Je le retrouvais enfin. C'était inespéré après les batailles que nous nous étions livrés. Mais, enfin, je le retrouvais. Pour mon plus grand bonheur, ma plus grande satisfaction. J'étais amoureuse de cet homme, de lui entièrement, de son côté sombre et de son côté cœur. Enfin, les mots étaient dit et nous n'avions plus rien à nous cacher nous concernant. Quelque chose me disait que grâce à cela, ça allait être plus facile. Il savait ce que j'avais sur le cœur, officiellement. Mes lèvres retrouvaient les siennes sans retenu et rapidement, j'étais assise sur son bureau, mes mains caressant son corps a travers le tissu de sa chemise. Il était à moi, entièrement à moi et à personne d'autre. En retour, je lui appartenais, corps et âme. Je ne pouvais m'empêcher de lui répéter les choses. Il n'y avait que moi désormais. Moi, seulement moi. Aucune autre femme. « Si je m'engage Alaska, c'est pas à moitié. » Mon regard se perd littéralement dans le sien, un sourire aux lèvres. Je hoche doucement la tête de haut en bas et je viens l'embrasser à nouveau. J'étais amoureuse, dingue de lui. Mon cœur battait à une vitesse folle et je n'allais bientôt plus répondre de rien. J'avais simplement une dernière requête, après le travail, je voulais qu'il vienne chez moi. Je voulais passer la nuit dans ses bras et en réalité, c'était non discutable. « Oui... » C'était ce que je voulais entendre. Désormais, je me laissais totalement faire, lui rendant son baiser langoureux et l'aidant en remontant ma robe. Je l'emprisonnais entre mes cuisses et j'en profitais pour défaire sa chemise. J'étais à lui, entièrement à lui et il m'avait tellement manqué, que ça me faisait un bien fou d'être là. Après des longues minutes de bonheur, je retrouvais mes esprits, me redressais et réajustais ma robe pendant qu'il faisait de même. « Par contre. J'arriverais pas avant minuit. » - « Pas de souci. Du moment que tu ne réveilles pas Lilou » Sinon, je lui collais dans les bras pour qu'elle se rendorme. Mais là, je dois avouer que j'avais pas tellement envie de partir et de le laisser travailler. Je le regardais quelques secondes et je me jetais littéralement dans ses bras pour un dernier gros bisou. « À tout à l'heure » que je lui soufflais avec un clin d’œil avant de finalement quitter les lieux.

À la maison, je renvoyais la nounou chez elle après lui avoir donné quelques billets. Lilou dormait déjà, mais j'allais vérifier sans bruit que tout était en ordre, lui laissant simplement sa petite veilleuse et refermant la porte. Une douche rapide et je me glissais dans le lit simplement vêtue d'un débardeur, avec un thé et un manuscrit. Lire avant de me mettre au lit, normal et en plus de ça, ça m’avançait dans mon travail. Que demander de plus ? Finalement, je m'endormais sans même m'en rendre compte, la tasse sur la table de chevet et le manuscrit entre les mains.



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