Tu attends dans cette pièce dans la pièce où à lieu une nouvelle séance avec cette femme. Bon, il faut dire que tu n'es pas réellement chiant alors ça. Tu restes le plus souvent allongé à regarder le plafond, à parler deux ou trois fois et basta. Tu n'argumentes pas, tu ne développes pas, tu ne veux pas. Elle dit que ça va s'arranger mais est-ce qu'elle pense ce qu'elle dit. Alors bien sur le silence te perturbe. Il te fait mal au cerveau. Parce que tu as passé quatre ans de ta vie dans un bordel sans nom. Et quand c'est silence, c'est trop calme. Et par chance, la psy te connait. Tu ne dois pas être son seul patient mais tu es le seul qui a demandé une chose si tu devais revenir. Un piano ou une guitare. Chose débile en soit mais elle a accepté. Tu éprouves de la confiance en son égard et inversement. Sans doute pour ça que tu es au piano à jouer. Le silence se brise parce que tes notes retentissent dans la pièce et même dans la salle d'attente. Tu es bien, tranquille. Tu joues, simplement des notes sans mélodies réellement. Tu ne supportes pas devoir faire comme tout le monde. Ainsi le bruit de la porte te réveille de ton rêve inavoué. La fausse note est là. Tu tournes la tête vers la jeune femme. Clara n'est pas là ? Parce qu'elle a confiance en toi Clara, ta psy, mais là c'est Mila la stagiaire, ou la nana qui écoute sans rien dire depuis quelques temps et tu fronces les sourcils en l'observant. C'est quoi ce délire. Tu refermes le clavier pour avancer jusqu'au canapé et tu t'assois, tu la regardes dans les yeux. On dit que tu peux être intimidant mais aussi imprévisible mais là tu es calme. Alors tu la regardes, tu veux une explication

@Mila Scorsese

Tu es au téléphone dans la salle de repos des thérapeutes, Clara t’informe qu’elle ne peut pas venir, elle a un empêchement familial, donc elle te laisse gérer le dernier patient, tu es stressé, et tu vas rapidement voir le planning. Le prochain patient tu le connais, tu ne loupe jamais une seule de ses séances, car Clara te l’a demandé, de toujours être présente quand Ethan fait ses séances, tu ne sais pas pourquoi mais tu à toujours été là. Tu soupire lorsque tu entends les notes de musiques qui retentissent dans le lieu. Tu te dirige vers la porte du bureau et tu l’ouvre en douceur pour ne pas trop surprendre le jeune homme, sauf que la fausse note qui retenti te prouve que tu l’as surpris tout de même. « Non, elle à un empêchement. Elle m’a demander d’honorer votre séance. » Tu le regarde dans les yeux, et tu lui souris timidement, le laissant prendre place sur le canapé, et tu ajoute sur un ton très doux « Cela ne vous dérange pas monsieur De Bourbon ? » Tu te places sur le fauteuil avec ton calpin, Clara voulais que tu note tout, mais ce n’étais pas ta façon de faire, toi tu voudrais essayé autre chose, mais pour le moment tu veux juste savoir si il accepte de faire la séance avec toi ou non.

Tu regardes cette jeune femme. Tu ne t'es jamais intéressé à elle, tout simplement parce que Clara n'avait pas réellement eu le temps de faire les présentations. Alors tu soupires quand elle te dit qu'elle lui a demandé d'honorer votre séance. Comme si ça te plaisait. Comme si tu étais heureux de changer Clara. Mais voilà, ça t'énerve déjà. Mais tu es calme. Très bien alors Son explication ne t'a pas convaincu mais pourtant tu t'assois sur le canapé pour la regarder. Elle prend place, elle a son bloc et son crayon. Trop protocolaire. Tu sais que Clara le fait. Et tu lui as déjà dit des centaines de fois qu'elle avait ton dossier et donc pas besoin de tout noter. Mais ce qui te détruit les oreilles c'est finalement ton nom de famille. Ethan. Pas de votre majesté ou de nom de famille. J'aime pas ça Enfin si tu aimes ça, seulement en Espagne, seulement chez toi. Là c'est différent. Tu t'allonges, tu regardes le plafond, tes mains sur le ventre, ta respiration lente. Tu tournes finalement les yeux vers elle Première fois ? Dis-tu comme stressé par la chose avant d'ajouter Moi aussi.. Tu soupires. Tu dois parler mais c'est différent, tu fais un blocage. Comme si être à côté d'une femme qui doit avoir le même âge que toi est compliqué à la confidence. Tu réfléchis avant de pincer tes lèvres J'ai pas fait de crise aujourd'hui. J'ai dormi trois heures.. Et j'ai mangé normalement.. c'est pourrit, totalement pourri à la confidence. C'est horrible. Alors tu te rassois, tu la regardes. Tu as besoin de savoir aussi, savoir ce qu'elle pense de ton dossier. Vous aviez deux heures, autant dire que vous aviez du temps Qu'est que vous savez de moi ? Parce que tu ne veux pas la choquer.. Ni lui faire peur finalement

Tu l’observe, tu lui souris avec retenue, de la politesse rien de plus. Clara t’as toujours dit de ne pas être amicale avec les patients, juste polie, mais toi tu ne comprends pas, de ton point de vue pour aider un patient il faut plonger au cœur même de son problème et arriver à franchir cette barrière du protocole médicale. Tu soupire, et fini par lâcher ton calpin. « Très bien Ethan, appelez-moi Mila. » oui tu ne vois pas pourquoi tu l’appellerais par son prénom et lui ne le pourrait pas. Tu ne sais pas par où commencer avec un dossier comme le sien, Clara ne t’a même pas laissé ses notes de la dernière séance. Tu soupire, tu aime la franchise et tu ne comptes pas lui mentir. A tes yeux la base de la confiance c’est l’honnêteté ! Tu reprends le calpin et le pose sur le bureau de Clara, pas de calpin pour aujourd’hui. « Oui première fois. » Il s’allonge et toi tu reprends place sur le fauteuil, tu l’écoute attentivement, mais tout ça, ce qu’il te raconte te semble banal, comme s’il te ménager. Alors que tu écoutes attentivement il finit par se rassoir et il demande ce que tu sais sur lui. Tu plonge ton regard dans le sien, ton regard est tendre. « Je sais le minimum, ce que le dossier contient. Vos quatre années aux sévices de votre nation, un bout de votre vie familiale, mais je sais aussi que vous apprécier le piano, ou bien même la guitare pour en avoir fait la demande à Clara. » Tu te lève et t’approche du piano, personne n’en à eu vent, mais tu en joue parfaitement bien. Tu t’assois au piano et tu lui lance un sourire. « Si vous le voulez bien je voudrais essayer une autre forme de thérapie. » Oui autre que la parole, tu peux déceler les états d’âme d’une personne aux notes qu’elle joue. Tu joues un petit morceau après quoi tu t’arrête et lui dit « Parfois je pense que la musique à plus de pertinence que les mots. Vous voulez bien jouer un morceau ? Fermez les yeux et laissez vos émotion guidez les notes si vous le voulez bien ? » Tu esquisse un léger sourire, tu veux qu’il puisse avoir confiance en toi. Clara serait là, elle serait entrain de te foudroyer du regard pour le manque de professionnalisme de a séance, mais parfois certaine personne ont besoin d’autre chose que de parler avec des mots.

Clara est forte et à de l'expérience. Elle est normale et trop fragile pour ce qu'elle va entendre. Certes, elle passe une seule séance avec vous dans la semaine mais tu fais toujours en sorte de parler moins et d'éviter qu'elle entende ce que tu as fait. Alors là, tu veux savoir ce qu'elle sait. Elle t'annonce qu'elle en connait plus qu'elle ne devrait et cela te rassure. Mais quand tu lèves lèves tes yeux vers elle, tu comprends que ce n'est pas une bonne chose. Mais là voilà partit au piano. A ton piano. Tu vas t'énerver si elle touche à tes affaires. D'ailleurs tu es debout. Tu la regardes faire. Tu fronces les sourcils alors qu'elle commence à jouer, tu ne connais pas ce morceau. En même temps, tu n'écoutes pas de musique et encore moins les mélodies des gens. Tu te décides d'approuver, un peu sur la défensive. Alors que tu regardes le canapé puis le piano. Mais te voilà proche de ce clavier que tu as caressé tout à l'heure. Tu pinces tes lèvres légèrement pour t'asseoir à côté d'elle. Tu touches les notes alors que tu tournes les yeux vers elle. Fermez les yeux ? Elle se fout de toi là ? Tu pinces tes lèvres légèrement avant de regarder les notes et c'était partit. Tu te rends finalement compte que ta mélodie n'a aucune vie, comme quelque chose de briser en toi et c'est finalement après une quinzaine de notes que tu te brusques Ca sert à rien votre truc lâches-tu violemment. Elle n'a peut-être pas du lire dans ton dossier que tu avais un côté violent bipolaire depuis ton retour. Tu te lèves alors pour marcher jusqu'au canapé. T'aimes pas quand on change tes plans, c'est comme ça. T'aimes pas quand on touche à tes affaires et pourtant t'es pas pourri gâté, tu es juste normal, enfin tu le penses...

Tu écoutes les notes qu’il joue, et tu te pince la lèvre, ces notes n’ont aucune vie, pas même une once de profondeur, elles ne dégagent ni tristesse, ni colère, pourtant tu y arrive toujours habituellement à trouver une once d’humanité dans les notes, mais pas cette fois, et ça te laisse perplexe, toute être humain à une âme, mais c’elle de ce jeune homme, c’est comme si elle été cadenassée, mise aux verrous. Après une quinzaine de notes il se lèves et retourne au canapé, ta tentative à échoué, enfin à ses yeux, mais toi tu comprends un peu mieux le personnage. Sa violence ne t’importune pas, et ne te fais même pas perdre ton sang-froid, tu es une jeune femme forte malgré tout ce que l’on peu croire sur toi. Tu te lèves, rejoignant le fauteuil. « Je m’excuse, reprenons quelque chose de plus classique. » Tu ne savais pas vraiment si c’était une bonne idée d’essayer de le faire parler de lui, mais tu es professionnel, et tu ne veux pas paraître pour une fille faible ou fragile tu es loin de l’être. « Dites-m’en un peu plus sur votre journée. » trois heure de sommeil ? C’est peu même pour un patient qui souffre de stress post-traumatique. Tu ne te retrouve confronté à une personne qui à ton âge et qui a vécu quelque chose de difficile, ton côté bonne âme te donne envie de lui changer les idées, mais ton côté professionnel te pousse à respecter un protocole médical, et ça sa t’arrache le cœur. « Ethan, n’hésitez pas à me dire les choses tel que vous les diriez à Clara. » Oui tu n’est pas fragile et le Docteur Clara te valorise comme étant sa meilleure stagiaire, elle te prend souvent en observation sur les patient les plus compliqué, elle te forme à devenir l’une des meilleure tout comme elle, donc oui tu est prête à entendre les choses dans leur plus simple vérité, et c’eux malgré ton jeune âge.

Tu ne supportes pas de jouer comme ça, parce qu'elle l'a décidé. Alors tu soupires, tu es violent, tu as envie de tout casser, sauf que tu te rassois sur le canapé, le regard sur le sol. Tu ne bouges pas, mais voilà que c'est elle qui vient. Tu l'écoutes, mais elle essaye de te rassurer. Alors tu soupires légèrement. Tu te rallonges juste le canapé. Tu es mieux allongé déjà. Tes mains de nouveau sur ton torse, tu réfléchis un peu, tu ne sais pas quoi dire en fait. Tu veux la ménager. Mais elle ne veut pas que tu la ménages. Tu pinces tes lèvres, tu essayes de t'imaginer Clara dans la pièce, pour te calmer J'ai vomi encore ce matin. Je crois que c'est à cause du cauchemar. J'étais là-bas et je me faisais tirer dessus par un enfant que j'ai pas pu sauver. Ca a duré des heures, j'étais couvert de sang et .. Il m'a tiré dessus plusieurs fois. J'ai entendu un autre coup de feu. Et il était couvert de sang aussi. Le sien.. C'était de ma faute parce que j'ai pas réussit à tous les sauver .. tes mains commencent à trembler et tu ouvres la bouche pour respirer. Mais tu restes calme.. J'ai mangé avec ma soeur ce matin aussi. J'ai pas fait de crise d'angoisse à l'université malgré le monde. J'ai eu un devoir aussi. Et je suis resté deux heures dans le silence.. Je crois que j'arrive à m'habituer au silence, mais c'est difficile. Je crois que j'y arrive petit à petit.. tu bouges tes yeux vers elle avant d'ajouter Clara dit qu'il faut que je fasse du bruit avec mon pied pour continuer à avoir du bruit avec moi dis-tu avant de regarder de nouveau le plafond. Tu arrives à t'ouvrir, enfin difficilement, sauf pour ton cauchemar. Parce que c'est une promesse que tu as fait à Clara, de toujours parler de tes cauchemar, même sils sont horribles, alors tu parles avec elle.. Même si ce n'est pas Clara, c'est son bureau..

Tu à beau être préparer à ce genre de chose, tu ne parviens pas à rester de marbre tout de même face à de tel déclaration. Les cauchemars de ce jeune homme t’en dise long sur ce qu’il a bien pu vivre là-bas. Tu ne bronche pas pourtant, tu restes professionnel, de glace, et tu n’aime pas cela, ce que tu aimes encore moins c’est les directives de Clara, si Ethan refessait des cauchemars de ce genre elle voulait lui délivrais une ordonnance et le médicamenter. Sauf que pour toi ce n’est pas la bonne voie à suivre, tu à confiance en ce patient depuis le temps que tu l’observe silencieusement à chaque séance où tu es présente. Tu plante ton regard sur lui, et lui il regarde le plafond en continuant à se confier à toi. Tu reprends la parole, avec une certaine fermeté, mais beaucoup de douceur aussi. « Clara vous a-t-elle déjà proposé des séances socio-cognitives ? d’après ces notes elle voulait vous prescrire ce genre de séance, ou en fonction de la fréquence de vos cauchemars, elle envisage de vous médicamenter. » Tu lâche un soupire. « Pour ma part je suis contre. Le fait que vous arriviez à déjeuner avec votre sœur sans faire de crise montre une bonne évolution dans votre dossier, de plus vous médicamenter pour les cauchemars ne résorbera pas le problème, ou alors temporairement. Dès l’instant ou vous ne prendrez plus les cachets, les rêves et les cauchemars reviendront. » Et tu le sais, l’inconscient se venge quand on l’entrave, c’est une très mauvaise idée. Tu ne comprends pas la décision de Clara, peut-être essayait-elle de tourner cours avec ce patient ? Non tu ne veux même pas savoir pourquoi en réalité, tout ce que tu veux là c’est l’aider lui, en tant que thérapeute apprentie, mais aussi en tant que jeune de son âge.

Carla t'avais vraiment laisser le sale boulot en réalité. Elle avait pris sa journée comme par hasard le jour où elle devait annoncer sa décision à son patient. Tu sens que le jeune homme n'ai pus très cale, et tu te masse les tempe, pitié faite que sa s'arrête voilà ce que tu pense, mais tu doit rester professionnel, alors tu plante ton regard dans le sien après qu'il est terminé de jacasser pour ne rien dire. Ton regard est strict, loin d'être froid quand même, tu te lève et soupire. « Je ne vais pas vous donner cette ordonnance, Clara ferra bien ce qu'elle veut, mais je ne suis pas elle. Je ne comptai pas vous prescrire quoi que se soit. » vous aviez deux heure à tenir et cela ne faisait même pas une demie heure que la séance avait commencée, tu sens que ça va te paraître une éternité. Finalement tu t'adosse contre le mur et croise les bras. Tu l'observe toujours et il te viens l'idée de partir sur tout autre chose. « Écoutez, nous allons reprendre par le commencement, comme si je n'avais pas connaissance de votre dossier, je vous propose de terminé cette heure et demie comme si vous étiez un nouveau patient. Faire les présentations, parlez de ce que vous envisagez pour l'avenir, et vous évoquerez le reste avec Clara à votre prochain rendez-vous. Mais vous savez ce qu'elle compte faire désormais. » Oui maintenant il sait que sa thérapeute habituelle compte lui faire avaler des cachet, chose qui toi te répugne, on ne peux pas donner des médicament à un jeune homme qui à fait son devoir et qui en reviens avec des problèmes.  Tu retourne t’asseoir sur le fauteuil. « Vous voulez que je commence ou vous souhaitez commencer ? » C'est le seul moyen que tu à trouvais pour ne plus avoir de problème pour cette séance, parlez de lui dans l'avenir, pas dans le passé.