprendre ce que ta mère me disait quand elle me parlait du jour où elle t’as mis au monde et qu’elle avait l’impression d’accoucher d’un boulet de canon !! »


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    HJ: Désolée, je te jure que c'est pour les défis, et pas parce que je sais pas m'arrêter  Libérée, Délivréééé.. (je peux maintenant pousseeeer ♪) !!   - Page 2 166564858
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    Lien du postMar 17 Avr - 11:45
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      Summer & Paris

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      En prenant du recul sur la grossesse de sa femme, Paris comprit qu’il était passé à travers les gouttes car Summer n’avait pas été casse-couille. Pourtant, on n’avait pas arrêté de lui dire : tu vas voir, elle va avoir de drôles d’envie, elle va être soupe au lait, tu pourras plus rien lui dire sans qu’elle prenne la mouche. Bref, on lui avait prédit l’enfer sur terre et le jeune homme avait réellement fait un travail sur lui-même pour s’y préparer. Résultat des courses : rien, nada. Avait-il été déçu ? Oh non. Il connaissait parfaitement son caractère de merde pour savoir que c’était une putain de chance que Summer ait vécu une grossesse tranquille. Bien sûr, elle avait manqué de confiance en elle au fur et à mesure que son corps s’était élargi pour accueillir leurs jumeaux mais il avait su trouver les mots du moins, il avait essayé de les trouver. Summer était toujours magnifique à ses yeux et le Dunster était certain d’une chose : même si elle conservait ses kilos de grossesse, il continuerait à la voir comme la femme la plus magnifique qui existe sur Terre. Il y a encore quelques années, il n’aurait pas tenu ce genre de discours. Paris avait beau ne pas avoir d’exigence quant à ses maîtresses, il s’était toujours tourné vers des jeunes femmes belles et aux formes de mannequin. Quitte à pêcher de temps en temps, autant faire des prises d’exception et non, de se lancer dans la compétition de pêche au thon. Heureusement, Summer l’avait changé et lui avait donné de l’intelligence dans ce domaine. Grâce à son expérience avec l’anorexie, Paris avait pris suffisamment de recul pour comprendre qu’un corps pouvait être votre pire ennemi. Lui-même avait connu une sale période : trop maigre puis tout l’inverse, il avait sculpté son corps à la fois pour devenir une arme de protection mais également, un objet de satisfaction. Hors de question que de rester cette crevette que tout le monde harcelé comme durant son enfance. Il était devenu cet homme à la carrure d’armoire à glace mais ne comptez plus sur lui pour être un mari crétin au point de mettre sa femme mal à l’aise. Summer pourrait compter sur son amour et son soutien qu’elle fasse un régime ou non seulement, connaissant son épouse, il savait qu’elle ferait tout pour retrouver sa ligne. A lui de faire en sorte qu’elle ne retombe pas dans ses vieux démons. Paris s’était fait le serment de la protéger comme elle l’avait protégé.

    Pour en revenir à cette histoire de caprice, il y avait bien eu cette fois où elle avait exigé du sirop d’érable. « Cela compte pas babe… j’ai pas trop galéré pour t’en trouver » répondit-il. Dire que toute cette histoire avait débuté avec une simple conversation sur le Canada qui était, la grande destination où les Dunster allaient pouvoir s’éclater. Paris n’avait jamais osé lui avouer qu’il avait fini par raqueter sa propre mère pour devenir le héros de sa femme. Summer l’avait regardé comme s’il était l’incarnation masculine de cette Mary Poppins quand il était rentré, victorieux de sa chasse. « Je maintiens ce que j’ai dit : tu m’as épargné au maximum et tu as gagné le droit de me tuer les doigts le moment venu » plaisante-t-il.

    Les heures passèrent et Paris chercha à l’occuper du mieux qu’il le pouvait surtout que lui-même ne tenait plus en place. Il avait tellement envie de passer à l’action qu’il se forçait à ronger son frein. « Je connais ce regard… Raaah Summer, t’es quand même pas en train de penser au ménage ?? Sérieusement, t’es pire que la Raiponce de ce foutu conte de fées. Si je te laissais faire, tu serais même capable de faire le ménage dans cette chambre si on te filait un aspirateur » râlait-il avec tendresse avant de l’embrasser. Heureusement pour lui, le travail commença et bien vite, Summer se raccrocha à lui. « Euh babe… je peux faire beaucoup d choses pour toi mais pas ça » rétorqua-t-il en évitant de se marrer car il tenait à sa vie. Il n’oubliait pas que sa femme avait de longues années de pratique du judo. Cela le foutrait mal de se faire casser la gueule par son épouse non ? « Allez courage bébé.. tu vas y arriver ! Dis toi qu’ils sont moins gros que moi à leur âge » tentait-il de lui remonter le moral. Il n’allait quand même pas lui rappeler que sa mère lui avait dit qu’en accouchant de lui, elle avait dû être recousue car il avait tout explosé sur son passage. Mouais, ce n’était franchement pas utile.

    L’accouchement sembla durer une éternité. Summer pleurait et criait de douleurs et Paris se sentait si impuissant qu’il se contentait de grimacer quand elle lui tordait les doigts, à chaque poussée. Il était prêt à tout supporter. Distraitement, il s’excusait à chaque fois que la jeune femme insultait un membre de l’équipe médical mais ces derniers semblaient être indifférents, peut-être trop habitué à la chose. « Allez bébé, encore un peu, tu vas y arriver » l’encourageait-il en embrassant son front, de temps à autre pour lui montrer tout son soutien. Finalement, les bébés naquirent et Paris poussa un soupir de soulagement avant de voir sa main trembler quand le médecin lui demanda de couper les cordons ombilicaux. Si sa main tremblait, ce n’était rien à ses yeux embués de larmes d’émotions. Ses enfants… il était à nouveau papa et cela, pleinement. Summer lui avait fait le plus merveilleux des cadeaux et quand on déposa les bébés sur sa poitrine, il ne put retenir les larmes de s’écouler sur ses joues. La famille était presque au complet mais c’était le plus beau jour de sa vie. « Tu as été fabuleuse… ils sont si beaux » murmura-t-il avant de l’embrasser avec amour pour mieux caresser d’un doigt, leur petite joue. Ses enfants, ils étaient enfin là… « Merci… Merci Summer » souffla-t-il en la couvant du regard. Paris n’avait jamais été aussi heureux qu’à cet instant précis. Il était enfin un père complet. C’était tout simplement magnifique, majestueux. On termina par reprendre les bébés et Summer ferma les yeux, épuisée. « Dors bébé, je veille sur vous » murmura-t-il en déposant un énième baiser sur son front.

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