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    I won’t let you down ever again ☘ Hecate
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    I won’t let you down ever again
    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    Elle est enfin revenue ce soir. Plusieurs fois, dans les jours qui ont précédés, tu as songé à aller la voir pour t’assurer qu’elle allait bien. La crainte de dépasser les bornes, du moins celles d’un simple ami t’ont retenu. Et au vu des circonstances tu ne te sentais pas de lui énoncer les raisons qui te poussaient à être si protecteur envers elle. Même si tu sais que tu ne vas pas devoir tarder plus que tu ne le fais depuis ces mois passés…
    Tu ne peux pas empêcher ton regard de revenir à elle chaque seconde. Tu suspectes chaque homme qui l’observe un peu trop longuement, qui se rapproche un peu trop. Tu bouillonnes intérieurement depuis que tu as appris pour l’agression. Gabano vous a fait un speech à toute la sécurité pour que vous veilliez plus consciencieusement sur les filles. Tu n’étais pas là ce soir-là, encore une fois. Tu aurais voulu être là pour leur casser les doigts un à un, leur refaire le portrait avant même qu’ils ne puissent poser, ne serait-ce qu’un ongle, sur la prunelle de tes yeux. Sauf que tu n’étais pas là. En revanche ceux qui y étaient de service, ils ont passé un sale quart d’heure quand tu l’as su. L’un d’eux arbore toujours un coquard d’ailleurs, mais tu t’en fiches pas mal. Après tout, par sa faute Hécate aussi porte les stigmates de cette nuit. Les hématomes sont bien cachés sous le maquillage mais ils sont toujours là. Sans compter les cicatrices qui ne se voient que si l’on sait regarder, celles qui se cachent au fond des yeux, dans un sursaut quand une porte claque, dans un tremblement de main quand elle est submergée. Les clients ne le remarquent pas, ils n’ont d’yeux que pour elle mais ne la voient pas, pas comme toi. Tu voudrais l’arracher de la scène, l’envelopper dans du papier bulle pour que l’horreur du monde ne puisse plus l’atteindre. Pourtant tu n’en fais rien. Tu fais ton boulot, tu scrutes chaque allée et venue, chaque client, habitué ou non.
    La soirée se passe, pas grand-chose à déclarer, quelques clients un peu trop avinés à qui tu montres gentiment le chemin de la sortie, quelques-uns qui manque de prendre, littéralement, la porte dans la tronche, rien qui ne sorte vraiment de l’habituel en somme. Ton service se termine, tu as encore ton rapport des incidents de la soirée à remplir, cela ne te prend pas trop de temps, tu as pris le coup en trois mois. Tu ranges le tout, salue tes collègues et sors. Contrairement à d’habitude tu prends ton temps, tu fumes une clope – une vieille habitude prise en prison et dont tu n’as pas pu te débarrasser – puis deux. Tu vois certain de tes collègues partir, des danseuses aussi qui te saluent d’un sourire. Puis elle sort à son tour, ta fille, Hécate. « Ça y est, soirée terminée ? Pas trop d’ennuis avec les clients ? Si jamais tu sais que je peux les retrouver et leur casser un doigt ou deux. » railles-tu en riant pour donner le change, car au fond, tu penses chacune de tes paroles, un mot de sa part et tu les réduits en cendre. Tu évites soigneusement de lui demander comment elle va, tu t’en doutes un peu et tu ne veux pas qu’elle te mente. « On vient te chercher pour rentrer ? Ton frère peut-être ? » demandes-tu à la jeune femme. Tu veux t’assurer qu’elle rentre saine et sauve, s’il le faut tu es prêt à devenir son garde du corps personnel, tu as déjà demandé à ton patron de te mettre sur les mêmes horaires et jours qu’Hécate, tu ne veux plus laisser l’occasion à ses agresseurs de venir finir le travail.
    black pumpkin


    @Hecate Malcolm
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    Lien du postJeu 11 Jan - 16:43
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    T'es épuisée, mais tu pouvais pas décemment rester une journée de plus chez toi. Et pourtant, les premiers jours, t'osais plus franchir le seuil de ta porte, tu sursautais même quand Lenny arrivait derrière toi, et ça, t'y es pas habituée. Les médecins t'ont prévenue, pourtant. Le choc post-traumatique, un truc du genre. Puis évidemment, c'est pas comme si ton reflet dans le miroir t'aidait vraiment à passer à autre chose, alors que tu passes doucement du fond de teint sur tes hématomes. Ils ont frappé ton visage, en premier lieu. Pris plaisir à gâcher les traits de ton visage, parce qu'ils savaient que c'était une part de ton gagne pain. On vient pas voir danser une fille au visage gonflé et blessé. Tout ça pour vous faire du mal, à toi, à Lenny, sans même que tu saches les raisons d'une telle violence. Vous étiez pas les seuls, tu le sais. Mais pourquoi fallait-il qu'ils en arrivent là, qui qu'ils soient ? Tu pensais pas que la plaisanterie irait si loin, après tout, quand ils vous ont enfermé, personne n'est venu vous toucher, vous aviez même de quoi vous nourrir... Un geste trop brusque t'arrache une grimace, te tire de ta rêverie, alors que tu recules pour regarder le résultat. On dirait qu'il ne t'es rien arrivé. Pas l'ombre d'une trace, d'un bleu, rien. Tu sais que ce soir tu vas pas danser, t'as deux côtes fêlées, et Gabano t'avait même proposé de prendre plus de jours de congé. Mais t'as préféré demander simplement à rester derrière le bar. Non seulement t'as besoin de fric, mais en plus, si tu restais un soir de plus ici t'allais finir par devenir folle.

    C'est comme ça que t'as fini par retourner au Nirvana, sans trop laisser le choix à Lenny malgré ses réticences à te laisser bosser un soir où il ne pouvait pas te chercher. Tu lui promet de rentrer avec des collègues. Au fond, t'es même pas sûre de finir à la même heure que qui-que ce soit, et Ziggy travaille pas. Mais t'as l'impression que c'est le seul moyen pour qu'il te lâche, et tu veux pas qu'il se foute dans la merde pour tes beaux yeux. Un peu plus. Parce que tu le sais, Lenny, les trois quarts des conneries qu'il fait c'est en rapport avec toi. Il s'est fait tirer dessus pour se faire du fric, pour toi. Et c'était hors de question qu'il s'enrôle dans des conneries parce qu'il aura perdu son boulot à cause de toi, alors tu préfères lui mentir. Étrange logique, mais tu tournes comme ça.

    A la fin de ta "journée", tu retournes dans la zone réservée au personnel, et laisse échapper un long soupir. Le masque tombe, sous le regard inquiet de ces collègues qui sont un peu devenues tes camarades de fortune. Et à peine as-tu perdu ton sourire, que tu en feins un nouveau pour les rassurer, les saluant alors que certaines retournent vers les clients. La soirée est loin d'être finie au Nirvana, mais toi, tu t'arrêtes là pour ce soir. Tu enfiles ton trench coat que tu boutonnes jusqu'en haut, sort tes longs cheveux bruns de ton col tout en poussant la porte de sortie, le souffle coupé, anxieuse déjà à l'idée de ce premier trajet de retour seule. C'est là que tu repères Shane, et l'anxiété se tarit un petit peu. Avec un peu de chance, il prends les transports en commun aussi ? A sa proposition, tu secoues la tête avec un sourire léger. « Fini pour ce soir oui ! Et non.. ça va, derrière le bar on a beaucoup moins d'emmerdes que sous les feux des projecteurs. Merci Shane. » Tu voudrais rire avec lui, honnêtement, mais il devra se contenter d'un sourire sincère. C'est plus que ce que la plupart ont eu ce soir. A sa question, tu pinces les lèvres, jette un regard vers la rue que tu as empruntée ce soir là. « Non.. Mon frère travaille aussi, et je lui ai peut-être un peu menti pour qu'il me laisse aller bosser. » Tu fais un sourire contrit, explique non sans une pointe de tendresse dans la voix: « Il est protecteur, mais .. j'peux pas lui demander de mettre sa vie en pause pour moi à chaque fois. » Parce qu'il le ferait, tu le sais. Tu sors ton paquet de cigarettes de ta poche, avant de demander, innocemment.. ou pas tant que ça « T'as fini aussi ? Ou tu fais juste une pause ? »
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    Lien du postVen 12 Jan - 1:37
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    Ça te fait mal au cœur de voir Hecate comme ça. Blessée et apeurée même si elle le cache bien, un peu comme toi, tu as toujours été bon pour cacher tes émotions quand c’était nécessaire. Alors tu sais lire en elle, tu sais voir ce qu’elle ne veut pas montrer. Pourtant tu ne dis rien, ce n’est pas à toi d’amener le sujet, tu le sais, d’une part parce que tu n’es qu’un “ami” pour elle et d’autre part parce qu’à sa place tu te braquerais. Tu te contentes donc d’être présent pour elle, d’écouter quand elle se confie à toi et de veiller sur elle le reste du temps, comme ce soir.
    Même si tu sais que c’est pour des raisons tragiques tu es soulagée de la voir derrière le bar. Tu n’es pas toujours à l’aise à la voir danser sur scène et puis tu as toujours envie d’éclater les clients… Au moins à servir les gens elle a le bar entre elle et les clients, bien que tu ne trouves pas forcément cela suffisant.

    Quand elle sort, tes lèvres s’étirent malgré toi en un fin sourire, presque imperceptible si on n’y prend pas garde. Chaque fois que tu la vois tu as envie de lui dire la vérité, tu veux la serrer dans tes bras et qu’elle t’appelle papa, mais chaque fois les mots restent coincés au fond de ta gorge. Tu t’en veux d’être aussi lâche, presque autant que tu t’en veux de ne pas avoir été là pendant les vingt premières années de la vie de ta fille.

    Tu souris quand Hecate te répond qu’elle a moins de problèmes en tant que barmaid plutôt que danseuse. Ce qui te fait secrètement espérer qu’elle reste le plus longtemps possible à ce poste, même si tu sais que ce n’est que temporaire. Le sourire de la jeune femme fait s’agrandir le tien, ils ont été rares ce soir, en dehors des sourires professionnels évidemment.
    L’angoisse de ta fille réapparait quand tu lui demandes si elle rentre seule, elle n’a même pas besoin d’ouvrir la bouche que tu sais ce qu’elle va te répondre. Tu tires une bouffée sur ta cigarette en l’écoutant t’expliquer pourquoi son frère n’est pas là pour la ramener. Ça ne te plaît pas qu’elle lui mente en se mettant en danger, même si tu comprends le sentiment, au fond tu es pareil, tu as menti pour protéger ta fille. « Il veut te protéger parce qu’il t’aime, c’est ça la famille. » ne peux-tu t’empêcher de commenter avec tendresse. « Tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, mais j’comprends que tu veuilles le protéger aussi. » souris-tu sincèrement.

    Tu regardes ta montre à sa question suivante. « J’ai fini depuis… une bonne demi-heure. » lui réponds-tu en lui tendant ton briquet alors qu’elle prend une cigarette. « Je te raccompagne, c’est non négociable. » ajoutes-tu en passant doucement ton bras autour de ses épaules de peur de la blesser. « Les soirs où tu n’as personne pour te ramener, tu peux m’appeler, j’vis pas très loin. Je t’ai dit quand on s’est fait embaucher que j’veillerais sur toi, j’veux pas échouer une seconde fois. » lui souffles-tu en serrant légèrement son épaule. Tu tires une nouvelle bouffée de cigarette avant de la tourner entre tes doigts. Tu te racles la gorge, hésitant, avant de reprendre. « Tu n’es pas obligée de me répondre et tu dois en avoir marre de cette question mais… comment tu vas ? » la questionnes-tu, c’est plus fort que toi, tu as essayé de ne pas lui demander, comme tu lui as dit, tu te doutes qu’on a dû lui poser des milliards de fois depuis l’agression. Mais tu as besoin de savoir, bien que tu lui aies dit quelle n’était pas obligée de répondre tu espères qu’elle le fera quand même et sans te mentir.
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    Lien du postJeu 18 Jan - 0:41
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    L'air hivernal caresse ton visage, et toi qui te délectais autrefois de cette sensation bien différente des mois de janvier californiens, aujourd'hui, les températures en chutes te ramènent douloureusement dans la neige, là où ils t'ont laissée pour compte. Si Lenny ne t'avait pas trouvé à temps, tu serais d'ailleurs probablement morte de froid, et à cette pensée tu frissonnes d'avantage. Néanmoins, tu te gardes de tout commentaire, esquissant un simple sourire en voyant Shane. Shane qui, curieusement, a toujours été là depuis l'été précédent, pour veiller sur toi. Et t'as l'impression un peu idiote d'être en sécurité, dès qu'il est dans les environs. Un peu plus qu'avec les autres gorilles du Nirvana. C'est probablement dû au fait que vous avez commencé à y bosser ensemble. Néanmoins, tu te gardes bien de balancer cette information. Déjà que les danseuses ne comprennent pas toujours que tu puisses être "copine" avec un quarantenaire, manquerait plus qu'elles pensent que t'en es amoureuse. Ridicule.

    Et comme si c'était la chose la plus naturelle au monde, tu te confies. Lui avoue que t'as menti à ton frère pour pouvoir sortir travailler, et ainsi éviter qu'il laisse tout tomber pour ton bien être. Et évidemment, Shane argumente en sa faveur, et tu peux pas t'empêcher de faire un sourire un peu idiot quand il rappelle que s'il agit ainsi, Lenny, c'est parce qu'il t'aime. Ça, tu le sais bien, mais justement, c'est parce que tu l'aime tout autant - si ce n'est plus mais ça ce n'est que ton avis - que tu lui mens. « Je lui en veux pas.. j'pourrais jamais lui en vouloir pour ça. » Parce que tu sais très bien pourquoi il est ainsi. Depuis dix ans, c'est lui et toi contre le reste du monde. Et encore plus depuis trois ans. Depuis que vous avez perdu Hendrix. « Disons juste que j'aime avoir mon indépendance. » conclues-tu avec un sourire en coin à l'attention du blond.

    Quand il affirme avoir déjà terminé depuis une demie heure de travailler ici, tu hausses les sourcils de surprise. « J'espère que tu es au courant que Gabano ne compte pas les heures supp dans ce genre ? » Et tu laisses même échapper un rire bref, avant de saisir le briquet qu'il te tend pour allumer ta cigarette coincée entre tes lèvres. « Merci. » Tu lui rend l'objet, non sans retenir un soupir de soulagement quand il impose de te raccompagner. En temps normal, t'aurais été insupportable, à dire non, que t'as besoin de personne, que tu peux très bien te débrouiller. Or, là, tout ce que t'arrives à dire, c'est « ... t'es sûr que ça te dérange pas ? » Parce que le fait est que t'oserais pas aller jusque ton arrêt de bus toute seule. T'en as pas la force, t'as l'impression qu'au moindre faux pas, tu pourrais t'effondrer. D'ailleurs, tu te sens un peu plus légère lorsque tu sens la prise du bras de Shane autour de tes épaules. Et tu sens automatiquement ta gorge qui se serre à ses mots qui suivent: J'veux pas échouer une seconde fois. « T'as échoué dans rien du tout, Shane. » Tu t'efforces de garder un ton neutre, de pas laisser ta voix trembler en repensant à tout ça. « T'étais de repos, et j'étais loin du club quand c'est arrivé. » Son job, c'était de te protéger à l'intérieur du Nirvana. T'as pas les moyens en prime d'avoir un garde du corps perso. « Mais.. merci pour l'offre. » Proposition que tu gardes dans un coin de ta tête. On sait jamais, pour les jours suivants.

    Vous faites quelques pas de plus, en silence. Tu craches ta fumée, plus occupée à regarder tes pieds que la rue en face de toi, quand la question que tu redoutais fend l'air. « Tu n’es pas obligée de me répondre et tu dois en avoir marre de cette question mais… comment tu vas ? » Tu soupires, tu relèves ton nez de tes pieds pour pouvoir observer Shane, et de prime abord, tu te contentes de hausser une épaule avec nonchalance. « Ça va.. » Au fond, ça va vraiment. Tu t'estimes heureuse de ne pas avoir eu pire, en fait. De pas avoir crevé d'hypothermie. « J'suis une fille solide, les bobos ça me fait pas peur. » T'as vu ton père cogner sur ta mère et t'es tombée sur son cadavre le jour de tes douze ans, dans une mare de sang. Alors ouais, les bobos, ça te fait pas peur. Tu préfères même attirer les coups plutôt que de voir souffrir ceux que tu aimes.

    Tu laisses le silence revenir, avant de pointer du doigt ta tête, doucement. Tu sais pas trop pourquoi, mais t'as l'impression qu'à lui, tu peux te confier facilement. « C'est plutôt là haut que ça va pas des masses. » Tout ce qui relève du domaine psychologique. Tu tires encore sur ta clope, avant d'expirer longuement. « Même quand mon frère met une main sur mon épaule, si j'le vois pas arriver, je suis capable de craquer.. et j'ai pas vraiment l'habitude de ça. » D'être vulnérable. Tout comme tu l'es, là, maintenant.
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    Lien du postVen 19 Jan - 1:01
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    Les températures polaires te changent bien de Los Angeles, mais après avoir passé vingt ans enfermé dans quatre murs, n’importe quel temps te va, d’autant plus si tu es auprès de ta fille. Tu ne peux pas t’empêcher de lui jeter des coups d’œil à la dérobée, de chercher des ressemblances avec toi, avec sa mère dont tu aimerais pouvoir lui parler, elle n’était pas parfaite, mais tu l’as aimé plus que tout – jusqu’à la naissance d’Hécate qui l’a surpassée depuis. Tu aurais voulu être auprès d’elle, savoir que ton filleul Lenny était auprès d’elle te console un peu, elle n’était pas seule face aux épreuves que la vie a mis sur sa route. C’est pourquoi tu prends sa défense quand elle te dit qu’elle lui a menti. Sa réponse te fait sourire. Tel père, telle fille. « Je te comprends. » rigoles-tu légèrement. « Je suis pareil. » avoues-tu. « Mais je suppose que même aujourd’hui ça reste difficile pour une femme d’obtenir une pleine indépendance. Surtout avec un grand frère je suppose. » soupires-tu en roulant des yeux. « Tu lui en as parlé ? » lui demandes-tu désireux de l’aider à trouver sa place dans ce monde avant de te dire que tu dépasses peut-être un peu les bornes. « Désolé, ça me regarde pas. » ajoutes-tu en secouant la tête. Tu sais que si tu lui disais la vérité ça te simplifierait les choses, tu pourrais justifier d’être aussi “intrusif” dans sa vie. Mais elle a déjà tant de soucis à penser, tu ne veux pas rajouter à son fardeau.

    Tu ris franchement quand elle te fait remarquer que Gabano ne paye pas les heures supplémentaires. « Tu crois que si je fais valoir que de cette façon je surveille l’extérieur ça changera quelque chose ? » ricanes-tu en sachant parfaitement que non, mais tu ne peux pas avouer que tu attendais qu’elle finisse pour t’assurer qu’elle rentre saine et sauve. « Techniquement je ne bosse pas, je fumais juste dehors, ma récompense pour une soirée de travail. » ajoutes-tu plus sérieusement avant de reprendre ton briquet qu’elle te tend. Tu lui imposes de la raccompagner, tu ne comptes pas vraiment lui laisser le choix quand bien même elle tenterait de protester, ce qu’elle ne fait pas du reste. Au contraire tu sens son soulagement alors que tu passes ton bras autour de ses épaules. « Bien sûr que non ça ne me dérange pas, puisque j’te propose bécasse ! » plaisantes-tu en lui ébouriffant les cheveux. Ta mâchoire se crispe malgré toi quand elle t’affirme que tu n’as pas échoué. « J’aurais dû être là… » murmures-tu sans trop savoir si tu parles de ce soir-là ou des vingt premières années de sa vie. Peu importe que tu aies été en day-off, tu aurais dû être là pour la protéger, tu aurais dû être là pour l’emmener à l’hôpital, tu aurais dû être là quand elle s’est réveillée ensuite, tu aurais dû être là pour t’occuper d’elle pendant toute cette semaine, tu aurais dû pouvoir tenir ton rôle de père et veiller sur elle. Ça te tue de ne pas pouvoir être là pour elle encore aujourd’hui. « Et je suis sérieux, si tu as besoin qu’on te raccompagne un soir, n’hésite surtout pas. Je viendrais. » lui promets-tu en toute sincérité, tu abandonnerais n’importe qui et n’importe quoi pour elle sans le moindre scrupule, si elle a besoin de toi tu répondras présent quoiqu’il arrive dorénavant.

    Vous faites quelques pas avant que tu ne puisses résister à ton besoin de savoir comment elle va. Tu plonges ton regard dans le sien quand elle relève la tête à ta question. Tu esquisses un léger sourire à sa réponse. « J’en doute pas ! » commentes-tu sans pouvoir t’en empêcher. Toi aussi t’as encaissé les coups jour après jour, sans te plaindre, en te relevant, chaque fois. Ça aussi elle le tient sans doute de toi, ou peut-être est-ce grâce à la présence de tes filleuls à ses côtés, ou à cause de ce qu’elle a vécu, par ta faute d’avoir trop fait confiance à ton meilleur ami. Tu hausses un sourcil quand tu la vois pointer sa tête. Tu hoches la tienne en signe de compréhension quand elle t’explique. Tu serres doucement son épaule une fois de plus avant de venir lui embrasser le front, comme si tu voulais essayer de lui enlever toutes ces angoisses de ce simple geste. « Tu l’as dit, tu es une fille solide, tu t’en remettras. Mais ce genre de choses ça prend du temps, on guérit vite des blessures physiques, les meurtrissures psychologiques sont plus longues à cicatriser, surtout si on ose pas en parler à ses proches… » expliques-tu, parlant d’expérience une fois encore, même si tu ne peux pas lui dire cela non plus. « Je suppose que c’est le genre de choses dont tu ne peux pas vraiment parler à ton frère sans craindre qu’il ne te barricade chez toi pour s’assurer que plus rien ne t’arrive… » hasardes-tu sous couvert de plaisanterie, sachant que si tu le pouvais c’est exactement ce que tu ferais. « Tu dois avoir des amis avec qui tu peux parler, mais si jamais, il parait que je suis doué pour écouter. » lui proposes-tu alors que vous continuez votre chemin vers l’arrêt de bus dans ce froid sibérien.
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    Lien du postLun 22 Jan - 19:14
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    T'as ton indépendance, et ça, Lenny pourra jamais te la retirer, il le sait très bien. Déjà, malgré toi t'as grincé des dents à l'hôpital quand il t'a pratiquement imposé de ne jamais aller et revenir de ton travail toute seule. Tu sais très bien que ce qui l'arrangerait totalement, ça serait que tu arrêtes de bosser au Nirvana. Sauf que ça n'arrivera pas. T'es trop bien payée pour faire une croix sur ce salaire. Puis si c'est pour qu'il recommence à voler chez des gens et qu'il finisse troué comme un gruyère à force de se prendre des balles par des vieux, t'es encore moins motivée. Mais contre toute attente - et il ne cesse jamais de te surprendre - Shane comprend. T'es moins étonnée de l'entendre te dire qu'il est comme toi. C'est ce qui t'a poussé à lui parler, au People's Republik, la première fois que tu l'as vu. Tout seul, avec son verre, accoudé au bar, sans attendre personne ni avoir besoin de qui que ce soit. « J'ai pas vraiment besoin de lui en parler, » admets-tu avec un léger sourire sur le visage, éludant volontairement ses excuses. Il le sentirait, si t'étais mal à l'aise dans votre discussion. T'es pas du genre à te forcer. « Lenny ... Enfin, mon frère, me connaît sur le bout des doigts. Il sait que m'enlever mon indépendance, c'est prendre le risque de me rendre infernale chez nous, et il veut pas de ça. » Clairement, il sait combien tu peux être insupportable avec lui. « Mais à côté, je respecte le fait qu'il ait eu très peur pour moi, alors .. on trouve des compromis. Il me laisse aller et revenir du travail à condition que je sois avec quelqu'un. » Au final, Shane il t'aide un peu à remplir ta part du contrat, du coup. D'ailleurs, tu ajoutes avec un petit sourire « Merci du coup, grâce à toi ce soir je lui aurai pas menti. »

    Puis tu gardes ce sourire amusé placardé sur tes lèvres, cigarette en main, pendant qu'il demande s'il pourrait négocier avec le patron pour que ses heures supplémentaires soient payées. « Ah ça, à toi de voir avec lui, je suis qu'une barmaid et accessoirement danseuse, j'ai jamais osé demander plus que ce qu'il me paie déjà. » Tu t'estime déjà assez chanceuse qu'il soit venu te proposer ce boulot bien mieux payé que ton job au PR. Vous commencez à vous mettre en marche en direction de ton arrêt de bus, fronçant le nez avec une moue enfantine quand il vient mettre ta chevelure brune en pagaille. « On ne sait jamais! T'es toujours trop gentil avec moi. » Beaucoup trop gentil même. A un point tel qu'il s'accuse de tous les maux du monde alors qu'il était juste de repos le jour où tu t'es fait agresser. Il peut pas avoir les yeux partout, et encore moins sur toi. Et tu fronces les sourcils, en voyant l'expression qu'il affiche. Il semble si .. désemparé, à l'idée de ne pas avoir pu te défendre. La seule personne que t'as vu afficher ce même visage, c'est Lenny. « Je t'assure Shane, ça va. » Tu tentes de l'apaiser comme tu peux, parce que tu comprends pas. Tu comprends pas qu'il puisse se blâmer de quelque chose sur quoi il n'avait aucun contrôle. Mais forcément, tu ne vois que la partie de l'iceberg en surface. Bien loin de te douter de ce qui se cache en dessous.

    Et évidemment, il te demande comment tu vas. Sujet plus délicat, auquel tu réponds d'abord avec une pointe d'ironie, avant de laisser, doucement, apparaître ce que tu t'es si bien efforcée de cacher aux autres ce soir. Puis, t'es mitigée quand à la réaction de Shane: Étrangement soulagée par sa présence, et troublée par la douceur de ses gestes, quand il te serre doucement et vient embrasser ton front. Tu ne dis rien, mais instinctivement, tu trouves le moyen de tourner la tête pour ne pas le fixer trop longtemps, en faisant mine de chercher ton téléphone de ton sac, que tu sors le temps de jeter un oeil à l'heure tardive. Puis tu l'écoute en silence, résumant à peu de chose près ton existence depuis une semaine. Une reconstruction difficile, étant donné le fait que tu as du mal à te confier. Parler à Lenny avait déjà été éprouvant. Aux flics... pire encore.  Tu esquisses un bref sourire lorsque, de manière hasardeuse, il se rapproche plus ou moins de la réalité concernant ton aîné. « Il serait surtout du genre à trouver un moyen de me faire virer du Nirvana pour que je n'aie plus à travailler le soir. » ajoutes-tu avec un rire léger, répondant à sa plaisanterie avant de hausser une épaule, redevenant plus sérieuse quand il ajoute encore une fois qu'il est là si jamais tu avais besoin de te confier. « Est-ce que tu arrêteras un jour d'être beaucoup trop gentil avec moi? » Tu ironises un peu, mais au fond, c'est vrai. Tu sais qu'il est beaucoup plus sympathique avec toi qu'avec les autres employés, et en croisant un des gorilles du Nirvana qui était là le soir de ton agression, tu t'es demandé si il ne s'était pas disputé avec Shane à propos de toi. Ses regards, du moins, semblaient hostiles, et son visage semblait avoir pris un méchant revers. Tu ralentis quand tu réalises que, juste à ta gauche, se trouve la ruelle que tu as empruntée pour rejoindre plus vite ton arrêt de bus la dernière fois. Cette même ruelle où ils t'ont laissée par terre, brisée, blessée, au bord du gouffre. Et tu tressaillis. Tu sens tes paupières qui te brûlent. Tu détournes les yeux, et tu t'éloigne de la rue. « Excuses moi.. ça te dérange pas si on fait un léger détour? » Parce que t'en as pas la force, de passer par là. Pas encore.
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    Personne ne te rendra les vingt-deux années que tu as passé loin de ta fille, rien ne pourra compenser tout ce que tu as loupé mais tu es fier de voir quelle femme forte elle est devenue malgré toutes les épreuves. Tu ne sais pas si tu aurais pu la rendre aussi forte si tu avais été là, faire d’elle une femme aussi indépendante qu’elle semble l’être aujourd’hui. Ce qu’elle te confirme d’ailleurs, ça et le fait qu’elle peut devenir insupportable si on la bride, comme l’était sa mère ce que tu aimerais pouvoir lui dire mais les mots restent coincés au fond de ta gorge. Tu ne sais pas comment lui avouer. Tu as peur que cela brise la relation que vous avez construit depuis ton arrivée à Boston. Et en même temps tu voudrais pouvoir partager avec elle tes souvenirs, son histoire.
    Tu ris quand elle te remercie pour ta proposition de la raccompagner, ce qui lui permet de ne pas avoir menti à son frère. « Tout le plaisir est pour moi, Mo bhean, ça veut dire “ma dame” au fait. » réponds-tu sur le ton de la plaisanterie même si tu le penses sincèrement, car tu donnerais n’importe quoi pour pouvoir passer plus de temps avec elle. Raison d’ailleurs pour laquelle tu lui as proposé de l’accompagner et la raccompagner au besoin. Des heures supplémentaires qu’une fois encore tu accepterais de faire sans compensation financière, de toute façon Gabano refuserait même si tu osais demander. Tu n’as jamais eu de problèmes avec ton patron, notamment parce que tu sais rester à ta place et que tu évites de dépasser les bornes dans tes demandes. « On ne va pas tenter le diable, j’aimerais garder mon boulot quand même, c’est pas si évident pour moi de trouver un job, encore moins un qui paye pas mal et puis ça me plait pas mal au fond. » ajoutes-tu en haussant les épaules. Ce n’est pas ce que tu avais rêvé de faire plus jeune, bien loin de là, mais aujourd’hui tu te contentes de ce qu’on t’offre d’autant plus si cela te permet d’être proche de la prunelle de tes yeux.
    Tu sais que tu es plus attentif avec elle, tu essayes de ne pas trop le montrer mais c’est plus fort que toi et cela commence à se voir, comme elle te le fait remarquer d’ailleurs. Avant d’essayer de te rassurer sur son état quand tu t’obstines à vouloir porter le blâme sur ce qui lui est arrivé dans cette rue. Tu n’es d’ailleurs pas dupe, tu te doutes qu’elle ne va pas aussi bien qu’elle le fait croire à tout le club. Tu l’écoutes attentivement, comme toujours, avant de faire part de ton expérience, en quelque sorte, pour la rassurer, lui dire que cette situation ne durera pas, qu’elle s’en remettra. Tu y crois, tu sais qu’elle est forte, elle est aimée et entourée et puis, tu y veilleras. Tu grimaces un peu quand elle commente que son frère serait plus du genre à faire qu’elle ne bosse plus au Nirvana plus que juste l’enfermer. Tu sais que, si tu avais ton mot à dire, toi aussi tu préfèrerais qu’elle n’ait pas à empiéter sur son sommeil et son temps d’étude, mais d’un autre côté, dans l’état actuel tu la verrais moins. « En même temps avec les études à part bosser le soir tu n’as pas vraiment le choix sinon de sécher les cours… » éludes-tu pour cacher que tu partagerais presque l’avis de Lenny, même si au fond tu es fier qu’elle soit aussi indépendante. Des sentiments très nuancés, sans doute parce que pendant plus de vingt ans tu as été père sans vraiment pouvoir l’être. Tu détournes légèrement le regard quand elle te fait de nouveau remarquer que tu es bien trop gentil avec elle. « Désolé, je pense que c’est impossible, c’est plus fort que moi, je peux pas m’en empêcher. » réponds-tu légèrement avec un sourire, faisant croire à une plaisanterie alors que c’est la pure et stricte vérité.
    Tu la sens ralentir et se tendre légèrement sans trop comprendre au premier abord. Gabano vous a dit qu’elle avait été agressée aux abords du club mais pas vraiment où. Mais la lumière se fait instantanément à sa demande. Tu te tournes vers elle afin de capter son regard. « Hécate, je ne laisserais rien t’arriver avec moi, mo aingeal, jamais. Mais non, ça ne me dérange pas qu’on passe par ailleurs. » ajoutes-tu, laissant une fois de plus glisser un mot dans la langue que tu as tant entendu enfant, avant de l’entraîner par le second chemin, légèrement plus long, pour l’arrêt de bus, en resserrant très légèrement ton étreinte. Après tout, ça te fait passer un peu plus de temps avec elle et puis tu comprends qu’elle ne soit pas prête, le soir de son retour, à passer par l’endroit où elle a failli mourir sous les coups et dans le froid. Même si tu n’en laisses rien paraître, la colère ressurgit, enflammant ton cœur et l’emplissant de haine pour ces lâches qui ont osé lever la main sur le bien le plus précieux de ton existence. Il vaut mieux pour eux que ce soit la police et non toi qui les retrouve les premiers. Si non… il n’y aura plus rien à retrouver après ton passage.
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    Lien du postLun 12 Fév - 1:16
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    Une main dans une poche, l'autre qui retire la cigarette coincée entre tes lèvres, tu laisses un sourire curieux naître sur tes lèvres en l'entendant employer des mots qui te sont étrangers, mais que Shane ne tarde pas à te traduire. « C'est du gaélique, c'est ça ? » Que tu demandes, éternelle curieuse, te souvenant d'une de vos premières conversations au cours desquelles il avait mentionné ses origines irlandaises. Son nom en lui-même révélait ses racines, à vraie dire. Et tu t'essaies à répéter un maladroit « Mo bhean » qui ne passe pas du tout comme tu l'as entendu. « Faut croire que je suis trop américaine. » Et t'en ris, Hecate. Sans réaliser le mensonge que tu frôles du bout des doigts, sans le toucher pleinement. Mensonge dont la pièce principale marche juste à tes côtés. Quand il vient à parler de ce boulot qu'il espère bien garder, tu fonces les sourcils, songeuse, jetant ta cigarette après l'avoir écrasée contre une poubelle des rues bostoniennes. « T'es compétent, j'suis sûre que tu trouverais un job facilement. » Encore une fois, tu nages dans le mensonge, ou du moins dans une vérité non dite. Perdue entre l'homme que tu crois connaître, et celui qu'il est réellement. La différence est légère, et pourtant elle te balayerait assurément.

    Mais il parvient avec aisance à détourner le sujet sur ce que tu aimes le moins aborder : Ta propre personne. Pourtant, tu te confies avec une facilité étonnante auprès de Shane. Peut-être parce qu'il t'inspire confiance. Parce qu'il est plus mature que ceux que tu côtoies à l'université, plus mature que ton frère, plus que n'importe quel adulte que tu as pu connaître, ton père compris dans le lot. Ce père dont même le prénom n'est plus qu'un souvenir, ne te souvenant même plus de comment il sonne lorsqu'il franchit tes lèvres. Tu hoches la tête, rentrant le cou dans ton écharpe alors qu'un courant d'air t'arrache un frisson. « C'est ça. Et si la plupart des étudiants ici sont des petits merdeux aux parents bourrés de fric, je peux pas m'appuyer sur ce luxe. » L'amertume perce clairement dans ta voix, mais tu te reprends rapidement, ne manquant pas d'observer avec une pointe d'amusement le fait que Shane est bien trop attentionné envers toi. Certaines filles même ont soulevé la possibilité qu'il puisse être intéressé par toi, au delà de l'amitié. Mais malgré votre proximité évidente, t'as jamais ressenti les choses de cette façon, sans pour autant dire que votre lien est classique. Et honnêtement, tu t'es jamais trop penchée sur la question. Et tu te contentes de sourire, presque attendrie, lorsque le blond admet ne pas pouvoir se retenir de vouloir te couver un peu.

    Hélas, cette légèreté devient éphémère lorsque tu reconnais cette rue dans laquelle tu as vécu un long et douloureux calvaire quelques jours plus tôt. Tu peux pas. Pas encore. Et c'est tendue que tu demandes à Shane s'il ne t'en veut pas de rallonger légèrement votre trajet, anxieuse à l'idée de traverser cette rue. Tu te sens presque tanguer à la vision de cette ruelle sombre et sinueuse, et tu soupires presque d'aise au contact rassurant de Shane, lequel resserre son étreinte autour de toi en t'entraînant vers le second chemin. « Je suis désolée.. merci. » T'en as la gorge sèche, les mains qui tremble, le bras accroché à Shane dont l'étreinte se serre encore, de manière presque imperceptible. Puis après de longues secondes de silence, au cours desquelles tu tentes de te remettre de tes émotions, tu murmures pour reprendre une certaine contenance, mais aussi par véritable intérêt. « Qu'est-ce que ça voulait dire ? » Tu n'as pas loupé le gaélique que tu as entendu dans sa phrase, bien qu'étant distraite par de mauvais souvenirs qui te prenaient d'assaut. Au loin, tu distingues déjà l'arrêt de bus, au bout de la grande rue sur laquelle vous finissez par vous engager. « Une fois dans le bus ... ça devrait aller, tu sais. Il est toujours plein d'étudiants. » Elle ne sait pas où il vit, mais très certainement pas sur le campus.
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    Lien du postMar 13 Fév - 1:32
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    There are so many ways to be brave in this world. Sometimes bravery involves laying down your life for something bigger than yourself, or for someone else. Sometimes it involves giving up everything you have ever known, or everyone you have ever loved, for the sake of something greater. But sometimes it doesn't. Sometimes it is nothing more than gritting your teeth through pain, and the work of every day, the slow walk toward a better life. That is the sort of bravery I must have now.
    Tu as toujours été fier de tes origines irlandaises, elles ont toujours fait parti de toi, où que tu sois. Tu ne t’en es jamais caché ni dans les rues de Los Angeles, ni en prison ni à Boston, alors tu n’allais pas t’en cacher à ta fille avec qui tu aimerais tant pouvoir partager tout ça. Tu sais qu’un jour tu pourras lui raconter, lui parler de la culture dans laquelle tu as toujours baigné, peut-être même aller en Irlande avec elle alors que tes parents n’ont jamais eu le courage de retourner dans ce pays qu’ils ont dû quitter pour toi, pour te donner une meilleure chance. Ils ont sacrifié leur pays, leur passé pour toi, toi tu as sacrifié ton avenir, ta vie, pour elle. Tu espères juste qu’elle n’aura jamais à en faire de même, tu ne te le pardonnerais pas.
    Tu souris de voir qu’elle s’est souvenue de vos premières conversations, où tu lui avais fait part de tes origines irlandaises et de cette culture dans laquelle tu as toujours baigné. Tu hoches la tête quand elle te demande si c’est du gaélique. Et tu ris quand tu l’entends essayer de répéter tes mots. « Je t’apprendrais si tu veux. » lui proposes-tu, alors que ton sourire se teinte de regret quand tu l’entends se qualifier de trop américaine. Si elle savait. Même si dans un sens, elle a un peu raison, mais les choses auraient pu être autre si tu avais pu la voir grandir en étant à ses côtés.

    Malheureusement tu as passé quasiment la moitié de ta vie en prison. Une raison qui fait que tu es reconnaissant à Gabano qu’il t’ait engagé. Ce dont tu fais la remarque même si tu restes très évasif et ne fait pas vraiment mention de tes années de prison. Une autre vérité que tu n’es pas encore prêt à lui avouer. « J’en suis pas si sûr, en général on mise plus facilement sur les jeunes, mais merci. » la remercies-tu d’un sourire, même si tu penses toujours avoir échoué ce soir-là, même si tu t’abstiens de le répéter et que tu ajoutes cette demi-vérité, en effet ton âge aussi est un frein pour le boulot, bien que tu sois encore loin de la retraite.

    Tu pinces les lèvres quand tu l’entends, plus ou moins, mentionner les problèmes d’argent auxquels elle doit faire face. Si tu avais été là, si tu avais le courage de lui avouer la vérité elle n’aurait plus à s’en faire autant. Tu ne roules pas sur l’or, mais tes parents, ses grands-parents, oui. Et tu sais qu’ils seraient plus que ravi de l’aider, tout comme ils t’aident toi malgré tes protestations. Tu voudrais lui demander si elle n’a vraiment personne pour l’aider, mais tu connais déjà la réponse, tu sais que ton meilleur ami a complètement foiré la mission que tu lui avais confié. Puis tu l’as cherché suffisamment longtemps pour savoir. « J’imagine, ça doit pas être facile tous les jours de composer avec ce genre de personne. » soupires-tu, en te rappelant toi-même tes jeunes années. Tu aurais pu aisément faire parti de cet univers, tes parents n’étaient pas Crésus ou Rothschild mais vous n’étiez pas à plaindre. Sauf que ce monde ne t’a jamais attiré, tu as toujours préféré vivre avec les “vrais” gens. Ceux qui triment dans la vie, qui n’ont pas à juste claquer des doigts pour avoir ce qu’ils veulent.

    Tu t’en veux de ne pas avoir pu lui offrir une meilleure vie, de ne pas avoir pu la protéger mieux que ça. Encore plus quand tu la vois se raidir devant la ruelle, que tu comprends rapidement être comme celle où elle s’est faite agressée. « Ne t’excuse pas, tu n’y es pour rien. » souffles-tu doucement alors que de ta main tu frottes son bras dans un geste rassurant alors qu’elle s’agrippe à toi comme si tu étais la seule chose qui l’empêchait de craquer, et sans doute est-ce le cas. Vous avancez dans le silence quelques instants, tu ne veux pas être le premier à le rompre, tu te doutes qu’elle a besoin d’un peu de temps.
    Mais quand elle le fait, ta gorge devient sèche, les mots sont sortis tout seuls, emportés par l’émotion qui t’a envahi devant sa détresse. Tu espérais qu’elle ne relèverait pas. À présent tu ne sais pas comment t’en sortir. Lui dire que cela signifie “mon ange” l’effrayerait probablement, à juste titre étant donné qu’elle ignore la vérité, mais lui mentir… tu le fais déjà bien trop. « Si je te dis tout maintenant, je n’aurais plus rien à t’apprendre. » plaisantes-tu pour contourner le problème, en priant sincèrement pour que cela lui suffise comme réponse pour cette nuit. Tu ne veux pas ajouter un autre mensonge à la longue liste de ceux qu’on lui a servi toute sa vie et que tu continues d’entretenir.

    Tu fronces les sourcils quand elle te dit qu’une fois dans le bus elle pourra rentrer seule. « Tu en es sûre ? » lui demandes-tu avec une pointe d’inquiétude au fond de la voix. « Ton trajet est long d’ici à chez toi ? Ton bus te dépose loin ? » insistes-tu, pas vraiment rassuré par la supposée présence d’autres étudiants… après tout vous n’avez aucune idée de ceux qui l’ont battue et laissée seule dans cette rue enneigée. « Ça ne me dérange pas de te raccompagner jusqu’au pas de ta porte. Et puis, comme ça tu n’auras vraiment pas du tout menti à ton frère… » argues-tu, persuadé qu’elle veut surtout t’épargner un aller-retour inutile. Même si elle ignore que chaque minute passée en sa compagnie est un trésor que tu chéris, et que tu ferais le tour du monde juste pour pouvoir partager plus d’instant avec elle, pour faire vraiment parti de sa vie, à cette place que tu n’as jamais pu occuper jusqu’alors et qui pourtant aurait dû être la tienne. « À moins que ma présence ne te dérange ? » souffles-tu doucement en desserrant légèrement ton étreinte. Après tout, tu n’es officiellement qu’un collègue, un “vieux” avec qui elle bosse. Traîner avec toi au boulot fait sens, mais peut-être qu’elle aurait honte que vous soyez vu ensemble en ville. Ce qui te ferait sans doute un peu sentir comme un père devrait l’être, avec sa fille embarrassée par lui… Ça t’amuserait presque. Cela dit ça te fait un peu penser à l’image que tu dois rendre et tu te demandes si elle, ou d’autres, ne t’ont pas imaginé des intentions envers Hécate… Des intentions qui seraient bien diamétralement opposées de la vérité. Tu as d’ailleurs du mal à voir comment on pourrait prendre ton attention pour elle pour une quelconque attirance… Mais aller savoir avec les gens…
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    Lien du postMer 21 Fév - 20:11
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    Tu ne sais pas grand chose de l'Irlande, du gaélique, de cette culture qui semble faire partie de la vie de Shane, mais t'es totalement étrangère. Et tu fais un simple sourire alors qu'il te propose un jour de t'apprendre, peut-être, à prononcer quelques mots. « Bonne chance! » Parce que t'es totalement nulle pour tout ce qui concerne la linguistique, en dehors de ta langue maternelle. Sans doute parce que tu n'as jamais eu besoin. Il te semble avoir déjà entendu ton père trinquer dans une langue semblable au gaélique, à certains de tes anniversaires, mais comme souvent, il était ivre, tu préférais pas poser de questions comme tu pouvais le faire avec ton collègue irlandais. Collègue que tu encourages d'ailleurs vivement à ne pas se déprécier, alors qu'il dit ne pas être assez "jeune" pour trouver du boulot facilement. « C'est trop con que les gens pensent comme ça. » Et tu le pense, vraiment. Les jeunes manquent d'expérience, les vieux sont trop vieux... Quand est-ce que la société cessera d'être stupide elle ? Malheureusement, le mystère reste entier pour toi sur ce point, et tu te contente de retourner son sourire à Shane, alors que vous continuez d'avancer dans les ruelles de Boston.

    Puis tu te perds en mentionnant Harvard, son rythme, le fait que ce boulot, t'en as besoin, parce que t'es pas comme tous ces petits gosses de riche qui ont leurs études financées avec leur argent de poche. Toi, tu paieras encore probablement tes études quand tu auras fini de rembourser le prêt de ta maison. Si un jour tu achètes une maison, bien entendu. Mais t'as pas forcément envie de te pencher sur le sujet, te contentant alors d'offrir un sourire gêné à Shane alors qu'il suppose que côtoyer les bourges de la grande université d'Harvard ne doit pas être de tout repos. Tu ris jaune, répondant simplement « Disons que clairement, j'ai fait le tri dans mon cercle de connaissances dès mon arrivée sur le campus. » Ca évite de devoir faire la faux cul, t'as jamais été franchement douée pour ça. Et ceux que tu n'aime pas le savent clairement en relativement peu de temps, suffisait de voir ta première rencontre avec la fille que ton frère a mise enceinte.

    Une discussion simple, mais écourtée rapidement quand tu sens l'angoisse te serrer les entrailles devant la ruelle où tu as été agressée plus tôt dans le mois. Et si Shane t'assure que tu n'as pas à t'excuser d'avoir peur, d'avoir besoin de fuir, de t'éloigner de cette rue qui te ramène douloureusement au soir où tu as été agressée, détruite psychologiquement, toi qui t'es forgé une carapace au fil des années à ne dépendre que de toi et de ton frère. Tu te pensais indestructible, sauf que la vérité était toute autre : T'es vulnérable, comme n'importe qui, et la preuve était encore là, douloureuse à la moindre pression, cachée derrière du maquillage, mais chaque soir avant de t'endormir, tu les vois. Alors tu t'efforce de trouver autre chose pour te sortir de cette peur qui te tenaille. L'interroge sur ce nouveau mot gaélique qu'il vient de prononcer. Et il parvient même à t'arracher un sourire alors qu'il laisse planer le mystère, comme si chaque mot se devait d'être appréhendé avec le temps de l'apprécier. Tu hausses une épaule. « Je pense pas apprendre le gaélique en deux jours, mais soit, gardons le mystère. » D'ordinaire, tu aurais été plus coriace, mais disons que ce n'était ni l'endroit, ni l'heure pour que tu débattes d'un sujet aussi futile.

    Et Shane, il ne peut pas s'empêcher d'afficher cette expression inquiète alors que tu lui assures pouvoir rentrer chez toi seule une fois à l'abri dans le bus. Tu hoches la tête, fixant au loin l'arrêt qui se rapproche. « A peine un quart d'heure, et le bus me dépose juste à côté de l'appartement. » Tu t'en étais assurée en emménageant avec Lenny dans ce petit appartement de Cambridge : Pas loin du boulot, pas loin des transports en commun. Mais Shane, il est coriace, comme s'il avait besoin de se prouver qu'il pouvait faire attention à toi au moins un soir. Sauf que Shane, il ne te doit rien. Il a déjà la gentillesse de t'accompagner jusque ici, et c'est déjà énorme. « Je sais que ça ne te dérange pas, mais je t'assure, je ne peux pas me faire chaperonner tous les soirs alors que j'ai vingt-deux ans. » Ce serait le comble, toi qui jusque maintenant a toujours eu ton indépendance. Puis tu ralentis le pas progressivement lorsqu'il demande s'il te dérange. « Non... Non ça n'a rien à voir » que tu commences, ton ton s'adoucissant alors que tu te tournes vers Shane avec un sourire léger. « C'est juste que... T'as déjà été bien gentil de m'accompagner jusque ici, alors que clairement, tu me dois rien Shane. Mais j'ai peur que si je commence à m'habituer à ne pas être seule, je trouve jamais la force de rentrer par moi-même à l'avenir. Et je peux pas commencer à prendre de mauvaises habitudes. » Parce que tu sais que si tu commences à dépendre d'une personne, d'un collègue qui plus est, de quelqu'un autre que Lenny, tu pourras plus t'en sortir. Tu t'es juré de ne plus dépendre de qui que ce soit depuis que t'as perdu ta mère, et dans la foulée, ton père.
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