Tu te rend compte que depuis que Harvard t'as mise à pied, tu ne vois plus beaucoup Serah, et là tu as ce manque au fond de toi, se vide dans le cœur, elle te manque ta princesse. Alors ni une ni deux, tu lui envois un message, et après un certain nombre de sms, tu décide de la rejoindre à la Mather House, tu vas devoir être discrète, tu chope une de tes casquette, ton jean noir, un haut noir, et surtout ta doudoune tigre, oui oui cette doudoune de merde que tu garde juste pour te taper de gros délire en soirée. Tu part de ton studio de merde que tu loue à la semaine depuis que Harvard t'as mise à la porte. Tu arrive enfin à la Mather House, tu te faufile en douce sans réveiller personne, et dès que tu entre dans la chambre, u referme la porte et tu pousse un rugissement en dévoilant ton manteau de tigre. Tu es folle ! Tu rigole et part directement vers ta princesse pour la serrer dans tes bras. « Tu m'as tellement manquée bébé. » Tu dépose un bisou sur sa joue, tu n'en revenais pas d'être rester loin d'elle aussi longtemps, mais en même temps tu ne voulais pas la mettre en danger. Tu la regarde droit dans les yeux, et tu souris. « Aller c'est toi qui commence princesse. » Oui tu veux savoir ce qu'elle a à te dire sur Sloan, le mec qui t'as héberger deux trois jours.

Qui aurait cru qu’un jour ça me manquerait de partager ma chambre avec la folle que tu es Mila? Non, c’est vrai. J’ai plutôt l’habitude d’aimer ma solitude, de pouvoir ramener qui je veux quand je veux, faire ce que je veux quand ça me chante, ce genre de chose. Sauf que ouais, depuis que t’as été mise à pieds, j’me fais chier ici et la chambre ma parait grave trop grande et définitivement trop silencieuse. Du coup, ce soir, quand j’ai reçu tes sms, j’ai pas hésité un seul instant à accepter ta proposition, contente que tu braves tous les dangers en me rejoignant à notre repère à toutes les deux. Lorsque tu ouvres la porte, je saute pratiquement sur mes pieds et éclate de rire en voyant ta foutu doudoune de tigre. « T’es un folle! » Je me jette malgré tout dans tes bras et te rends ton baiser. « Tu m'as tellement manquée bébé. » Nos regards se croisent et je sais qu’on est bien parti pour parler toute la nuit. « Aller c'est toi qui commence princesse. » J’affiche une petite moue, mais ne me fait pas prier pour commencer à parler. Je n’ai encore dit cette information à personne alors ça me soulagera d’un poids. « Vaut mieux que tu t’assois. » Je me jette sur ton lit qui est vide depuis ton départ et me roule sur le dos avant de tourner la tête vers toi. « C’est du lourd, j’te préviens. »

Tu l'observe , et après un échange affectif, câlin et bisous tu la vois se diriger vers ton lit et s'y jeter, tu souris, tu adore cette fille et ses manière de princesse, en réalité cette fille c'est ta reine, et tu l'aime ! Tu ne laisserais jamais personne lui faire du mal, alors sans attendre tu part t'allonger à côté d'elle sur ton lit. C'est un petit lit, mais vos deux corps menues y tiennent parfaitement, c'est certain vous alliez parler toute la nuit, alors autant ce mettre à l'aise. « Voilà je suis installer. » Du lourd ? Sa t'intrigue et ty fronce les sourcil en plongeant ton regard dans le sien, tu espère que tout va biens, que ce n'ai pas une mauvaise chose qu'elle va t'annoncer, tu veux tout savoir dans les moindres détails, tu aime l'entendre parler, et habituellement quand tu occupe la chambre avec elle, vous parliez très régulièrement. Si tu n'avais rien contre l'amour et que tu arrêté de te voiler la face sur ta bisexualité peut-être que cette fille serais ton âme sœur ! « Vas-y je suis prête. Je veux tout savoir. » Tu plonge ton regard dans le siens et lui souris.

Je me jette sur ton lit et m’y roule presque comme un petit chat attendant que tu m’y rejoignes. Il n’y a rien de mieux qu’une soirée –voire une nuit entière- passée là à parler de tout et de rien avec toi Mila. Des vraies amies, je n’en ai eu que très peu dans ma vie, mais je crois que je peux dire avec certitude que tu en fais partie. Tu te laisses finalement tombé à côté de moi et annonce : « Voilà je suis installé. » Je te regarde un moment, cherchant comment je vais bien pouvoir t’annoncer cette nouvelle. En réalité, ce sera probablement bien plus simple que lorsque j’ai dû en parler au principal concerné; Sloan. « Vas-y je suis prête. Je veux tout savoir. » J’hoche la tête et me tourne pour te faire face. « Tu te souviens l’autre jour quand on parlait de Sloan Bushnell? » Je pince les lèvres et te fixe un moment, curieuse de voir si l’information se rendra avant que je n’ai besoin de lire dire à voix haute. « Eh bien, t’avais raison… on a vraiment un lien de parenté. »