C'est décidé ce soir, je vois Denys. On en aura mis du temps avant de pouvoir se voir. Il faut dire qu'avec nos emplois du temps de ministres... Sans parler de ce fameux bracelet ! Le fait qu'il ait envie pu l'enlever et aussi quelque chose qu'il faut fêter. Pour ma part, ça se fera au jus d'orange et cocktails à base de fruits. Le comble pour une ancienne Mather mais, que voulez-vous que je vous dise ? C'est ainsi et je ne peux en changer du moins, pas avant plusieurs mois. Je profite du fait de rentrer sur Cambridge pour lui proposer qu'on se voit. J'ai pas mal de choses à régler en quelques jours seulement c'est pourquoi j'ai également besoin de me changer les idées auprès de mes amis. C'est beaucoup de changements d'un coup pour une seule et même personne. Il faut aussi ajouter le fait que cela fait un bail que je n'ai pas vu Denys. Je suis sûre qu'il a beaucoup de choses à me raconter. Je veux rattraper le temps perdu avec lui. Je veux qu'il me raconte tout dans les moindres détails. Notamment au sujet d'Ashleigh parce que je suis certaine que la belle fait toujours partie de sa vie. C'est comme une évidence ces deux-là. Sourire aux lèvres, je pénètre à l'intérieur du Lord Hobo pour venir m'installer sur une petite table. Ouais, encore un truc que je ne fais jamais. Faut dire que je suis plus du genre à rester au comptoir et enchaîner les vodkas et shooters en tout genre. Comme quoi, tout le monde change un jour ou l'autre. Il faut faire avec et s'adapter. Je décide d'attendre mon ami avant de commander quoique ce soit.

Mon bracelet m’avait empêché de vivre ces derniers mois. Forcément, quand j’étais assigné à résidence dès 22h, ça écourtait mes soirées et les chances de pouvoir voir mes amis. Et la journée bah, la journée, on était de jeunes actifs tous autant qu’on était alors on taffait. Parfois à en perdre la notion du temps. Donc amen, liberté retrouvée depuis peu, je pouvais de nouveau quitter les quatre murs de mon logement et profiter de mes amis jusqu’à pas d’heure et ce soir c’était ma brune préférée que j’allais enfin pouvoir retrouver. On s’était forcément envoyé des tas de messages, j’avais notamment appris pour sa grossesse mais ça ne remplacer pas un véritable moment en sa compagnie. La veille j’avais reçu les sms de mon amie qui m’annonçait être sur Cambridge, mais la veille j’étais déjà sorti… en mission Dina. Il allait falloir que je raconte à Alex le bazar dans lequel j’étais avec ce come back de mon ex. Alexys avait toujours été parfaite en terme d’écoute et de conseil, que ce soit pour mon ancienne obsession maladive pour Gab, ou pour coup de foudre pour Ash, alors j’avais confiance, elle allait m’aider à me dépatouiller de cette situation à nouveau. Je passais la porte de l’établissement et me dirigeai naturellement vers le comptoir, question d’habitude. Mais la voix familière de l’ex mather m’interpella. Plus loin, derrière, assise à une table. « On s’assagit à ce que je vois. » rigolai-je en la rejoignant avec un large sourire, venant embrasser doucement sa joue avant de m’installer en face d’elle. « T’as l’air en forme. Ca va ? Pas trop fatiguée ? » La grossesse, le boulot, les déplacements, ça devait l’user…  

J'étais on ne peut plus heureuse de savoir que Denys était enfin libre de ses propres mouvements. Cela avait du être un enfer pour lui et savoir qu'il pouvait enfin aller où il voulait, ça me réjouissait d'avance. Je suis certaine qu'il en profitait bien avec Ashleigh et j'aurais sans doute fait de même à sa place. Du coup, au lieu de nous retrouver chez lui comme on avait pris l'habitude de le faire, on se donne rendez-vous au Lord Hobo, comme au bon vieux temps. Ca me faisait tout bizarre à chaque fois que je mettais les pieds ici. Sans doute parce que j'avais que de bons souvenirs dans cet endroit. Ok, y en avait des moins marrant mais ceux-là, j'essayais de les oublier. Je ne voulais garder que le meilleur, en particulier de mes années à Harvard. Je Lord Hobo, c'était le QG. Je décidais d'attendre Denys avant de commander et même le barman fronça les sourcils lorsqu'il me vit approcher une chaise. Oui bah oui, la vie est ainsi faite. Je me contentais d'hausser les épaules en esquivant un sourire. Denys fit son apparition et lui aussi, bien évidemment, me chercher au comptoir. Hey, ravie de te savoir dehors Zacharias ! Je souris en me levant lorsqu'il daigna enfin se tourner vers moi. Je le serrais contre moi quelques secondes avant de me rasseoir. Et ouais, aussi dingue que ça puisse paraître ! Je rigole avec lui avant de reprendre mon sérieux sans pour autant effacer la bonne humeur de mon visage. Je suis en pleine forme. Tu sais comme on dit, faut faire avec ! J'en rigole mais, c'est vrai que ce n'est pas tous les jours faciles. Je croise les bras sur la table qui nous sépare avant de lui retourner la question : Et toi alors ? T'apprécies la liberté ? Ca doit te faire tout bizarre encore !

Surpris de ne pas trouver ma reine de soirée au comptoir, mais sagement installée à une table un peu plus loin, j’y allais forcément de mon petit commentaire. Fallait dire qu’elle était enceinte, donc forcément ça risquait d’être beaucoup plus calme pour elle ces prochains mois. Une étreinte pour se saluer et je prenais place en face d’elle, m’inquiétant aussitôt de son état, son ressenti. Fatigue, nausée, tout le tralala. Doctissimo ne vous vendait pas du rêve quand vous tapiez le mot grossesse sur le net. Mais ma brune était en pleine forme, info qui fit s’agrandir mon sourire, même si à ces mots son « faut faire avec », on sentait un certain fatalisme. « Tu as le droit de ralentir le rythme au boulot, ou juste de te poser déjà, d’arrêter les allers retours. » Son mec il pouvait peut être venir s’installer pour de bon à Boston pour le temps de la grossesse non ? J’osais pas formuler l’idée à voix haute, je savais que les absences du russe avaient toujours beaucoup touché et peiné mon amie alors je voulais pas enfoncer le couteau. Je préférais la questionner plus subtilement : « Vous savez déjà comment vous allez vous organiser ? » Pliz, dis moi que toi tu vas pas déménager là bas Alex, songeai-je secrètement. Non parce que si y’en avait bien une dont j’avais besoin, c’était ma confidente préférée. D’ailleurs, comme toujours attentive et à mes petits soins, elle prenait de mes news quant à ma liberté retrouvée. « J’enchaine les soirées, je revis. J’avoue que j’ai pris un peu cher les premières sorties, mais j’avais pas été de mains mortes sur les boissons. Faut dire que j’avais un petit truc en travers de la gorge. » précisai-je en guise d’excuse, grimaçant en repensant à la fameuse vidéo qui m’avait fait un peu bader et picoler à outrance pour mes premières soirées en homme libre.

Evidemment, je ne pouvais pas me permettre de faire n'importe quoi. Je ne pouvais plus penser qu'à moi ou n'en faire qu'à ma tête pour agacer tout le monde. Dorénavant, on était deux et je devais penser avant tout à la santé de ce petit. Tout de suite, Denys prenait de mes nouvelles et je lui expliquais que tout allait bien même si parfois, j'étais un peu fatiguée. Oui, il fallait faire avec, je n'avais pas trop le choix. Sa réponse me fit sourire et je me contentais d'hausser les épaules dans un premier temps. Je veux vraiment montrer à Dimitri qu'il peut compter sur moi et que je suis la personne qualifiée pour ce boulot et puis, j'aime pas rester là a rien faire. Quant aux allers-retours, je peux pas faire ça sans Zakhar et malheureusement, aucun de nous deux ne peut se permette d'arrêter de travailler dans un moment pareil. Je grimaçais légèrement avant d'esquiver un petit sourire malgré tout. Je sais que ma situation n'est pas des plus banale et que la plupart des jeunes femmes auraient craquer à ma place or, je ne fais pas partie de ces filles-là. Quand à l'avenir, je n'en ais pas parlé à Zakhar... On en a pas discuté. Euh... C'est que... On en a pas du tout parlé. Je suis en train de me battre avec lui pour le sexe du bébé pour le moment. Ca me prend déjà pas mal de temps. Je me mets à rire mais, c'est vrai qu'on devrait aborder le sujet assez rapidement car les choses vont vite. Je lui retourne rapidement la question. Je veux en savoir davantage sur sa situation, sur ses occupations depuis sa liberté retrouvée. Je fronce légèrement les sourcils. Je comprends le fait qu'il ait voulu profité après tout, on aurait tous fait la même chose je pense. Comment ça un petit truc en travers de la gorge ?

Forcément ça ne m'étonnait pas d'entendre mon amie me parlait de son boulot, de sa volonté de faire bonne impression auprès de ce Dimitri, le même que celui avec qui Ash couchait par le passé et que de fait, je n'aimais pas beaucoup sans même le connaître. Enfin j'espérais qu'il était un patron sympa avec ma brune préférée. D'ailleurs c'est au sujet du garçon que je questionnais : "Il le sait que tu es enceinte ton boss ? Parce qu'à un moment Alex, tu n'auras plus d'autre choix que de t'arrêter. Ça ne voudra pas dire que tu n'es pas qualifiée, juste que t'es raisonnable et que tu prends soin de toi et du bébé." Si elle courrait partout elle finirait alitée à l'hosto, et là connaissant la demoiselle, ça serait la déprime. Il valait mieux lever un peu le pied surtout si elle était KO. Sauf que ce n'était pas au programme, que ce n'était pas davantage au programme de son mari qui continuait lui aussi de bosser énormément. " Vous avez encore le temps." Soufflai-je en espérant me faire rassurant quant à l'absence de discussion pour la suite. L'organisation. L'installation de la petite famille. Et au fond de moi, j'espérais qu'ils choisiraient de se poser à Boston. Ici sans Alexys ?  Ça ferait un grand vide... Je chassais cette pensée en me concentrant sur ses autres paroles :"te battre pour le sexe ? Comment ça ?  T'es au courant qu'on ne choisit pas et que c'est inscrit dans ses chromosomes ? " la taquinai-je en riant.  "T'as une préférence pour quoi ? Garçon ?  Fille ?" Questionnai-je. Moi de mon côté, j'avais bien profité de ma 'libération'. Peut-être même un peu trop... j'avais en tête cette fois où j'étais rentré bourré à l'appartement, mais je me justifiais en parlant du petit truc que j'avais alors en travers de la gorge. " Bah en fait, on a fait une soirée avec Max, tu sais le BF de Ashleigh, et sa petite amie. Tous les quatre. On devait regarder un film tranquillou, mais quand Maxime a lancé la vidéo, sur l'écran ce qui est apparut, c'était une sexe tape... de lui et d'Ashleigh..." grimaçai-je en repensant à ce moment cauchemardesque.

Tout le monde me demande de lever le pied. Zakhar m'a demandé de rester et sa mère ne fait qu'appuyer ses propos en disant qu'il est préférable que je m'arrête de travailler, autant pour ma santé que celle du bébé. J'ai eu droit aux commentaires accompagnant chacune de ses grossesses et je pense que c'est en partie pour cela que je n'ai pas envie de m'arrêter. Non seulement je déteste ne rien faire mais en plus, je souhaite décidé de quand je m'arrêterai. Je suis têtue qu'ils disent tous et ils ont sans doute raison. Justement, je suis revenue en partie pour ça. Il faut que je lui dise. Je secoue la tête. Je suis sûre que Dimitri comprendra mais, tout de même. Ca fait même pas un an que je travaille pour lui et il faut déjà qu'il s'attende à ce que je diminue le rythme. Compliqué tout ça ! Je l'informe aussi qu'on a pas du tout parler d'avenir, qu'on se concentre pour le moment sur le présent et sur oui, j'ai bien dit le sexe du bébé. Forcément Denys, il n'en rate pas une et moi, ça me fait rire. Je n'ai pas de préférence mais, je pense que c'est un garçon. Zak dit que je peux pas le savoir mais moi, je le sens. Et puis, il me rend la vie difficile... Y a que les mecs qui peuvent faire ça ! Je me mets à rire de plus belle, très très sûre de ce que je ressens. Si ça se trouve, je me plante carrément alors, il sera bien content de me le mettre dans les dents mais pour le moment, c'est comme ça. Je lui demandais comment ça se passait de son côté et la raison pour laquelle il a du boire ces derniers temps. Il me parle de soirée à quatre et de sexe tape. Forcément, je reste bouche bée et je ne sais plus trop quoi dire. Oh merde, le malaise !! Ca datait rassure-moi ?!

Forcément je m’inquiétais un peu pour Alexys. Je connaissais son tempérament, je savais qu’elle aurait du mal à lever le pied, et elle me révéla alors que son retour en ville c’était également pour annoncer à son boss sa grossesse, s’organiser surement pour la suite. « Tu me rediras, j’espère que ça va bien se passer. » Que le garçon pourra aménager le poste de ma brune préférée pour qu’elle se ménage un peu. Surtout qu’elle avait encore plein d’autres préoccupations en tête. Avec son mari, ils n’avaient pas parlé encore de la suite, de l’organisation pour l’avenir etc. Je n’enfonçais pas le couteau, après tout, ce n’était que le début de la grossesse, ils avaient encore plusieurs mois pour penser à tout cela. C’est sur le sexe de l’enfant à naitre que je rebondis, Alexys m’expliqua son ressenti : « Tu le sens ? Comment ça ? C’est parce que tu manges salé ou quelque chose dans le genre ? » C’était un truc de mamie ça, des ‘on dit que’ qui restaient sans preuve médicale. Sa conclusion sur la vie dure et le fait que ça ne pouvait qu’être qu’un mec forcément me fit rire de bon cœur avec elle : « Parce que les filles c’est pas des chieuses peut être. » Fierté masculine oblige je me devais de répliquer. « Tu pourras peut être demander à savoir à la prochaine échographie ? Quand ton bébé ne ressemblera plus à une balle de ping pong ? » Je racontais ensuite, avec une mine bien moins réjouie, ce qui m’avait poussé à pas mal sortir et picoler pour oublier ces derniers jours : la diffusion de la sexe tape de Max et Ash en pleine soirée à quatre. La mine choquée, mon interlocutrice me questionna sur de quand datait l’enregistrement : « Ca remonte à longtemps oui… Je savais déjà qu’ils avaient eu une coucherie ensemble, qu’ils s’étaient filmés, mais le fait de le voir en gros là sur l’écran, même si c’était y’a longtemps, ça m’a rendu fou… » ronchonnai-je avec jalousie.

Je sais pertinemment comment je suis. Je sais que Denys s'inquiète et je souris de toutes mes dents pour lui montrer que ça va. Je sais que j'ai du mal à me calmer. Je ne peux pas rester en place, il faut toujours que j'ai quelque chose à faire, quelque chose d'utile de préférence mais, c'est plus fort que moi. Quand j'en aurais marre alors, je lèverai le pied. Pas de soucis. Je voulais le rassurer, lui faire comprendre que je saurais m'arrêter. Je suis prête à écouter les conseils de belle-maman. De ma mère aussi, pourquoi pas, si elle finit par m'accepter et qu'on arrive à se réconcilier. En tout cas de mon côté, j'étais prête à faire des efforts pour que ça fonctionne. En attendant, on parlait du bébé et du fait que j'étais persuadée que c'était un garçon. Forcément Denys, il commence à me sortir des trucs complètement dingues qui me font rire. Parce que j'ai mangé du salé ? C'est quoi ce truc ? Je me mets à rire davantage avant de lui expliquer que c'est juste parce que ce bébé, c'est un chieur de première. Nan, je trouve pas ! J'hausse les épaules comme si de rien était en battant des paupières d'un air innocent. Je pourrais demander ouais... Mais, je préfère attendre pour être sûre. Je veux pas qu'ils me disent que j'ai raison et qu'au final, ça soit une fille. Non pas que j'aimerais pas c'est juste que j'ai pas envie de me casser la tête avec les prénoms. Je souris en croisant les bras. Cette fois-ci, c'est à son tour. Il me parle de sa vie, de sa soirée double couple et de la sextape qui me laisse sur le cul et c'est le cas de le dire. Beurk, je sais pas comment j'aurais réagi à ta place. Le moment trop gênant ! J'ai conscience que j'aide pas trop pour le coup d'ailleurs, je grimace avant de m'éclaircir la voix pour reprendre : Comment elle a réagi ?

« C’est des trucs que ma grand mère et ma mère racontaient… » expliquai-je alors qu’on délirait Alex et moi sur le sexe du petiot. « Mais ça doit pas marcher, on était quatre gars pour une fille chez moi, je pense qu’elle aurait fait un régime sucré plus souvent si c’était médicalement prouvé cette histoire. » On était oui, au passé, j’avais perdu un frère et ma petite sœur, et depuis l’ambiance Zacharias était particulière, heureusement je restais proche de mes frères et en termes plutôt corrects avec mes parents. Mais les décès avaient un peu détruit la cohésion de la famille. Dans tous les cas, j’avais de très bons souvenirs avec mes frères et ma sœur, de notre enfance, à faire tourner notre mère en bourrique. Quatre garçons ça avait pas du être de tout repos pour elle. Petit élan machiste en défendant ce pauvre enfant, catalogué de chieur donc forcément un mâle, je protestais que les filles pouvaient être bien chiantes aussi quand elle s’y mettait mais forcément mon interlocutrice n’approuvait pas. « T’as de la chance d’être enceinte et que je ne puisse pas te contrarier. » rigolai-je en lui tirant la langue. « Imagine tu peins la chambre tout en rose, et au final, surprise, à la naissance un petit zizi. » rigolai-je en imaginant l’hypothèse d’une bourde aux échographies. Et c’est ensuite sur moi, mon couple, qu’on se centra quelques instants, et je confiais ce qui m’avait poussé à sortir et à pas mal picoler ces derniers soirs : la sexe tape. « Tout le monde était trop gêné. » grimaçai-je en repensant à la réaction de Willow, elle aussi mal à l’aise. Mais c’est surtout sur la réaction d’Ashleigh que Alexys me questionna : « Elle était folle furieuse, elle lui avait demandé de la supprimer cette vidéo, elle pensait qu’il l’avait fait… » Et ça, c’était bon signe non ? C’était qu’elle n’avait pas envie de garder de petit souvenir de leurs ébats passés. « Bref, tu comprends pourquoi j’ai voulu un peu enchainé les soirées. » Oublier ça, me changer les idées, profiter de ma vie sans bracelet électronique. « Du coup, en traînant et en sortant, je suis tombé sur une de mes exs… » confiai-je alors à Alexys, en repensant à Dina et à nos étranges retrouvailles.