cet endroit était horrible. vraiment horrible. elle avait froid et surtout, elle était terrifiée. terrifiée de ce qui pourrait arriver. parce que ça faisait déjà trois jours complet qu'ils étaient là. trois jours sans la moindre informations, sans le moindre contact avec l'extérieur, sans le moindre contact avec ceux qui l'avait mit mal. camila, elle était complètement défaitiste dans cette situation et sûrement que ça se voyait. elle n'était pas vraiment de bonne compagnie et si tout le monde cherchait à s'entraider, elle était celle qu'on évitait. à l'exception de wade et pluton qui étaient sans cesse à ses côtés ne serait ce que pour vérifier qu'elle allait bien. elle n'avait plus vraiment la notion du temps dans tout ça mais à en juger par le calme complet régnant dans la pièce, les autres avaient du s'endormir. elle, elle ne trouvait pas le sommeil dans cette histoire et bordel ce qu'elle pouvait avoir froid. sa robe était sale et les draps qu'ils avaient pu trouver n'était pas du genre à les réchauffer. se tournant inlassablement sur son lit de quand, elle finissait par se redresser, l'envie horrible de fondre en larme une nouvelle fois. cami, elle se demandait même comment est-ce qu'elle pouvait encore verser des larmes dans tout ça. et doucement, sans un bruit, elle quittait l'endroit où elle était s'approchant d'un matelas sur le sol. celui de pluton. elle hésitait encore un peu finissant par s'agenouiller pour se glisser dans le petit espace qu'il pouvait y avoir à ses côtés. sa tête dans son cou, son corps collé au sien, elle avait besoin de lui. plus que jamais.

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{after all, you're my wonderwall}
crédit/ tumblr ✰ w/camion

C'était l'enfer. Et je ne savais pas comment faire pour rassurer les gens présents ici avec moi. Je tentais de faire mon mieux, surtout avec Camila qui pensait qu'on allait tous mourir, Anja qui semblait être au bout du rouleau. Heureusement, il y avait Wade qui tentait de nous garder tous à flot. En même temps, on avait aucune information, ne serait-ce que par les instigateurs de cette mascarade, ou sur le lieu où nous étions et encore moins sur comment sortir d'ici. On était bloqués et on devait simplement prendre notre mal en patience, attendre qu'on vienne nous sortir de là. Rien ne semblait pourtant se profiler à l'horizon. Est-ce que les autorités savaient au moins qu'on était là ? Qu'on était dans le besoin d'une rescousse urgente ? C'était dur, vraiment dur d'être coupé du monde. Et même si je tentais de rassurer Camila, c'était pas comme si nous étions de nouveau dans l'état d'esprit où je pouvais me rassurer avec elle. Mais qu'importe, la fatigue était là et tout le monde s'endormait sur ses lits de camp ou matelas, disposés dans la pièce. Les yeux ouverts, je regardais le plafond pendant ce qui me semblait être une éternité avant de m'endormir comme un loir perturbé. Mais le sommeil était loin d'être lourd chez moi dernièrement et quand je sentais une présence se faufiler contre moi, je finissais avec les yeux grands ouverts, curieux de savoir qui s'était glissé sur mon matelas, contre moi. L'odeur, je la reconnaissais. Camila. J'enroulais alors naturellement mes bras autour d'elle, comme pour la protéger de tout le mal qui nous entourait. Et forcément, je m'imprégnais de son odeur, de sa présence, de ce tout qui me manquait en chaque instant. « Je suis là » lui chuchotais-je doucement à l'oreille, comme pour la rassurer du mieux que je pouvais.

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c'était horrible à vrai dire d'être dans cette situation. de pas savoir s'ils allaient s'en sortir. de pas savoir si les choses allaient un jour revenir à la normal. ils étaient juste là à attendre que le temps passe. à tuer le temps pour être plus exact. peut être qu'en réalité ils étaient là depuis une semaine. qu'est-ce qu'elle en savait au fond ? c'était juste l'enfer. et dans tout ça, le seul qui arrivait à l'apaiser au moins un peu, c'était lui, pluton. tant pis si elle devait se tenir loin de lui, tant pis si elle devait tout faire pour oublier ce qu'ils avaient pu vivre. ça ne comptait plus depuis qu'ils étaient enfermés ici. ça n'avait plus d'importance. alors c'était sur son matelas qu'elle venait se réfugier. dans ses bras. parce qu'elle en avait besoin. et les bras du dunster venaient s'enrouler autour d'elle dans la seconde comme si c'était totalement naturel qu'elle soit là. et à l'entente de ses mots, elle se serrait un peu plus contre lui, glissant ses mains sous sa chemise, cherchant de la chaleur là où elle le pouvait. "tu crois qu'on va sortir d'ici ?" qu'elle murmurait doucement. elle n'y croyait pas spécialement mais elle avait besoin qu'il lui donne un peu d'espoir dans tout ça. qu'il lui fasse croire que tout irait bien même si ce n'était pas le cas. "si on s'en sort, promet moi de ne plus jamais me laisser tomber." peu importait ce que pourrait en penser les autres. elle avait besoin de lui, c'était un fait.

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La peur s'emparait de moi un peu plus chaque jour, je ne pouvais pas le nier. N'importe qui dans cette situation flipperait et je n'étais pas une exception. Comment savoir ce qui allait nous arriver alors qu'on était tous bloqués dans cette pièce, sans le moindre contact avec l'extérieur ? Du coup, le stress s'était emparé de nous tous, bien qu'on gardait tous notre calme à présent. Tout était différent du premier jour, quand on s'était tous réveillés en découvrant ce qui nous arrivait. Maintenant, on prenait notre mal en patience, discutant les uns avec les autres, ou alors se reposant sur des matelas, lits de camp qui étaient à notre disposition. « Y'a pas de raison qu'on s'en sorte pas.. J'suis sûr que tous nos proches sont à notre recherche » que je chuchotais doucement, resserrant mon étreinte autour d'elle. L'avoir à mes côtés de cette façon me faisait plus de bien que je n'osais l'admettre, mais parce qu'elle avait créé un manque considérable en moi en rompant le mois dernier. Les yeux fermés, je profitais de cette proximité nouvelle pour faire le plein de batterie. « Promis. Plus jamais toi sans moi » Peut-être que c'était des paroles en l'air, peut-être pas. Disons qu'on verra quand on sera sorti pour voir ce que ça donnerait dans la réalité des choses. Mine de rien, on était comme dans une bulle hors du temps ici, alors je sais pas comment prendre ses mots.

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elle avait essayé. elle avait vraiment essayé de toutes ses forces de ne plus entrer en contact avec lui. de ne plus lui envoyer de message, de faire comme s'il n'existait pas. mais elle y arrivait pas. elle pouvait pas parce que c'était pluton et qu'elle l'aimait éperdument. parce qu'il était toute sa vie depuis tellement longtemps que c'était impossible pour elle de l'en faire sortir. et il le prouvait ici qu'elle pouvait pas faire grand chose sans lui. parce qu'il était celui vers qui elle allait se réfugier, parce qu'il était celui dont elle avait besoin et elle ne pouvait pas continuer à se voiler la face. vraiment pas. "ok.." peut-être qu'ils les cherchaient, ça ne voulait pas pour autant dire qu'ils allaient les trouver. et il était là le problème. il se passait quoi si personne ne les trouvaient ? "plus jamais. c'est toi et moi contre le monde." ça avait toujours été comme ça et ils ne pouvaient pas le faire changer malgré tous leurs efforts. relevant la tête vers lui, elle sentait son souffle se répandre sur son visage et doucement, elle inspirait. "j'te laisserais plus jamais tomber." même si on le lui demandait. parce qu'il était son plus fidèle pilier et que personne ne pourrait jamais remplacer l'impact qu'il avait pu avoir dans sa vie. bougeant légèrement, elle frôlait ses lèvres par inadvertance, restant interdite les premières secondes. et doucement, elle venait vraiment les chercher. pour un vrai baiser. et ça lui avait tellement manqué.

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Le truc, c'est qu'on s'était retrouvés tous les deux dans la même pièce. Sans Lily, sans Lenny. Juste nous deux. Et les autres. Alors forcément, ça rapproche, surtout quand on a un lien comme le nôtre. Dur de faire comme si on était des inconnus dans une situation comme celle-là. Camila, c'était celle que j'aimais, plus que tout. C'était celle que je désirais le plus en ce jour et quand elle se calait dans mes bras, je n'avais pas la foi de la repousser. Impossible même que de le faire. Alors je resserrais même mes bras autour d'elle, la collant un peu plus à moi pour la garder contre mon corps, contre mon cœur. J'en profitais sûrement un peu trop, sachant que les choses peuvent être éphémères. Soit on allait tous être tués les uns après les autres, soit torturés, soit relâchés. Dans tous les cas, ça restait éphémère et on ne resterait pas ici pendant dix ans. Du moins, je ne l'espérais pas. Et puis, elle avait quand même Cole dans sa famille, l'homme qui ferait déplacer des montagnes pour sa cousine. « To the stars, across galaxies and back » que je finissais par dire, en référence à ce tatouage que j'avais fait pour elle sur mon bras. Et quand finalement son visage se relevait vers le mien, j'ouvrais les yeux pour plonger mon regard dans le sien, le souffle court. « Promis ? » Je chuchotais encore une fois, mes lèvres frôlant les siennes. Et ouais, peut-être que ça m'avait un peu trop électrisé pour le coup et je ne bougeais plus, de peur qu'elle fasse une remarque ou quoi que ce soit. Mais non, elle n'en fit rien. Au contraire, elle finissait par plaquer ses lèvres contre les miennes pour un baiser. Un baiser qui me faisait le plus grand bien. Un baiser que j'avais attendu pendant si longtemps que j'étais peut-être en train de rêver en fait. Un baiser auquel je répondais sans demander mon reste.

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elle avait son coeur qui tambourinait à une vitesse folle dans sa poitrine. un sentiment de plénitude qui venait la submerger. pour la première fois depuis qu'elle était ici, elle disait adieu au stress et à l'anxiété. il n'y avait plus que pluton et elle. rien d'autre. pas d'élément extérieur venant les troubler. et ouais, elle l'embrassait parce qu'elle en avait besoin. parce que frôler ses lèvres par inadvertance l'avait totalement électrisée et qu'elle en voulait plus. cami, elle avait besoin de quelque chose de concret. alors ouais, elle venait chercher ses lèvres réellement et pluton, il répondait au baiser qu'elle était en train de lui donner. tous les deux, dans le plus grand silence, en train de s'embrasser comme si leurs vies en dépendaient. "promis" qu'elle finissait par lui murmurer. non, elle ne le laisserait plus tomber. cléo avait eu raison sur ce point. personne ne pourrait jamais comprendre ce qui les liaient et ils finiraient sans arrêt par revenir vers l'autre parce que c'était comme ça que les choses fonctionnaient. alors tant pis pour le reste, elle profitait de ce qu'elle avait en ce moment précis puisqu'elle ne savait pas si elle sortirait vivante de cet endroit. "est-ce qu'elle te rendait heureux lily ?" cette fille qu'il avait embrassé au bal. avec qui il avait couché. sa copine peut être ? elle avait besoin de savoir s'il avait réussit à être heureux sans elle parce que c'était pas son cas à cami. elle n'avait eu de cesse d'être tiraillée par tout ce qu'elle pouvait ressentir pour lui.

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C'était incontrôlable, ce qu'il y avait entre nous, tout simplement. Faut dire ce qui est et Camila est celle qui se rapproche le plus de la femme de ma vie à l'heure actuelle. Peut-être que ce ne serait plus le cas dans dix ans mais aujourd'hui, elle l'était. Et elle m'avait brisé le cœur, comme je lui avais brisé le sien à plusieurs reprises. Je comprenais pourquoi nos chemins s'étaient séparés mais je savais aussi que c'était un signe qu'on se retrouve tous les deux dans cette même pièce, capturés par les mêmes ravisseurs. C'était le signe que tous les deux, on pouvait pas rester trop longtemps éloignés, tout simplement. D'ailleurs, à l'instant même où nos lèvres se sont frôlées, c'était électrisant et nos lèvres se retrouvaient, comme si c'était ce qu'elles étaient prédestinées à faire. La gardant contre moi, contre mon corps, je profitais certainement un peu trop de ce moment, de cet échange qui était inespéré. Elle n'était plus mienne et pourtant, ici elle l'était et ça faisait du bien. Et puis quand finalement ça prenait fin, j'étais sur ma faim, espérant avoir plus encore, parce que j'en avais jamais assez de Camila. Mais voilà, on était encore dans cette pièce macabre, sous l'emprise de ravisseurs qu'on avait encore jamais vu et c'était pesant, et pas forcément le meilleur endroit pour parler de notre relation, quant bien même on s'était promis de ne jamais se laisser tomber de nouveau. Mais là, Camila elle avait une question sur le bout des lèvres qui me laissait sans voix. Ouais, j'étais heureux avec elle... mais pas entièrement, évidemment. Alors je restais silencieux pendant quelques instants, qui me semblaient être une éternité. Finalement, je chuchotais entre mes lèvres « Elle... ne me rendait pas autant heureux que toi tu réussissais à faire » Et ça avait le mérite d'être clair. Personne n'arrivait à la cheville de Camila.

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c'était d'ailleurs à cause de ça qu'elle n'avait cessé de se prendre la tête avec lenny. parce que pluton revenait sans cesse sur le tapis. parce qu'elle était obligée de lui envoyer un message, de faire une référence à lui, de le voir.. ouais, clairement, toutes les embrouilles qu'elle avait pu avoir avec son petit-ami étaient vis à vis du dunster. c'était la preuve qu'elle était incapable de tirer un trait sur lui. et ouais, ça s'voyait maintenant qu'ils étaient en tête. parce que c'était vers lui qu'elle allait se réfugier, dans son lit qu'elle venait se planquer et ses lèvres qu'elle venait chercher. sûrement que la peur jouait un rôle majeur dans tout ça mais c'était avec lui qu'elle était. le seul capable de la rassurer dans tout ça. mais puisqu'il s'agissait de cami, elle posait la question qui fâche. la question qui l'angoissait dans le fond parce qu'elle avait peur qu'une autre puisse la remplacer. "d'accord" elle ne cherchait pas le conflit de toute façon, elle voulait juste savoir. et la seule chose qu'elle retenait dedans était qu'elle était toujours au dessus. "j'aurais voulu ne jamais te rendre malheureux." vraiment. mais ils avaient traversés tellement de bas tous les deux qu'à un moment, il avait été impossible d'arrêter de se faire du mal. c'était sûrement le pire dans cette histoire. avoir été incapable de continuer à se rendre heureux l'un l'autre. "mais j'sais que tu feras toujour partie de ma vie. et que je veux plus tenter de faire comme si c'était pas important." alors s'ils sortaient d'ici, il était hors de question qu'elle continue à l'éviter ou qu'elle le laisse prendre des distances. ils avaient besoin l'un de l'autre.

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Dans le fond, je ne savais pas trop comment vivre tout ça. Camila, elle avait un copain à l'extérieur, quelqu'un qui pourrait la rassurer dans ses bras et lui dire des mots doux. Je n'étais peut-être que le mec qui la rassurerait ici bas, mais qui se retrouvera relégué au second plan une fois ce cauchemar terminé. Je n'en savais rien... et c'était triste que de se poser ce genre de questions. Mais je préférais mettre tout ça de côté, me concentrant sur le fait qu'elle était dans mes bras, dans mon lit.. ou ce qui semblait être mon lit, et je profiterai autant de fois qu'il faut de ses lèvres si ça pouvait me rassurer. Mais Camila, elle voulait discuter on dirait. De Lily. Jalousie ? Sûrement ouais. « On se retrouve tous les deux et tu penses à Lily ? T'es quand même bizarre comme fille » la taquinais-je alors, doucement, alors que tout le monde continuait de dormir. Je ne voulais pas réveiller qui que ce soit non plus, c'était pas le but. « Je l'ai mérité » que je finissais par dire à mon ex-petite amie, en réponse à ses paroles qui me faisaient fondre malgré tout. Elle me l'avait bien reproché, de ne lui faire que du mal. Alors je ne récoltais que ce que j'avais semé au cours de notre relation. Collant mon front au sien, je venais glisser une de mes jambes entre les siennes, appréciant cette proximité qui m'avait tant manqué. « Pourtant, ton copain m'a assuré tout faire pour que je ne sois plus dans ta vie.. Tu crois qu'il pourrait me tuer pour arriver à ses fins ? » C'était peut-être humoristique mais dans le fond, j'avais peur qu'il puisse vraiment le faire. Je trouvais que Lenny était un peu trop violent... au point de pouvoir faire ce genre d'acte répréhensible.