Tu regardes ta belle, celle qui finalement arrive à te faire sourire après ces moments forts de votre histoire. Il faut dire que cette semaine était trop compliqué. Bien trop compliqué pour toi. Alors oui, tu as failli faire le con tous les soirs mais y'avait ta mère et tes amis pour te rattraper et heureusement. Tu passas ta main contre sa joue quand elle se mit à réfléchir. Tu souris en coin Tu joues sur les mots là dis-tu, ce qui est bien vrai finalement. Tu embrasses son front mais voilà qu'elle se met contre toi. Va falloir que tu acceptes le fait qu'elle te fasse des câlins comme ça, sans te demander la permission. Parce que là, tu en avais presque oublié l'existence de la chose. Tu caresses lentement son dos, pour en profiter quand même et voilà qu'elle te pose cette question, tu réfléchis réellement. Ses lèvres se posent sur les tiennes furtivement. Mais, tu fronces les sourcils pour l'embrasser réellement. C'est comme ça qu'on fait. J'aime pas les autres Tu as horreur de ça, horreur du fait qu'elle te les vole comme ça, parce que tu ne peux pas en profiter un maximum. Et jai rien fait cette semaine, rien du tout .. à part boire et te plonger dans cette merde de tâches de présidences pour éviter de partir en couilles et de tout détruire chez toi. Alors bien sur, tu l'embrasses une nouvelle fois, un peu plus longtemps Tu m'as manqué Ana... parce que c'est vrai et qu'elle va le croire à force ..

« Tu joues sur les mots là » Je souris à sa remarque. Il ne pourra jamais s'empêcher de m'embêter ? Je ne dis rien. Toujours est-il que ça fait un mois que nous sommes ensemble et quand je vois le nombre de disputes que nous avons eu, je me demande comment nous avons réussi à en sortir sans problème. Au moins, nous étions réuni à nouveau et c'était tout ce qui comptait. Je profitais de ses baisers et de sa présence. Je venais me caler contre lui pour le câliner tandis qu'il caressait mon dos. Finalement, j'étais curieuse de savoir ce qu'il avait fait pendant mon absence, avec qui il avait passé cette semaine et demi surtout et puis, comment il avait géré ses émotions. Comment Noah avait géré mon absence, à quel point ça l'avait affecté... Ouais, j'avais envie d'en savoir toujours plus. Alors qu'il ne disait rien, je venais lui voler un baiser chaste et voilà qu'il fronçait les sourcils comme si j'avais fait une bêtise. « C'est comme ça qu'on fait. J'aime pas les autres » me dit-il en m'embrassant vraiment. Je pince mes lèvres et je lui vole un autre baiser. Juste pour l'embêter et je l'embrasse ensuite pour ne pas qu'il se frustre. Une dispute est si vite arrivée. « Et j'ai rien fait cette semaine, rien du tout .. » Ça ressemblait à une semaine ennuyeuse. « Ok » Il m'embrassait à nouveau avant de me révéler à nouveau, « Tu m'as manqué Ana... » Ma main vient caresser sa joue rappeuse. « La semaine a été difficile ? »

L'hôpital, l'endroit que tu n'aimes pas forcément pour plusieurs raisons et maintenant que tu sais qu'elle est là, tu apprécies légèrement. Enfin juste légèrement. Tu profites de sa chaleur pour être rassurer, de son sourire pour être bim alors que tu caresses sa joue doucement. Tu ne veux pas réellement répondre à sa question parce que c'est affirmé que tu es devenu plus proche que tu ne peux le croire avec elle. Et là c'est peut-être trop te demander non .. On se fera une soirée pour fêter ce mois ci tu veux ajoutes-tu alors que tu as réellement fait exprès de détourner la question pour pouvoir te re concentrer sur elle. Mais là voilà de nouveau à l'assaut. Tu la regardes alors pour hausser les épaules. il faut que tu parles. Cléo t'a dit de t'exprimer. Athénaelle aussi. S'exprimer c'est avancer.. Assez ouais, mais ça va mieux, t'inquiète pas parce que tu l'as avec toi. Il faut dire que c'est vrai. Tu n'as pas pu vivre pendant une semaine sans réellement affronter le fait que tu ne pourrais plus la revoir. Tu as vécus cette semaine dans la peur et l'inquiétude, parce que tu la savais en vie, tu le sentais. Un signe peut-être ? Tu ne sais pas. Tu pinces tes lèvres doucement quand elle est contre toi. Tu devrais aussi te reposer tu sais. Faut aussi que tu préviennes Cléo, Hades et Asia. Leur dire que tout va bien au moins. Et leur dire aussi que tout est fini. Tu la regardes, mais tu ne veux pas bouger finalement. Ou en fait non tu veux la garder contre toi, autant de temps que tu peux. Tu ne veux pas bouger, pas d'un millimètre. Et les infirmières ? Tu les vires, tu t'en fous. Royalement. Rosie ? Aussi. Rien à foutre. Tu ne bougeras pas d'un poil.

J'avais été enfermé pendant une semaine et demi et là, le fait d'être dans ma bulle, celle de Noah et moi, me réconfortait. J'aimais tellement ses caresses, ses câlins et ses baisers. Il me réconfortait dans le sens où tout était fini, je n'allais plus avoir de problème. Dans ses bras, rien n'allait m'arriver et il fallait désormais se concentrer sur le positif, j'étais de retour, je n'avais rien. « On se fera une soirée pour fêter ce mois ci tu veux » Je souriais en le regardant. « Seulement si on mange japonais.. » que je dis alors en riant. « J'accepte le rendez-vous avec plaisir monsieur Ferrari » Puis, ça pouvait que nous faire du bien. J'avais envie de savoir ce qu'il avait fait en mon absence, mais il n'était pas très bavard alors j'essayais d'une autre façon. « Assez ouais, mais ça va mieux, t'inquiète pas ». Un faible sourire étirait mes lèvres. Tout rentrait dans l'ordre, non ? Alors oui, ça allait mieux. « Tu devrais aussi te reposer tu sais. » Non. Je n'en avais pas envie. Je venais de le retrouver, je ne voulais pas dormir. J'avais tout le temps devant moi pour rattraper mon sommeil. Par exemple, ce soir. Ouais, je dormirais la nuit prochaine. « Ou en fait non » Je souriais, bien contente qu'il change d'avis. J'aimais être contre lui. Ça me faisait du bien et je voulais que moment dure des heures. « C'était horrible d'être enfermé » Comme un oiseau en cage.

Sa petite remarque te fait sourire. Elle accepte un vrai rendez-vous. Vous n'aviez même pas fait ça pendant votre mois de couple. Tu te demandais bien pourquoi. Alors là c'est sur que tu allais kiffé la chose. Bon cuisiner japonais, tu ne sais pas réellement faire mais ça s'apprends. Et puis t'es plutôt bon à la cuisine (comme au lit ) autant en profiter. Et bien, je t'appellerais que tu seras sortit de l'hôpital Mais finalement tu veux partir, tu veux la laisser se reposer sauf que ce n'est pas réellement ce que tu veux, tu ne veux pas réellement partir. Elle t'a bien trop manqué et elle t'a bien trop mise la tête à l'envers pendant une semaine pour que tu puisses t'échapper. Quand elle te sort cette remarque, tu te sens faible. Il faut être honnête, tu te sens faible de ne pas avoir pu la protéger ou empêcher quiconque puisse te la prendre. Tu baisses la tête légèrement avant de la regarder. C'était comment là-bas ? demandes-tu d'une voix faible. Tu veux savoir quel paysage elle avait le droit pendant la semaine, quelle chose elle a vu.. Ce qu'il s'est passé.. Tu veux tout savoir en fait. Et si elle ne veut pas en parler, alors tu ne diras rien du tout ...

Et voilà que mon petit ami me propose un rancard. Je crois bien qu'on ne faisait rien comme personne. Nous avions bousculés les codes et les coutumes. Un mois de couple dont un peu plus d'une semaine de silence radio et de nombreuses heures à se faire la gueule. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si nous avions passé plus de temps à s'aimer ou à se détester. Je le dis et je le redis : nous n'avions rien d'un couple normal. Toujours est-il que je restais là, allongée dans ce petit lit contre lui et que pour rien au monde j'échangerais ma place avec une autre fille. J'étais amoureuse de Noah et clairement, j'étais heureuse de le retrouver après cette absence qui m'a paru une éternité. « Et bien, je t'appellerais que tu seras sortit de l'hôpital » Un sourire étira mes lèvres et ainsi, nous reprenions là où nous nous étions arrêtés. Des câlins et des baisers. Il me donnait et je recevais toute la tendresse que je désirais. C'était parfait, j'étais sur mon nuage, dans notre bulle. On discutait et aucune mauvaise humeur ou mauvaise ambiance semblait vouloir ruiner notre moment. Alors je profitais de pouvoir discuter paisiblement pour me livrer à propos de la semaine que je venais de passer. « C'était comment là-bas ? » J'hausse les épaules en restant songeuse. « C'était comme une prison, je crois. » Je n'en savais rien, je n'avais jamais mis les pieds dans une prison. « Peut-être que c'était pire... On était enfermé et on ne pouvait pas voir l’extérieur ou communiquer au-delà de la pièce. On avait de la nourriture et le minimum pour survivre. On avait tous un matelas, mais clairement, ce n'était pas des conditions de rêve... ». Surtout quand tu passes ta semaine en robe de soirée, sans pouvoir prendre de douche et que tu as tes règles.

Discuter de tout et de rien avec Ana. Cela t'avait manqué. Il faut dire que vous n'aviez rien de normal. Rien du tout. Vous avez passé votre mois entier à vous engueuler puis à vous consoler, et ça pendant environ trois longues semaines finalement. Puisque la quatrième, elle n'était pas là. Pas avec toi. Ni dans ton lit, ni dans tes bras, ni dans ta vie. Elle avait été absente, elle avait été prisonnière de ce taré. Et faut dire que tu vais pensé tellement à elle que tu ne savais pas que c'était possible de ressentir un tel manque pour une femme. Impossible mais tu l'as ressentit. Tu as vécu la pire semaine de toute ton année scolaire. C'était juste pas possible, inhumain, et encore moins facile. Alors tu ne lui avais pas dit tout ça, tu ne lui avais rien dit sur ça, parce que tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète ou qu'elle est peur. Mais toi, toi tu voulais savoir comment elle allait. Tu lui posas cette question, savoir comment c'était passer son "séjour" et sa réponse de brisa le coeur. Je suis désolé que tu es du vivre ça Ana .. d'un côté tu t'en veux, mais d'un autre, tu es heureux qu'elle n'est que ça. Cela aurait pu tellement être pire si tu t'avais pas fait brûler cette putain de bibliothèque. Et tu n'allais certainement pas lui dire la chose. Heureusement, elle ne te le pardonnerai jamais Tu caressas lentement son bras avant d'embrasser une nouvelle fois son crâne. Tu ne vas pas pourquoi la quitter une seconde maintenant, hors de question que quelqu'un s'en prenne une nouvelle fois à elle. Ca non. Tu soupires alors, ajoutant Il faut qu'ils l'attrapent et crois moi qu'il va réaliser qu'il ou qu'elle s'en est pris à la fameuse personne Ce qui est vrai. Tu ne vas pas supporter que ce malade reste impuni face à ce qu'il a osé faire. Et heureusement pour toi, il n'a touché qu'à Ana. Il aurait touché à plus, il ne serait déjà plus de ce monde. Tu vas juste laisser la police faire son travail avant d'appeler quelques amis à la prison de la ville. Et lui faire regretter bien amèrement ce qu'il a osé faire ou dire ..

« Je suis désolé que tu es du vivre ça Ana .. » Ouais, moi aussi. Ce n'était pas facile et vraiment ça laissait des séquelles. Je ne voulais pas revivre une telle aventure et j'espérais ne jamais avoir à le faire. S'il y avait une leçon à retenir à tout cela, c'est que n'importe quoi peut t'arriver et n'importe quand. Nous ne sommes à l'abri de rien et si jamais nous ressortons en un seul morceau et tout cela, alors il faut en profiter un maximum. C'est bien pour cela que je restais dans les bras de mon petit ami et que je ne le quittais pas. Je voulais profiter et même rattraper le temps perdu. Mais, je voulais rattraper seulement le positif. « Il faut qu'ils l'attrapent et crois moi qu'il va réaliser qu'il ou qu'elle s'en est pris à la fameuse personne » Je pinçais mes lèvres. Si Noah voulait se venger, je voulais surtout oublier. « Je ne pense pas que ça soit une seule personne, c'est impossible, ils sont forcement un groupe. » Comment déplacer les corps autrement ? L’entièreté de la salle était endormie, mais pas à l’extérieur. Une seule personne aurait mis trop de temps pour tout faire.

Mais parler de ses gens, te mettent légèrement en colère. Tu parles des gens qui ont osé te faire du mal, faire du mal à la personne à qui tu tiens le plus. Alors ouais t'es en colère mais tu évites de lui montrer. Après tout, t'es un Eliot mais bon t'es aussi relou que chiant, donc autant dire que sa remarque te fait froncer les sourcils. Elle a raison et cela te procure encore plus de la peur qu'autre chose en fait. Tu soupires doucement Je vais demander à quelqu'un de te surveiller alors Ana.. Je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit okay, même si t'es pas d'accord, je m'en fou Oui tu étais sérieux, tu la regardes avant de sourire doucement Tu crois que si je demande un café italien, ils connaissent ici ? Parce que hors de question de quitter cet endroit maintenant alors qu'elle commence à aller mieux. Quitte à dormir ici. Bon quand même pas. T'aimes pas les hôpitaux. Mais tu pourrais le faire pour elle. Bien que ce soit compliqué à expliqué en fait. Tu caresses son bras doucement alors que tu embrasses de nouveau son crâne. Tu es bien actuellement avec elle dans tes bras et tu ne veux rien d'autre actuellement. Et tu ne demandes rien d'autres et heureusement en fait.

« Je vais demander à quelqu'un de te surveiller alors Ana.. Je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit okay, même si t'es pas d'accord, je m'en fou » Je pinçais mes lèvres en décidant de rester silencieuse. De toute façon, le ton de sa voix sous-entendait que je n'avais pas mon mot à dire dans cette histoire. Je n'avais pas envie que quelqu'un me suive comme mon ombre. Je détestais me sentir étouffée. Je voulais être libre de mes faits et gestes. Savoir quelqu'un regarde ce que je fais, où je vais, ça me donnait l'envie de ne plus vouloir mettre le pied dehors et ça, ça ressemblait aussi à une prison. Mais Noah se détend et change de sujet. « Tu crois que si je demande un café italien, ils connaissent ici ? » Je fronce mon nez en le regardant. « Non... » Il n'y a pas ça dans un hôpital. Mais bon, on a pas besoin de café non plus. On restait allongé et on profitait de notre câlin. Je pouvais rester comme ça pendant une éternité en fait. On était bien, tout simplement et c'était bon de le retrouver.

FIN DU RP ?