elle avait préparé son sac refusant de rester là plus longtemps. cléo avait été avec la veille, avait passé la nuit à ses côtés mais malgré ça, cami elle avait eu du mal à trouver le sommeil. probablement trop angoissée à l'idée de savoir que ses ravisseurs étaient toujours en liberté. alors ouais, elle pouvait pas rester ici. pas toute seule. puis c'était de pluton dont elle avait besoin parce que lui, il avait réussit à lui faire tenir le coup pendant tout le long de cet enfermement. alors ouais, elle fermait son sac et prenait la direction de cet appartement où elle avait habité pendant le court laps de temps d'une semaine. parfois, elle se demandait ce que ça aurait pu être si elle avait été plus conciliante. si elle lui avait pardonné plus tôt. peut-être qu'ils seraient heureux là. inspirant profondément, elle se rendait jusqu'à la porte tapant alors contre celle-ci. elle stressait un peu à vrai dire, pas confiante sur comment les choses pourraient se passer mais quand elle apperçevait son visage, un sourire venait illuminer le sien. "j'ai ramené chinois" qu'elle lâchait montrant les deux sac en papier qu'elle portait en plus de ses affaires. "j'me suis dit qu'on pourrait regarder un film et.. enfin, comme avant." ouais, elle était un peu mal à l'aise parce qu'elle avait l'impression qu'ils repartaient à zéro et elle ne savait pas vraiment comment agir dans tout ça.

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{the heart wants what it wants}
crédit/ tumblr ✰ w/camion

C'était aujourd'hui que Camila devait venir, parce qu'elle voulait être là. Parce qu'elle voulait me voir et passer du temps avec moi. C'était étrange mine de rien, parce que je n'avais clairement pas l'habitude de ce genre de comportement, récemment on avait cessé tout contact. Mais l'enlèvement avait redistribué les cartes à mon avantage. Lenny avait rompu par message durant cette semaine, je m'étais rapproché d'elle et surtout elle s'était rapprochée de moi, des bisous ayant été échangés, des promesses également.. et ouais, ça semblait être de bonne augure pour notre relation. Elle m'a avoué m'avoir pardonné et ça.. c'était le seul truc sur lequel je pouvais avoir un doute. Mais je lui laisse me le prouver en l'acceptant de nouveau dans ma vie, à cette place privilégiée qui l'attend depuis le début du mois de novembre. Pensif, la tête contre le dossier du canapé, le regard fixé vers le ciel à travers le vélux, je l'attendais patiemment et je me redressais avec hâte quand des coups se sont fit entendre à travers la porte. Elle était là. Camila était là et j'avais un sourire plaqué sur les lèvres. Alors je me rendais jusqu'à la porte et je la retrouvais, elle aussi avec un sourire apparaissant. Je la faisais entrer sans attendre, elle qui tenait de la bouffe dans les mains, en plus de sa valise. Valise, preuve qu'elle resterait bien quelques jours ici, elle ne m'avait pas menti. « C'est une excellente idée. Pose ça sur la table mais retire pas ton manteau » J'avais le sourire en coin, parce que j'avais une petite idée derrière la tête. Porte fermée, j'attrapais mon manteau que j'enfilais et puis je lui prenais la main, l'attirant avec moi jusqu'à l'escalier pour monter en haut, dans la chambre. Puis j'ouvrais la fenêtre pour nous faire accéder jusqu'à cette petite terrasse privative, l'attirant encore une fois avec moi pour qu'on soit face à face. « Je voulais qu'on soit tous les deux à l'air libre pour... faire ça » Et j'approchais délicatement mon visage du sien pour capturer ses lèvres. La dernière fois, on était captifs de ravisseurs. Maintenant, on était libre comme l'air et c'était ce dont j'avais le plus envie.

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puis, où est-ce qu'ils en étaient eux ? c'était ça la question à se poser. peut-être que les choses étaient différentes maintenant qu'ils étaient libres. elle n'en savait rien en fait. mais chaque fois qu'elle avait pu lui prononcer sur ce matelas abîmés, elle les avaient pensés. elle les avaient réellement pensés de tout son coeur. et elle lui pardonnait surtout, c'était ce qu'il fallait retenir de tout ça mais maintenant, fallait bien qu'ils trouvent comment avancer. parce que ouais, ils en avaient besoin. alors face à lui, elle n'avait rien d'autre qu'un petit sourire stupide sur le visage. sourire qu'il lui rendait d'alleurs. pénétrant dans l'appartement, elle posait les sachets sur la table, laissant sa valise et arquant un sourcil. garder son manteau ? pour quoi faire ? et pluton, il attrapait sa main l'entraînant à l'étage. jusqu'à la terrasse. et cami, elle ne comprenait pas où est-ce qu'il voulait en venir. du moins, jusqu'à ce qu'il l'attire contre lui. yeux dans les yeux, elle le regardait sans rien dire alors qu'il venait chercher ses lèvres avec douceur et.. bien sûr qu'elle y répondait. avec toute la tendresse dont elle disposait. enroulant ses bras autour de son cou, une de ses mains venant se loger dans ses cheveux. elle l'embrassait avec tout l'amour qu'elle pouvait ressentir pour lui, lui prouvant peut-être par la même occasion qu'elle était loin d'avoir plaisanté dans tout ce qu'elle lui avait dit. mais où est-ce que ça les menait tout ça ? ils s'embrassaient juste comme ça ? elle n'en savait rien et quelque part, c'était frustrant. doucement, elle finissait par rompre le moment, caressant doucement sa joue avant de sourire une nouvelle fois. "je pourrais passer ma nuit dehors si c'est comme ça à chaque fois" qu'elle murmurait à son encontre. "j'ai besoin de toi" elle souffle une nouvelle fois se perdant dans son regard.

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C'était peut-être con comme idée, mais je me dis que ça métaphorise bien les derniers jours passés ensemble. Elle avait eu envie de m'embrasser quand nous étions sous l'emprise des ravisseurs, enfermés comme des rats dans une sorte de dépôt abandonné à l'extérieur de la ville. Moi, je voulais lui prouver que je voulais le faire en tout temps, qu'on soit en intérieur, extérieur, qu'il fasse soleil ou qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige. Je l'aimais, elle le savait, et c'était réciproque, ça aussi je le savais. Alors maintenant, il fallait prendre les choses en mains. Elle était encore timide et c'était peut-être pas l'idéal pour moi, mais je prenais le contrôle de la situation, l'invitant à me suivre sur cette petite terrasse, qui serait bien vite désertée par l'arrivée de l'hiver. Mais qu'importe, elle m'était bien utile maintenant et quand on était tous les deux dessus, les deux pieds face à face, les regards se croisant et se fixant, je venais l'embrasser tendrement, comme pour lui prouver que rien de ce qui a été fait durant notre capture n'était faux. Parce que tout ce que j'ai dit, tout ce que j'ai fait, je l'ai pensé, voulu. C'était elle la femme de ma vie, celle dont j'étais amoureux et qui me manquait en chaque instant. Mais voilà, peut-être qu'elle voulait prendre du recul et j'en savais trop rien. Moi, je jouais mes cartes, dans l'espoir que ça fonctionne. Puis le baiser prenait fin, je posais mon front contre le sien, souriant à sa caresse délicate sur ma joue. « L'idéal serait de le faire à l'intérieur, je veux pas que tu deviennes un glaçon » Elle ne me retirait pas mon besoin de prendre soin d'elle, jamais. « Et j'ai besoin de toi... Je mentais pas quand je disais que je veux te récupérer Camila, je te veux, quitte à devoir te reconquérir par tous les moyens » que je finissais par dire, le cœur battant, la peur de la voir m'échapper une nouvelle fois me tordant l'esprit malgré tout.

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il faisait froid mais elle en avait rien à faire en fait. elle était bien là, avec lui. il l'apaisait en fait. il l'apaisait comme il l'avait toujours fait. et maintenant qu'elle lui avait pardonné, elle avait l'impression de réellement retrouver son meilleur ami. pluton, c'était son univers, sa planète, sa galaxie. elle avait besoin de lui, ni plus ni moins. "vrai, on devrait rentrer." parce que mine de rien, elle allait vite virer au bleu s'ils restaient comme ça, immobiles, alors qu'ils étaient en plein mois de décembre. "récupères moi alors." c'était la première fois qu'elle lui donnait le feu vert. qu'elle lui donnait l'autorisation de revenir. généralement, elle ne faisait que le repousser quand il était dans ce genre de phase alors que là.. là elle lui faisait clairement comprendre qu'il pouvait essayer. qu'elle ne se débattrait pas. qu'elle le laisserait faire. se reculant légèrement, elle entrait dans la chambre récupérer un peu de chaleur avant de retirer son manteau. "plus de mensonge, plus de faux semblant. si tu me veux, viens me chercher." elle le fixe avec intensité pour lui faire comprendre qu'elle ne plaisante pas. qu'elle est prête à tout lui donner une nouvelle fois. qu'elle accepte finalement de repartir à zéro parce que cami, elle savait qu'elle ne pouvait pas vivre sans lui. c'était trop douloureux. ça faisait trop de peine. alors il avait toutes les cartes en mains désormais. c'était à lui de voir ce qu'il allait en faire.

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Le froid, on pouvait le ressentir malgré les couches pour s'en protéger. Il s'immisçait entre les mailles de nos vêtements pour faire hérisser notre peau. Mais qu'importe, ça ne changeait pas le fait que j'étais proche d'elle et que j'étais tellement bien que je n'en bougerais pour rien au monde. Je souriais doucement quand elle acceptait de rentrer. Mais avant ça, j'étais de nouveau dans les confessions, avouant une nouvelle fois que j'allais tout faire pour la récupérer. Camila, elle était mienne, c'était la femme de ma vie à mes yeux et je ne me voyais pas avancer sans elle à mes côtés. On avait vécu pas mal de choses les six derniers mois, on avait besoin de se retrouver et de s'apprivoiser de nouveau. On rentrait de nouveau dans l'appart, afin de ne pas devenir des glaçons sur pattes et clairement, on se sentait bien mieux quand la fenêtre se retrouvait fermée. Tout comme elle, je retirais mon manteau, le posant sur la chaise non loin de nous avant qu'elle ne reprenne ses dires. « Tu veux que je déballe mon sac sur ce qui s'est passé durant tout le mois maintenant ou après qu'on se mette officiellement en couple ? » que je demandais, intrigué. Mais une chose est sûre, j'allais la reconquérir. « Sauf si on repart réellement sur de nouvelles bases, confiance absolue et advienne que pourra. Parce que je te veux Camila Wildingham et je ne compte pas te lâcher d'une semelle »

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et puis tant pis pour le reste. lenny ? il l'avait prise pour la reine des connes alors ouais, qu'il aille bien se faire foutre. parce que là, ce qu'il lui avait fait, elle ne pourrait jamais le lui pardonner. c'était pire qu'une humiliation et il lui avait totalement manqué de respect. alors ouais, elle allait se concentrer sur pluton et sur ce qu'elle pourrait construire avec lui. c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. et clairement, elle ne savait pas quoi répondre à sa question. ça devait d'ailleurs se voir sur son visage puisque le dunster finissait par enchaîner. "est-ce qu'il y a des choses que je dois vraiment savoir ?" ouais, autant procéder comme ça. parce que si c'était juste vis à vis de lily, elle n'était pas bête et se doutait bien vu le bal qu'il y avait du avoir plus d'une fois et clairement, elle n'avait pas envie d'avoir les détails sur ce sujet là. "parce que je veux bien te faire confiance, repartir sur des nouvelles bases mais j'veux pas de mauvaises surprises." parce que c'était ce genre de truc qui avait finit par totalement les user et cami, elle ne voulait certainement pas repartir dans un truc pareil. ça l'avait bien trop bouffé pendant six mois pour recommencer dans ce sens-là. "donc pour toi, là, on est en train de se mettre en couple ?" parce qu'elle n'était pas certaine d'avoir bien saisit sa première phrase pour la peine et valait mieux qu'ils soient sur la même longueur d'onde quant à ce sujet-là.

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Je savais pas tellement ce que ça allait donner entre nous. J'avais en tête de me remettre avec elle mais je savais que j'avais fait des choses qu'elle n'allait pas accepter, comme le fait que je sois parti à New York avec Willa pour remettre nos pendules à l'heure, et puisque ça lui avait fait du bien, ça m'avait fait du bien. Mais là, avec Camila de nouveau dans ma vie, je n'étais pas certain de pouvoir continuer comme ça de reconstruire ma relation avec l'Eliot. Être honnête ou ne pas l'être ? Ne pas l'être m'avait porté des emmerdes. L'être m'en avait apporté aussi. Alors pour le coup, je ne savais pas quels mots employer. « Oui, je préfère que tu l'entendes de ma bouche plutôt que l'apprendre d'une autre façon » que je finissais par lui dire, après qu'elle avoue ne pas vouloir de mauvaises surprises. Je l'avais bien compris, elle voulait qu'on reparte sur de saines bases et il fallait que je la rassure sur ce point. Mais avant de lui donner mes explications, je répondais à son interrogation, qui me laissait perplexe pour le coup. « Je.. sais pas, je l'espère ? Enfin... tu veux quoi toi ? » Parce que peut-être que du coup, je m'étais un peu trop emballé et il fallait que je cesse d'espérer trop, parce que j'allais sûrement avoir un stop qui apparaitra en plein milieu de ma figure.

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disons que ça serait bête de commencer directement sur un malentendu en fait. ils étaient censés reprendre sur des bonnes bases, recommencer à zéro et clairement, cami, elle voulait qu'ils soient en osmose. alors elle préférait mettre les deux pieds dans le plat histoire qu'ils s'accordent et continuer cette soirée dans le bon sens. "je te veux toi." ni plus ni moins. mais au moins, ils étaient d'accord sur ce fait et quelque part, ça la soulageait camila. s'asseyant sur le lit, croisant ses jambes, elle levait le regard vers lui revenant sur le sujet premier. parce que quelque part, elle le sentait mal en fait. les mots qu'il avait employés ça la mettait pas en confiance. si elle devait l'entendre de sa bouche, cela voulait sûrement dire que ce qu'il avait à lui annoncer n'allait pas lui plaire. "donc.. qu'est-ce que tu dois me dire ?" et elle savait pas si elle était prête pour ça. si elle serait capable de prendre sur elle où si les choses tourneraient mal comme à chaque fois. parce qu'ils étaient quand même doués pour ne pas réussir à communiquer la plupart du temps. preuve étant qu'ils avaient passés une éternité à s'hurler dessus ce qui les avaient menés à la rupture plus d'une fois. et même si elle ne voulait pas répéter les même erreurs, elle savait aussi que son tempérament était difficile à canaliser que ce soit pour les autres ou pour elle même.

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Évidemment, j'appréhendais l'instant même où le prénom de Willa allait sortir de ma bouche. Camila, elle ne l'aimait pas, ne voulait pas entendre parler d'elle et.. Et pourtant, j'allais devoir lui dire ce que j'avais fait, parce que je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour reprendre cette relation qui avait été avortée à cause de toutes mes conneries. Ne plus faire les mêmes erreurs, c'était ce que je ne cessais de me répéter dans ma tête. « C'est totalement réciproque » C'est justement ce que je n'arrêtais pas de répéter, au cas où elle n'avait pas compris. Mais elle n'avait pas oublié ce que je devais dire et elle s'installait sur le lit, me mettant une pression supplémentaire par sa posture qui montrait qu'elle savait. Elle savait qu'elle n'allait pas apprécier. « Avant toute chose, laisse moi tout dire.. sans me couper, s'il te plait » Parce que je pouvais clairement perdre tous mes moyens si elle venait à m'interrompre. Et puis j'étais parti dans ma lancée « Je pensais t'avoir perdu, pour de bon. J't'imaginais heureuse et comblée avec Lenny puisque tu n'avais jamais cherché à revenir vers moi et.. et je me suis dit que j'allais pouvoir être un ami pour Willa. Un ami, rien de plus. Alors quand elle m'a demandé d'aller à New York avec elle, je l'ai fait. Rien ne s'est passé, c'était que platonique. Il n'y a eu que ça et quelques messages échangés, rien de plus. Mais pour toi, je suis prêt à couper tous les ponts. Parce que je t'aime et je ne referai plus les mêmes erreurs. Je l'appelle devant toi, je lui envoie un message devant toi et je supprime son numéro si c'est tout ce qu'il faut pour te récupérer » Et j'avais presque le souffle court, mais c'était surtout le stress de sa réaction qui s'emparait de moi en cet instant, ne sachant pas trop si elle appréciera cette honnêteté ou non.