I can't wait any longer

Nate & Arizona

Nate avait passé une sale semaine. Oh bien sûr il n’était pas le seul, mais Arizona n’avait pas idée de la complexité de son caractère. Si d’ordinaire elle avait le droit au garçon charmant et souriant, ce soir elle avait le droit au jeune homme sur les nerfs, stressé et parfois torturé. Voilà ce que ça donne quand il n’avait pas pût évacuer le trop plein d’énergie en courant… Etre enfermé pendant une semaine, ça avait été plus qu’oppressant. Nate avait déjà connu ce sentiment de ne pas savoir ce qui allait se passer et de vivre dans la peur de se qui pourrait arriver… Enfant il avait peur de dire ou faire quelque chose qui énerverait son père adoptif et de se retrouvait de nouveau sous ses coups… Nate s’était promit de ne plus jamais être «  faible », de toujours faire en sorte d’avoir la contrôle de la situation en quelque sorte. C’était sans doute pour ça qu’il n’aimait pas prendre de risque en amour ou dans un autre contexte. Il aimait la sécurité, dans un terrain connu, il gérait. Mais voilà que de nouveau il s’était retrouvé impuissant, dans l’angoisse… Alors oui, il était clairement à cran. D’autant plus que tout ce qu’il voulait, c’était voir Arizona. Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire alors qu’il était des plus désagréables et lui-même eu envie de rire, se trouvant tout de suite ridicule. C’était comme si avec juste son sourire, Arizona arrivait à chasser les nuages. « Quoi ? Mais tu sors ça d’où que je veux pas te voir ? Tu rigoles ? » « Je sais pas. Tes sms je pensais…  » Il avait douté. De lui. D’elle. D’eux… Il y avait tellement de personne qui finissait par l’abandonner que parfois, oui il était emprunt au doute, encore plus quand il était nerveux et stressé. C’était idiot. « J’ai eu envie de te voir tous les jours ou tu étais enfermée dans cette pièce avec je ne sais qui d’autre. » «  C’est vrai ? » demanda-t-il plein d’espoir. «  Je ne me rappelle pas de tout Arizona alors j’avais peur… d’avoir fait quelque chose qui ne fallait pas. » Nate n’osait pas parler clairement du «  presque » baiser, parce que peut-être qu’elle-même ne s’en rappelait pas. «  C’est pas que je ne veux pas c’est que je ne peux pas. C’est dangereux, y’a un mec qui a réussis à t’enlever et me faire suspecter d’enlèvement qui se balade encore dans la nature ! » «  Et en quoi t’éloigner de moi assure ma sécurité ? Tu peux bien te cacher au fin fond de l’Alaska, si ce taré à décidé d’agir c’est pas ça qui va l’en empêcher. Non ?  »

Il était rassuré et comprenait pourquoi elle agissait de la façon dont elle le faisait. Seulement… Il avait envie d’être égoïste. Il avait envie de la garder auprès de lui. C’est marrant comme on ne se rend pas compte à quel point on est dépendant de quelque chose jusqu’à ce qu’on l’ait perdu ! Nate ne s’était pas rendu compte du lien qui se tissait petit à petit entre Arizona et lui. Il n’avait même pas capté sans Ezio la joie que lui procurait leurs petits footing matinal en tête à tête. Il était bien loin de s’imaginé à quel point ça le rendrait triste si ces moments prenait fin. Mais c’est ce qui était arrivé ! Une semaine sans voir Arizona. Une semaine sans chercher à la convaincre que la caféine n’était pas toxique et moins bizarre que ses thés. Une semaine sans chercher à la rattraper juste pour l’entendre pester. Une semaine sans se mettre à rire en la voyant bloquer par une cortège de poussettes. Une semaine sans se mettre à sourire quand elle souriait. Il avait pensé innocemment qu’ils se reverraient tout de suite à sa sortie, il s’était même accrocher à cet idée pour tenir le coup leur de leurs détention, mais il avait été sacrément déçu… Pourtant… Le plus important ce n’était pourtant pas qu’elle soit là maintenant ? Qu’elle ait prit le risque de venir ? Elle lui faisait signe de se calmer et il avait enfin l’impression de respiré de nouveau. Peut-être que ce qui le calmer plus que le jogging en lui-même ces derniers temps c’était elle. «  Moi j’en garde plutôt un bon souvenir. » dit-il quand il évoqua le moelleux au chocolat. « Mais tu a raison. C’est plus raisonnable de s’abstenir. » dit-il avec un demi sourire alors qu’une fois de plus il insistait pour qu’elle reste, n’ayant pas compris qu’elle ne comptait pas partir. « T’es pas du tout jaloux, t’es sur ? » «  Je parlais d’Ashleigh. C’était une blague. » Dit-il en souriant, réalisant qu’il s’était peut-être trahie sur ses pensées. Il parlait d’Ashleigh parce qu’elle était passé par sa fenêtre et donc il disait avec humour qu’il voulait bien partageait Arizona avec Ash, qu’il n’était pas jaloux, il aurait pût effectivement parler de quelqu’un d’autre, d’Alistair par exemple.  « Je sais que tu n’es pas venu pour elle. Je… » Il eut un sourire, ne trouvant pas grand-chose à dire. «  J’vais m’habiller. Pour quelqu’un de pudique, je vais perdre toute ma crédibilité là. » Si Nate n’avait pas enfilé un tee-shirt à la sortie de sa douche c’était parce que son cœur battait encore à vive allure à cause de son cauchemar. Désormais il était plus calme. Il se dirigea vers sa chambre et se retourna vers elle après avoir fait quelque pas. «  Je suis content de te voir. »

   

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Nate & Arizona

C’était une mauvaise semaine pour tout le monde. Les disparus devait tenter de reprendre une vie normal tout en essayant d’oublier ce qu’il venait de vivre, ce qui avait cédé au chantage de ce détraqué devait vivre avec le mal qu’il avait pu faire et nous, nous devions continuer à vivre tout en sachant que nous n’étions plus en sécurité nulle part et que nos proches non plus .. C’étai vraiment une sale semaine. Mais la perspective de voir Nate, alors que j’escaladais la façade de son appartement, me fit me sentir mieux. J’avais l’impression de respirer enfin quand il était à mes côtés. Comme si j’avais passé mon temps à retenir ma respiration et que depuis qu’il était entré dans ma vie, je pouvais enfin avoir .. ma bouffée d’oxygène. Pendant cette semaine sans lui, j’avais beaucoup pensé à Nate, a ce que je lui dirais quand je pourrais enfin le revoir, à la façon dont j’allais le regarder et l’étreindre. Au final depuis que j’étais dans son salon je n’avais rien fait de tout ça. Je m’étais contenter de balbutier quelques trucs complètement débiles et d’avoir ris discrètement en le regardant s’énerver. Et ce qu’il avait pu penser ou croire était faux. Et il fallait qu’il en ai conscience. « Tu pensais mal, j’ai eu envie de te voir tous les jours pendant cette atroce et longue semaine. Je ne serais pas là sinon. » Je souris, tendrement. Oui, je n’aurais pas escaladé la façade de son appartement si je n’avais pas eu envie de le voir. Je ne prendrais pas non plus le risque de le mettre en danger ou de me mettre en danger si passer un moment avec lui n’étais pas plus important que tout ce que je pouvais bien risquer… Plus important que tout ce que je pouvais risquer ?? Est-ce que j’étais en train de dire qu’être avec Nate était plus important que n’importe quoi d’autre ?? Non, non. Il me plaisait certes, c’était mon ami mais il ne pouvait rien y avoir de plus.. Et si je prenais le risque de ressentir quelque chose de plus pour lui et que lui non ? Retour à la case départ et bienvenue dans la Friendzone ! Alors qu’il me demandait confirmation quant au fait que j’avais eu envie de le voir tous les jours ou il était enfermé, j’hochais la tête pour lui assurer que c’était la vérité. Quand il se confia sur sa peur, je souris doucement. . « Tu n’as absolument rien fait de mal. Mais je dois t’avouer que moi non plus je me souviens de rien. » Lui avouer que je me rappelle quand il a dit que je lui plaisait et qu’il allait m’embrasser ? Impossible ! J’ai peur qu’il ne s’en souvienne pas et qu’il décide de se dire que c’était une mauvaise idée. Autant ne pas en parler. Mais ce qu’il me dit après me fis l’effet d’une bombe.. Il avait raison ? En quoi m’éloigner de lui allait assurer sa sécurité ? Au contraire, je serais plus à m’aime de l’aider si j’étais au plus proche de lui .. Alors je mis à rire doucement. . « Quoi ? Faut pas que je m’éloigne ? C’est une proposition pour que j’emménage avec toi ? » Je continue de rire, fière de ma bêtise, espérant qu’il ne s’imagine pas que j’étais en train de lui proposer sérieusement de m’installer ici. Et puis je préfère parler d’autre chose, lui aussi visiblement. Repenser à cette soirée chez lui où il m’avait invité à diner me fis le plus grand bien. C’était avant que toute cette histoire d’enlèvement et de chantage ne commence, quand on pouvait se courir après et se renverser sur la tête un saladier de chocolat.. Cette période me manquait, mon ami me manquait mais je devais avouer que j’aimais aussi l’idée que cette situation pouvait nous rapprocher. Alors que je lui demandais s’il n’était pas du tout jaloux, il me dis qu’il parlait d’Ashleigh, il fallait avouer que je me sentais un peu déçu. D’un autre côté s’il n’était pas jaloux, ça voulait peut-être dire que je me faisais des films et que même si je lui plaisais il n’était pas encore prêt à quoi que ce soit avec une femme. Ce qu’il me dit quant au fait qu’il était pudique et qu’il perdait en crédibilité me fis rire et tandis qu’il se dirigeais vers sa chambre pour se changer il se retourna pour me dire qu’il était content de me voir. Et soudain, je le sentis au plus profond de moi. Cette sensation de soulagement, de bien-être. Comme si jusqu’à maintenant j’étais broyé dans un étau et que soudain on relâchait la pression et que je pouvais enfin respirer. Je venais enfin de réaliser qu’il allait bien, physiquement en tout cas. Je ne m’étais pas rendue compte que j’avais eu si peur pour lui, mais la je prenais enfin conscience qu’il allait bien, qu’il était vivant et sous mes yeux. La réalité c’est que je n’avais pas réalisé à quel point je tenais à lui. Et sans réfléchir, alors que je sentais les larmes me monter aux yeux, je fis les quelques pas qui me séparait de Nate et je vins enrouler mes bras autour de ses épaules pour le serrer dans mes bras. Le contact de ma peau contre la sienne me fis l’effet d’une décharge électrique. Mon cœur se mis à battre à toute allure dans ma poitrine et je me laissais enfin aller à dire ce que je me retenais de dire depuis qu’il était revenu. . « Tu.. Tu m’a manqué Nate »
   

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Nate & Arizona

« Quoi ? Faut pas que je m’éloigne ? C’est une proposition pour que j’emménage avec toi ? » Elle riait et il riait aussi. Sans doute parce qu’il ne trouvait pas cette idée aussi bête que ça. Il n’allait pas demander à Arizona d’emménager, il n’était pas fou mais… cette idée de la voir chaque jour, cette proximité ne l’effrayer pas. Au contraire, ça lui donner presque envie. La retrouver au petit déjeuner juste avant qu’ils aillent courir ensemble, faire le chemin jusqu’au campus et se retrouver le soir pour parler de leur journée. C’était là un programme qui avait l’air alléchant. Fallait vraiment qu’il trouve un moyen de faire déguerpir Maxwell du loft ! Le jeune homme avait été son obstacle dans son envie de faire venir Brent qui avait changé de confrérie, et voilà que maintenant c’était Arizona qui ne pourrait de toute façon pas emménager parce qu’il n’y avait pas assez de chambre. Quoiqu’elle pouvait toujours partager celle de Maxwell. Ou plutôt la sienne. Non pas la sienne, elle pourrait le trouver cavalier. A moins qu’il cohabite avec Denys et qu’Arizona finisse dans la chambre d’Ashleigh. Etait-il réellement en train de penser à ça !?! «  De toute façon on n’a pas de chambre de libre » dit-il avec un petit rire nerveux. Nate était doucement en train de se détendre et il ne cacha pas longtemps son envie de voir Arizona restait. Il lança l’idée d’aller s’habiller mais alors qu’il rejoignait la chambre il avoua ce qu’il ressentait.

Arizona le regarda les yeux embrumait de larmes et il se maudit presque d’avoir parlé. Il ne voulait pas la faire pleurer. Loin de là. Il essayait seulement de lui faire comprendre à quel point elle lui avait manqué et dans son regard il devinait que le manque avait était réciproque. Doucement elle s’approcha de lui et le cœur de Nate manqua un battement quand soudain il la sentit si proche. Son cœur battait si vite qu’il avait l’impression qu’il allait lâcher, mais ce n’était pas douloureux. Loin de là. Sentant le souffle d’Arizona sur son torse il avait l’impression que le temps c’était arrêter et il aurait bien voulu rester ainsi pour toujours. Il n’avait pas besoin de parler. Le silence se suffisait à lui-même. Il ne voulait pas parler car il n’y avait rien à dire. La façon dont il tenait Arizona contre son cœur parlait pour lui. Il voulait juste… imprégner ce moment, se souvenir de son odeur et de sa présence, juste au cas où si par malheur il en était encore privé… Elle disait que c’était dangereux mais il ne voulait pas qu’elle le laisse, danger ou pas. Il ne bougeait plus, il avait juste passait ses mains autour d’Arizona pour l’englober totalement et lui montrait qu’il était là. Avoir Arizona dans les bras lui donner l’impression que la semaine passé n’avait été qu’un mauvais rêve, que ce n’était pas arrivé. «  Et si tu dormais ici cette nuit ? » dit-il en brisant le silence. «  Juste… dormir. » crut-il bon de préciser.

   

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Nate & Arizona

Lui demander si c’était une proposition pour emménager avec lui le fit rire visiblement autant que moi. Bien entendu ce n’était pas réelle, je ne comptais pas vraiment habiter avec lui. J’avais déjà mon appartement avec mes colocs et mon chat. Je ne pouvais pas et ne voulais pas tout quitter. Mais d’un autre côté, le voir dès mon réveille, aller en cours avec lui, si j’étais réintégrée bien entendu, et rentrer le soir pour passer la soirée avec lui et lui raconter ma journée, je devais avouer que c’était particulièrement tentant. Je pourrais profiter de lui plus longtemps que le peu de temps que j’avais avec lui. On pourrait rattraper le temps que nous avons perdu pendant cette semaine .. Je secoue la tête pour chasser cette idée de ma tête, ça ne sert à rien de penser à quelque chose qu’on aura jamais. Nate prend quand même le temps de préciser que de toute façon il n’y a pas de chambre de libre. Je trouve ça adorable, lui aussi aurait-il pensé que l’idée de vivre ensemble pourrait être .. attractive ? Je souris, le voyant rire nerveusement, en effet, je crois bien qu’il y avait pensé. Et je me sens rassurée. Visiblement si lui aussi a ne serait-ce qu’une seconde envisagé cette idée, cela veut dire que je représente un minimum quelque chose dans sa vie et ça me réchauffe le cœur. Quand je m’approche de lui pour le serrer dans mes bras, je n’hésite pas une seule seconde. Et tandis que je profite de la proximité avec le jeune Winthrop, je sens ses bras se resserrer autour de moi. Je sens la chaleur de son corps tout entier m’entourer et bon sang ce que ça fait du bien. Je le sens contre moi et je réalise enfin vraiment qu’il est là, qu’il n’est plus un souvenir, une image restée encré dans ma rétine. Je peux le toucher, je peux le sentir. Nous n’avons jamais été aussi proche, dans ma mémoire en tout cas. Peut-importe ce qui a bien pu se passer au bal, à cet instant précis je me jure de reprendre à zéro mais de ne pas le lâcher. Je lui dis qu'il me manque mais je n'attends pas forcément de réponse de sa part. Le simple fait qu'il m'ai dit qu'il était contente de me voir me suffisait et la façon qu'il avait de me serrer dans ses bras en disais assez long. Je lui avais manqué moi aussi. Et alors que je suis toujours dans ses bras, ne voulant pas que ce moment prenne fin, j’entends, très proche de mon oreille, la voix de Nate qui me propose de rester dormir ici cette nuit. Je souris, la tête toujours enfouille dans son cou lorsqu’il précise que ce serait juste pour dormir. Je lève alors la tête dans sa direction et plante mon regard dans le sien. « Ca me parait être une bonne idée. J’ai pas envie de partir de toute façon. » Je voulais profiter de lui un maximum avant de devoir repartir demain. Mais l’idée de me réveiller à ses côtés me plait beaucoup. Je me détache de lui et attrape mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. J’envoie un message à Sloan pour lui dire de ne pas venir me chercher, que je passe la nuit chez Nate. Ce n’est pas le moment d’inquiéter les autres avec ce qu’il nous arrive. Je regarde autour de moi, croisant du regard à nouveau la porte de la chambre de sa coloc. « T’es sur que ça ne dérange pas tes colocs si je suis encore la demain matin ? » Je ne voudrais pas poser de problème, peut-être qu’il y’a une règle, pas de fille après minuit ? Epuisée, je me mets à bailler, j’ai vraiment envie de m’allonger et de discuter encore un peu avec Nate. Cette soirée n’aura finalement pas eu la fin que je pensais et c’était tant mieux.