Je me demandais comment ces personnes faisaient pour subvenir à leurs besoins en dépensant sans compter. Disons-le, c’est quelque chose que j’aurais vraiment apprécié mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. « C’est un choix censé, parce qu’au prix que les assiettes peuvent se vendre, la facture peut s’élever rapidement. » Haussant les épaules, le voilà en train de me dire qu’il y a un homme qui me regardait. Comme j’étais de dos, je ne pouvais pas voir qui était l’heureux élu non plus. Tournant légèrement la tête vers l’inconnu, je pense que je n’avais pas très bien la tête à faire de nouvelles conquêtes mais en plus cela ne me ressemblait vraiment pas. Afin de lui faire changer les idées, je décide de m’approcher de lui et poser mes lèvres contre celles d’Alan. Le jeune homme semblait légèrement perdu, ne sachant pas quoi faire suite à ce geste sauf que je ne pouvais pas me permettre de me faire encore du mal à cause d’un homme. Après m’être excusée, le brun pris sa tasse de café pour boire d’une manière très silencieuse et j’en faisais de même. Disons que je me sentais un peu mal à l’aise d’avoir fait un coup pareil sauf que c’était la seule solution. Sa réaction me faisait rigoler quelque peu. « J’espère que je te l’ai un peu ensoleillée. » Non parce qu’en sachant qu’il broyait du noir, c’était peut-être une bonne chose de l’avoir embrassé comme je venais de le faire. Notre discussion tournait autour de la nourriture, peut-être que c’était une bonne chose sauf qu’en ce moment j’ai beaucoup l’estomac noué à cause de certains trucs. « Je n’ai pas faim mais si tu veux manger, vas-y. » Prenant une énième gorgée de mon verre, je dépose la tasse sur la table. « Alors, est-ce que tu comptes sortir de Boston pour le temps des fêtes ? »