Les médecins sont prévenus de l’arrivée aux urgences d’une jeune femme de vingt et un ans avec multiple blessures suite à un accident de la route très violent. La jeune femme est prise en charge dès son arrivée par six médecins. Elle est conduite dans un bloc opératoire sans même dire un mot aux proches présents. C’est un cas difficile. Et elle doit être opérée sur le champs pour ne pas mettre sa vie en danger plus qu’elle ne l’a actuellement. Dans la salle d’opérations, on ne s’entend pas parler, et dans toute les paroles et terme médicale qui ressorte on retiendra Fracture du crâne avec possible hémorragie, puis quelque seconde après le mot fibrillation sort de la bouche d’un médecin, cela signifie que le rythme cardiaque n’est plus perçu par le moniteur cardiaque. Puis résonne le mot dégager, ce qui signifie qu’un défibrillateur est utiliser. Finalement la patiente reprend un rythme cardiaque régulier, mais bas. Les médecins demandent à la réchauffer, sa température n’ai pas supérieur à trente-cinq degrés. Un médecin demande l’intubation pour l’aide respiratoire. Elle est rapidement mise sous perfusion, et du sang est demandé, il faut la transfusez elle à perdu beaucoup trop de sang. Plusieurs heures défilent, elle est arrivée à trois heure dix du matin, il est déjà six heure trente-trois. Un scanner a été passé. Elle présente un hématome extra sous-dural, autrement dit un hématome crânien. Le foie n’a pas été épargner, les médecins l’opère, et la jeune femme chute à trente trois degré, l’hypothermie es présente. La patiente est trop faible, elle est conduite en soins intensif. Un médecin part voir les proches présents, l’air fermé, sans émotion, un médecin ne peut pas faire preuve d’émotion. « Vous étés les proches de Mademoiselle Wildingham ? » Rapidement le médecin option une réponse. « Mademoiselle Wildingham à une fracture de la boite crâniennes et un hématome hémorragique sous dural, de sévère lacération au foie, multiples fractures aux sur les membres. Nous étions en pleine opération, mais son état est trop critique, nous l’avons placé en soin intensif, les prochaines heures vont être décisive, soit elle reprend un peu de force et nous pourront continuer l’opération, ces chances de survie été trop minime à cause de la grossesse, il y avait deux sacs embryonnaires, donc deux futur bébé, hélas on a dû procéder à un Ivg d’urgence si on ne voulait pas la perdre. » le médecin passe sa main sur son visage nerveusement et repart. Il est dix heures quand l’opération reprend finalement. Le médecin revient auprès de la famille. « Nous avons fait tout notre possible, le chirurgien termine l’opération. Son traumatisme crânien est très important, il à fait tout ce qu’il pouvait faire. Je vais être honnête avec vous, il n’y a aucune garantie que votre amie sorte du coma, et même si elle se réveille, on ne sait pas encore l’étendue des dégâts qu’aura causer son traumatisme. Il est trop tôt pour se prononcer sur son diagnostique vitale. Nous allons devoir faire une troisième opération demain, nous avons constater la présence de lésions sur son cœur. Vous pourrez aller la voir quand elle remontra du bloc opératoire, même si votre amie est dans le coma, elle aura besoin de votre soutient. » Une fois de plus sans aucune émotion hormis de la fausse compassion. Le médecin s’en vas laissant les proches de la jeune femme dans leur tourment.

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{DON'T LEAVE ME}
crédit/ tumblr ✰ w/everyone

c'était pas possible. ce n'était juste pas possible. comment est-ce que les choses pouvaient être aussi désastreuses ? pourquoi est-ce que le sort semblait-il s'acharner sur eux à chaque fois ? les wildingham devaient avoir une poisse hors du commun en fait. non, c'était pas possible. elle n'arrêtait pas de faire tourner cette phrase en boucle dans sa tête parce qu'elle refusait de croire en cet accident. et quand elle arrivait à l'hôpital, après avoir à moitié agressée une des infirmières à l'accueil, elle courrait dans les couloirs pour rejoindre sa meilleure amie et noah déjà présent sur les lieux. pas le temps de prononcer le moindre mot, le moindre échange qu'un médecin venait déjà expliquer les choses et là, cami, elle tombait de très haut. les yeux grands ouverts, effarés, elle était en train de péter les plombs en fait. c'était juste pas possible. pourquoi est-ce que le destin semblait vouloir être si cruel avec eux ? puis merde quoi. elle avait perdu les bébés. athé, elle allait pas s'en remettre de ça et cami, ça lui foutait la gerbe de voir autant d'injustice dans ce foutu monde. elle avait la sensation que tout était en train de s'écrouler autour d'elle. si bien qu'elle se laissait glisser contre le mur derrière elle en sanglotant. l'attente, c'était sûrement ce qu'il y avait de pire dans ce genre de moment. attendre une issue qui ne serait peut-être pas favorable. comment est-ce qu'elle allait pouvoir tenir le coup ? elle savait très bien que sa cousine est elle n'avait pas été dans les meilleurs termes ces derniers temps mais personne n'avait le droit de lui faire ça. pas même le karma. et elle était pleine de regret à ce moment précis. peut-être aurait dû t'elle lui dire à quel point elle l'aimait. bordel, ce qu'elle souhait à cet instant avoir la chance de le lui dire une nouvelle fois. parce qu'elle refusait tout simplement de la perdre. c'était impossible qu'un truc pareil arrive. et le médecin revenait une nouvelle fois avec des nouvelles pas forcément réconfortante et cami, elle lâchait la rage qu'elle avait en elle se levant soudainement prête à lui sauter à la gorge. "vous n'êtes pas payé des cent et des mille pour me dire qu'elle ne sortira peut être jamais du coma. VOUS allez la sortir de là, vous m'entendez ? VOUS ALLEZ LA SORTIR DE LA !" et elle hurle tellement fort à ce moment précis camila qu'on pouvait sentir toute la peine émanant de sa petite stature.

Pas elle, pas encore elle. À croire que les Wildingham ont cette fâcheuse tendance à aimer les hôpitaux... Je pleurais en raccrochant mon téléphone, mais bordel, pourquoi je lui avais dit oui pour venir à la maison ? Et si elle était restée chez elle, peut-être que tout irait bien à cet instant. Je me levais, j'enfilais un pantallon, une paire de chaussures et un pull avant de prendre la route pour l'hôpital. Je ne roulais pas très vite, puisque j'avais le regard inondé par la peine. Une fois sur place, j'étais la première arrivée, et si très vite, j'avais envoyé des messages avant de partir, j'étais choquée de voir tout ses paparazzi dans le coin. C'était seulement quand je voyais le message de réponse de Noah que je comprenais... Non, pas Hadès non plus. Pas Athé et pas Hadès le même soir quand même ? Je pestais dans mon coin, à tourner en rond dans cette salle d'attente, attendant des nouvelles des médecins, ou de n'importe qui d'autre tant que je n'étais plus seule. Je m'installais sur un siège, ramenant mes jambes sur ma poitrine et posant ensuite ma tête sur mes genoux... Noah arrivait, puis Cami aussi et heureusement, parce qu'on allait avoir besoin des uns et des autres. Mais pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un médecin arrivait et c'était la catastrophe, plus il parlait, plus je me décomposais. Son crâne, son foie, ses bébés puis son cœur et c'était sans parler de toutes les contusions qu'elle devait avoir. Et la réaction de poupée ne se faisait pas attendre et je savais qu'elle souffrait, bien plus qu'elle ne pouvait l'exprimer, parce qu'elle était tout pour elle. Alors quand je l'entendais crier, je m'approchais d'elle et délicatement, je glissais mes doigts entre les siens.

« Vous avez entendu la demoiselle ? » Que je soufflais le regard noir. « Allez faire votre boulot au lieu de réduire nos espoirs à néant. »

Et non, elle allait s'en sortir de toute façon, c'était une battante, une Wildingham. J'attirais ma meilleure amie pour la prendre dans mes bras sans un mot, parce que je savais que, quoi que je dise ça ne suffirait pas, alors je lu montrais que j'étais là, toujours là.

@Camila Wildingham