Ce serait un euphémisme de dire que ça s’est mal terminé la dernière fois qu’on s’est vu tous les deux. Pourtant, j’ai pas l’impression que ça n’change quoi que ce soit maintenant. Certes, on a dit des choses tous les deux, mais on a simplement été honnête et franc et j’voudrais pas que ce soit autrement. Puis, j’ai enfin réussi à mettre la main sur toi, à te faire voir qu’il était inutile de t’empêcher de quoi que ce soit. Il en aurait quoi à foutre Edward au fond? Probablement rien. Pire, il serait sûrement même bien content de me voir avec toi. Ta famille est riche, t’es un héritier et quoi d’mieux pour monsieur Bushnell qu’un peu plus d’argent? Ça me dégoûte rien que d’y penser, mais c’est pas vraiment à ça que je pense alors que je suis en route vers chez toi, non. Je repense à ces sms qu’on s’est envoyé, à ce que tu m’as dit aussi. C’est clair maintenant, il n’y a plus d’ambiguïté, on s’attire, on se plait. Reste à voir maintenant ce qu’on fera à ce sujet… Et c’est ce que je compte bien découvrir alors que je monte à ta porte et toque en attendant que tu viennes m’ouvrir.

Sérieux ? Je t’ai vraiment dit de venir me trouver chez moi ? Et tu as accepté ? J’ai vraiment eu le culot de faire ça ? Je regarde mon téléphone depuis plusieurs minutes désormais, comme si tu allais m’envoyer un message texte pour me dire qu’en fin du compte, tu ne viendras pas et que tu as trouvé autre chose de mieux à faire. En fait, je l’espère presque qu’il s’agit de ça, comme ça, je n’aurai pas à t’avouer la raison pour laquelle je t’ai fait venir ici. Et disons, que cela n’a rien à voir avec une partie de Scrabble. Les mots et moi, ça ne fait pas mon ménage, mais la langue par contre… Enfin, bref, lorsque je repense même à lorsque je t’ai dit que tu m’attirais. C’est vrai dans un sens, mais il ne faudrait pas que mes écrits soient déformés. Je ne pense pas que tu sois du genre à déjà imaginer ton futur avec un mari et des enfants, mais je ne te connais pas beaucoup. Je connais la Serah d’avant, celle avec des deux couettes de chaque côté de la tête, lorsque nous étions gamins, mais par la suite, nous nous sommes perdus de vue. Qui es-tu devenue ? Qu’est-ce qui me dit que je ne découvrirai pas une facette de toi qui me déplaît ? Et… Si nous finissons à baiser ensemble et qu’en fait, je trouve que t’es à mourir d’ennuis.. Comme dirait ma mère, les "si" ne mènent à rien. Et heureusement, je n’ai pas eu à m’avancer un peu plus dans mes réflexions, que quelqu’un cogna à la porte, j’imagine que tu es arrivée. J’ai ouvert la porte, souriant comme si j’avais gagné le gros lot au loto et te laissai entrer. « T’es du genre straight ou tu m’accompagnes ? » Je te demande, pointant du doigt le petit sachet de poudre blanche sur la table de salon. J’allais m’en faire une, avant que tu m’envoies un texto, or, j’ai été déconcentré. « Sinon, j’ai d’autre produit dans ma chambre ! »

Un large sourire orne tes lèvres lorsque la porte s’ouvre et ce dernier est contagieux puisqu’il se propage jusqu’à mon visage. Je te regarde l’air légèrement stupide, mais charmé par ta bonne humeur. « T’es du genre straight ou tu m’accompagnes ? » Je suis ton geste vers la table du salon et avise le sachet de poudre qui y trône. « Sinon, j’ai d’autre produit dans ma chambre ! » Je me mordille la lèvre et me permet d’entrer avant d’aller directement vers le canapé. « Moi, straight? Come on Silas, tu sais comme moi que je ne le suis ni au lit, ni dans la vie. » Il y a bien longtemps que j’ai commencé à profiter des plaisirs procurés par la drogue et par le sexe. Puis, la poudre, c’est mon petit pêché mignon en plus. Je lève la tête vers toi avec un sourire énigmatique aux lèvres. « Tu veux la faire sur moi...? » Ouais, c’est peut-être pas comme dans les films où ils se font des lignes sur le cul des putes, mais selon moi, c’est encore mieux en fait…

J’aime ça, voir qu’elle me sourit aussi. Nous avons vraiment l’air de deux imbéciles heureux, l’un devant l’autre, mais ça ne me fait rien. Je n’arrive pas à croire que je l’ai invité pour me la faire. Surtout avec tout ce qu’on s’est dit la dernière fois que nous nous sommes vus. Je la laisse donc entrer à l’intérieur et se diriger vers le salon, alors que je ne manque pas une seconde de regarder son joli petit cul qui me fait tant rêver depuis notre dernière rencontre. « Je suis supposé savoir ça ? T’es sûr ? » Non, je ne savais rien, justement. Je ne la connais pas au lit et de plus, même si nous nous connaissons depuis que nous sommes gamins, nous nous sommes perdu de vue et depuis qu’elle est arrivé à Boston, j’apprends à connaître son nouveau elle. « J’peux dire que ça ne me dérange pas de connaître celle du lit ! » Et je me mets à sourire de nouveau comme un idiot. Bordel Silas, il t’arrive quoi ? Depuis quand tu agis de cette façon, comme ça ? Je me donne une gifle mentale pour me reprendre et écoute ce qu’elle a à me dire. Me faire une ligne sur elle ? Je me pince les lèvres, ce n’est pas une bonne idée, vraiment pas. Mais après tout, je l’ai invité pour que ça aille jusque-là, non ? « Y a bien des choses qui me tente de faire sur toi… Si tu y tiens, j’vais pas refuser. » Et je repense au fait qu’elle voulait prendre son temps, alors je n’allais pas lui demander de se déshabiller, mais j’avais ma petite idée pour que je puisse en profiter tout en respectant son intimité. « Couche toi sur le canapé, j’vais m’en faire une et tu feras la tienne comme tu veux ! » Moi, j'avais envie de la faire comme suit : je pris le sachet dans mes mains et descendis son t-shirt de sorte qu’elle ait un beau et large décolleté. Évidemment, je me permis de regarder la marchandise, tout en m’asseyant sur le bord du canapé à côté d’elle. Ligne fait, doigt sur une narine, je respire d’un coup sec cette petite poudre magique. Et pourtant, je laisse ma tête au-dessus d’elle et hésite à aller plus loin. J’en ai tellement envie… Au bout de quelques secondes, je me pince les lèvres et reprends une position descente, lui donnant le petit sachet,. Je me maudissait de ne pas y avoir été. Pire qu'un puceau, je jure. J'attrape deux bières par la suite, lui en donnant une après l’avoir ouverte.

« Je suis supposé savoir ça ? T’es sûr ? » J’esquisse un sourire mystérieux et roule les yeux. Non, c’est vrai, tu ne me connais peut-être pas aussi bien. En fait, quand j’y pense, on ne se connait pas beaucoup tous les deux. Mais je ne demande qu’à en apprendre d’avantage si tu savais… « J’peux dire que ça ne me dérange pas de connaître celle du lit ! » Un truc me chatouille à l’intérieur en t’entendant dire ça, mais je garde le tout bien enfoui. Je ne relève pas le commentaire, passant plutôt au sujet cocaïne que je t’offre de faire à même mon corps. C’est risqué si on compte rester tranquille, mais j’ai pas l’impression que tu m’ais invité là pour qu’on se regarde dans le blanc des yeux. « Y a bien des choses qui me tente de faire sur toi… Si tu y tiens, j’vais pas refuser. » Je me mordille la lèvre en te regardant. « Je m’offre tout simplement… C’est toujours plus sympa qu’une table! » Non? D’ailleurs, alors qu’on discute, je retire mon manteau que je lance sur le second canapé à côté de celui où nous sommes installés. « Couche toi sur le canapé, j’vais m’en faire une et tu feras la tienne comme tu veux ! » J’hausse un sourcil et hoche la tête. « Okay.. » Je m’allonge sagement –profite en, j’suis rarement aussi tranquille- et te laisse descendre mon haut encore plus qu’il ne l’est déjà, découvrant une bonne partie de ma poitrine. Je te fixe en silence et ferme les yeux lorsque ton visage s’approche de moi, rejetant la tête vers l’arrière alors que tu aspires le tout par ta narine libre. Lorsque tu te redresses, je rouvre les yeux et nos regards se croisent, s’accrochent. Je te fixe, la bouche entre-ouverte, prête à ce que tu m’embrasses… ce que tu ne fais pas. J’avale difficilement ma salive, tente de ne pas montrer ma déception et me redresse à mon tour alors que tu me donnes le sachet et vas chercher deux bières. Pour ma part, je fais dans le très simple, prenant une partie du contenu du sachet sur l’ongle de mon auriculaire droit et le renifle rapidement avant de passer mon doigt sur ma gencive pour essuyer l’excédent. J’attrape la bière que tu me tends et en bois une grande gorgée avant de me tourner vers toi. « J’te croyais pas du genre à partager. » Que je dis en faisant référence à la poudre que nous venons de partager… Enfin, ça et bien d’autre chose sous-entendu aussi. Sais-tu lire entre les lignes Silas? Je penche légèrement la tête sur le côté, mon regard alternant entre tes yeux verts et tes lèvres si attirantes.

Parfois, je jure que je me trouve taré. Un foutu bon à rien. Il y a une splendide femme couchée sur mon canapé, prête à faire, je ne sais quoi, mais moi… Je me relève pour aller nous chercher des bières. Quel crétin ! J’aurais pu en profiter un tout petit peu, mais non, je m’acharne à rester sage. Une fois la bière donnée, j’avale une gorgée et écoute ce qu’elle a à me dire. « Ouais, bien, j’te jure que ça dépend de quoi on parle et surtout avec qui. » Je la regarde longuement et lui souris. « Genre, je ne serais pas du genre à partager la personne qui partage ma vie, tu vois… Je prône la monogamie. » C’est foutrement bizarre de dire et surtout d’entendre ça, venant de moi, mais c’est bien vrai. J’ai assez donné sur les tromperies et si ça m’arrive encore, je risque de faire un meurtre. Elle ne connaît pas mon passé, ni rien d'ailleurs. Ni même mon orientation. Et soudain, je l’observe et je vois qu’il fixe mes lèvres et mes yeux en alternance, ce qui me donne une idée. Je me lèche, peut-être un peu trop sensuellement les lèvres en la fixant pour finalement venir capturer ma lèvre inférieure entre mes dents. Je sais que ce geste, attire vraiment les femmes. Du moins, celles que je connais. Elles trouvent ça attirant et diablement sexy. J’avoue que ça peu être une marque de tentation. Pour moi, c’est un appel à la luxure, voire un appel au viol. « Serah... » Lui dis-je finalement après quelques secondes. J’avale difficilement avant de continuer ma demande : « … Tu peux arrêter de regarder mes lèvres comme si tu allais me bouffer ? » Arrête ou embrasse moi, mais bordel fait quelque chose, je risque de t’enlever tous les vêtements qui se trouve sur ton dos si tu continues encore à me fixer de cette façon.

« Ouais, bien, j’te jure que ça dépend de quoi on parle et surtout avec qui. » J’hausse un sourcil, curieuse d’en apprendre d’avantage. T’as piqué ma curiosité Silas, c’est pas rien ça. Tu me fixes longuement et je soutiens ton regard, l’air de dire "Bah dit m’en plus!" Finalement, tu souris et explique : « Genre, je ne serais pas du genre à partager la personne qui partage ma vie, tu vois… Je prône la monogamie. » J’hoche lentement la tête. « Je vois. » C’est pas le genre de chose auxquelles j’ai l’habitude de penser si tu veux que je sois franche. Moi qui n’ai jamais été amoureuse, mes relations n’ont donc jamais vraiment été sérieuses. Malgré tout, la simple idée de te partager me répugne et, vu notre relation actuelle, je crois que ça en dit long. On n’a même pas encore couché ensemble alors imaginez si nous étions ensemble. Wô? Ensemble? Qu’est-ce que j’dis là? C’est ton regard là aussi qui incite ce genre de penser. Et que dire de tes lèvres… Tu les humidifies lentement, trop lentement même pour que ce soit un geste naturel. Je fronce légèrement les sourcils, une bouffée de chaleur me traverse et ce sont tes dents qui se mêlent de la partie. Putain d’merde Silas, tu appelles au viol, tu l’sais ça? « Serah... » Ta voix est rauque et je peine à regarder ailleurs que tes lèvres, mais réussis à m’en arracher suivre le mouvement de ta pomme d’Adam. « Mh? » « … Tu peux arrêter de regarder mes lèvres comme si tu allais me bouffer ? » Cette fois tu as mon attention. Je croise rapidement ton regard et déglutis à mon tour, la gorge particulièrement sèche. Pourquoi je me retiens déjà? Ah oui. Il n’y a littéralement aucune raison. Je dépose violemment ma bière sur la table basse et traverse la distance entre nos deux corps dans un temps record, te faisant pratiquement basculer vers l’arrière alors que mes lèvres viennent d’abattre sur les tiennes dans un soupir de satisfaction. Une main sur ton épaule, l’autre sur ta nuque, j’entre-ouvre les lèvres pour approfondir le baiser, ma langue venant rapidement violer la barrière de tes lippes pour retrouver sa jumelle. Je n’avais pas réalisé à quel point ça me manquait de te goûter jusqu’à y avoir droit à nouveau.

Je n’en peu tout simplement plus… J’ai beau résister le plus possible, je n'y arrive pas, c’est plus fort que moi. Je ne vois pas du tout ce qui arrive, en fait, j’entends simplement ta bouteille de bière se déposer rapidement quelque part et sans rien comprendre, tes lèvres se retrouve sur les miennes alors que je bascule vers l’arrière, manquant renverser ma propre bière au passage. Je réussis à la déposer juste à temps, acceptant avant un immense plaisir ce baiser tant espéré. J’ai embrassé des centaines de filles. Je me souviens réellement d’une poignée d’entre elles. Mais ce baiser-là ? Complètement addictif. Nos lèvres s’affrontent et se cherchent, furieuses et humides. Je ne peux pas m’arrêter de la toucher. Mes mains sont partout : sur son visage, sur ses cheveux le long de son dos, sur ses hanches. Je l’attire plus près, avide de la sentir pour qu’elle sente l’effet qu’elle a sur moi. À bout de souffle, je m’éloigne de sa bouche et je m’attaque à son cou. Je me régale d’elle tel un homme qui meurt de faim. Et c’est exactement ce que je suis, affamé d’elle. Je prends une inspiration tout en la léchant, la suçant, et je la mordille pour me frayer un chemin jusqu’à son oreille. Je meurs, je brûle. Je suis en feu et je sens que nous allons partir en fumée d’une seconde à l’autre. Je redessine le lobe de son oreille avec ma bouche et que ma langue se promène sur sa peau. Et je reviens sur sa bouche. Je plonge ma langue, je la glisse contre la sienne de la même manière que je meurs d’envie de glisser ma bite dans son corps humide et accueillant. Je sens ses hanches contre les miennes. Et tout le sang qui reste dans mon corps descend et me durcit. « Tu sais combien j’en ai envie ? Combien j’ai envie de toi ? Oh oui, Serah… j’en ai rêvé. Tu me rends… ah, je n’arrive pas à me rassasier de toi. » Mes mains remontent et glisse là où je sais pouvoir trouver ses seins, frustré de trouver son chemisier et son soutien-gorge sur mon chemin.

Dès lors que nos lèvres se touchent, tout semble exploser autour –une fois de plus. Rapidement, tes mains sont partout sur mon corps et le miens ne demande qu’à être toujours plus près du tient. Tu traces des baisers brulants dans mon cou, ta langue chatouille le lobe de mon oreille et je ne peux que fondre un peu plus sous chaque caresse offerte. Mes doigts agrippent ta chevelure d’ébène et lorsque tes lèvres retrouvent les miennes, j’en profite pour venir m’installer à califourchon sur toi. Putain bébé… t’es tellement prêt, je peux déjà facilement te sentir pousser contre mon intimité même à travers nos vêtements. J’ondule des hanches et me presse au maximum contre toi. « Tu sais combien j’en ai envie ? Combien j’ai envie de toi ? Oh oui, Serah… j’en ai rêvé. Tu me rends… ah, je n’arrive pas à me rassasier de toi. » Je te fais taire d’un nouveau baiser, ma langue à l’exploration de ta bouche avant de me laisser aller à mon tour, traçant d’abord ta mâchoire jusqu’à ton cou que je mordille et suçote. Tes mains quant à elles sont posées sur ma poitrine et je ne fais rien pour t’en empêcher. Pourtant, j’ai déjà la suite bien tracé en tête et elle n’implique pas nos deux corps ne faisant plus qu’un. Pas encore, pas tout de suite. Je l’ai dit que je voulais prendre mon temps pour profiter et je ne mentais pas. Mes intentions n’ont pas changées. Sans crier gare, je me redresse pour me tenir debout face au canapé et t’oblige à te retourner afin d’être assit devant moi. Puis, je me penche pour m’accroupir, mes mains posées sur tes genoux et glissant vers l’intérieur de tes cuisses que j’écarte. Mon regard remonte vers le tient que je soutiens en détachant ta ceinture et ton pantalon en prenant mon temps. « Laisse-moi faire.. » Étape par étape, je te retire ton jeans, puis ton t-shirt en laissant mes doigts parcourir ta peau, mes ongles te chatouiller un peu. Finalement, c’est sous le tissu de ton boxer que je glisse mes mains et le tire vers le bas pour te le retirer aussi. Tu vois où je veux en venir Silas?

C’est comme si je n’avais plus aucun cerveau… Ma bouche et mes mains, faisaient à leur tête, comme si mon corps en avait besoin, comme si tout ça était une question de vie ou de mort. Il me fallait sentir ton corps chaud contre le mien. Je devais à tout prix entrer en toi, pour me sentir bien, ou plutôt savoir ce que tu vaux au lit. Je me suis sans doute fait des attente ou imaginer des choses te concernant qu’il me devient nécessairement de ressentir les effets. À savoir si j’avais raison ou non. Je suis si prêt du but que je peux entendre ton entrejambe me crier de le prendre sans plus tarder, mais tu en décides autrement. Bordel de merde ! Tu viens de te relever et dans ma tête tout est terminer. Je n’ai plus envie de la tenir cette promesse de merde. Face à toi, probablement le visage tout aussi frustré, excité, je te regarde, prêt à riposter, à argumenté que je te veux, là maintenant et toute suite. Je n’ai le temps de rien dire que tu t’accroupis devant moi écartant mes cuisses. Mon regard change alors et ma langue passe sur mes lèvres, sachant pertinemment ce qui allait se passer dans les minutes à venir.